procurer

Français

Étymologie

(Date à préciser) Du latin procurare.

Verbe

procurer \pʁɔ.ky.ʁe\ transitif ou pronominal 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se procurer)

  1. Faire obtenir à une personne quelque avantage par son crédit, par ses soins.
  2. (Simplement) Faire obtenir à une personne ce dont elle a besoin ou ce qui lui est agréable.
    • Les prêtres s’entendent à merveille pour procurer de riches dots aux nobles appau­vris, au point qu’on a pu accuser l’Église de considérer le mariage comme un accouplement de gentilshommes vivant en marlous et de bourgeoises réduites au rôle de marmites.  (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap. VII, La morale des producteurs, 1908, p. 340)
    • Sa première préoccupation ce fut de collationner tous les manuscrits du Talmud qu’il put se procurer, afin de s’assurer d’un texte correct.  (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
    • En Assyrie, en Égypte, l’intermédiarat existait, et, aussi, le prêt avec intérêt. Les paysans, manquant de blé, empruntaient des lingots d’or ou d’argent pour s’en procurer ; puis, quand il leur fallait rendre ces lingots, ils vendaient la récolte à perte, naturellement, à des trusteurs qui devinrent peu à peu maîtres du marché.  (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 172)
    • […] François se dévoyait auprès des filles publiques, […]. On dit que ces professionnelles ont des charmes secrets, des recettes magiques pour exaspérer la volupté de leurs clients et leur procurer des extases sans pareilles.  (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954)
  3. (Vieilli) Employer ses soins, ses efforts pour qu’une chose soit.
    • C’est notre devoir de procurer, autant qu’il est en nous, le bien public.
  4. (Vieilli) (En particulier) (Librairie) Donner ses soins à l’édition d’un livre.
    • Procurer une édition, la publication d’un livre.
  5. Être la cause de, en parlant des choses.
    • […], ils obtenaient les profits moraux et maté­riels que procure la célébrité à tous les virtuoses, dans une société qui est habituée à payer cher ce qui l’amuse.  (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap. VII, La morale des producteurs, 1908, p. 328)
    • La torpeur qui paralysait son cerveau lui procurait trop de bien-être pour qu’il tentât de la chasser.  (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)

Synonymes

Traductions

Traductions à trier

Prononciation

Références

  • Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (procurer), mais l’article a pu être modifié depuis.

Ancien français

Étymologie

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Verbe

procurer \Prononciation ?\

  1. S’occuper de, soigner, traiter.

Dérivés dans d’autres langues

Références

Anglais

Étymologie

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Nom commun

SingulierPluriel
procurer
\pɹə.ˈkjʊəɹ.ə(ɹ)\
ou \pɹəʊ.ˈkjʊəɹ.ə(ɹ)\
procurers
\pɹə.ˈkjʊəɹ.ə(ɹ)z\
ou \pɹəʊ.ˈkjʊəɹ.ə(ɹ)z\

procurer \pɹə.ˈkjʊəɹ.ə(ɹ)\ ou \pɹəʊ-\ procurer \Prononciation ?\

  1. Fournisseur.
  2. Proxénète.

Apparentés étymologiques

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