Le Teil

Le Teil ou Le Teil d'Ardèche (en occitan : Lo Telh) est une commune française, située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes, dans l'ancienne région historique du Vivarais.

Le Teil

Entrée du pont sur le Rhône, direction Montélimar.

Blason
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ardèche
Arrondissement Privas
Intercommunalité Communauté de communes Ardèche Rhône Coiron
Maire
Mandat
Olivier Pévérelli
2020-2026
Code postal 07400
Code commune 07319
Démographie
Gentilé Teillois
Population
municipale
8 796 hab. (2018 )
Densité 331 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 32′ 45″ nord, 4° 40′ 59″ est
Altitude Min. 55 m
Max. 460 m
Superficie 26,59 km2
Unité urbaine Montélimar
(banlieue)
Aire d'attraction Montélimar
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Berg-Helvie
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Le Teil
Géolocalisation sur la carte : Ardèche
Le Teil
Géolocalisation sur la carte : France
Le Teil
Géolocalisation sur la carte : France
Le Teil
Liens
Site web mairie-le-teil.fr

    Géographie

    Localisation

    Porte d'entrée de l'Ardèche méridionale, Le Teil est une plaque tournante pour le tourisme mais aussi un pôle commercial et économique important. La ville du Teil est située au bord du Rhône dans le Sud de l'Ardèche.

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    La ville est traversée par le Rhône.

    Climat

    La commune est sous l'influence du climat méditerranéen avec un ensoleillement annuel dépassant les 2 400 heures[1]. Les hivers sont généralement froids et secs avec un ressenti glacial quand le mistral souffle.

    Le printemps et l'automne connaissent des pluies d'orage parfois abondantes appelées orages cévenols ou épisode méditerranéen.

    L'été est généralement synonyme de périodes de chaleur avec une sécheresse accentuée par le mistral.

    Relevé météorologique mensuel de Montélimar
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc.
    Température minimale moyenne (°C) 1,6 2,5 4,9 7,1 11 14,7 17,2 16,9 13,7 10,3 5,5 2,7
    Température maximale moyenne (°C) 8,3 10,4 14,7 17,6 22,3 26,3 29,7 29,2 24,4 18,9 12,4 8,8
    Précipitations (mm) 26 28,8 32,6 29,9 34,8 25,3 28,9 33,9 24,9 33 25,9 31,4
    Diagramme climatique
    JFMAMJJASOND
     
     
     
    8,3
    1,6
    26
     
     
     
    10,4
    2,5
    28,8
     
     
     
    14,7
    4,9
    32,6
     
     
     
    17,6
    7,1
    29,9
     
     
     
    22,3
    11
    34,8
     
     
     
    26,3
    14,7
    25,3
     
     
     
    29,7
    17,2
    28,9
     
     
     
    29,2
    16,9
    33,9
     
     
     
    24,4
    13,7
    24,9
     
     
     
    18,9
    10,3
    33
     
     
     
    12,4
    5,5
    25,9
     
     
     
    8,8
    2,7
    31,4
    Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

    Il est généralement admis par les géographes et climatologues que le défilé de Donzère (commune presque voisine au sud), long de près de km, marque la limite septentrionale du véritable climat méditerranéen dans la vallée du Rhône en termes d'ensoleillement et de cultures.

    Urbanisme

    Typologie

    Le Teil est une commune urbaine[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montélimar, une agglomération inter-départementale regroupant 7 communes[5] et 56 765 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montélimar, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[8],[9].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (57,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (59,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (56,8 %), zones agricoles hétérogènes (18,4 %), zones urbanisées (13,8 %), mines, décharges et chantiers (3,1 %), prairies (3,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2 %), eaux continentales[Note 3] (1,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1 %)[10].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].

