Thuin

Thuin (prononcé [ˈtɥɛ̃] ; en wallon Twin) est une ville francophone de Belgique située en Région wallonne, chef-lieu d'arrondissement en province de Hainaut, au cœur de la Thudinie et au confluent de la Sambre et de la Biesmelle. Elle jouxte les communes de Beaumont, Fontaine-l'Évêque, Ham-sur-Heure-Nalinnes, Lobbes, Merbes-le-Château, Montigny-le-Tilleul et Walcourt. La commune est une capitale de la batellerie puisque bon nombre de propriétaires de péniches en sont originaires et qu'ils choisissent ce lieu de séjour quand sonne l'heure de la retraite. Son beffroi figure au patrimoine mondial de l'UNESCO[2]. C'est également sur le territoire de l'entité, à Gozée, que se situent les vestiges de l'abbaye d'Aulne.

Thuin

La ville haute, le beffroi et les jardins suspendus.

Héraldique

Drapeau
Administration
Pays Belgique
Région  Région wallonne
Communauté  Communauté française
Province  Province de Hainaut
Arrondissement Thuin
Bourgmestre Marie-Ève Van Laethem (PS)
Majorité PS-IC
Sièges
MR
Ecolo
PS
IC
23
5
2
12
4
Section Code postal
Thuin
Leers-et-Fosteau
Biesme-sous-Thuin
Ragnies
Biercée
Gozée
Donstiennes
Thuillies
6530
6530
6531
6532
6533
6534
6536
6536
Code INS 56078
Zone téléphonique 071
Démographie
Gentilé Thudinien(ne)[1]
Population
– Hommes
– Femmes
Densité
14 671 ()
49,05 %
50,95 %
193 hab./km2
Pyramide des âges
– 0–17 ans
– 18–64 ans
– 65 ans et +
()
19,99 %
63,79 %
16,22 %
Étrangers 3,69 % ()
Taux de chômage 13,30 % (octobre 2013)
Revenu annuel moyen 13 648 €/hab. (2011)
Géographie
Coordonnées 50° 20′ 23″ nord, 4° 17′ 13″ est
Superficie
– Surface agricole
– Bois
– Terrains bâtis
– Divers
76,17 km2 (2005)
69,32 %
16,66 %
11,77 %
2,25 %
Localisation

Situation de la ville au sein de son arrondissement et de la province de Hainaut
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Thuin
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Thuin
Liens
Site officiel thuin.be

    Étymologie

    La première attestation de ce toponyme remonte à 868 sous la forme in Tudinio (polyptyque de l'abbaye de Lobbes). Il est formé d'un anthroponyme, Tudo, Theodo (issu du germanique commun *theud « peuple ») ou peut-être Tutus (cognomen latin), et du suffixe -inium et signifie donc « propriété de Tudo, Theodo ou Tutus »[3].

    Géographie

    La vieille ville et ses jardins suspendus

    Capitale de la Thudinie, cette ville se situe au confluent de la Sambre et de la Biesmelle. Thuin s'étage sur plusieurs plateaux et sur plusieurs vallées.

    Communes limitrophes

    Voies de communication

    Sans être un nœud de communication important, Thuin peut être rallié à l'aide de bon nombre de moyens de transport.

    Bateau

    La Sambre.

    La Sambre, canalisée au gabarit 38,50 m depuis 1829, traverse la ville en offrant de très jolis paysages depuis sa vallée. Quatre écluses (n° 5, 6, 7 et 8) sont situées sur le territoire de la commune.

    Malheureusement, depuis , la navigation y est devenue anecdotique. C'est que des ouvrages d'art situés en territoire français, sur le canal de la Sambre à l'Oise, risquant de s'effondrer, la navigation y a été interrompue. De la sorte, il est impossible d'effectuer le voyage vers la vallée de l'Oise et donc d'arriver à Paris. La Sambre est donc devenue un cul-de-sac.

    Train

    La ville dispose de la gare de Thuin (anciennement Thuin-Nord) sur la ligne 130A de Charleroi à Erquelinnes (frontière) et est bien desservie par ce moyen de transport. Cette ligne fut ouverte en 1852 et fut électrifiée en 1962. Voici peu de temps encore, avant l'apparition du Thalys, elle servait aux relations ferroviaires entre Paris, le sillon Sambre-et-Meuse et l'Allemagne du Nord.

