Will Smith

Willard Smith, alias Will Smith (prononcé en anglais : /wɪl smɪθ/[1]), est un acteur, chanteur, producteur scénariste et américain, né le à Philadelphie[2] en Pennsylvanie.

Pour les articles homonymes, voir William Smith et Smith.

Will Smith
Will Smith en 2019.
Nom de naissance Willard Carroll Smith Jr.
Naissance
Philadelphie, Pennsylvanie, États-Unis
Nationalité Américain
Profession Acteur
Chanteur
Producteur
Scénariste
Films notables Men in Black (trilogie)
Ali
Je suis une légende
Bad Boys (trilogie)
Aladdin
Séries notables Le Prince de Bel-Air

Il est l'un des rares artistes à avoir connu le succès dans trois différents médias de divertissement aux États-Unis et dans le monde : cinéma, télévision et musique. Il est devenu rapidement célèbre en tenant le rôle-titre de la série télévisée Le Prince de Bel-Air au début des années 1990, puis en s'imposant au cinéma avec quelques blockbusters à succès comme Bad Boys (1995), Independence Day (1996), Men in Black (1997) puis Ennemi d'État (1998).

À la suite du flop de Wild Wild West (1999), il accepte de tourner dans deux suites : Men in Black 2 (2002) et Bad Boys 2 (2003), mais s'essaie également à un cinéma plus dramatique : le mélodrame La Légende de Bagger Vance (2001) de Robert Redford puis Ali (2001) de Michael Mann, qui lui vaut une nomination à l'Oscar du meilleur acteur en 2002.

Il privilégie ensuite des projets plus commerciaux : la comédie Hitch, expert en séduction (2005), les blockbusters de science-fiction I, Robot (2004), Je suis une légende (2007) et Hancock (2008). Il porte aussi deux mélodrames réalisés par Gabriele Muccino : À la recherche du bonheur (2006), qui lui vaut sa seconde nomination à l'Oscar du meilleur acteur, puis Sept vies (2008).

Il est alors l'un des acteurs les mieux payés d'Hollywood avec 80 millions de dollars gagnés entre le et le [3],[4] et le seul acteur à avoir tourné dans huit films classés premiers au box-office américain dès leur premier week-end de diffusion[5].

Les années 2010 sont cependant plus difficiles : après le succès Men in Black 3 (2012), ses nouveaux blockbusters : After Earth (2013), Un amour d'hiver (2014), Diversion (2015), Suicide Squad (2016) et Bright (2017) - comme ses projets plus intimistes - Seul contre tous (2015) et Beauté cachée (2016) - sont très mal reçus par la critique[6].

En 2019, Aladdin, l’adaptation en prise de vues réelle du film homonyme de 1992, dans lequel il incarne le Génie, devient le plus gros succès au box-office de sa carrière[7]. En 2020, il reprend son rôle dans Bad Boys for Life.

Biographie

Jeunesse et formation

Willard Carroll Smith, Jr.[8] nait à Philadelphie. Sa mère Caroline (née Bright) travaille dans une école et son père Willard Carroll Smith Sr. est technicien. Il reçoit une éducation baptiste[9]. Ses parents se séparent quand il a treize ans[9],[10]. Il a une sœur, plus âgée de quatre ans, Pamela, ainsi qu'une sœur et un frère (jumeaux), de trois ans plus jeunes que lui, Ellen et Harry[11]. Dès son enfance, Will Smith se révèle être un enfant intelligent et charismatique. Il est capable de charmer par ses discours et ainsi d'éviter les ennuis, si bien que ses professeurs du lycée le surnomment « Prince Charming[10],[12]. »

En 1982, à l'âge de quatorze ans, Will Smith est grandement influencé par Eddie Murphy et les nouveaux héros du hip-hop.

À seize ans, il rencontre Jeffrey Townes à une fête. Ils deviennent amis proches et commencent à chanter ensemble, Jeff en tant que DJ Jazzy Jeff et Smith en tant que The Fresh Prince[10].

