Santa Fe (Argentine)

Santa Fe, ou Santa Fe de la Vera Cruz (« Sainte Foi de la Vraie Croix »), est une ville d'Argentine et la capitale de la province de Santa Fe ainsi que la capitale du département La Capital de ladite province.

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Santa Fe

Héraldique
Administration
Pays Argentine
Province Province de Santa Fe
Département La Capital
Maire José Manuel Corral
Code postal S3000
Indicatif téléphonique 0342
Démographie
Gentilé santafesino/a
Population 391 231 hab. (2010)
Densité 128 hab./km2
Géographie
Coordonnées 31° 38′ 22″ sud, 60° 41′ 43″ ouest
Altitude 19 m
Superficie 305 500 ha = 3 055 km2
Divers
Fondation
Fondateur Juan de Garay
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Argentine
Santa Fe
Géolocalisation sur la carte : Argentine
Santa Fe
Liens
Site web www.santafeciudad.gov.ar

    Géographie

    Emplacement

    Carte OpenStreetMap.

    La cité a été édifiée sur les berges du río Salado et de la lagune Setúbal (tributaires du rio Paraná), à 475 km de Buenos Aires, à 165 km de Rosario et à 25 km de Paraná sur la rive opposée du fleuve.

    Elle est unie à la ville de Paraná par le tunnel routier sous-fluvial Hernandarias appelé depuis 2001 Tunnel sous-fluvial Raúl Uranga – Carlos Sylvestre Begnis. Les deux villes se trouvent actuellement en phase de « synurbation » et on prévoit pour très bientôt la formation d'une vraie conurbation entre les deux cités.

    En outre Santa Fe est très proche à Santo Tomé et San José del Rincón, deux petites villes du département La Capital.

    Démographie

    La ville avait une population de 391 164 habitants selon le recensement de 2010[1]. Le Grand Santa Fe atteignait alors 490 171 habitants. On estime qu'au début de 2008, la population de l'agglomération atteignait 550 000 habitants, ce qui faisait de la ville la seconde unité la plus peuplée de la province après Rosario, et la septième du pays.

    Santa Fe est divisée en huit districts avec une infrastructure très différente. La Costa, Nord, Nord-Ouest, Ouest, Sud-Ouest sont les plus précaires ; le district Centre est le plus développé. Entre 2001 et 2010, la population a augmenté dans les districts Nord-Est (+49,5 %), La Costa (+25 %) ; dans les districts Nord-Ouest, Nord et Ouest, elle a augmenté d'un peu plus de 10 % ; les districts qui ont moins changé sont : Centre (+5,2 %), Sud-Ouest (-3,7 %), Est (-10,5 %)[2].

    Quelques données selon le recensement national du 2010 :

    District Population totale Densité (hab./km2) Proportion enfant-femme Indice de masculinité
    Centre 63 909 5 991 471 79,6
    La Costa 26 957 1 090 206 95,4
    Est 74 615 6 366 325 86,6
    Nord-Est 12 244 1 161 452 96,6
    Nord-Ouest 55 392 3 343 472 100,2
    Nord 54 458 5 078 558 94,5
    Ouest 54 653 4 612 391 90,7
    Sud-Ouest 49 003 6 801 446 91,5
    Totale 391 231 3 761 393 90,4

    L'âge de la population vieillit progressivement mais varie beaucoup selon le district, par exemple :

    • le district Nord-Ouest a une pyramide des âges similaire à celui de la Namibie actuelle, très prononcée dans l'enfance[3] ;
    • le district Centre a une pyramide irrégulière avec une petite base, prononcée entre les vingt et quarante ans, expliquée par la présence d'étudiants universitaires et de jeunes travailleurs[4] ;
    • le district Est a une pyramide des âges semblable à celle du Brésil avec les vingt et quarante ans plus larges, mais pas trop prononcés[3].

    Selon l'INDEC, la pauvreté au Grand Santa Fe atteint 26,9 % des personnes et l'indigence atteint 3,4 % des personnes. La moyenne nationale par agglomérations urbaines est de 28,6 % de personnes pauvres et 6,2 % de personnes indigentes[5].

