Proposition républicaine

Proposition républicaine (en espagnol : Propuesta Republicana, PRO) est une coalition de partis argentins de centre droit, fondée le , et transformée en parti en 2010, qui rassemble, dans la ville autonome de Buenos Aires, Compromiso para el Cambio, dirigé par Mauricio Macri, Recrear para el Crecimiento, mené par Ricardo López Murphy, et le Parti fédéral de Francisco Manrique.

Proposition républicaine
(es) Propuesta Republicana

Logotype officiel.
Présentation
Président Patricia Bullrich
Fondation (coalition)
(parti)
Siège Balcarce 412, Buenos Aires
Première vice-présidente Federico Angelini
Deuxième vice-présidente Laura Rodríguez Machado
Positionnement Centre droit
Idéologie Conservatisme
Libéralisme économique
Libéral-conservatisme
Affiliation internationale Union démocrate internationale
Union des partis latino-américains
Adhérents 115 481 (2016)
Couleurs Jaune et noir
Site web http://pro.com.ar
Représentation
Députés
51  /  257
Sénateurs
8  /  72

Ville de Buenos Aires

Le président Mauricio Macri.

Aux élections générales de 2009, PRO présenta une liste autonome dans la capitale, menée par Gabriela Michetti. Y ayant fait élire deux députés aux élections partielles de 2007, elle en fit élire cette fois-ci cinq (Gabriela Michetti, Esteban Bullrich, Paula Bertol, Jorge Alberto Triaca et Laura Alonso), arrivant première avec 31,09 % des voix. Pour les élections départementales de Buenos Aires, également tenues en , PRO obtint onze députés à l'Assemblée départementale, avec 31,22 % des voix, moins toutefois qu'en 2007 (44,3 % et 15 députés départementaux).

Province de Buenos Aires et échelle nationale

En revanche, PRO s'allia avec des secteurs péronistes dissidents, de droite, dans la province de Buenos Aires, formant la coalition Unión - Pro avec l'entrepreneur Francisco De Narváez, du groupe Unión Celeste y Blanco, et l'ex-gouverneur Felipe Sola. Celle-ci devança le Front pour la victoire (péroniste officiel, centre-gauche) en faisant élire 13 députés fédéraux (34,58 % des voix).

Début 2010, Diego Guelar, secrétaire des relations internationales de PRO, s'est prononcé en faveur de l'octroi d'une amnistie pour les militaires et policiers accusés de crimes commis lors de la dictature militaire (1976-1983), suscitant des oppositions y compris de la coalition elle-même (de la part du vice-président du parti José Torello ou du secrétaire général de PRO, Jorge Macri) [1].

Accusations de corruption

La députée Gladys González, dénoncée par un autre responsable du PRO, aurait instigué des nominations de fonctionnaires sur les salaires desquels elle retenait 10 % pour sa formation politique[2].

Notes et références

  1. El macrismo tiró sus propios petardos, Página/12, 2 janvier 2010
  2. « Grave denuncia de corrupción que sacude al PRO », El Destape Web, (lire en ligne)
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