Élève brillant, Smith fait ses études secondaires à la Julia Reynolds Masterman Laboratory and Demonstration School, école réputée de Philadelphie[13]. Bien que cette idée soit largement répandue, il est faux qu'il ait refusé une bourse d'études au Massachusetts Institute of Technology (MIT) pour se consacrer à sa carrière musicale[13]. Il a déclaré à ce propos : « Ma mère qui travaillait pour la Commission Scolaire de Philadelphie était amie avec le directeur des admissions du MIT. Mon score au SAT était plutôt élevé et ils avaient besoin d'enfants noirs de peau, donc j'aurais probablement pu y être admis. Cependant, j'avais nullement l'intention d'entrer à l'université[14]. »

Débuts dans la musique

Sous le nom de scène The Fresh Prince, Will Smith et son ami Jeffrey Townes (DJ Jazzy Jeff) forment le duo DJ Jazzy Jeff and The Fresh Prince. Il est maître de cérémonie (MC), DJ Jazzy Jeff est disc jockey et producteur. Ils sont accompagnés par Clarence Holmes (Ready Rock C) pour le beatbox[12].

En 1987, le groupe sort son premier album Rock the House contenant le hit Girls Ain't Nothing But Trouble[12]. Ils continuent sur leur lancée en sortant He's the DJ, I'm the Rapper en 1988. C'est un double album, format couramment utilisé en rock and roll, mais innovant dans le monde du rap de l'époque[12]. C'est leur premier gros succès commercial, le single Parents Just Don't Understand, tiré de cet album, leur vaudra un Grammy award dans la catégorie « Best Rap Performance » (Meilleure Performance Rap). L'album est un des premiers Long Plays rap de l'histoire à devenir double disque de platine.

Leur style comique et frimeur faisait contraste avec le rap de l'époque, beaucoup plus sérieux et violent. L'absence de vulgarité dans les textes rendit leurs chansons idéales pour les stations de radio, et reçut l'approbation des parents américains, tout en touchant tous les publics[12].

Will Smith commence à attirer l'attention d'Hollywood et des grands réseaux américains[réf. à confirmer].

Révélation dans Le Prince de Bel-Air

Will Smith sur le tapis rouge des Emmy Awards en 1993.

Malgré la popularité et la richesse, Will Smith cherche de nouveaux défis à relever. Les opportunités ne tardent pas en la personne de Benny Medina, qui avait l'idée de produire une sitcom basée sur sa vie[15]. Cette idée se transforme en 1990 par la création de la sitcom Le Prince de Bel-Air (The Fresh Prince of Bel-Air) pour NBC dans laquelle Smith tient le rôle principal. La série est l'histoire d'un adolescent des rues de Philadelphie qui débarque chez son oncle à Bel-Air (Los Angeles) dans une famille aisée. Le succès est immédiat, et la série se poursuit jusqu'en 1996.

Sur le plan musical, le groupe DJ Jazzy Jeff and The Fresh Prince réalise Summertime, extrait de l'album Homebase, qui remporte un important succès. En 1993, DJ Jazzy Jeff & The Fresh Prince sortent leur dernier disque ensemble, Code Red[16] qui fut un échec commercial[12]. Il décida de mettre sa carrière de rappeur de côté pour se consacrer au cinéma et à son premier enfant[12].

Par la suite, Smith essaie d'explorer ses capacités d'acteur en jouant dans le film Break Out (Where the Day Takes You), jusqu'à être reconnu par la critique en 1993 pour son rôle dans Six degrés de séparation (Six Degrees of Separation), film dans lequel il tient le rôle d'un bisexuel où l'acteur refuse d'embrasser un autre acteur comme l'exige le scénario. Il suit alors les conseils de son ami Denzel Washington et s'oppose au réalisateur Fred Schepisi. Celui-ci modifie donc le script à contrecœur, ce qui n'empêche pas le film de remporter un bon succès dans les salles[17].