    Voies de communication et transports

    La ville du Teil est traversée par deux axes routiers majeurs : la route nationale 102, qui relie Montélimar au Puy-en-Velay, et l'ancienne route nationale 86 désormais déclassée en départementale, qui relie Lyon à Nîmes. Elle est également située à une relative proximité avec l'autoroute A7, entre les sorties de Montélimar-Nord (no 17, à 18 km) et de Montélimar-Sud (no 18, à 14 km).

    Un pont routier de 315 mètres de long, dont la conception remonte à 1928, traverse le Rhône. Ce pont, achevé pour la première fois en 1931, a été détruit et reconstruit deux fois à l'identique : détruit une première fois en 1940 par les forces alliées, il fut reconstruit en 1943, avant d'être de nouveau détruit en 1944 à la suite de bombardements. Ce n'est qu'en 1950 que le pont fut définitivement reconstruit.

    La ligne ferroviaire Givors-Grezan, dite de la rive droite du Rhône, traverse également la ville avec une gare, la gare du Teil, mais cette dernière n'assure plus le trafic de voyageurs depuis 1973 et ce malgré de nombreux projets de réouverture. Le trafic ferroviaire se reporte donc de l'autre côté du fleuve, à la gare de Montélimar. Cependant, lors de périodes de travaux sur la rive gauche dans le secteur de Montélimar, le trafic de voyageurs est parfois dévié sur la rive droite, avec un arrêt en gare du Teil et des navettes. Ce trafic reste exceptionnel et la ville voit essentiellement transiter des trains de fret. Une autre ligne desservait la ville, la ligne du Teil à Alès, qui a connu un trafic de voyageurs de 1876 à 1969. Le trafic de marchandises sur cette ligne a été interrompu en 1988.

    Pour compenser l'absence de trafic ferroviaire, de nombreux bus départementaux et régionaux desservent la ville du Teil, à destination de Valence, Aubenas, Montélimar, Pierrelatte, Le Pouzin ou Privas.

    Risques naturels et technologiques

    La ville du Teil se situe entre deux centrales nucléaires, celle de Cruas, distante de 12 km au nord, et celle du Tricastin, à 30 km au sud. Elle est donc fortement concernée par un risque majeur de catastrophe nucléaire sur l'un de ces deux sites. Une carrière et usine de ciment, appartenant au groupe Lafarge, est également située au sud de la commune.

    Située au bord du Rhône, elle est susceptible de subir des inondations avec le fleuve en crue, même si ce risque est atténué par le canal de dérivation de Montélimar construit dans les années 1950. Elle fait partie du territoire à risques importants d'inondation de Montélimar, arrêté en 2012 et 2016. Deux plans de prévention des risques naturels (PPRN) ont été élaborés concernant cet aléa : un plan des surfaces submersibles pour le fleuve Rhône en aval du département, approuvé le , et un PPRN pour la commune, prescrit en 2010 et approuvé le [12].

    Elle est également concernée par le risque mouvement de terrain. De nombreux glissements de terrain se sont produits dans la commune et un plan de prévention des risques pour cet aléa a été prescrit en 2006 et approuvé en 2013[12].

    Enfin, la ville est, comme tout l'est de l'Ardèche, située en zone sismique modérée (3/5) depuis le zonage établi en 2010[12]. Elle a connu notamment le séisme du , et ses répliques, qui fait penser sa proximité avec une faille sismique non répertoriée.

    Séisme de 2019

    Le , un séisme de magnitude 5,4, dont l'épicentre est localisé en Ardèche, est ressenti à 11 h 52[13]. Ce séisme s'est produit sur une faille sismique non répertoriée. Ressenti de Lyon à Montpellier, c'est le tremblement de terre le plus puissant survenu dans la région depuis cinquante ans et en France depuis celui de Saint-Dié dans les Vosges en 2003[14]. Quatre personnes sont blessées (dont une gravement, tombée de son échafaudage à Montélimar) sans provoquer de dégâts majeurs bien qu'une centaine de maisons soit affectée au Teil[15],[16]. Les principaux quartiers touchés étant ceux de La Rouvière et de Mélas avec son église, classée aux monuments historiques français depuis 1875.

