Sainte-Pazanne

Sainte-Pazanne est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire.

Pour les articles homonymes, voir Sainte Pazanne.

Sainte-Pazanne

Blason
Administration
Pays France
Région Pays de la Loire
Département Loire-Atlantique
Arrondissement Nantes
Intercommunalité Pornic Agglo Pays de Retz
Maire
Mandat
Bernard Morilleau
2020-2026
Code postal 44680
Code commune 44186
Démographie
Gentilé Pazenais
Population
municipale
6 889 hab. (2018 )
Densité 166 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 06′ 14″ nord, 1° 48′ 34″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 41 m
Superficie 41,56 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Sainte-Pazanne
(ville isolée)
Aire d'attraction Nantes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Machecoul
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Sainte-Pazanne
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
Sainte-Pazanne
Géolocalisation sur la carte : France
Sainte-Pazanne
Géolocalisation sur la carte : France
Sainte-Pazanne
Liens
Site web http://www.sainte-pazanne.fr/

    Ses habitants s'appellent les Pazenais et les Pazenaises.

    Sainte-Pazanne comptait 6 371 habitants au recensement de 2014.

    Géographie

    Situation de la commune de Sainte-Pazanne dans le département de la Loire-Atlantique.

    Situation

    La commune fait partie de la Bretagne historique, dans le pays traditionnel du Pays de Retz.

    Sainte-Pazanne est située à 28 km au sud-ouest de Nantes et à 15 km de la mer (Pornic, La Bernerie-en-Retz, Les Moutiers-en-Retz, Villeneuve-en-Retz).

    Les communes limitrophes sont Port-Saint-Père, Saint-Mars-de-Coutais, Machecoul-Saint-Même, Villeneuve-en-Retz et Saint-Hilaire-de-Chaléons.

    Selon le classement établi par l'Insee en 1999, Sainte-Pazanne est une commune urbaine monopolarisée qui fait partie de l'aire urbaine de Nantes et de l'espace urbain de Nantes-Saint-Nazaire (cf. Liste des communes de la Loire-Atlantique). Elle est la seule commune de son unité urbaine.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 12,3 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 13,2 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 779 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nantes-Bouguenais », sur la commune de Bouguenais, mise en service en 1945[7] et qui se trouve à 16 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[9], à 12,5 °C pour 1981-2010[10], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[11].

    Urbanisme

    Typologie

    Sainte-Pazanne est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[12],[13],[14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Sainte-Pazanne, une unité urbaine monocommunale[15] de 6 774 habitants en 2017, constituant une ville isolée[16],[17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nantes, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[18],[19].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (93,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52 %), zones agricoles hétérogènes (25 %), prairies (12,2 %), zones urbanisées (6,8 %), forêts (2 %), cultures permanentes (0,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,7 %), mines, décharges et chantiers (0,5 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Sancta Picina en 1287, Seint Pasene en 1362[22].

    Le nom de Sainte-Pazanne vient d'une sainte d'origine espagnole : sainte Pexine et ses nombreuses variantes dont sainte Pazanne.

    Représentation de sainte Pazanne, ici sous le nom de sainte Piterre dans l'église Sainte-Pitère du Tréhou en Bretagne.

    Durant la Révolution, la commune porte le nom de Franchère[23].

    Son nom breton est Santez-Pezhenn[22].

    Histoire

    La première mention de la paroisse de Sainte-Pazanne remonte à 1284.

    Des ruines gallo-romaines ont été découvertes au village du Bois.

    Des moines venus de l'abbaye Stavelot-Malmédy (située dans les Ardennes) s'établissent dès le VIIe siècle au bord du Tenu, en un lieu qui prend le nom d'Ardennes et qui aurait été donné par Sigebert III. Ils y fondent un prieuré « le prieuré d'Ardennes ». À noter que le nord de la France a été notamment évangélisé par Remacle, un moine originaire du Sud de la France. Alors que ce dernier dirigeait le monastère de Solignac, près de Limoges, il reçut du roi franc Sigebert III la mission d'évangéliser les Ardennes et fonde alors l'abbaye de Malmédy. Une charte du de Louis II le Fainéant confirme la donation faite par Sigebert.