Save the Fresh Prince.

La même année, NBC décide de terminer la série Le Prince de Bel-Air à la fin de la troisième saison, mais la vive réaction des fans et la masse de courrier reçue incite la chaîne à revoir sa position. Finalement la série sera reconduite pour trois saisons supplémentaires.

Révélation mondiale au cinéma

En 1995, Will Smith a été payé 5 millions de dollars pour Bad Boys avec Martin Lawrence, un succès commercial qui lui ouvre les portes de plus grosses productions[réf. nécessaire]. Après la fin de la série Le Prince de Bel-Air en 1996, il se consacre à sa carrière au cinéma avec Independence Day de Roland Emmerich, où il joue le capitaine Steven Hiller, un pilote de l'air chasseur d'aliens, avec un énorme succès cette fois : le film se place à l'époque comme le second plus gros succès commercial mondial de l'histoire du cinéma derrière Jurassic Park. Avec 800 millions de dollars de recettes au box-office, c'est le plus grand succès de Will Smith, jusqu'à la sortie d'Aladdin en 2019.

L'année suivante, il joue dans Men in Black, où il donne la réplique à Tommy Lee Jones[18], puis dans Ennemi d'État en 1998[19] et Wild Wild West en 1999[20]. Il refuse d'ailleurs de jouer dans Matrix car il trouvait le scénario trop compliqué à son goût[21] et a préféré tourner Wild Wild West aux côtés de Kevin Kline. Ce long métrage rembourse à peine son budget et est raillé par la critique. Plus tard, ce premier échec sera regretté par l'acteur reconnaissant avoir cédé au salaire et à la facilité[22].

En marge de sa carrière d'acteur, Will Smith se lance dans la musique en solo à la fin des années 1990, le plus souvent avec des singles associés à ses films. Ses plus célèbres singles sont Men in Black, Gettin' Jiggy wit It (ce qui a fait du terme Jiggy une expression à la mode pendant quelque temps aux États-Unis en 1998) et Just the Two of Us, un message d'affection à son premier fils, Willard « Trey » Smith III.

Confirmation dramatique et production

Will Smith en septembre 2009, après la sortie de Sept vies.

En 2001, Smith interprète le boxeur Mohamed Ali dans le film Ali de Michael Mann. Ce rôle lui a demandé un an de travail. Il a non seulement appris à parler et à se mouvoir comme Ali, mais il a aussi subi un entraînement intense et une transformation physique importante. Lors des scènes de combat, l'acteur s'est aidé de professionnels et a combattu réellement[23]. Smith dira que pour ce rôle : « Je ne voulais pas me contenter d'avoir l'air d'un boxeur. Je voulais penser comme un boxeur. Cela signifie manger en boxeur, dormir en boxeur, réagir en boxeur. Devenir boxeur. »[23]. Son interprétation lui vaut une nomination aux Oscars dans la catégorie Meilleur acteur en 2002 mais c'est finalement l'acteur Denzel Washington qui remporte le trophée[24].

Concernant sa carrière musicale, ses deux premiers albums solo ont été disques de platine, mais son troisième album fut une déception du point de vue des ventes. Si bien que Smith a été licencié du label Sony en 2003 en raison de son âge, estimé trop vieux pour assurer de grands succès commerciaux. Il signe un nouveau contrat avec Interscope Records et lance l'album Lost and Found en 2005.

Après son rôle dans Ali, Smith commence à s'impliquer dans la production des films dans lesquels il tourne, comme I, Robot en 2004 ou Hitch en 2005. Il multiplie également les projets en tant que producteur avec des films en projet tels que ATL, My wife hates your wife, White boy shuffle et The Mark.

En 2004, dans le film d'animation Gang de requins (Shark Tale), il prête sa voix à Oscar, poisson qui a une personnalité similaire à Fresh Prince de la série Le Prince de Bel-Air[25],[26]. Pour cette interprétation, il remporte un Kids' Choice Awards en 2005, dans la catégorie « Favorite Voice from an Animated Movie » (Voix Favorite dans un film d'animation)[27].