    Jusqu'au milieu des années 1960, la ville disposait également d'une autre gare (Thuin-Ouest) qui était desservie par la ligne 109 (Mons-Chimay). Cette ligne fut ouverte à l'exploitation complètement en 1882. Le , la ligne 109 a été fermée définitivement.

    Routes

    Pont au dessus de la Sambre.

    Thuin se trouve sur la nationale 59 (Seneffe-Gozée), qui rejoint à Gozée la nationale 53 reliant Charleroi à Chimay. Abordant la ville par le côté Nord, la route doit traverser la vallée de la Sambre pour rejoindre le plateau Sud où se situe le centre de la ville haute. Autrefois ce passage s'effectuait par une route en lacets, par un passage à niveau et par un pont à tablier ridiculement étroit sur la Sambre, occasionnant ainsi des embouteillages quotidiens importants en même temps que des difficultés de navigation dangereuses quand la Sambre était en crue. Depuis la fin des années soixante un pont en « S » enjambe la voie ferrée et le cours de la rivière.

    Chemin de fer vicinal (tramway)

    Le , dernier jour du tram régulier
    Un des tram de la ligne touristique exploitée par l'ASVi

    Thuin possède un tramway historique qui rejoint Lobbes. En outre, un musée du tramway est implanté sur le site de l'ancienne gare de Thuin-Ouest, près du terminus de la ville basse. Cette voie étroite est un des ultimes reliquats du vicinal qui autrefois couvrait toute la Belgique. Ce tramway touristique est géré par l'ASBL ASVi (Association pour la Sauvegarde du Vicinal). Deux lignes de tram avaient leur terminus à la place de la Ville-Basse :

    Histoire

    Préhistoire

    De nombreuses traces d'occupations préhistoriques sont présentes dans la commune et aux environs.

    Le territoire communal abrite notamment dans le bois du Grand Bon Dieu les restes d'un retranchement préhistorique[4] qui a été réutilisé au Moyen Âge. Le lieu aurait été l'oppidum de la tribu des Aduatuques.

    Moyen Âge

    Possession de la principauté de Liège depuis 889, dont elle devenait une des vingt-trois Bonnes Villes, la ville a suivi le destin de cette principauté tout au long de son histoire.

    Située aux limites de la Principauté, la ville fut soumise à de nombreux sièges. Le prince-évêque Notger la fit fortifier au Xe siècle.

    En 1048, Adalbert de Lorraine y fut tué par Godefroy II de Basse-Lotharingie, lors de la bataille de Thuin.

    Les comtes de Hainaut s'en emparent en 1053, en 1298 et en 1408.

    Temps modernes

    Plan de Thuin au XVIIe siècle. La présence de l'église paroissiale Notre-Dame des Carmes de 1670 permet de dater la carte du dernier tiers du siècle.

    En 1654, les troupes espagnoles, sous les ordres du prince de Condé, entreprennent le siège de la ville mais sans pouvoir concrétiser. Le Spantôle, ancienne pièce à feu en fer forgé qui trône dans la ville et qui a donné son nom à une spécialité pâtissière, aurait été capturé à cette occasion, mais l'objet est bien plus ancien[5].

    Depuis cette date 1654, tous les ans, immanquablement le troisième dimanche de mai, s'y déroule une procession qui a pris plutôt l'allure d'une marche militaire en l'honneur de saint Roch. Parmi tous les uniformes portés par les participants, ce sont les uniformes des soldats du Premier Empire qui ont la faveur des marcheurs et du public.

    Cette marche (Saint-Roch) fait partie des quinze marches de l'Entre-Sambre-et-Meuse qui ont été reconnues en comme chef-d'œuvre du patrimoine oral et immatériel de l'humanité par l'UNESCO[6]. En 1675, les troupes françaises occupent la ville jusqu'à la paix de Nimègue (1678).

    C'est apparemment au cours de cette période (XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles) que la ville connut son âge d'or puisque c'est à ce moment que sont construits les édifices qui constituent la majeure partie du patrimoine architectural de la ville (ancien hôtel des postes, beffroi, maison espagnole, église Notre-Dame-du-Mont-Carmel, ancien couvent des oratoriens, extension de l'abbaye d'Aulne...).

    Le , les troupes françaises du général Marceau s'emparèrent de la ville.