    L'un des premiers seigneurs d'Ardennes (en Sainte-Pazanne) est Alain du Croisil. Il y avait une seigneurie qui appartenait, en 1409, à Jean de Tournemine. Elle a appartenu aussi à la famille Menardeau, entre autres à François de Ménardeau, Chevalier, Seigneur de Noes, Goulaine, Beaumon, Ranzay et Sainte-Pazanne (vivant en 1499)[24]. Puis à ses descendants, Pierre, Auguste-Pierre et enfin François Ménardeau (vivant en 1619)[24]. Durant la Révolution, des maisons ainsi que l'église de Sainte-Pazanne sont brûlées. Une nouvelle église est alors construite et bénie en 1819.

    Sainte-Pazanne a été chef-lieu de canton. Le commissaire cantonal était d'abord un nommé Gros (officier de santé de la région de Châteaubriant), remplacé par Nau. Les chouans désignés ont été : Lecouvreur, Guérin, Coussays et de Degonnor. Les Républicains désignés ont été : Renaudin, Jean Bossy, Lucas-Biré. En , Louis Boursault, procureur fiscal et notaire du canton, s'était transporté au bourg de Sainte-Pazanne à la tête de 50 rebelles ou Chouans qu'il commandait et enleva 25 patriotes qui ont été immolés à Machecoul. Louis Boursault fut condamné à la peine de mort à Nantes le .

    La localité s'est développée au XIXe siècle sous l'impulsion de la famille Ecomard, commerçants, qui a donné quatre maires au village.

    Héraldique

    Blasonnement :
    Écartelé d'une croix de sable : au premier, d'argent à une moucheture d'hermine de sable ; aux deuxième et au troisième, d'or à quatre vergettes de gueules ; au quatrième, de gueules à une tour d'argent maçonnée, ajourée et ouverte de sable.
    Commentaires : La croix de sable est celle du blasonnement du pays de Retz : d'or à la croix de sable, rappelant l'appartenance de Sainte-Pazanne au pays de Retz ; les quatre vergettes de gueules sont des pals d'Aragon, et évoquent Sainte Pexine, vierge éponyme de la ville, qui a fui l'Espagne conquise par les Sarrasins et qui est venue se réfugier dans le diocèse de Poitiers (d'où la tour). La moucheture d'hermine évoque le blasonnement d'hermine plain de la Bretagne, rappelant l'appartenance passée de la ville au duché de Bretagne. Blason conçu par Paul Greslé (délibération municipale du ), enregistré le .

    Politique et administration

    Sainte-Pazanne appartient à l'arrondissement de Nantes et au canton de Machecoul depuis 2015 (auparavant, elle faisait partie du canton du Pellerin).

    Liste des maires

    Source : ville de Sainte-Pazanne[25].

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1789 1790 M. Frémond du Bouffay   recteur de la paroisse
    1790 1791 M. Morvan de la Blanchère   ancien avocat au Parlement
    1791 1791 René Marie Léauté   ancien procureur
    1791 1795 René Tourneux   rentier
    1795 11 janvier 1796 Julien Renaudin    
    12 janvier 1796 31 aout 1796 Mathurin Guihal    
    1er septembre 1796 5 septembre 1796 Jean-Baptiste Écomard   boulanger
    6 septembre 1796   Jean Leroux   meunier
    1807 1815 Gabriel Charette de Boisfoucaud   propriétaire
    1807 1826 Jean Baudry du Plessis   propriétaire du château de L'Ainerie
    1826 1830 Gabriel Charette de Boisfoucaud   propriétaire du château du Moulin Henriet
    1830 1833 Gaspard Gigault   notaire
    1833 1834 Alexandre Mourain    
    1834 1835 Gaspard Gigault   notaire
    1835 1838 François Guihal   tonnelier
    1838 1842 Jean-François Guitter   notaire
    1842 1849 Gaspard Gigault   notaire
    1849 1878 Auguste Charette de Boisfoucaud   propriétaire
    1878 1881 Jules Guillet de la Brosse   propriétaire
    1881 1884 Théodore Écomard   propriétaire
    1884 1892 Victor Écomard père   négociant
    1892 1910 Victor Écomard fils   négociant, propriétaire
    1910 1940 Paul de la Ruelle   propriétaire
    1940 1945 Étienne Poirrier   avocat, propriétaire
    1945 1965 Gaston Thierry-Crochet   notaire
    1965 1977 Armand Gauvrit   chef d’entreprise
    1977 1995 Gonzague Guillet de La Brosse CNI horticulteur, propriétaire
    1995 2005 Daniel Thébaudeau[Note 6] DVD (1995-2001)
    puis UMP (2005)
    médecin
    2005 En cours Bernard Morilleau[Note 7] DVD (2005-2008)
    puis DVG (2008-2014)
    agriculteur
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    Évolution démographique