En 2005, Will Smith entre au Livre Guinness des records car il a atteint un record de 3 premières en 24 heures[28].

Fin 2006, il tient le rôle de Chris Gardner dans le mélodrame À la recherche du bonheur (The Pursuit of Happyness). C'est un de ses grands succès avec son fils, Jaden Smith, qui joue son premier rôle en tant qu'acteur de cinéma.

En 2007, il prend le rôle principal du film Je suis une légende (I am Legend), un film post-apocalyptique qui a connu un très grand succès au box-office en rapportant 585 millions de dollars[29]. Cette même année, Will Smith laisse ses empreintes sur le ciment d'Hollywood, au Grauman's Chinese Theatre le [30].

En 2008, il joue dans Hancock, où il interprète un super-héros alcoolique et moralement douteux. Sorti aux États-Unis le , le film obtient plus de 600 millions de dollars au box-office mondial (second meilleure performance mondiale de Will Smith derrière Independance Day), en dépit des critiques mitigées.[réf. nécessaire] La même année, il est la tête d'affiche du drame Sept vies (Seven Pounds), un film sur la quête de la rédemption, qui fonctionne commercialement, mais est mal accueilli par la presse.[réf. nécessaire]

Will Smith a dépassé Johnny Depp au classement des acteurs qui rapportent le plus d'argent en 2008 et peut se vanter d'être le premier acteur noir depuis 1968 (alors Sidney Poitier) à parvenir en tête du sondage Quigley, qui chaque année détermine les dix acteurs qui ont généré, selon les exploitants, le maximum d'argent au box-office. Avec Hancock et Sept vies, il devient le numéro un du box-office 2008, place détenue l'année précédente par Johnny Depp[31].

En 2009, le magazine Forbes classe la star 11e dans le top 100 des célébrités[32].

Échecs critiques successifs

Will Smith à la première de Karate Kid, au Texas, en mai 2010.

En 2010, Will Smith produit, avec sa femme, le remake Karaté Kid de Harald Zwart, avec son fils Jaden Smith dans le rôle titre. Karaté Kid a été un grand succès public au regard de son budget faible.

En 2012, Will Smith reprend son rôle de l'agent J pour le blockbuster Men in Black 3, dix ans après le second opus. L'acteur y retrouve le réalisateur Barry Sonnenfeld, mais également son ancien partenaire à l'écran, Tommy Lee Jones, dans le rôle de l'agent K[33], sorti le . C'est durant le tournage (difficile) du film que Will Smith refuse le rôle-titre dans le western de Quentin Tarantino, Django Unchained, rôle qui revient finalement à Jamie Foxx[34]. Une deuxième grande méprise pour l'acteur, après le refus du rôle dans Matrix, car le film sera un triomphe dans les salles et sera multi-récompensé.

En , à quelques mois de la sortie de Men in Black 3, il présente les Kids' Choice Awards sur Nickelodeon, marquant le coup d'envoi d'une promotion qui culminera avec le succès commercial, mais aussi critique[35] du dernier volume de la trilogie amorcée en 1999. Il s'agit là de la dernière performance de l'acteur sur ces deux plans.

En 2013 sort le second projet de Will et Jaden Smith : After Earth, un blockbuster de science-fiction de M. Night Shyamalan, construit comme un passage de relais entre le père et son fils, jeune valeur montante. Mais le film fait des recettes correctes sans plus, surtout grâce à l'international, tandis que les critiques sont catastrophiques, les plus mauvaises de la carrière de l'acteur[36]. Le projet est non seulement débiné pour ses qualités intrinsèques, mais également pour ce qu'il est : la filmographie de Shyamalan est à son plus bas à ce moment, tandis que la performance très moyenne de Jaden Smith le conduit à être soupçonné de pistonnage, surtout compte tenu de la promotion avenante assurée par Will Smith avant la sortie[37].