    Époque contemporaine

    De très violents combats s'y sont déroulés le (bataille de Charleroi), plus particulièrement à Gozée et à Biesme-sous-Thuin, lorsque la 5e armée française faillit se faire encercler par les Ire, IIe et IIIe armées allemandes[7].

    Les régiments français qui, le , ont combattu sur le territoire de la commune sont le 12e RI (Tarbes), le 18e RI (Pau), le 34e RI (Mont-de-Marsan), le 49e RI (Bayonne) et le 144e RI (Bordeaux).

    Toutes ces unités faisaient partie du 18e Corps d'Armée (Bordeaux) qui constituait le flanc gauche de la 5e armée française et était placé sous les ordres du Gal de Mas-Latrie[8].

    Devant l'ampleur des pertes françaises  983 soldats et officiers du seul 49e RI ont perdu la vie ce jour-là à Thuin , le chef de la 5e armée, le général Lanrezac prit l'initiative  en désobéissant au généralissime Joffre  de faire reculer ses troupes. Cette désobéissance lui permit de sauver l'essentiel de ses forces et fut, de ce fait, l'une des raisons de la victoire de la Marne qui eut lieu quelques semaines plus tard.

    Lors de la Seconde Guerre mondiale, Thuin a été bombardé le ainsi que les jours suivants, ce qui a entraîné un exode d'une très large partie de la population vers la France[9]. Les Allemands entreront dans une ville presque déserte le . Thuin sera libérée par les Alliés le .

    Politique

    Les bourgmestres et coalitions qui ont dirigé Thuin :

    Avant la fusion des communes

    Sous le régime français et le Royaume uni des Pays-Bas :

    • 1814-1818 : Albert Gérard Martin
    • 1818-1830 : Albert Gérard Martin

    Depuis l'indépendance belge :

    Depuis la fusion des communes

    Résultats des élections de 1976
    Parti Voix Sièges
    PS 3 084 (39,7 %) 9
    GGA 2 709 (34,9 %) 8
    PSC 1 654 (21,3 %) 4
    IC76 259 (3,3 %) 0
    Résultats des élections de 1982
    Parti Voix Sièges
    PS 3 710 (42,1 %) 12
    PRL 2 202 (25,0 %) 6
    IC 1 843 (20,9 %) 5
    UDPW 544 (6,2 %) 0
    Résultats des élections de 1988
    Parti Voix Sièges
    Mieux 5 050 (55,0 %) 13
    PS 3 456 (37,6 %) 9
    Écolo 678 (7,4 %) 1
    Résultats des élections de 1994
    Parti Voix Sièges
    Mieux 4 623 (48,58 %) 13
    PS 2 845 (29,9 %) 8
    Ici 1 206 (12,67 %) 2
    Écolo 565 (5,93 %) 0
    Résultats des élections de 2000
    Parti Voix Sièges
    Com.une 4 765 (52,19 %) 14
    PSC 2 185 (23,93 %) 5
    Éco-Ici 1 896 (20,76 %) 4
    Geste 283 (3,1 %) 0
    Résultats des élections de 2006
    Parti Voix Sièges
    PS 5 351 (53,85 %) 15
    MR 1 840 (18,52 %) 4
    CDH 1 495 (15,04 %) 3
    Écolo 905 (9,11 %) 1
    Résultats des élections de 2018
    Parti Voix Sièges
    PS 41,88 % 12
    MR 21,27 % 5
    IC 19,08 % 4
    Écolo 9,9 % 2

    Jumelages

    La ville de Thuin est jumelée avec :

    L'ancienne commune de Gozée est jumelée avec Chamboulive (France)

    Démographie

    Elle comptait, au , 14 714 habitants (7 272 hommes et 7 442 femmes), soit une densité de 193,17 habitants/km²[10] pour une superficie de 76,17 km².

    Le graphique suivant reprend sa population résidente au 1er janvier de chaque année[11]


    Les chiffres des années 1846, 1900 et 1947 tiennent compte des chiffres des anciennes communes fusionnées.

    • Source : DGS - Remarque: 1806 jusqu'à 1970=recensement; depuis 1971=nombre d'habitants chaque 1er janvier[12]

    Culture et patrimoine

    Monuments et sites

    Spantôle

    Fleur de lys sur la partie postérieure du canon.