    Les données concernant 1793 sont perdues.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[27].

    En 2018, la commune comptait 6 889 habitants[Note 8], en augmentation de 13,42 % par rapport à 2013 (Loire-Atlantique : +6,31 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
    1 6561 9011 8721 9091 9692 1212 1612 2022 180
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    2 3632 4862 4582 4212 4562 4602 5762 6872 714
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    2 6962 6502 3242 1912 1912 2292 2342 3202 439
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008 2013
    2 5272 6452 9403 1593 4484 7584 9465 1336 074
    2018 - - - - - - - -
    6 889--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[28].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    Les données suivantes concernent l'année 2013. La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (17,5 %) est en effet inférieur au taux national (22,6 %) et au taux départemental (22,5 %)[29],[30],[31]. À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,2 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %)[29],[30],[31].

    Pyramide des âges à Sainte-Pazanne en 2013 en pourcentage[29]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4 
    90 ans ou +
    1,0 
    4,1 
    75 à 89 ans
    7,9 
    10,3 
    60 à 74 ans
    11,1 
    17,3 
    45 à 59 ans
    14,8 
    25,2 
    30 à 44 ans
    25,4 
    14,5 
    15 à 29 ans
    14,2 
    28,2 
    0 à 14 ans
    25,4 
    Pyramide des âges de la Loire-Atlantique en 2013 en pourcentage[30]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4 
    90 ans ou +
    1,3 
    5,8 
    75 à 89 ans
    9,1 
    13,5 
    60 à 74 ans
    14,6 
    19,6 
    45 à 59 ans
    19,2 
    20,8 
    30 à 44 ans
    19,6 
    19,4 
    15 à 29 ans
    17,7 
    20,5 
    0 à 14 ans
    18,5 

    Vie locale

    Enseignement

    La commune dispose d'un collège public (Collège Olympes de Gouges), ouvert en et construit selon les principes de la haute qualité environnementale[32], et d'un collège privé (Collège du Sacré-Cœur). Elle compte également une école primaire publique (École Maurice Pigeon) et une école primaire privée (École Notre-Dame de Lourdes).

    Il y a également une école municipale de musique, le centre musical Henri-Pineau.

    Culture

    La bibliothèque municipale se nomme « À Livre Ouvert ».

    Depuis 1933, deux cent vingt bénévoles de la commune produisent une fresque théâtrale intitulée Le Christ Roi, écrite en 1930. Plus de 730 représentations ont déjà eu lieu[33].

