Épidémiologie

L'épidémiologie est une discipline scientifique qui étudie les ennuis de santé dans les populations humaines, leur fréquence, leur distribution dans le temps et dans l’espace, ainsi que les facteurs influant sur la santé et les maladies de populations.

Epidémiologie de la rage ; Cartographie de distribution des cas, par États (en 1949) ; Archives médicales militaires américaines.
Epidémiologie de la rougeole ; cartographie pour les États-Unis de l'importance d'une épidémie de rougeole, sur la base des taux d'admission pour 1000 personnes/an d'hommes blancs enrôlés dans l'armée d'avril à décembre 1917 ; Archives médicales militaires américaines
Tableaux statistiques (archives américaines) présentant les symptômes de l'épidémie de la grippe de 1918 tels que décrits par les médecins de différents camps de l'armée alliée en France.

L'étude de la répartition et des déterminants des événements de santé sert de fondement à la logique des interventions faites dans l'intérêt de la santé publique et de la médecine préventive.
La reconnaissance de l'épidémiologie comme champ d'étude est relativement récente, puisque la première étude significative remonte à 1854[1] mais elle est l'un des piliers de la santé publique et de la médecine à travers l'histoire.

Les approches des épidémiologistes sont variées : elles vont de l'« étude de terrain » (au cœur de la communauté, souvent dans un service de santé publique) au front de la recherche et de la lutte contre l'émergence des maladies en passant par la modélisation et la veille sanitaire.

Étymologie

Le mot « épidémiologie » provient du grec epi = « au-dessus », « parmi » ; et demos = « peuple », « district » ; logos = « mot », « discours », ce qui peut suggérer qu'elle ne s'appliquerait qu'aux populations humaines ; mais le terme est également utilisé pour des études des populations animales (« épidémiologie animale », « épidémiologie vétérinaire »), végétales (« épidémiologie végétale ») ou même de l'ensemble des organismes vivants éco-épidémiologie » ou « épidémiologie environnementale »).

Vocabulaire

Bien que le terme « épizootiologie » soit disponible, et a toujours été appliqué à des études sur des populations végétales (« épidémiologie botanique »), le terme épiphytologie n'est pas employé en français.
On parle aussi d'éco-épidémiologie à propos de l'identification, l’évaluation et de la prévention des risques environnementaux au sein des populations et des collectivités (OMS 1994).

Principes

Les études épidémiologiques sont en général réparties en trois catégories, ou contiennent trois parties :

  • descriptive : recueille des informations sur le nombre de cas et les caractéristiques d'une maladie ;
  • analytique : recherche les déterminants de cette maladie (vise habituellement à proposer et/ou vérifier des hypothèses de liens de cause à effet susceptibles de déboucher sur des propositions de solution) ;
  • évaluative : mesure l'impact d'une politique de santé publique cherchant à contrôler cette maladie.

Ces dernières peuvent être menées directement au sein des populations (elles sont dites d'observation), ou dans un cadre contrôlé, elles sont alors dites expérimentales (un terme souvent synonyme d'essais cliniques ou communautaires de traitements et autres interventions).

Les études épidémiologiques analytiques qui évaluent le risque relatif sont de trois types[2] :

Histoire

Hippocrate peut être considéré comme le premier épidémiologiste[3],[4]. Dans son traité Air, eaux, lieux, il pense que les maladies résultent d’un déséquilibre des quatre humeurs liées aux quatre éléments : soigner un malade consiste donc à rééquilibrer le corps en supprimant ou en rajoutant l’humeur en cause. Cette analyse qui tente de relier les facteurs environnementaux aux maladies humaines, le conduit à l’invention de la saignée et des régimes alimentaires en médecine[4]. Il crée les termes endémiques pour les maladies liées à certaines régions et épidémiques pour les maladies liée à certaines périodes[5].

L'épidémiologie en tant que discipline scientifique voit le jour au milieu du XVIIe siècle avec les travaux de William Petty et John Graunt qui conçoivent de nouvelles méthodes biostatistiques pour analyser les bulletins de mortalité (en) hebdomadaire de Londres[6].