    Deux répliques ont suivi, le 13 novembre, avec une magnitude de 2,2, puis le 23 novembre, à 23 h 15, avec une magnitude de 2,8[17][réf. non conforme].

    Toponymie

    Attestée sous la forme Tilium en 1248.

    Étymologie

    En occitan, lo telh signifie littéralement « le tilleul ».

    Histoire

    La gare du Teil possédait un important dépôt PLM puis SNCF. De par sa situation géographique, à 150 km de Lyon et 110 km Nîmes, le dépôt du Teil permettait sur son axe nord-sud de soulager la rive gauche du Rhône. Outre sa vocation marchandises et son rôle de dépôt-relais, il était chargé des dessertes voyageurs locales mais également de tout le service sur les lignes ardéchoises, se greffant ainsi sur l'artère Lyon - Nîmes et plus particulièrement les antennes du Pouzin à Privas, Le Teil à Lalevade-d'Ardèche de leurs embranchements de Vogüé à Alès (via Robiac-Rochessadoule) et Saint-Sernin à Largentière.

    Plaque commémorative des cheminots morts pour la France en gare du Teil.

    Le Teil fut concernée par la bataille de Montélimar. La ville abrite le musée de la Résistance de l'Ardèche.

    Héraldique

    Les armes du Teil se blasonnent ainsi :
    D'or au tilleul de sinople, au chef d'azur chargé d'une fleur de lys du champ accostée de deux étoiles du même.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires depuis la Libération
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    août 1944 1954
    (démission)
    Joseph Thibon PCF Retraité SNCF
    Président du Comité de Libération
    1954 21 mars 1965 René Montérémal PCF Instituteur
    21 mars 1965 31 mars 1976
    (décès)
    Paul Avon SFIO puis DVG Instituteur
    Conseiller général de 1949 à 1976
    17 mai 1976 18 mars 1983 Étienne Bénistant DVD puis UDF Gérant d'imprimerie
    18 mars 1983 24 mars 2001 Robert Chapuis PS Professeur
    Député (1981-1993)
    Secrétaire d'État au ministère de l'Éducation Nationale (1988-1991)
    24 mars 2001 15 mars 2008 Christian Lavis UDF puis UMP Commerçant
    Président de la communauté de communes Rhône Helvie
    15 mars 2008 En cours Olivier Pévérelli[31] PS Chargé d'affaires
    Conseiller général puis départemental depuis 2004, député suppléant d'Hervé Saulignac depuis 2017
    Président de l'association des maires de l'Ardèche

    Jumelages

    Le Teil est jumelée avec[32] :

    Équipements et services publics

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[34].

    En 2018, la commune comptait 8 796 habitants[Note 42], en augmentation de 6,08 % par rapport à 2013 (Ardèche : +1,94 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 2001 2531 6641 6922 0902 2132 3942 3972 439
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 3822 4772 5382 6043 1564 5524 4904 8314 940
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    5 5825 7856 0916 7867 3108 5208 0298 0438 071
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    8 2368 5888 1438 0897 7797 9997 9537 9417 929
    2013 2018 - - - - - - -
    8 2928 796-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[36].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    • Marché « provençal » le jeudi matin ;
    • Marché d'agriculteurs et de traiteurs sous la marque commerciale « Marchés des Producteurs de Pays » le vendredi de 17 h à 20 h. De mai à octobre.
    • Cinéma Regain, classé art et essai.

    Sports

    Le RCT (Rugby Club Teillois[37]) est l'un des clubs sportifs de la ville évoluant en Fédérale 3[Quand ?]. Il a été créé en 1905.

    Ses premiers pas de rugbyman, l'international Marco Tauleigne les a faits au club où son père, Michel, était éducateur dans les équipes de jeunes.