    Les origines ethniques de la population de la ville, comme à Buenos Aires, sont principalement formées par des indiens mocoví et toba et par des migrations à la fin du XIXe et au début du XXe siècle. Surtout des Italiens (Lombardie, Vénétie, Émilie-Romagne, Ligurie, Sicile) et Espagnols (Galice, Asturies, Andalousie, Pays basque) mais aussi des Français, Romands, Allemands, Libanais, Juifs ashkénazes, Syriens, Polonais, et Japonais. Il y a des institutions fondées par les immigrants représentant la culture de chacun de ces peuples comme l'école Dante Allighieri ou le club Friulano (Italiens), l'école Bialik (Juifs), le Centre galicien ou l'école Covadonga (Espagnols), le Club syrien-libanais, le siège de l'Alliance française, etc. Mais par influence du système scolaire argentin au XXe siècle, la majorité de la population ne parle pas l'Espagnol comme langue maternelle ; par conséquent la circulation de ces cultures (musique, littérature, archives) a été drastiquement réduite.

    Récemment, il y a aussi des immigrants boliviens, paraguayens, péruviens et chinois.

    Climat

    Le climat de Santa Fe est tropical humide caractérisé par des hivers doux et humides, ainsi que des étés doux et humides. Les grands froids et les fortes chaleurs sont rares, c'est donc clairement un climat tropical tempéré.

    Flore

    Les rues de la ville sont peuplées d'espèces d'arbres indigènes et étrangers. Entre autres : le ceibo qui a la fleur nationale argentine, le guarán-guarán, le ibirapitá, le jacaranda, le lapacho morado ou tabebuia rose, le palo borracho (littéralement bâton ivre), le pata de vaca (jambe de vache), le sauce criollo, le timbó, le tipa, le brachichito, érables, casuarinas, ficus, frênes, troènes, ormes, le palito dulce, le paraíso, platanes et divers palmiers[6].

    Histoire

    Santa-Fe au début du XXe siècle, amoncellements de bois en attente de chargement sur le port.

    La ville a été fondée en 1573 par Juan de Garay au nord de l'emplacement actuel aux fins d'exploiter les ressources naturelles adjacentes, comme poste militaire contre les indiens et port entre Asuncion et l'Atlantique. Elle se déplace à son emplacement actuel en 1651 à cause des inondations et confrontations avec les mocovís.

    En 1853 Santa Fe accueille les écrivains de la Constitution de l'Argentine. À partir de cet événement les réformes de la constitution nationale ont été faites dans la ville.

    Comme au Chili, une partie de la prospérité du pays s'est faite grâce au port de Santa-Fe et plus précisément grâce à l'exportation massive de bois vendu à bas prix au Royaume-Uni et à d'autres pays d'Europe, induisant une déforestation suivie d'une régression et dégradation des sols argentins.

    Charles Darwin y séjourna le 3 et lors de son tour du monde.

    Politique

    Santa Fe accueille les bureaux des pouvoirs de l'État provincial, y compris les ministères exécutifs. Mais l'administration et la logistique des services provinciaux et fédéraux sont distribuées entre Rosario et Santa Fe.

    Le maire de la ville est José Corral, du parti politique UCR, il était auparavant membre du Front progressiste, civique et sociale (FPyS). Ce front est une coalition provinciale de l'UCR et le Parti socialiste entre autres, qui régit la province. Mais le triomphe présidentiel de Mauricio Macri a conduit Corral à s'aligner à la coalition national Cambiemos, formée par les membres de l'UCR, Coalition civique ARI (CC-ARI) et Proposition républicaine (PRO).

    La commune a un conseil municipal divisé entre le Parti justicialiste (8 sièges) et le FPyS (8 sièges) plus un autre petit parti (1 siège), bien que dans l'avenir immédiat les membres de Cambiemos entreront après l’élection en 2017.

    Religion

    Santa Fe, avec sa cathédrale de Tous-les-Saints, est le siège de l'archidiocèse de Santa Fe de la Vera Cruz ; l'archidiocèse comprend 792 000 catholiques sur 900 000 habitants [7].