    Lieux et monuments

    • L’Église Notre-Dame, construite entre 1877 et 1898 par les architectes René Ménard (1877-1881), puis Langarcy et Émile Libaudière (1895-1898). Cette église est la plus haute église du pays de Retz avec un clocher de 67 mètres de haut. Elle a été édifiée en remplacement du sanctuaire construit en 1819 (l'architecte de cet ancien édifice était le célèbre nantais Jean-Baptiste Ceineray)[35]. Le chœur, le transept et les trois travées de la nef sont édifiés entre 1878 et 1881. La dernière travée de la nef et le clocher sont édifiés entre 1895 et 1898. Le porche date de 1898 : au-dessus de la porte se trouvent deux bas-reliefs représentant le Seigneur, les disciples d'Emmaus et la dernière Cène. De part et d'autre de la porte, on peut voir les statues de saint Augustin, saint Julien, saint Louis, saint Henri, saint Léon et saint Félix. C’est un monument historique inscrit par arrêté du [36].
    • Chapelle funéraire Notre-Dame-des-Ecomard, au cimetière, la première chapelle a été construite en 1874, par Hyppolite père, Victor père et Théodore Ecomard, mais devenue trop petite, elle est rasée et reconstruite en 1891 par la famille Ecomard, restauré en 2010 pour ses 120 ans en 2011, sous la direction de Thomas Courtois-Rèpaci, descendant des Ecomard.
    • Le château de la Durasserie qui longe la rivière du Tenu est une ancienne abbaye du XIIe siècle. L'abbaye sera transformée en seigneurie vers le XVIe siècle. Elle devient la propriété ... qui ont construit le château au XVIIe siècle, puis a la famille du Camboult de Coislin qui restaure les communs au XVIIIe siècle. Détruit en partie pendant la guerre de Vendée, la famille Chancerel l'achète en 1811 et le restaure et y construit une ferme à l'époque du Premier Empire. Les Chancerel le vendent en 1913 à la famille Ecomard (Joseph), qui le restaure entièrement, et achètera des terres avoisinantes pour constituer une propriété de 95 hectares d'un seul tenant, séparée en deux par la rivière du Tenu, 47 hectares sur Sainte-Pazanne sur la Durracerrie et Port-faissant, et 48 sur Saint mars de coutais avec la Vannerie.

    Le château sera vendu, sans les terres, par Marie-Antoinette Courtois, petite fille de Joseph Ecomard en 1965 a monsieur Chartier, qui le cèdera en 1984 a la famille Bretiniere, qui le restaureront entièrement.

    • Le château du Moulin Henriet est très ancien, il est la propriété de la famille Charette de Bois-Foucaut depuis le XVIe siècle. Incendié durant les guerres de Vendée, il a été reconstruit sous le Premier Empire. Ses communs sont de style clissonnais. Le château fut agrandi entre 1895 et 1905.
    • Le château de la Favrie (XVIIIe siècle).
    • Le château de l'Ennerie (XVIIIe siècle) a été construit par la famille Charette de Bois-Foucaud qui a donné trois maires à Sainte-Pazanne.
    • La maison de l'auditoire du XVIIIe siècle (tribunal de l'Ancien Régime) a été très endommagée durant la guerre de Vendée. La famille Horans de la Souchais l'a acquise en tant que bien national et l'a revendu à Théodore Ecomard (maire de Sainte-Pazanne de 1880 à 1886). Celui-ci transformera l'auditoire en un manoir en 1864.
    • Le château d'Ardennes (1763-1764). Propriété de la famille Colas de Malmusse (alliée aux Le Meilleur des Marais, aux Ballan, aux Chancerel, aux Jogues) qui fait édifier le château actuel. Les Colas acquirent cette « terre noble » des Barrin de La Galissonnière et des Biré de Bouaye, qui avaient à Ardennes, garennes et colombier. La juridiction était régie par les familles Léauté des Mellerais, Gigault, Courant, Coussays, Magouet de Bouée, Orhant de La Souchais, Cormier, Letourneux, etc. tous notaires ou hommes de lois, et qui seront avec les Ecomard, Meignen, Nau, Plaintive, etc., rédacteurs du Cahier de Doléances de Sainte-Pazanne. Ce domaine est vendu ensuite aux Guillet de La Brosse. Jules Guillet de La Brosse est nommé maire de Sainte-Pazanne, après le marquis de Charette en 1878, et a su sauvegarder de belles statues en bois de la vieille église, lesquelles ornent le hall des Ardennes. Le colonel Deslondes, aide-de-camp du général Moulin, occupa Ardennes avec le 8e bataillon de Paris. La mairie de Sainte-Pazanne appelée alors La Franchère, lui délivra un certificat le 8 thermidor 1794, attestant qu'il avait rétabli l'ordre.
    • Le manoir de la Souchais du XVIIIe siècle qui appartenait au notaire de Sainte-Pazanne, maître Horans de la Souchais, est brûlé sous la Révolution. Le manoir en ruine sera vendu à la famille Ecomard. Charles Ecomard l'achète en 1835 et le fait reconstruire entièrement, puis son fils Charles Ecomard en hérite, puis le transmet à son fils Charles III Ecomard, qui le vend en 1879 à son oncle Victor père (maire de 1886 à 1892), celui-ci le donne à son fils Victor comme dot de mariage en 1882. Son fils Victor (maire de 1892 à 1910) l'agrandit vers 1890. Ce manoir est devenu Fondation Victor Ecomard, maison de retraite de la commune.
    • Le manoir de la Plauderie du XVIIIe siècle a été très endommagé durant la guerre de Vendée. Il fut reconstruit par les Charette de Bois-foucaud. Ils le vendirent à la famille Ecomard qui le reconstruisit vers 1860.
    • Le manoir des Glycinnes fut construit en 1860 pour le médecin de Sainte-Pazanne, qui le revendit tout de suite à Hyppolite Ecomard, celui-ci le fit agrandi en 1908. ses descendants agrandissent le parc en 1990 en rachetant la propriété voisine de la famille Doucet.
    • Le manoir Sainte Anne a été construit vers 1890 pour une famille bourgeoise du village.
    • Le manoir de la Butte fut construit en 1875 par le curé Alexandre Ecomard. Il devint ensuite la pharmacie en 1903, à la suite de l'acquisition de cette demeure par son cousin, le docteur Boudet.
    • Le manoir de My-Cot fut construit par Hypollite fils Ecomard et le château du Vigneau fut construit par Joseph Ecomard, sur les plans de l'architecte nantais Paul Devorsine au début du XXe siècle.