    La commune compte plusieurs infrastructures sportives[38] :

    • le stade municipal Emile-Deidier (football, rugby, basket-ball et handball) ;
    • le stade La Violette (football et rugby) ;
    • le stade Paul-Guillermont, dans le quartier de Mélas (football) ;
    • le stade Étienne-Plan (rugby) ;
    • ainsi que trois gymnases (Marcel-Chamontin, Pierre-de-Coubertin et Le Frayol).

    Le Teil a également été ville de départ de la 6e étape du Tour de France 2020[39], le [40].

    Médias

    En 2014, la commune du Teil a été récompensée par le label « Ville Internet @@@ »[41].

    Économie

    Le Teil était une commune principalement agricole : depuis l'Antiquité la culture principale est celle de la vigne et l'excédent était vendu aux régions avoisinantes. Plus tard on cultiva le chanvre qui permettait de fabriquer des vêtements. Pour cela on le teillait d'où peut-être l'origine du nom de la ville. Enfin on cultive les céréales, blé, orge, etc. De nos jours Le Teil comporte une usine de cartonnage (Cartonnage Girard).

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Fondé en 1992, le « Musée de la résistance et de la déportation en Ardèche » propose une exposition permanente retraçant le déroulement des événements de la Seconde Guerre mondiale en s'attardant plus particulièrement sur les problématiques de la Résistance dans la région ardéchoise ainsi que sur la déportation.
    • Table d'orientation avec vue sur la vallée du Rhône.
    • Vieilles rues (grenier à sel) et vieux immeubles.
    • Patrimoine industriel (importante carrière à ciment).
    • Borne milliaire de Mélas, classée aux Monuments historiques en 1932[42].

    Patrimoine religieux

    Il y a dans la commune des édifices catholiques[43] :

    • l'église Saint-Étienne de Mélas, XIe et XIIe siècles, classée monument historique en 1868. De style roman vivarois, elle comporte une nef unique, une chapelle nord du XIe siècle et une très ancienne chapelle octogonale du IXe siècle.
    • l'église Notre-Dame-de-l'Assomption de style néo-roman au centre-ville. Elle a été consacrée en 1897[44] et financée en partie par la famille Lafarge. L’édifice fait l’objet d’une fiche sur l’Inventaire général du patrimoine culturel [45]. Elle a été sévèrement endommagée par le séisme du 11 novembre 2019 [46] et, afin de garantir la sécurité des habitants et sauver l'église, son clocher a été démonté[47].

    Ces deux églises sont rattachées à la paroisse catholique Charles-de-Foucauld Viviers / Le Teil du diocèse de Viviers depuis 2003[48].

    Dans le quartier de Frayol se trouve l'église du Sacré-Cœur, construite à partir de 1929 sur les plans de Georges Curtelin, architecte lyonnais. Elle a été bénite le 23 mars 1930 par Mgr Étienne-Joseph Hurault, évêque de Viviers et achevée en 1956. Elle n'est plus utilisée par la paroisse depuis le milieu des années 1990 et a été intégrée au Lycée professionnel Saint-André. L'établissement l'utilise pour ses élèves. Ses volumes permettent notamment d'en faire une salle de sport[49]. L’édifice fait l’objet d’une fiche sur l’Inventaire général du patrimoine culturel[50].

    Le temple protestant avait été établi dans une chapelle datant du XIVe siècle. Il est désaffecté depuis 1993. L’édifice fait l’objet d’une fiche sur l’Inventaire général du patrimoine culturel[51]. NB : le temple de la paroisse protestante Montélimar - Le Teil se trouve en 2015 à Montélimar[52].

    Arts

    • Xavier Mallet, le peintre du « vrai »

    Joseph-Xavier Mallet (, Le Teil[Note 43] - , Montélimar[Note 44]), dit « Le peintre ordinaire du Rhône » dont la devise est « Le vrai avant toute chose, même s’il est choquant ou déplaisant ». Après quelques études primaires au Teil, son père (marinier de profession), l’envoya à Privas dans un collège où il poursuivit des études classiques et y révéla d’exceptionnelles dispositions pour le dessin et la peinture tout en acquérant un bon bagages littéraire.