    Le « Spantôle » est un ancien canon actuellement exposée sur le Rempart du Nord à proximité de la place du Chapitre. C'est « une pièce massive en fer forgé, travaillée avec grande maîtrise. Sa forme octogonale lui assigne pour origine les provinces du nord de la France. À l'extrémité du tube on remarque deux fleurs de lys héraldiques. La partie postérieure, qui est supposée avoir été la chambre, a été enlevée au burin. La forme exacte de la bouche à feu n'est donc pas connue ; ce qui subsiste du tube mesure 1,4 m de longueur. Le poids total est de l'ordre de 1 500 kg ; l'âme, qui est cylindrique, a un diamètre de 16 cm[15]. »

    Le canon est censé avoir été pris par les Thudiniens aux troupes espagnoles, sous les ordres du prince de Condé, lors du siège abandonné de 1653-1654. Mais une pièce périmée depuis longtemps à cette époque ne pouvait pas avoir fait partie du matériel de ce siège[16] et elle n'est pas mentionnée parmi le butin pris par les habitants de Thuin[17]. Cette explication est abandonnée.
    C'est très probablement lors du sac de la ville en 1466 par les troupes de Charles le Téméraire que l'arme a été enclouée par les Thudiniens ou abandonnée par les Bourguignons[18],[19] et alors prise comme butin.

    Le nom de « Spantôle » est d'origine wallonne et signifierait « propre à épouvanter »[20].

    Musées

    • En hommage au passé batelier de la ville, un écomusée de la batellerie a été créé. Installé dans l'ancienne péniche Thudo amarrée près du viaduc, il fait revivre quantité d'objets qui faisaient partie du quotidien des familles batelières. La ville est également le point de départ d'excursions en péniche incluant le passage d'écluses.
    • Thuin possède un tramway historique (tramway Lobbes Thuin) qui rejoint Lobbes. En outre, un musée du tramway est implanté sur le site de l'ancienne gare de l'ouest, près du terminus de la ville basse. Cette voie étroite est un des ultimes reliquats du vicinal qui autrefois couvrait toute la Belgique. Ce tramway touristique est géré par l'ASBL ASVi (Association pour la Sauvegarde du Vicinal).
    • Thuin abrite aussi la Maison de l'Imprimerie. Un musée artisanal vivant dans lequel des machines d'imprimerie, presses typographiques et lithographiques, en fonctionnement sont visibles (dont une presse datant de 1875). Il est aussi possible d'observer la fabrication de papier chiffon et d'apprendre le comment se réalise une reliure
    • Biercée abrite un musée de la distillerie.

    Cinéma

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    En 1948, Lucien Deroisy réalise Le trouble-fête[21], produit par Charles Dekeukeleire. 13 minutes. Travail de commande pour une association de compagnies d'assurance. Tournée lors de la cinquantième Marche Saint-Roch à Thuin, une suite de saynètes destinées à attirer l'attention envers les risques d'accidents domestiques, incendies, asphyxies, empoisonnements pouvant résulter de la distraction ou de la négligence.

    Marche d'Entre-Sambre-et-Meuse Saint-Roch

    Les tromblons de la Ve infanterie de la Cie de Saint-Roch tirant une salve

    Le culte de Saint-Roch[22] prend racine en 1635, suite à l’épidémie de peste qui sévit dans la région. Les historiens se réfèrent à cette date car c’est à cette période que la confrérie Saint-Roch est citée.

    Saint Roch, Statue de bronze datant de 2002.

    À l’origine, c’est une procession religieuse qui regroupe des compagnies de guerriers improvisées. Elle est abolie en 1789, mais elle est réorganisée en 1866 suite aux épidémies de choléra qui ravagent les bas quartiers de la ville de Thuin. Depuis lors, cette procession s'est déroulée de manière ininterrompue, à l'exception des deux conflits mondiaux et de la crise du Coronavirus en 2020.

    La marche de Saint-Roch est célébrée le 3e dimanche de mai pour la dissocier de la procession Notre-Dame. Cette dernière était fêtée le même jour mais, dans le but de lui redonner son prestige originel, une autre date fut établie.

    La Saint-Roch se déroule sur 3 jours consécutifs : le samedi, le dimanche et le lundi.