    Culture

    Littérature

    Dans la seconde moitié du XXe siècle, le poète Entre Ríos Juan L. Ortiz rassemble un groupe de jeunes écrivains à Santa Fe (Juan José Saer, Hugo Gola, Francisco Urondo). Bien qu'amis et avec des préoccupations esthétiques communes, ils n'ont pas formé un groupe programmatique. Les problèmes qu'ils traitent sont la relation entre syntaxe, rythme et sens et le statut de la littérature. Par exemple :

    « Llamamos libros
    al sedimento oscuro de una explosión
    que cegó en la mañana del mundo,
    los ojos y la mente y encaminó la mano
    rápida, pura, a almacenar
    recuerdos falsos
    para memorias verdaderas.(...)
    rosa real de lo narrado
    que a la rosa gentil de los jardines del tiempo
    disemina
    ________ y devora. »

    J.J. Saer, « El arte de narrar »

    Les auteurs contemporains vivant dans la ville sont Enrique Butti, Francisco Bitar, Rogelio Alaniz et Santiago Venturini, entre autres.

    Musique

    La musique santafesiene est pour la plupart folklorique, c'est-à-dire que les compositeurs classiques se sont basés sur des rythmes folkloriques argentins, par exemple : "Las niñas de Santa Fe" par Carlos Guastavino et "Misa criolla" par Ariel Ramírez ; les universitaires appellent ce courant comme nationaliste. Autre compositeur est Virtú Maragno, lequel combine des rythmes folkloriques avec procédures de l'avant-garde italienne, par exemple : "Concertino para piano y 14 instrumentos".

    Dans des genres plus traditionnels, on peut compter le chamamé, originaire de Corrientes, le rock argentin et le tango portègne. Horacio Guarany, né à Alto Verde, district La Costa, a été un des plus importants musiciens folkloriques argentins du XXe siècle. Il fait partie des folkloristes sociaux comme Atahualpa Yupanqui, Jorge Cafrune ou Mercedes Sosa, articulant le sens du "populaire" comme des genres musicaux avec la thématisation des problématiques sociales, par exemple : "Si se calla el cantor" ou "Caballo que no galopa".

    La cumbia mérite un paragraphe séparé : Le subgenre nommé "cumbia santafesina", développé dans la province, est populaire dans toute l'Argentine. Son esthétique est très débiteur de la cumbia colombienne, les paroles de chansons thématisent la romance, l'infidélité, l'érotisme des corps. Le groupe Los Palmeras est le plus consacré et a gagné un prix Konex, mais il existe aussi d'autres groupes comme La Nueva Luna, Los del Fuego et Kaniche. À partir de l'année 2016, Santa Fe célèbre la Fête nationale de la cumbia satafesiene[8]. Sont à écouter, par exemple, "Bombón asesino" (Los Palmeras) ou "Jurabas tú" (Los del Fuego).

    La musique pour enfants est aussi basée sur le folklore. Spécialement, le groupe Canticuenticos a fait une récupération des musiques comme la cumbia, le chamamé, le huayno et la chacarera mais avec des paroles de chanson ludiques comme celles de María Elena Walsh, bien que plus cohérentes, par exemple : "El mamboretá" et "Cumbia del monstruo".

    Le groupe Sig Ragga, basé sur le reggae et la musique noire, combine des éléments du rock tels que la musique de Spinetta et Cerati, la musique classique et le folklore[9]. Ils ont participé au Latin Grammy Awards[10]. Sont à écouter "La promesa", "El silencio", "El niño del jinete rojo".

    Gastronomie

    Comme dans la plus grande partie de l'Argentine, la cuisine est très semblable à celle de l'Italie et l'Espagne. Mais il y a des plats locaux du littoral, comme le sábalo (Prochilodus lineatus) aux braises. La gastronomie santafesiene est surtout caractérisée par des coutumes et combinaisons ; Très commune est la « picada », une réunion de personnes qui boivent de la bière et mangent des morceaux de fromages, viandes froides, escalope à la milanaise, brochettes et pommes frites autour d'une table collective. La bière est bue dans un simple petit verre appelé « liso » et est accompagnée d'arachides, pop-corn ou autres snacks ou de sandwichs chauds appelés « Carlitos » (viandes froides, fromage, ketchup ou beurre). Est bu aussi le « Fernet con Coca » de Cordoba, un cocktail 20-25 % amer et 80-75 % Coca Cola avec de la glace.

