Albias

Albias est une commune française, située dans le département de Tarn-et-Garonne en région Occitanie.

Albias

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Tarn-et-Garonne
Arrondissement Montauban
Intercommunalité Communauté de communes Quercy Vert-Aveyron
Maire
Mandat
Véronique Magnani
2020-2026
Code postal 82350
Code commune 82002
Démographie
Gentilé Albiassains, Albiassaines
Population
municipale
3 260 hab. (2018 )
Densité 151 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 05′ 27″ nord, 1° 27′ 01″ est
Altitude 91 m
Min. 78 m
Max. 107 m
Superficie 21,6 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Albias
(ville isolée)
Aire d'attraction Montauban
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Quercy-Aveyron
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Albias
Géolocalisation sur la carte : Tarn-et-Garonne
Albias
Géolocalisation sur la carte : France
Albias
Géolocalisation sur la carte : France
Albias

    Ses habitants sont appelés les Albiassains et les Albiassaines.

    Géographie

    Localisation

    Commune de l'aire urbaine de Montauban située à 10 km au nord-est de Montauban sur l'Aveyron et la Tauge, elle est traversée par l'ancienne RN 20 (déclassée en D 820) qui en constitue l'artère centrale, et par l'autoroute A 20 qui passe à l'ouest du bourg.

    Communes limitrophes

    Voies de communication et transports

    La ville compte une gare sur son territoire, la gare d'Albias, desservie quotidiennement par des TER Occitanie effectuant des missions entre les gares de Toulouse-Matabiau, Montauban-Ville-Bourbon, Cahors et Brive-la-Gaillarde.

    La ligne 203 du réseau liO relie la commune à Montauban et à Villefranche-de-Rouergue[2].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[5]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de température : 13,2 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 9,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,8 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 759 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bioule », sur la commune de Bioule, mise en service en 2002[8]et qui se trouve à km à vol d'oiseau[9],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 13,7 °C et la hauteur de précipitations de 743,9 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Montauban », sur la commune de Montauban, mise en service en 1885 et à 11 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 13,6 °C pour 1981-2010[12] à 14 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Albias est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Albias, une unité urbaine monocommunale[17] de 3 260 habitants en 2018, constituant une ville isolée[18],[19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montauban, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20],[21].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (95,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (42,7 %), zones agricoles hétérogènes (31,7 %), cultures permanentes (18,3 %), zones urbanisées (7,3 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    À la période gallo-romaine : sur l’emplacement actuel de la paroisse de Sainte-Raffine existait un quartier de la ville de Cos [23], ville qui avait à la même époque l'étendue de Toulouse.

    La voie romaine de Cahors à Toulouse passait par Cos.

    Vers 1150 le vicomte de Bruniquel créa trois bastides dont celle d’Albias qui portera successivement les noms de « Biaccié », « Bias », « Albiassio », « Albiac », et enfin Albias. Elle porta aussi le nom de Tulmont.

    Entre 1561 et 1669 : Albias n'échappe pas aux guerres de religion et à plusieurs reprises elle a été détruite et reconstruite pour atteindre une population de 1 500 habitants vers 1669.

    À partir de 1752 : Albias tire son importance de la création du tracé de la route nationale 20 actuelle (Paris-Toulouse-Espagne) qui se concrétise par la construction du pont sur l’Aveyron de 1757 à 1767. Deux mois après la fin des travaux la poste à chevaux empruntera cette nouvelle voie.

    Politique et administration

    La commune d'Albias fait partie de la communauté de communes Terrasses et Vallée de l'Aveyron.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1945 1947 Émile Rodolausse    
    octobre 1947 mars 1965 Roger Degans DVG  
    mars 1965 mars 1977 Jean-Pierre Deltemps    
    1977 1983 Roger Degans DVG  
    mars 1983 mars 2001 Robert Batut    
    mars 2001 mars 2014 Christian Teyssières UMP Agriculteur
    mars 2014 En cours Véronique Magnani DVD Agricultrice
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[25].

    En 2018, la commune comptait 3 260 habitants[Note 5], en augmentation de 2,45 % par rapport à 2013 (Tarn-et-Garonne : +3,51 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 2331 3951 4031 2021 1821 2221 2571 2501 238
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1961 2321 1781 1951 1731 2791 1071 1461 097
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 0561 0411 0359781 0661 1021 0801 1321 233
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1 3811 6681 8882 0912 3132 3382 5732 6083 166
    2017 2018 - - - - - - -
    3 2463 260-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Généralités historiques :

    Bastide fondée au XIIIe siècle par les vicomtes de Bruniquel.

    Vestiges préhistoriques et antiques :

    Agglomération gallo-romaine de Cosa au lieu-dit Sainte-Raffine : poterie, ustensiles, monnaies ; voie romaine.

    Architecture civile :

    Domaine de La Clare : manoir et pigeonnier circulaire XIXe siècle.

    Architecture sacrée :

    Église Saint-Georges d'Albias, XVIIe siècle et XIXe siècle. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[28].

    Temple, XIXe siècle.

    Sites :

    Rives de l'Aveyron, nombreux ruisseaux et plan d'eau.

    Gare d'Albias

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason
    De gueules à la fasce ondée d'argent chargée d'un lion d'azur et accompagnée en chef d'une croix cléchée, vidée et pommetée de douze pièces et en pointe de deux épées passées en sautoir, le tout d'or.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Carte IGN sous Géoportail
    2. « Lignes régulières dans le Tarn-et-Garonne », sur liO : Service Public Occitanie Transports (consulté le ).
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    8. « Station Météo-France Bioule - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Albias et Bioule », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Bioule - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Albias et Montauban », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Montauban - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Montauban - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Unité urbaine 2020 d'Albias », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    18. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    19. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Montauban », sur insee.fr (consulté le ).
    21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    23. Cos aurait porté le nom ibère d’Hispalia, selon les affirmations des archéologues du XIXe siècle (dont Ursule Devals), mais mises en doute au XXIe siècle, notamment Pierre Pisani.
    24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    28. « Église paroissiale Saint-Georges », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
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