Élections américaines de la Chambre des représentants de 2010
En 2010, les élections à la Chambre des représentants des États-Unis ont eu lieu le pour renouveler 435 sièges.
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Élections américaines de la Chambre des représentants de 2010 | ||||||||||||||
Les 435 sièges de la Chambre des représentants et 5 des 6 délégués sans droit de vote | ||||||||||||||
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Parti républicain – John Boehner | ||||||||||||||
Voix | 44 827 441 | |||||||||||||
51,7 % | 9,1 | |||||||||||||
Sièges obtenus | 242 | 63 | ||||||||||||
Parti démocrate – Nancy Pelosi | ||||||||||||||
Voix | 38 980 192 | |||||||||||||
44,9 % | 8,3 | |||||||||||||
Sièges obtenus | 193 | 63 | ||||||||||||
Carte des résultats | ||||||||||||||
Président de la Chambre des représentants | ||||||||||||||
Sortant | Élu | |||||||||||||
Nancy Pelosi Parti démocrate |
John Boehner Parti républicain | |||||||||||||
Ces élections se déroulent en même temps que des élections gouvernatoriales et élections sénatoriales, lors des premières élections de mi-mandat du président Barack Obama.
Contexte
Les démocrates contrôlent la Chambre des représentants depuis les élections de mi-mandat de 2006, marquées par l'impopularité de George W. Bush[1]. Depuis les élections de 2008, parallèles à l'élection de Barack Obama à la présidence, les démocrates disposent d'une avance de 79 sièges (257 contre 178).
Malgré un plan de relance adopté en 2009 de 789 milliards USD, le chômage atteint 10 % de la population active, un niveau record depuis la Grande Dépression[1]. L'économie et l'emploi sont pour six électeurs sur dix le principal problème aux États-Unis[2]. Promesse de campagne d'Obama, le Patient Protection and Affordable Care Act est promulgué mais cette réforme de santé est rejetée par la majorité des Américains[2]. Barack Obama est lui-même impopulaire, à environ 40 % d'opinions favorables[3].
Au sein de l'électorat républicain, se développe le Tea Party qui s'oppose à la dette élevée et aux déficits budgétaires[1]. Ses candidats sont souvent ultra-conservateurs et affrontent des républicains plus modérés lors des primaires[2]. Selon les sondages d'octobre, les républicains sont en mesure de remporter la majorité à la Chambre des représentants[4].
Résultats
Le Grand Old Party reprend le contrôle de la Chambre des représentants, en prenant 63 sièges aux démocrates. Si les élections de mi-mandats sont généralement défavorables au parti du président en place, ces élections sont qualifiées d'historiques[3] ou de « vague républicaine ». La Chambre n'avait pas vu une telle bascule depuis 1948, lorsque les démocrates prirent 75 sièges aux républicains[5]. Avec 242 représentants, les républicains obtiennent leur plus importante majorité depuis 1928[3].
À l'issue des élections, le républicain John Boehner devient président de la Chambre des représentants, succédant à la démocrate Nancy Pelosi.
Dans les autres élections se tenant le même jour, les républicains remportent autant de victoires : ils prennent six sièges aux démocrates au Sénat, des dizaines de postes de gouverneur et contrôlent désormais 54 législatures d'État[3].
Résultats par district
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « United States House of Representatives elections, 2010 » (voir la liste des auteurs).
- Laura Raim, « Ce que les Américains font payer à Obama », sur L'Express, (consulté le ).
- Cécile Dehesdin, « Six choses à savoir sur les midterms américaines », sur Slate, (consulté le ).
- Frédérick Gagnon, « Le grand retournement. Obama et les midterms de 2010 », Politique américaine, no 18, , p. 117-130 (lire en ligne, consulté le ).
- Denis Lacorne, « Tea Party, une vague de fond », sur Le Monde, (consulté le ).
- John Whitesides, « Vague républicaine au Congrès américain, Barack Obama prend acte », sur BFMTV, (consulté le ).
Articles connexes
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