Elle ne prend une orientation nettement quantitative et politique qu'au XIXe siècle, à la suite d'une rencontre entre le mouvement statistique avec les théories des probabilités d'une part, et, d'autre part, à la suite des réformes sanitaires entreprises dans un contexte de lutte antituberculeuse et d'hygiénisme[6].
Le savant belge Adolphe Quetelet « est considéré comme le fondateur de la statistique moderne des populations, discipline-mère de l'épidémiologie, de la statistique, de l'économétrie… Avec William Farr, l'épidémiologie s'affirme en tant que domaine à part entière de la statistique, étudiant les causes des décès et la façon dont celles-ci varient avec l'âge, le sexe, la saison, le lieu de résidence ou la profession[7] ». Farr, en montrant l'importance de la cohorte épidémiologique pour les risques, peut être considéré comme le fondateur de la surveillance épidémiologique[8].
Le disciple de Farr, le Dr John Snow est célèbre pour avoir publié un compte rendu détaillé de l'épidémie de choléra de 1854 dans le district de Soho à Londres, recensant le domicile de toutes les victimes. Cela lui permit d'incriminer l'eau de boisson distribuée par une fontaine publique de Broad Street comme étant la cause de l'épidémie. Il retire le manche de la pompe à eau, ce qui met fin à l'épidémie. Cet événement majeur de l'histoire de la santé publique peut être considéré comme l'acte fondateur de l'épidémiologie.

Un des premiers médecins à avoir utilisé les statistiques en médecine pour tester une hypothèse sur une étiologie d'une maladie, à savoir la fièvre puerpérale, est Ignace Philippe Semmelweis. Il propose à ses contemporains de se laver les mains dans une solution d'hypochlorite (de l'eau de Javel) et stérilise ses instruments de chirurgie. Il présente son travail dans un livre, Die Aetiologie, der Begriff und die Prophylaxis des Kindbettfiebers, publié en 1861. Malheureusement, l'opposition parmi ses contemporains ne permet pas de faire avancer ses idées. Il envoie à ses frais son livre à tous les chefs de clinique de gynéco-obstétrique de son époque[9],[10],[11]...

Au XIXe siècle apparaît l'épidémiologie sociale avec la querelle entre les contagionnistes et les anticontagionnistes (ces derniers utilisant la théorie des miasmes pour privilégier les facteurs environnementaux comme cause première des maladies)[12]. Ainsi le médecin Louis René Villermé met en évidence en 1826 que les plus grandes mortalités dans les quartiers ne proviennent pas de facteurs environnementaux comme l'insalubrité des logements mais de la pauvreté des habitants[8].

Au début du XXe siècle, des méthodes mathématiques sont introduites en épidémiologie par Ronald Ross, W.O Kermarck et A.G. McKendrick[13],[14],[15]. Peu après, d'autres auteurs publient des modèles mathématiques en épidémiologie (Bailey, Muench, Anderson, Gray...).

Une des premières études cas-témoins est réalisée par Janet Lane-Claypon en 1912[16]. Les cas de cancers du sein, publiés en 1926[17], y sont comparés statistiquement à un groupe témoin en bonne santé.

La grippe espagnole tue plus de gens que toute la Première Guerre mondiale. Avec l'apparition de maladies nosocomiales, et d'une antibiorésistance préoccupantes, conjointement à une capacité accrue des microbes à circuler de plus en plus rapidement autour de la planète, la veille écoépidémiologique et l'accès rapide à des informations transparentes et valides devient enjeu majeur. Et l'information doit être scientifique, et non déformée ni orientée par des entités défendant des intérêts politiques ou économiques, comme le montrent les médecins britanniques Doll et Bradford Hill avec une publication de 1956 fournissant enfin un support statistique à la suspicion d'un lien entre tabagisme et cancer du poumon.