En 2015, il enchaîne deux projets différents, mais adultes : en février, il partage l'affiche de la comédie d'action Diversion avec l'actrice montante Margot Robbie, sous la direction d'un tandem de scénaristes / réalisateurs prometteurs, Glenn Ficarra et John Requa. Le projet, qui mise énormément sur le glamour et le sex-appeal de son duo de stars, fonctionne commercialement mais divise la critique[38]. En novembre, Smith revient au biopic sportif avec Seul contre tous, écrit et réalisé par l'écrivain Peter Landesman et produit par Ridley Scott. Le projet rembourse à peine son budget, mais reçoit des critiques correctes qui saluent la performance de l'acteur dans le rôle du Dr Bennet Omalu[39].

L'acteur a déjà alors entamé le tournage d'un blockbuster attendu de Warner Bros. : Suicide Squad. L'acteur a non seulement accepté de figurer au sein d'un casting choral, composé notamment de Margot Robbie (Harley Quinn) et Jared Leto (le Joker), mais surtout d'incarner un méchant[40]. Il est néanmoins l'acteur le plus connu de la distribution et son rôle de Deadshot[41] lui permet d'occuper le devant de la scène durant une bonne partie du long métrage écrit et réalisé par David Ayer. Sorti en 2016, ce thriller urbain d'action fantastique reçoit de très mauvaises critiques[42] mais fonctionne très bien à l'étranger. À la fin de cette même année sort un autre projet choral dont Smith domine la distribution, le drame Beauté cachée de David Frankel. Tandis que le film rembourse à peine son budget, les critiques sont les secondes plus mauvaises de la carrière de l'acteur[43].

En 2017, il retrouve le réalisateur David Ayer pour un polar fantastique, Bright, avec pour partenaire Joel Edgerton. Tandis que le projet Bad Boys for Life, qui devait marquer le retour du tandem du premier succès de Smith, est une nouvelle fois repoussé à la suite du désistement du scénariste et réalisateur Joe Carnahan[44]. La même année, il est membre du jury du Festival de Cannes sous la présidence de Pedro Almodóvar, aux côtés des actrices Jessica Chastain et Fan Bingbing, des réalisateurs Maren Ade, Agnès Jaoui, Park Chan-wook et Paolo Sorrentino et du compositeur Gabriel Yared.

L'année 2018 se fait plus discrète mise à part de mai à où Will Smith interprète Live It Up, aux côtés d'Era Istrefi et Nicky Jam, la chanson officielle pour la coupe du monde de football de 2018[45].

Retour au premier plan

En 2019, il s'oriente vers des projets plus ambitieux : il prête sa voix au Génie de la Lampe dans le blockbuster des studios Disney Aladdin de Guy Ritchie. Le film devient le plus gros succès, au box-office, de la carrière de l'acteur devant Independence Day, Suicide Squad et Hancock[7]. Puis, il est la (double) tête d'affiche du film de science-fiction Gemini Man d'Ang Lee, avec pour partenaire la jeune Mary Elizabeth Winstead et pour adversaire lui-même en version jeune.

Famille Smith

Will Smith et Jada Pinkett Smith avec leurs enfants Jaden et Willow au concert du prix Nobel de la paix en 2009.

Le , Will Smith se marie avec Sheree Zampino. Leur fils Willard Christopher « Trey » Smith est né le . Ils divorcèrent en 1995 après trois ans de mariage[13].

Le , Will Smith épouse Jada Pinkett, actrice et chanteuse américaine. Ils ont ensemble un fils, Jaden Christopher Syre Smith né le et une fille, Willow Camille Reign Smith née le [46].

Le , le père de Will Smith, Willard Carroll Smith Sr. décède[47].