    Le 1er jour, les Thudiniens se donnent rendez-vous lors d’un rassemblement en soirée (régulièrement 20 h 30) où les 9 campes (canons) sont tirés et annoncent le début officiel des festivités, qui commencent par une retraite aux flambeaux réunissant marcheurs et civils.

    Le 2e jour, la procession prend forme dès le matin (10h) à l’église Notre-Dame d’el Vaulx. Elle prend ensuite la direction du monument aux marcheurs et du monument aux morts. L’après-midi, c’est une marche/procession qui fait le tour de Thuin en repassant par l’église Notre-Dame d’el Vaulx et le monument aux marcheurs. Ensuite, les processionnaires prennent le chemin de la place des Waibes sur l'autre rive de la Sambre, de l’église du Christ-Roi, passent devant la chapelle Notre-Dame de Lourdes ainsi qu’à quelques mètres de la chapelle Saint-Roch. Avant d’amorcer la redescente vers le centre de Thuin, ils passent également devant la chapelle de la Sainte-Immaculée Conception et s’arrêtent à la rue du Moustier avant de rentrer dans l'église Notre-Dame d’el Vaulx.

    Le 3e jour est surtout réservé à la population thudinienne et aux seules sociétés locales qui se rassemblent les unes chez les autres autour de déjeuners copieux pour ensuite prendre le départ de la marche vers la chapelle Saint-Roch. Après avoir rendu hommage à la relique lors du passage à la chapelle, ils se dirigent vers la potale Saint-Roch où la société des chasseurs-carabiniers joue la Branbançonne et ensuite redescendent vers l’église Notre-Dame d’el Vaulx pour s’arrêter à la place du Chapitre au pied du beffroi où sont remises des décorations aux marcheurs anciens.

    Divers

    Des joutes nautiques y sont organisées chaque été[23].

    Thuin est aussi le siège de la Fédération cynologique internationale.

    Armoiries

    Blason de Thuin depuis la fusion des communes. Ce blason reprend le motif du plus ancien sceau connu de la ville.
    Blasonnement : d'azur au château-fort d'argent accosté de deux écussons du même au lion couronné de sable, celui de dextre contourné[24].
    • Délibération communale : 16 octobre 1979
    • Arrêté de l'exécutif de la communauté : 27 août 1984
    Armes de Thuin entre 1883 et la fusion des communes.
    Blasonnement : D’azur semé de billettes d’argent au lion d’argent armé et lampassé de gueules brochant sur le tout.
    DC 20 mai 1882 - AR 1 mars 1883 - MB 10 avril 1883
    Après l'indépendance de la Belgique, un Arrêté royal confirme les armes accordées à la ville le 6 décembre 1820 par le Conseil suprême de la Noblesse des Pays-Bas.
    Blasonnement : D’azur, à un lion d’or, armé et lampassé de même, l'écu timbré d'une couronne d'or.
    DC 10 mai 1837 - AR 7 avril 1838
    Drapeau de la Ville de Thuin. Parti de bleu et blanc, la laize bleue chargée de 3 merlettes blanches rangées à sa partie supérieure[25].
    DC 2 février 1993 - AE 26 octobre 1993

    Spécialités culinaires et brasserie

    La ville a pour spécialité les spantôles, biscuits portant le nom du canon éponyme.

    La distillerie de Biercée se trouve dans le village de Ragnies. Elle produit, entre autres, l'Eau de Villée.