Le développement de vagues successives de maladies émergentes susceptibles de devenir pandémiques puis des liens de plus en plus évidents entre santé et environnement ont généré de nouveaux besoins en matière d'épidémiologie environnementale[18] et d'éco-épidémiologie (dans le cadre de l'étude des maladies zoonotiques notamment ; Un des enjeux pour le XXIe siècle est d'améliorer l'« épidémiologie d'intervention »[19] et l'interdisciplinarité, notamment via une collaboration accrue du monde médical avec le monde vétérinaire en matière d'épidémiologie et d'éco-épidémiologie, car la plupart des maladies émergentes préoccupantes sont liées à l'environnement et souvent à des réservoirs issus du monde animal. Parfois ce sont les microbes de l'homme qui peuvent aussi infecter les animaux d'élevage et sauvages. Ainsi, via l'OMS ou des instances plus régionales et locales, et grâce aux nouveaux outils informatiques (NTIC), des réseaux d'échanges d'information ou de veille spécialisée (dont sur la grippe aviaire) se construisent.

Dans le contexte de la mondialisation et d'une information mieux partagée, l'épidémiologie prend une dimension planétaire et plus écoépidémiologique, en intégrant aussi un risque de bioterrorisme ; et  alors que le risque évolue dans l'espace et dans le temps  se dessine une « Géographie de la transition épidémiologique »[20], ainsi que l'émergence d'outils permettant de nouvelles formes d'épidémiologie, dont une épidémiologie participative à grande échelle[21] qui pourrait s'inspirer des sciences participatives et s'appuyer sur des bases de données open data mais sécurisées du point de vue de la protection des données privées.

Dans le cas des maladies infectieuses, l'épidémiologie doit tenir compte du fait que les microbes évoluent[22]. Un des buts de l'épidémiologie évolutive est de capturer cette boucle de rétroaction : l'évolution microbienne modifie la manière dont les maladies se propagent et, en retour, l'épidémiologie façonne les pressions de sélection subies par les microbes. Ceci est la clé pour comprendre l'évolution de la résistance aux traitements ou l'évolution de la virulence.

Limites

Outre les difficultés inhérentes à l'observation de la santé à l'échelle d'une population[23], la protection des droits du patient, comme le secret protégeant les données de laboratoires et d'installations à risque ou de certains états sont à la fois des garanties de liberté individuelle et des freins à une gestion optimale des crises.

Deux exemples peuvent illustrer le caractère éthiquement délicat des grandes approches épidémiologiques

  • Un nouveau système d’information médicale « MédISys[24] » a été lancé par la Commission européenne en , pour analyser presque en temps réel, et pour 3 thèmes (« maladies », « bioterrorisme » et « autres menaces »), les données collectées en 32 langues sur plus de 1 000 sites internet d’actualités, et de 120 sites de santé publique. Il devrait permettre aux autorités sanitaires de donner des réponses plus rapides et efficientes aux crises existantes et à venir, y compris dans les domaines des accidents du travail, et du bioterrorisme, mais permet d'éventuelles erreurs susceptibles d'affecter les droits individuels.
  • Aux États-Unis, la plus vaste des études épidémiologiques sur la santé des enfants (SSC, qui signifie National Childrens's Study) a été lancée, sur 25 ans, après avoir été autorisée en 2004. Cette étude est supportée par le National Institute of Child Health and Human Development, qui espère en tirer d'importants enseignements sur l'asthme, le diabète, l'obésité, mais aussi les troubles du comportement, sujet dont les implications éthiques sont plus délicates en matière de suivi et d'exploitation des données accumulées.

Vecteurs principaux

Organisation mondiale

L'Organisation mondiale de la santé (OMS), l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE), l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) sous l'égide de l'Organisation des Nations unies (ONU) jouent un rôle de veille permanente et d'organisation de la veille épidémiologique. Les centers for disease control and prevention (CDC) en sont les relais territoriaux aux États-Unis.