    Personnalités liées à la commune

    • La famille Charette de Bois-Foucaud
    • Émile Boutin (1919-2013). Grossiste puis libraire, il fut l'un des fondateurs de la Société des Historiens du Pays de Retz.

    Cancers pédiatriques

    Le nombre de cancers d'enfants est statistiquement élevé dans la commune, pour une raison inconnue[38],[39],[40]. Vingt-quatre enfants vivant aux alentours de Sainte-Pazanne, ont développé un cancer. Cinq sont morts[41],[42]. Le collectif Stop aux cancers de nos enfants fait analyser les cheveux d'une vingtaine d'enfants, « certains en bonne santé, d'autres atteints d'un cancer et d'autres décédés ». Le , le collectif révèle que cette analyse toxicologique a permis d'établir « une chronicité des polluants[42] ». Elle fait ressortir la présence d'« un nombre très important de polluants organiques (pesticides, perturbateurs endocriniens)[42] » dans les cheveux des enfants. Parallèlement, une étude épidémiologique est réalisée à partir d'un questionnaire de Santé publique France. Les résultats en seront connus le [43].

    Dans une tribune au Monde, la députée Modem Sandrine Josso dénonce l'absence d'études sur les causes de ces cancers malgré les alertes répétées depuis plusieurs années.[44]

    Pollution des sols

    La base de données BASOL du Ministère de la transition écologique et solidaire recense deux sites pollués à Sainte-Pazanne ayant nécessité une action des pouvoirs publics à titre préventif ou curatif[45]. Le site de LEDUC (Bazouin)[46], et le site de GSM LA COCHE (ex RCB) dont le suivi se poursuit actuellement[47].

    En 2008, à l’arrêt du site de LEDUC, le constat suivant est émis : « Une caractérisation initiale de la pollution du site a été transmise par l'exploitant en . Elle faisait état de la présence d'hydrocarbures, de pesticides, d'HAP (benzo(a)pyrène) et de benzène dans les eaux souterraines à des teneurs pouvant dépasser de plus de 20 000 fois la limite de qualité des eaux destinées à la consommation humaine. »[46]

    En 2009, après assainissement du site de LEDUC : « Une étude de fin de chantier a été fournie en montrant une baisse des concentrations en pesticides dans l'eau présente en fond d'excavation (lindane en particulier). Cependant elle dépassait encore 1 000 fois la limite de qualité des eaux destinées à la consommation humaine et 34 000 fois ce seuil pour les hydrocarbures éventuellement due à la présence des engins de chantiers. De plus, un reliquat de pollution (lindane notamment) est resté présent dans le sol du chemin communal. »[46].