New Village Leadership Academy

Will Smith et sa femme Jada Pinkett Smith ont investi 890 000 dollars dans la New Village Leadership Academy, à Calabasas en Californie[48],[49],[50]. Cette école, dont les cours débutent dès la maternelle, base ses enseignements sur certains concepts pédagogiques développés par l'église de Scientologie (en particulier « Study Technology (en) », une méthode d'enseignement développée par Ron Hubbard). Certains enseignants, ainsi que des membres de l'administration, sont scientologues.

Il est à noter que les Smith ont déclaré ne pas être scientologues, et que l'école, qui réfute toute affiliation religieuse, n'est pas soupçonnée d'avoir pour but d'enseigner la scientologie. Toutefois, des critiques se sont élevées (comme David S. Touretzky, enseignant chercheur à la « Computer Science Department » et le « Center for the Neural Basis of Cognition » de la Carnegie Mellon University), qui accusent l'école d'inculquer au moins le jargon scientologue et de présenter Ron Hubbard comme une autorité intellectuelle, préparant de fait les enfants à rejoindre l'église de Scientologie.

L'année scolaire coûte entre 7 500 et 12 000 dollars.[réf. nécessaire]

Overbrook Entertainment

C'est entre 1997 et 1999 que Will Smith et le producteur américain James Lassiter fondent Overbrook Entertainment une société de production de films, de séries télévisées et de musique[51],[52].

En , Will Smith et son associé figurent en couverture du magazine « Black Enterprise ». Ils sont classés en effet troisième de la liste des 50 noirs les plus influents d’Hollywood (derrière Oprah Winfrey et Richard Parsons, président-directeur général de Time Warner)[51].

Filmographie

Cinéma

 Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par les bases de données Allociné et IMDb.[53],[54]

Films

Prochainement

Films d'animation

Télévision

Will Smith commence sa carrière en tant qu'acteur à la télévision, en jouant le rôle de William « Will » Smith dans Le Prince de Bel-Air, où il a connu un grand succès et grâce auquel il a été nommé deux fois aux Golden Globes.

Sources : IMDb.com[53] et AlloCiné.fr[54]

Comme compositeur et / ou interprète

Will Smith a écrit et/ou interprété plusieurs chansons de films. Ne sont pas listés ici les films qui réutilisent des chansons préexistantes.

Comme producteur / producteur exécutif

Discographie

Sources[57],[58] :

DJ Jazzy Jeff and the Fresh Prince

Albums studio
Albums compilations

Albums solo en studio

Album compilation

Singles

Année Single Album
1988Girls Ain't Nothing But TroubleHe's the DJ, I'm the Rapper
Parents Just Don't Understand
1990The Fresh Prince of Bel-AirThe Fresh Prince of Bel-Air
1991SummertimeHomebase
1993Boom! Shake the RoomCode Red
1997Men in Black Big Willie Style
Just Cruisin'
1998Gettin' Jiggy Wit It
Just The Two of Us
Miami
1999Wild Wild WestWillennium
Will2K
2000Freakin' it
2002Black Suits Comin' (Nod Ya Head)Born To Reign
2005Switch Lost and Found
Party Starter

Salaires

Année Film Salaire[59],[60]
2008 Hancock 20 000 000 $, +20 % des revenus
2007 Je suis une légende 25 000 000 $
2007 À la recherche du bonheur 10 000 000 $, +30 % des revenus
2004 Gang de requins 15 000 000 $
2004 I, Robot 28 000 000 $
2003 Bad Boys 2 20 000 000 $, +20 % des revenus
2002 Men in Black 2 20 000 000 $, +10 % des revenus
2001 Ali 20 000 000 $
2001 La Légende de Bagger Vance 10 000 000 $
1999 Wild Wild West 7 000 000 $
1999 Ennemi d'État 14 000 000 $
1997 Men in Black 5 000 000 $
1996 Independence Day 5 000 000 $
1995 Bad Boys 2 000 000 $
1995 Six degrés de séparation 500 000 $
1993 Made in America 100 000 $
1992 Break Out 50 000 $