En Europe, après avoir constaté en 2003 que l'Union européenne (UE) n'était pas prête à réagir correctement à une épidémie de type pneumonie (syndrome respiratoire aigu sévère, SRAS), un Centre européen pour la prévention et le contrôle des maladies (ECDC) a été créé par le parlement européen, basé à Stockholm en 2005, pour notamment réagir au risque de pandémie lié au H5N1. Un centre de crise y a été créé le , officialisant une cellule de veille activée dès . (200 personnes y travaillaient début 2008, 300 étant prévue fin 2008, s'appuyant sur un budget de 40 millions d'€ pour 2008, soit + 48 % par rapport à 2007). Le centre qui fonctionne avec trois niveaux d'alerte (0 = « normal », 1 à 2 ; ressources extérieures requises), examine chaque jour les menaces pour l'Europe sur la base des données qu'il récolte directement ou à partir de blogs, listes de distribution, médias, rapports d'hôpitaux, tout en assurant une veille sur les maladies infectieuses se déclarant hors-Europe.

Notes et références

  1. (en) Snow SJ, John Snow: the making of a hero?, Lancet, 2008;372:22-23
  2. Françoise Jauzein et Nathalie Cros, Différentes types d'études épidémiologiques, INRP, octobre 2005.
  3. (en)Alfredo Morabia, Historical Developments in Epidemiology, Birkhäuser Verlag, (ISBN 3-7643-6818-7).
  4. (en) Ray M. Merrill, Introduction to Epidemiology, Historical Developments in Epidemiology, Chap. 2, Jones & Bartlett Learning LLC ed., 2010. [PDF]
  5. (en)Changing Concepts: Background to Epidemiology, Duncan & Associates publishers.
  6. Marie Gaille, Pathologies environnementales, CNRS éditions, (lire en ligne), p. 121.
  7. Yadolah Dodge, Statistique. Dictionnaire encyclopédique, Springer Science & Business Media, (lire en ligne), p. 172.
  8. Alain-Jacques Valleron, L'épidémiologie humaine, EDP Sciences, , p. 6.
  9. Slaughter, Semmelweiss, cet inconnu, éd. Presses de la cité (1953)
  10. Morton Thompson, Tu enfanteras dans la souffrance, éd. Presses de la cité (1954)
  11. Thuillier, Le paria du Danube, éd. Balland (1983)
  12. Jean Luc Pinol, Histoire de l'Europe urbaine. De l'Ancien Régime à nos jours, Seuil, , p. 80.
  13. (en) W.O. Kermack and A.G. McKendrick, A contribution to the Mathematics theory of epidemics I, Proc R. Soc, 1927, A115, 700-721
  14. (en) W.O. Kermack and A.G. McKendrick, A contribution to the Mathematics theory of epidemics II, Proc R. Soc, 1932, 138, 55-83
  15. (en) W.O. Kermack and A.G. McKendrick, A contribution to the Mathematics theory of epidemics III, Proc R. Soc, 1933, 141, 94-121
  16. (en) Janet E Lane-Claypon, Report to the Local Government Board upon the available data in regard to the value of boiled milk as a food for infants and young animals, Londres, H.M.S.O., coll. « Reports to the Local Government Board on public health and medical subjects, new ser., no. 63 », , 60 p. (OCLC 38958115, lire en ligne)
  17. (en) Janet Elizabeth Lane-Claypon, A further report on cancer of the breast, with special reference to its associated antecedent conditions, Londres, H.M.S.O., coll. « Reports on public health and medical subjects, 32. », (OCLC 14713036)
  18. Boutaric F, Lascoumes P. L’épidémiologie environnementale entre science et politique. Les enjeux de la pollution atmosphérique en France. Sciences Sociales et Santé. 2008;26(4):5-38
  19. Quénel P. L’épidémiologie d’intervention : une pratique professionnelle entre science et politique revendiquée et assumée. Le cas de la pollution atmosphérique. Sciences Sociales et Santé. 2008;26(4):39-50.
  20. Picheral, H. (1989) Géographie de la transition épidémiologique. In Annales de géographie (p. 129-151), mars 1989. Armand Colin
  21. Freifeld, C. C., Chunara, R., Mekaru, S. R., Chan, E. H., Kass-Hout, T., Iacucci, A. A., & Brownstein, J. S. (2010). Participatory epidemiology: use of mobile phones for community-based health reporting. PLoS medicine, 7(12), e1000376.
  22. Samuel Alizon, C'est grave Docteur Darwin? : l'évolution, les microbes et nous, Paris, Éditions du Seuil, (ISBN 978-2-02-110292-5 et 2-02-110292-0, OCLC 940971773, lire en ligne)
  23. GIS IRESP, Comment observer la santé des individus à l'échelle d'une population ?, décembre 2011.
  24. Accès au site Internet européen MédISys en français, consulté le .