    Personnalités liées à la ville

    • Juan de Garay (1528-1583), conquistador, gouverneur d'Asuncion, fondateur de Santa Fe et deuxième fondateur de Buenos Aires.
    • Estanislao López (1786-1838), caudillo et chef militaire fédéraliste dans des guerres civiles argentines.
    • Mateo Booz (1881-1943), né Miguel Ángel Correa, écrivain, journaliste, politicien.
    • Pedro Candioti (1893-1967), nageur d'eau libre.
    • Carlos Guastavino (1912-2000), compositeur et pianiste.
    • Ricardo Supisiche (1912-1992), peintre et graveur.
    • Gastón Gori (1915-2004), écrivain.
    • Manuel Báncora (1918-2006), physicien atomique, il a étudié à l'Université Nationale du Littoral.
    • Ariel Ramírez (1921-2010), compositeur et pianiste.
    • Reine Flachot (1922-1998), violoncelliste française, y est né.
    • Fernando Birri (1925-), réalisateur.
    • Horacio Guarany (1925-2017), écrivain, compositeur et chanteur de musique folklorique argentine.
    • Osvaldo Bayer (1927-), écrivain, historien, journaliste, y est né.
    • Hugo Gola (1927-2015), écrivain et professeur d'université[11].
    • Virtú Maragno (1928-2004), compositeur.
    • Francisco Urondo (1930-1976), écrivain, politicien et membre des Montoneros.
    • Alberto Cassano (1935-2014), ingénieur chimiste spécialisé dans le traitement de l'eau et l'air contaminés.
    • Pape François (1936-), il était enseignant du collège dans la ville entre les années 1964 et 1965[12].
    • Juan José Saer (1937-2005), écrivain, né à Serodino, il demeura à Santa Fe plusieurs années.
    • Norman Briski (1938-), acteur, y est né.
    • Walter Fahrer (1939-), auteur de bande dessinée.
    • Eugenio Raúl Zaffaroni (1940-), juriste, il a étudié à l'Université Nationale du Littoral. Ex juge de la Cour suprême d'Argentine et actuelle membre de la Cour interaméricaine des droits de l'homme.
    • Marcos Mundstock (1942-), musicien et comédien, membre du groupe Les Luthiers.
    • Carlos Reutemann (1942-2021), pilote de Formule 1 puis gouverneur de la province.
    • Carlos Monzón (1942-1995), boxeur, né à San Javier, il demeura à Santa Fe plusieurs années.
    • Ricardo Montivero (1946-), footballeur, y est né.
    • Jorge Obeid (1947-2014), politicien péroniste, il était maire de la ville (1991-1995), gouverneur de la province (2003-2007) et député national de 2013 jusqu'à sa mort.
    • Rogelio Pfirter (1948-), diplomate, il a étudié à l'Université Nationale du Littoral. Ex ambassadeur au Royaume-Uni, ambassadeur actuelle au Vatican, ex directeur général à l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques.
    • Rubén Deicas (1953-), chanteur du groupe de cumbia Los Palmeras.
    • Ricardo Lorenzetti (1955-), juriste, il a étudié à l'Université Nationale du Littoral. Actuelle président à la Cour suprême d'Argentine.
    • Horacio Rosatti (1956-), juriste. Il était maire de la ville (1995-1999), ministre du gouvernement de Néstor Kirchner et actuellement il est juge à la Cour suprême d'Argentine.
    • Dady Brieva (1957-), acteur membre du trio comique Midachi.
    • Miguel del Sel (1957-), politicien du parti Proposition républicaine, ex ambassadeur à Panamá et acteur comique du trio Midachi.
    • Liliana Bodoc (1958-), écrivain, y est né.
    • Roberto Piazza (1959-), styliste, y est né.
    • Jorge Sampaoli (1960-), entraîneur de football, y est né.
    • Andrés Nocioni (1979-), joueur de basket-ball, il a gagné plusieurs médailles olympiques avec l'équipe d'Argentine de basket-ball.
    • Carlos Delfino (1982-), joueur de basket-ball, il a gagné plusieurs médailles olympiques avec l'équipe d'Argentine de basket-ball.
    • Tayavek Gallizzi (1993-), joueur de basket-ball de l'équipe d'Argentine de basket-ball.
    • Emiliano Sala (1990-2019) joueur de football italo-argentin du Fc Nantes décédé lors d’un crash d’avion en mer.
    • Agustín Balbuena (1945-2021), footballeur argentin.