    Personnes liées à la commune

    Notes et références

    1. Jean Germain, Guide des gentilés : les noms des habitants en Communauté française de Belgique, Bruxelles, Ministère de la Communauté française, (lire en ligne), p. 106
    2. Horemans et Maquet 2005, p. 503.
    3. Jean-Jacques Jespers, Dictionnaire des noms de lieux en Wallonie et à Bruxelles, Lannoo, 2005, p. 578.
    4. Bonenfant P.P & Huysecom E (1982) Retranchements préhistoriques‡ Thuin (Hainaut): campagne de fouilles 1981. Annales d'histoire de l'art et d'archéologie, 4, 103-113.
    5. Horemans 1983, p. 80-81 ; 83-84.
    6. Patrick Lemaire, « Quinze marches de l’Entre-Sambre-et-Meuse admises au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco », L'Avenir (Belgique), (lire en ligne)
    7. Cf. RENARD, J., Le Cahier gozéen de la Grande Guerre, Archives générales du Royaume et Centre d'histoire et d'art de la Thudinie, Bruxelles, 2009 (Coll. Études sur la Première Guerre mondiale, n°15).
    8. Détails de la bataille de Charleroi
    9. Cf. FOULON, R., Six jours de folie en Thudinie dans Sambre & Heure, décembre 1994, p.1-11 (Publication du Centre d’histoire et d’art de la Thudinie, n°44) et MOREL, A., Un chirurgien français se souvient de mai 1940… dans Sambre & Heure, mars 1987, p.4-16 (Publication du Centre d’histoire et d’art de la Thudinie, n°13).
    10. http://www.ibz.rrn.fgov.be/fileadmin/user_upload/fr/pop/statistiques/stat-1-1_f.pdf
    11. 3_Population_de_droit_au_1_janvier,_par_commune,_par_sexe_2011_2014_G_tcm326-194205 sur le site du Service Public Fédéral Intérieur
    12. http://www.ibz.rrn.fgov.be/fileadmin/user_upload/fr/pop/statistiques/population-bevolking-20190101.pdf
    13. « Henri De Volder », sur books.google.be (consulté le )
    14. Présentation du projet sur le site du Phasing out de l'Objectif 1 en Hainaut.
    15. François t'Sas, « La grosse bombarde de Gand », Armici antiche, Bollettino dell'Accademia di S.Marciano., , p. 43-47 ; 74 cité par Horemans 1983, p. 80-81.
    16. Horemans 1983, p. 80.
    17. Horemans 1983, p. 84.
    18. Cette explication est également présente sur le panneau placé sur la muraille à côté du canon alors qu'une inscription sur une pierre placée au sol devant le canon présente l'histoire qui se serait déroulée en 1654.
    19. Horremans 1983, p. 80-81.
    20. Horremans 1983, p. 81.
    21. Fiche IMDb du film (incomplète et partiellement inexacte). La Cinémathèque royale de Belgique conserve ce film. Le Service de Culture cinématographique a.s.b.l. le projette occasionnellement.
    22. « Le culte de Saint Roch », sur saintrochthuin.be (consulté le )
    23. Didier Albin, « De Lobbes à Thuin, ils restent les maitres incontestés des rivières : les jouteurs thudiniens n'ont pas de concurrents », Le Soir, (lire en ligne, consulté le )
    24. Lieve Viaene-Awouters et Ernest Warlop, Armoiries communales en Belgique, Communes wallonnes, bruxelloises et germanophones, t. 2 : Communes wallonnes M-Z, Communes bruxelloises, Communes germanophones, Bruxelles, Dexia, , p. 741
    25. Lieve Viaene-Awouters et Ernest Warlop, Armoiries communales en Belgique, Communes wallonnes, bruxelloises et germanophones, t. 2 : Communes wallonnes M-Z, Communes bruxelloises, Communes germanophones, Bruxelles, Dexia, , p. 742

    Annexes

    Bibliographie

    • Léonce Deltenre, « Les monuments religieux de Thuin et leur mobilier », Documents et rapports de la Société royale d'archéologie et de paléontologie de Charleroi, t. LIII, , p. 3-426
    • Léonce Deltenre, « Héraldique et sigillographie. Les sceaux, cachets et timbres armoriés de la ville de Thuin », Documents et rapports de la Société royale d'archéologie et de paléontologie de Charleroi, t. LV, 1970-1971, p. 87-117
    • Jean-M. Horemans, « Thuin », dans Les enceintes urbaines en Hainaut, Crédit Communal de Belgique, , 295 p., p. 73-90
    • Jean-M. Horemans et Julien Maquet (dir.), « Thuin : Le beffroi », dans Le patrimoine médiéval de Wallonie, Namur, Institut du Patrimoine wallon, (ISBN 2-9600421-2-3), p. 503-504
    • Auguste Soupart, Histoire du doyenné de Thuin, Tome Ier : Vue d’ensemble, 46 pages — Tome II : Les 62 paroisses, 93 pages, Cahiers du Musée de Cerfontaine n° 202 et 203, 1996
    • Anne-Catherine Bioul et al., Balades à Thuin, à la découverte de son patrimoine, Agence Wallonne du patrimoine, coll. « Carnets du patrimoine » (no 165), , 64 p. (ISBN 978-2-39038-065-8)

    Liens internes

    Liens externes

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