    En 1857, il rejoint Paris où il s’inscrivit à l’atelier de Charles Gleyre, peintre suisse et professeur aux Beaux-Arts.

    Mais son domicile parisien ne l’empêche pas de prendre très souvent le chemin de la propriété familiale au Teil où il reste des mois entiers, s’imprégnant de la beauté locale, de la vie du fleuve et de l’aspect des montagnes ardéchoises. Celles-ci constituent des projets de tableaux magnifiques dont certains resteront un intéressant patrimoine. C’est l’Angleterre qui détient les plus belles collections de Xavier Mallet.

    Un lycée porte son nom ; il est issu de l'agrandissement du lycée d'enseignement professionnel Pierre-Bravay qui était situé au centre du Teil. La première pierre fut posée en février 1991 et le lycée fut inauguré le .

    Ce n’est que le 22 octobre que ce nouveau lycée, appelé jusqu’alors lycée polyvalent, fut baptisé lycée Xavier-Mallet, baptême qui a eu lieu quatre ans après son inauguration.

    Politique

    • Henri Pavin de Lafarge, Patron de l'entreprise Lafarge, conseiller général du canton de Viviers de 1927 à 1937 et sénateur de 1930 à 1945.
    • Joseph Thibon ( à Chandolas, décédé le au Teil), maire du Teil de 1944 à 1954.
    • René Montérémal ( à Lamastre, décédé le à Montélimar), maire du Teil de 1954 à 1965 et président du Mouvement de la Paix de 1954 à 1962.
    • Paul Avon ( au Teil, décédé le à Montpellier), maire du Teil de 1965 à 1976 et conseiller général de 1949 à 1976.
    • Étienne Bénistant (né le au Teil, décédé le au Teil), conseiller municipal et premier adjoint de 1965 à 1976 puis maire de 1976 à 1983.
    • Marcel Mazel (né le à Viviers) secrétaire fédéral du PCF en Ardèche de 1953 à 1974, suppléant d'Henri Chaze de 1962 à 1967 et 2e adjoint au maire de 1983 à 1989.
    • Robert Chapuis (né le à Paris) député de l'Ardèche de 1981 à 1988, maire du Teil de 1983 à 2001 et secrétaire d'État de 1988 à 1991.

    Histoire

    • Pierre du Teil : chevalier de la langue de Provence de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Commandeur, entre autres, de la commanderie de Jales avant de devenir grand commandeur de l'ordre en 1410 puis prieur de Toulouse à partir de 1412[53].
    • Le général Breloque : Honoré Auguste Massol était un fervent républicain et joua un rôle de premier plan dans sa bonne ville du Teil pendant l'époque révolutionnaire. Engagé dans l'armée, il fut promu au grade d'adjudant général d'où son surnom de général. Général Breloque car la chaîne de sa montre était surchargée de tout un attirail de médailles et autres pendentifs. Il fut membre du Conseil de guerre à Lyon.
    • Les frères Allignol : nés à la Rouvière, ils devinrent tous deux curés. Ils publièrent en 1839 un ouvrage qui fit grand bruit en France, et provoqua d'importants remous dans la hiérarchie catholique : De l’état actuel du clergé en France et en particulier des curés ruraux appelés Desservans[54]. Dans cet ouvrage, les frères Allignol s'élevaient contre la toute-puissance des évêques et autres princes de l'Église. L'abbé Vital Augustin, le cadet[Note 45] fut reçu au Vatican en 1840. Soutenus par Jean-Louis-Auguste Clavel dans sa revue Le Bien social, les deux frères se soumirent en à l'autorité ecclésiastique.