    Depuis, « Une étude réalisée le a montré une absence de pesticides organochlorés au niveau des eaux du plan d'eau mitoyen au site. Les études réalisées en et ont montré l'absence d'impact, en hautes eaux et basses eaux, pour tous les paramètres analytiques recherchés au niveau des trois puits profonds situés en aval hydrogéologique du site et dans les eaux souterraines. »[46]

    La zone a été transformée en quartiers résidentiels.

    Jumelages

    La ville est jumelée avec deux autres localités européennes[48] :

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Réélu en 2001.
    7. Réélu en 2008 et 2014.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Pays de la Loire », sur pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station météofrance Nantes-Bouguenais - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Sainte-Pazanne et Bouguenais », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station météorologique de Nantes-Bouguenais - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    10. « Station météorologique de Nantes-Bouguenais - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    11. « Station météorologique de Nantes-Bouguenais - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    13. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    14. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Unité urbaine 2020 de Sainte-Pazanne », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    16. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    17. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    21. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    22. Office Public de la Langue Bretonne, « Kerofis ».
    23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    24. Google Books - Dictionnaire de la noblesse - M. de la Chenaye-Desbois - 1775
    25. « Les maires », sur www.sainte-pazanne.fr (consulté le ).
    26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    29. « Chiffres clés Évolution et structure de la population - Sainte-Pazanne - POP T0-T3 - Population par sexe et âge en 2013 », sur insee.fr, Insee (consulté le ).
    30. « Résultats du recensement de la population de la Loire-Atlantique - POP T0-T3 - Population par grandes tranches d'âges », sur insee.fr, Insee (consulté le ).
    31. « Résultats du recensement de la population française - POP T0-T3 - Population par grandes tranches d'âges », sur insee.fr, Insee (consulté le ).
    32. Source : Presse-Océan, 28 août 2008
    33. Magali Michel, Passion du Christ, fortifie-moi, Famille chrétienne n°2041 du 25 février au 3 mars 2017, pp. 46-47
    34. Notice no PA00108817, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    35. D'après l'encyclopédie Universalis il ne s'agit pas de Ceineray mais de Mathurin Crucy.
    36. Notice no PA44000041, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    37. Extrait de la revue de la société historique pazenaise rédigé par J.L.Greslé
    38. Julie Urbach, « «Y a-t-il un danger ici?» A Sainte-Pazanne, trop de cancers d'enfants et de questions sans réponses », 20 minutes, (lire en ligne, consulté le ).
    39. Dylan Jaffrelot, « Loire-Atlantique : trois nouveaux cas de cancers chez des enfants à Sainte-Pazanne », sur francebleu.fr, (consulté le ).
    40. « Pollution des sols BASOL Ministère de la transition écologique et solidaire », sur Ministère de la transition écologique et solidaire, (consulté le ).
    41. Nolwenn Weiler, « Pollutions : « Au ministère, pour s’occuper de santé environnementale, il n’y a même pas un temps plein ! » », sur Bastamag, .
    42. Nolwenn Weiler, « Cancers pédiatriques : « On dirait qu’ils ont réfléchi à la meilleure manière de faire disparaître le cluster » », sur Bastamag, .
    43. Sophie Trébern, « Sainte-Pazanne. Cancers pédiatriques : les familles « dépitées », sur ouest-france.fr, 11 octobre 2019 (consulté le 12 octobre 2019).
    44. « Sandrine Josso, députée de Loire-Atlantique : « Nos enfants meurent de cancers et nous regardons ailleurs » », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
    45. « Pollution des sols BASOL », sur Pollution des sols BASOL Ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
    46. « Pollution des sols BASOL Sainte-Pazanne », sur Pollution des sols BASOL Ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
    47. « Pollution des sols BASOL Sainte-Pazanne », sur Pollution des sols BASOL Ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
    48. Jumelages sur www.sainte-pazanne.fr, consulté le 5 mars 2010.
    49. https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/sainte-pazanne-44680/jumelage-avec-harrold-22-anglais-accueillis-dans-la-commune-4282698
    • Portail de la Loire-Atlantique
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.