30e corps d'armée (France)
Le 30e corps d'armée est une unité de l'armée française créée durant la Première Guerre mondiale.
Pour les articles homonymes, voir 30e corps d'armée.
30e corps d'armée | |
Création | 21 janvier 1916 |
---|---|
Pays | France |
Branche | Armée de Terre |
Type | corps d'armée |
Ancienne dénomination | Secteur nord de la Région fortifiée de Verdun |
Guerres | Première Guerre mondiale |
Batailles | 1916 - Bataille de Verdun (Bois des Caures) 1918 - 3e Bataille de l'Aisne 1918 - 2e bataille de la Marne (Bataille du Soissonnais) (Bataille du Tardenois) 1918 - 2e Bataille de Noyon 1918 - Poussée vers la position Hindenburg 1918 - Bataille de Vauxaillon 1918 - Bataille de la Lys et de l'Escaut |
Création et différentes dénominations
- : secteur nord de la région fortifiée de Verdun
- : renommé 30e corps d'armée
- : renommé groupement Chrétien
- : renommé 30e corps d'armée
- : renommé groupement F
- : renommé 30e corps d'armée
Chefs du 30e corps d'armée
Composition
Divisions
- 72e division d'infanterie de janvier 1916 à
- 132e division d'infanterie de janvier 1916 à
Autres unités
- Infanterie :
- 34e régiment d'infanterie territoriale de janvier à
- 120e régiment d'infanterie territoriale de janvier à
- 31e régiment d'infanterie territoriale de à
- Bataillon de marche de régiment de à
- Cavalerie :
- 3e régiment de dragons : état-major et 4 escadrons de à
- Artillerie :
- 1 groupe de 75 du 17e régiment d'artillerie de campagne de à
- 1 groupe de 75 du 36e régiment d'artillerie de campagne de à
- 1 groupe de 75 du 48e régiment d'artillerie de campagne de à
- 313e régiment d'artillerie à tracteurs (canons de 75) au premier semestre 1918
- 102e régiment d'artillerie lourde
- 130e régiment d'artillerie lourde
- 1 groupe de 105 de juillet à novembre 1918
- 1 groupe de 120 L de juillet à août 1918
- 1 groupe de 155 L d'août à
- Génie
- 4e régiment du génie : compagnies 25/3, 25/5 et 8/17
Opérations
1915
- : création du secteur nord de la Région Fortifiée de Verdun.
- - : Occupation d’un secteur vers Béthincourt, Champlon.
- : front étendu à droite jusque vers les Éparges (guerre de mines aux Éparges).
- : réduction à gauche jusqu'à la Meuse.
- : réduction à droite jusqu'aux abords ouest d'Étain.
1916
- : engagé dans la bataille de Verdun.
- : combats du bois d'Haumont et du bois des Caures.
- : combats d'Haumont-près-Samogneux et du bois de Ville.
- : évacuation de Brabant-sur-Meuse, perte du bois de la Wavrille et de l'Hertebois.
- 24 - : combats de Samogneux, la cote 344, du bois des Fosses et d'Ornes, de la cote de Talou, de Louvemont et repli sur les cotes de Meuse (vers Eix et Bezonvaux).
- - : retrait du front et regroupement dans la région de Pierrefitte, puis mouvement dans la région de Ligny-en-Barrois.
- - : transport par V.F. dans la région de Belfort ; travaux dans la région de Delle et instruction au camp d'Arches.
- - : transport par V.F. dans la région de Montdidier ; repos. Puis mouvement vers le front. À partir du , occupation d'un secteur vers Armancourt, Foucaucourt.
- : réduction du secteur à gauche jusqu'à la voie ferrée Amiens - Chaulnes.
- 17 et : réductions à gauche jusque vers Maucourt, puis vers Parvillers.
- : extension à droite jusqu'au bois des Loges inclus.
- : extension du front jusqu'à Maucourt.
- 1er et : réduction à droite jusqu'au nord-ouest du bois des Loges, puis jusque vers Andechy.
1917
- 17 - : retrait du front, transport par V.F. dans la région de Verdun.