    Médias

    Canaux de télévision

    • Cable y Diario El Litoral diffuse un contenu local produit avec le journal El Litoral[13].
    • Canal 9 Litoral (Paraná). Ce canal est placé à Paraná mais il est regardé dans la région. Il diffuse du contenu local et de Canal 13 de Buenos Aires, du Groupe Clarín[14].
    • Canal 13 (Santa Fe) diffuse un contenu local et de la chaîne Telefe, produit à Buenos Aires.
    • Somos Santa Fe est un canal appartenant à Cablevisión du Groupe Clarín et qui produit et diffuse un contenu local[15].

    Journaux

    • Diario El Litoral. Journal en papier et en ligne propriété au Groupe Clarín[16].
    • Diario Uno de Santa Fe. Il était un journal en papier, mais actuellement il est un journal en ligne appartenant al Groupe América[17].
    • Notife est un journal numérique et en papier gratuit[18].

    Stations de radio

    • Aire de Santa Fe (FM 91.1)[19]
    • LT9 Radio Brigadier López (AM 1150)[20]
    • LT10 Radio Universidad Nacional del Litoral (AM 1020)[21]

    Sport

    C'est dans cette ville que se déroule le départ du marathon aquatique Santa Fe-Coronda.

    Santa Fe compte deux clubs de football réputés dans tout le pays : le Club Atlético Colón et le Club Atlético Unión. Jouant en première division nationale, les deux clubs entretiennent entre eux une forte rivalité.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    1. (es) Observatorio Económico y Social UNL, Santa Fe. Estructura social y demográfica., Santa Fe, (page 19)
    2. (es) Santa Fe cómo vamos 2014, (2014), (Page 25)
    3. (es) Santa Fe cómo vamos 2015, Santa Fe, Argentina, (Pag., 29)
    4. (es) Santa Fe cómo vamos 2015, Santa Fe, Argentina, , (Pag., 27)
    5. INDEC, Incidencia de la pobreza y la indigencia en 31 aglomerados urbanos. Primer semestre de 2017, Buenos Aires, (Page 25)
    6. « Relevan el arbolado público de la ciudad » (consulté le )
    7. Annuaire pontifical de 2016
    8. (es) « Se presentó la segunda Fiesta Nacional de la Cumbia Santafesina »
    9. Litus, « Especiales en Vivo - Sig Ragga », (consulté le )
    10. (es) « La banda santafesina Sig Ragga, otra vez nominada a los Grammy Latinos », Uno Santa Fe (consulté le )
    11. (es) « Prosas, de Hugo Gola », sur Letras Libres (consulté le )
    12. (es) « El circuito del Papa Francisco fue visitado por cientos de santafesinos y turistas », Uno Santa Fe (consulté le )
    13. « CYD EL LITORAL - TV - Santa Fe - Argentina - www.cableydiario.com », sur www.cableydiario.com (consulté le )
    14. « Canal 9 Litoral », sur www.canal9litoral.tv (consulté le )
    15. (en) « http://www.somossantafe.com.ar/home.php?idl=26&l=Santa%20Fe », sur www.somossantafe.com.ar (consulté le )
    16. ellitoral.com, « : : El Litoral - Santa Fe - Argentina : : », sur www.ellitoral.com (consulté le )
    17. (es) « Portada - Diario Uno Santa Fe », sur Uno Santa Fe (consulté le )
    18. (es) « Notife | Diario Digital de Santa Fe », sur notife.com (consulté le )
    19. (es) « Noticias de Santa Fe - Aire de Santa Fe, la Gran Radio. », sur Aire de Santa Fe (consulté le )
    20. www.onussistemas.com.ar, « LT9 - Radio AM 1150 », sur www.lt9.com.ar (consulté le )
    21. LT10, « LT10 », sur www.lt10.com.ar (consulté le )
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