Bibliographie

Bibliographie générale

  • R. Beaglehole, R. Bonita, T. Kjellström, Éléments d'épidémiologie, éd. OMS 1994.
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  • Collectif, QCM de biostatistiques et épidémiologie - réponses commentées, éd. Ellipses, 1998.
  • Goldberg M., L’épidémiologie sans peine, éd. Frison-Roche, 1990.
  • (en) Charles H. Hennekens, Julie E. Buring, Epidemiology, éd. Lippincot-Raven, 1987.
  • M. Jenicek et R. Cleroux, Épidémiologie, principes, techniques, application, éd. Maloine, 1987.
  • Leclerc A., Papoz L., Bréart G., Lellouch J., Dictionnaire d'épidémiologie, éd. Frison-Roche, 1990.
  • Leclerc B.S., L’épidémiologie contemporaine en crise de paradigme. Ruptures, revue transdisciplinaire en santé 2005, 10 (2): 178-198.
  • Morton R.F, J.R. Hebel, Epidémiologie et biostatistique, une introduction programmée, éd. Doin, 1990
  • Rothman K.J., Greenland S., Modern epidemiology, éd. Lippincott-Raven, 1998
  • Morabia A. L'épidémiologie clinique, éd. Presses universitaires de France, 1996 (Que sais-je no 3158)
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  • Bezzaoucha A. : Compléments en techniques épidémiologiques de base, éd. Office des Publications Universitaires (OPU), Alger 2003.
  • Bezzaoucha A. : 168 exercices corrigés d'épidémiologie et de biostatistique à l'usage des étudiants en sciences médicales, éd. Office des Publications Universitaires (OPU), 2e édition, Alger 2007.
  • Bezzaoucha A : Lecture critique d'articles médicaux. éd. Office des Publications Universitaires (OPU), Alger 2016.
  • Bezzaoucha A : Précis d'épidémiologie. éd. Office des Publications Universitaires (OPU), Alger 2016.
  • Alizon S, C'est grave Dr Darwin ? L'évolution, les microbes et nous, éd. Seuil, 2016, (ISBN 2021102920).

Bibliographie sur les modèles mathématiques appliqués aux épidémies

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  • Nicolas Bacaër, Histoires de mathématiques et de populations, éd. Cassini, 2009
  • Norman T.J. Bailey, The mathematical theory of epidemics, éd. Charles Griffin & Co, 1957
  • Norman T.J. Bailey, The mathematical theory of infectious diseases, éd. Charles Griffin & Co, 1975
  • Nicholas F. Britton, Essential mathematical biology, éd. Springer, 2003
  • D.J. Daley et J. Gany, Epidemic modelling, éd. Cambridge University Press, 1999
  • Diekmann, J.A.P Heesterbeek, Mathematical epidemiology of infectious diseases - model building, analysis and interpretation, éd. Wiley, 2000
  • Jean-François Guégan, Marc Choisy (éd.) Introduction à l'épidémiologie intégrative des maladies infectieuses et parasitaires. De Boeck (2008)
  • Hugo Muench, Catalytic models in epidemiology, éd. Harvard University Press, éd. 1959
  • James D. Murray, Mathematical biology, éd. Springer, 1993 - 2e édition

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes


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