- - : occupation d'un secteur vers Vaux-devant-Damloup et la tranchée de Calonne.
- : réduction du front à gauche jusque vers Damloup.
- - : retrait du front, transport en Champagne et occupation d'un secteur dans la région Auberive-sur-Suippe, les Monts.
- 14, 15 et : attaques françaises et contre-attaques allemandes.
- : extension du front à droite jusqu'à l'est de l'Épine de Vedegrange.
- : réduction à gauche jusque vers le Téton.
1918
- - : retrait du front et transport dans la région Meaux, la Ferté-sous-Jouarre ; repos. À partir du , transport dans la région de Compiègne. Tenu prêt à intervenir.
- - : occupation d'un secteur vers le bois de Mortier et Manicamp. Actions violentes de part et d'autre.
- : extension du front jusqu'à Varesnes.
- 27 mai - 12 juillet : engagé dans la 3e bataille de l'Aisne. Combats violents d'abord à la droite de la position puis à partir du sur l'ensemble du secteur.
- : occupation et défense d'une ligne devant Nampcel, Morsain, Nouvron-Vingré, Fontenoy ; puis combats en retraite.
- À partir du , stabilisation du front et organisation d'un secteur à l'est de la ferme Quennevières, Autrêches et la partie ouest du plateau de Nouvron.
- - : retrait du front, mouvement vers Lamorlaye.
- - : mouvement vers le front et occupation d'un secteur à la lisière est de la forêt de Villers-Cotterêts, vers Saint-Pierre-Aigle et Longpont, déplacé le vers Violaine et la ferme Chavigny.
- À partir du , engagé dans la deuxième bataille de la Marne (du 18 au , bataille du Soissonnais, puis jusqu'au bataille du Tardenois). Progression en combattant par la région Villers-Hélon, le Plessier-Huleu, Grand-Rozoy, jusqu'à la Vesle.
- 7 - : organisation d'un secteur sur la rive gauche de la Vesle, vers Braine et Vasseny.
- 11 - : retrait du front, et à partir du occupation d’un secteur vers Hautebraye et le nord d'Autrêches.
- - : opérations offensives, au nord de l'Aisne, sur l'axe Morsain, Crécy-au-Mont (seconde bataille de Noyon). Combats très violents à Autrêches, Vassens, Vézaponin, Selens, Bagneux et à la ferme Montécouvé. À partir du , engagé dans la poussée vers la position Hindenburg. Poursuite en combattant, suivant l'axe Crécy-au-Mont, Vauxaillon jusqu'à la ligne Allemant, Quincy-Basse.
- 14 - : engagé dans la bataille de Vauxaillon, prise d'Allemant et du plateau à l'est de Vauxaillon puis organisation des positions conquises.
- : réduction du front à gauche jusqu'au canal de l'Oise à l'Aisne.
- : reprise de la poursuite en direction d'Anizy-le-Château.
- 6 - : retrait du front, mouvement vers Villers-Cotterêts ; les 7 et , transport par V.F. dans la région de Cassel, puis mouvement vers Wormhoudt.
- 13 - : mouvement vers Peselhoek, Poelcappelle, puis vers Roulers.
- - : engagé dans la bataille de la Lys et de l'Escaut (2e bataille de Belgique). Progression et combats sur l'axe Thielt, Gotthem, Eyne.
Notes et références
Sources et bibliographie
- Service historique de l'état-major des armées, Les Armées françaises dans la Grande guerre, Paris, Impr. nationale, 1922-1934, onze tomes subdivisés en 30 volumes (notice BnF no FRBNF41052951) :
- AFGG, vol. 1, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : grands quartiers généraux, groupe d'armées, armées, corps d'armée, , 966 p. (lire en ligne).
- (fr) Service historique de l'armée de terre, Inventaire sommaire des archives de la Guerre 1914-1918, Troyes, Imprimerie « la Renaissance », , 691 p., (notice BnF no FRBNF35127448).
- Portail de l’histoire militaire
- Armée et histoire militaire françaises
- Portail de la Première Guerre mondiale
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.