Particularités

  • Les films dans lesquels Will Smith figure ont rapporté plus de 2,2 milliards de dollars au box-office américain et plus de 5,7 milliards de dollars en box-office mondial.
  • Il figure en 49e position dans la liste des célébrités les mieux payées du magazine Forbes avec des gains estimés à 25 millions de dollars pour 2006[61].
  • Il est l'acteur qui a tourné dans le plus de films à avoir dépassé les 100 millions de dollars de recettes sur le territoire américain[62].
  • Il participa à la chanson Voices that Care en 1991, en rapport avec la guerre du Golfe.
  • Il refuse initialement le rôle titre dans Men in Black en 1997, mais sa femme le convainc d'accepter.
  • Le rappeur Bow Wow qualifia Smith de « rappeur guimauve » (bubble-gum rapper) à cause de son approche plus coulée, plus « soft » du hip-hop. Smith répondit « Je n'ai pas à répondre à un enfant gâté et immature ». Ils ont depuis résolu leurs disputes.
  • Il se rend tous les ans dans une station thermale de l'Arizona avec sa mère pour une semaine, appelant ces séjours « moments d'affection mère-fils ».
  • Son équipe NBA favorite sont les Lakers de Los Angeles, ce qui provoqua la colère des fans de l'équipe de basketball de Philadelphie (d’où il est originaire), qui le huèrent à plusieurs reprises lors de ses apparitions publiques avec le maillot des Lakers.
  • Il cite Harrison Ford comme une inspiration pour son implication dans le métier d'acteur. Star Wars, épisode IV : Un nouvel espoir est son film préféré.
  • Il a été envisagé pour tenir le rôle de Willy Wonka dans Charlie et la Chocolaterie (Johnny Depp obtient finalement le rôle).
  • Smith et sa famille résident à Star Island, Miami, Floride.
  • Tout comme Smith, Kevin James, son partenaire dans Hitch, est le héros d'une sitcom appelée Un gars du Queens (The King of Queens). Smith est un grand fan de cette série, et choisit James pour tenir le rôle d'Albert dans Hitch.
  • Il admire le héros fictionnel John Shaft, auquel il fait quelques références dans Le Prince de Bel-Air.
  • Il refuse d'embrasser un homme dans le film Six degrés de séparation.
  • Son épouse actuelle, Jada Pinkett Smith, auditionna pour le rôle de Lisa dans Le Prince de Bel-Air mais ne fut pas retenue à cause de sa taille, jugée trop petite.
  • Il a été grandement critiqué par le gouvernement de Georges W. Bush pour avoir aidé financièrement Gaza lors de l'assaut d'Israël qui a débuté le .
  • Il était envisagé pour le rôle de John Smith dans le film Mr et Mrs. Smith, mais c'est Brad Pitt qui obtient finalement le rôle.
  • Il est caricaturé dans Les riches débarquent (Here Comes the Neighborhood), épisode 12 de la saison 5 de South Park[63].
  • Il est un grand fan de cinéma indien et avait proposé le rôle de Sara dans Hitch à Aishwarya Rai Bachchan.
  • Il est l'acteur le mieux payé à Hollywood avec 80 millions de dollars en 2008.
  • Il est la star préférée des Américains entre le et le .
  • Il est l'acteur qui rapporte le plus d'argent au box-office américain pour l'année 2008.
  • Il a activement soutenu Barack Obama lors des élections présidentielles de 2008 et 2012.
  • En , Will Smith a été récompensé pour son engagement humanitaire et a reçu le prix de l'engagement humanitaire de l'année[64],[65].
  • Will Smith est passionné par le jeu d'échecs. Il raconte sa passion dans la préface de l'ouvrage de Maurice Ashley (trad. de l'anglais), La diagonale du succès, Montpellier, Olibris, , 236 p. (ISBN 978-2-916340-23-4)[66].
  • Il a été sélectionné pour incarner Néo dans le film Matrix mais accaparé par son rôle dans Wild Wild West, c'est Keanu Reeves qui a interprété le personnage[67],[68].
  • Will Smith est capable de résoudre le fameux puzzle mathématique « Rubik's Cube » en moins d'une minute, comme il a pu le démontrer sur le plateau du petit journal people et dans le film À la recherche du bonheur (Pursuit of Happiness).

Distinctions

Sources : IMDb.com[69], Willsmithuk.tripod.com[70], Members.tripod.com[71]

Voix francophones

En version française, Greg Germain est la voix régulière de Will Smith depuis 1992[72],[73]. Il est le premier comédien à l'avoir doublé avec le personnage de William « Will » Smith dans la série télévisée Le Prince de Bel-Air[72]. Il le double aussi notamment dans les films Men in Black et ses suites, Bad Boys 2 et Bad Boys for Life, I, Robot, Hitch, expert en séduction, Sept vies, Suicide Squad ou Bright[73], etc. Lucien Jean-Baptiste l'a également doublé à sept reprises (dont les scènes coupées d’Independence Day, Wild Wild West, Je suis une légende, Seul contre tous[72],[74],[73], etc.). À titre exceptionnel, Bruno Dubernat lui prête sa voix dans Made in America[75], Olivier Jankovic dans Six degrés de séparation[76], Jacques Martial est sa voix dans Bad Boys[72], Serge Faliu dans Independence Day[76],[74], Jean-Paul Pitolin dans Ali[76], Anthony Kavanagh dans Aladdin[73] et Daniel Njo Lobé dans Les Incognitos.

En version québécoise, Pierre Auger est la voix régulière de Will Smith, dans la plupart de ses films et notamment dans Le Jour de l'indépendance, Hommes en noir, Ali, Hitch, Je suis une légende et Sept vies[77]. Jacques Lavallée double l'acteur dans Mauvais Garçons et sa suite[77]. Exceptionnellement, Patrice Dubois lui prête sa voix dans Espions incognitos[77].

Version française
Versions québécoises
Note : La liste indique les titres québécois.

Notes et références

Notes

  1. Il est d'usage que les acteurs jouant leur propre rôle dans un film soient crédités sous l'appellation « lui-même », toutefois lorsque Will Smith apparaît sous son propre nom, ceci est dans le but d'établir clairement qu'il interprète un personnage fictionnel et non sa propre personne.

Références

  1. Prononciation en anglais américain, retranscrite selon la norme API.
  2. « Biographie de Will Smith », sur Movies.yahoo.com (consulté le ).
  3. Ethan Dupuis, « Will Smith l'acteur le mieux payé d'Hollywood », sur Mobifun.fr, (consulté le ).
  4. Marie-Aurélie Graff, « Article sur les acteurs le mieux payé d'Hollywood », sur Ecranlarge.com, (consulté le ).
  5. (en) Steve Mason, « Advice and analysis: Reviews July 3, 2008 », sur Fantasymoguls.com, .
  6. (en) « Will Smith », sur Rotten Tomatoes (consulté le ).
  7. Chloé Valmary, « Aladdin devient le plus gros succès de la carrière de Will Smith », sur Cine Series.com, .
  8. (en) « Will Smith and Joel Edgerton Answer the Web's Most Searched Questions », sur You Tube.com, (consulté le ).
  9. (en) Bob Strauss, « Will Smith on power, dogs and Cruise », sur Chron.com, (consulté le ).
  10. (en) Rebecca Winters Keegan, « The Legend of Will Smith », sur Time.com, (consulté le ).
  11. TheEllenShow, « Will Smith Plays Two Truths and a Lie », (consulté le ).
  12. (en) Matt Doeden, Will Smith : Box office superstar, Twenty-First Century Books, , 112 p. (ISBN 978-0-7613-4265-6, lire en ligne).
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Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

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  • (en) Matt Doeden, Will Smith : Box Office Superstar, Twenty-First Century Books, , 112 p. (ISBN 978-0-7613-4265-6, lire en ligne)

Liens externes

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