    Littérature et historiens

    • André Hébrard (Le Teil 1932-1997), historien local : pour son livre Histoire Du Teil qui a reçu le Grand Prix de la ville du Teil en 1987.
    • Fernand Etienne : entre l'art et l'histoire du Teil se trouve Fernand Étienne. L'auteur des célèbres « brindilles teilloises » du Dauphiné libéré narrait la vie de la commune. « Le Brindille », comme on le surnommait, habitait le quartier de « la Violette » et ses articles participaient entre autres à l'entretien de la mémoire d'une cité industrielle qui a vu petit à petit fermer ses fleurons.

    Annexes

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Nommé par le marquis de Jovyac, seigneur de la vicomté du Teil, le [18].
    5. Ce maire, qui signe simplement « Cuchet », est le père du docteur Cyprien Massis-Cuchet, maire du Teil de février 1808 à février 1812[18].
    6. Élu le [18]. Cette élection entraîna la protestation du précédent maire, Pierre-Romuald Massis-Cuchet, fondée sur ce que Hector Grimolle, natif de Dieulefit, ne résidait pas dans la commune.
    7. Il était l'époux de Marie Mourier. Leur fils Hector, né au Teil le , a épousé à Châteauneuf-du-Rhône (Drôme) le Geneviève Anne Bourlon[18].
    8. Élu le [18].
    9. Dans les registres paroissiaux puis d'état civil, ce maire est dénommé « Terrasson de Fougères » avant 1792 et signe de même, puis tantôt « Terrasson-Fougères », tantôt simplement « Terrasson ».
    10. , mariage avec Marie Magdeleine Félicité Dumas[19].
    11. Élu le [18].
    12. Durant sa mandature, ce maire signe simplement « Cuchet ».
    13. Nommé par arrêté du préfet de l'Ardèche le [18].
    14. Durant ses différentes mandatures, ce maire signe presque toujours « Terrasson ».
    15. Nommé par arrêté du préfet de l'Ardèche le , installé le [18].
    16. Décédé en fonction le [21].
    17. , baptême de sa fille Barbe Clémentine d'Hilaire de Jovyac[22].
    18. Démissionnaire en juillet 1823[18]. Ce maire est le père d'Andéol et de Frédéric Ollivier, respectivement maires du Teil de septembre 1830 à février 1836 et de mai 1850 à décembre 1851[18],[23].
    19. , mariage de son fils Frédéric Ollivier avec Reine Catherine dite Caroline Perrin[23].
    20. Démissionnaire en septembre 1830[18]. Durant sa mandature, ce maire se désigne et signe tantôt « D'Hilaire de Joviac », tantôt « D'hilaire de Jovyac ».
    21. , naissance de sa fille Marie Gabrielle Mélanie d'Hilaire de Jovyac[24].
    22. De février 1836 à novembre 1839, il n'y a pas de maire au Teil[18].
    23. Démissionnaire en février 1836[18].
    24. , mariage de son frère Frédéric Ollivier avec Reine Catherine dite Caroline Perri[23]. , décès d'Andéol Ollivier[25].
    25. Démissionnaire en mars 1841[18].
    26. Démissionnaire en août 1845[18]. Ce maire est le père de Vital Terrasson de Fougères, maire du Teil de septembre 1865 à novembre 1867 et le grand-père de Henri Terrasson de Fougères, gouverneur général du Soudan français.
    27. Démissionnaire en juillet 1848[18].
    28. , mariage avec Marie Victorine Césarine Sanial-Chaillans[27].
    29. Lors de ses deux mandatures, ce maire se dénomme et signe presque constamment « Terrasson-Fougères »[18].
    30. Démissionnaire en décembre 1851[18].
    31. , mariage avec Reine Catherine dite Caroline Perrin[23].
    32. Démissionnaire en juin 1853[18].
    33. , mariage avec Marie Alexandrine Carle[28].
    34. Démissionnaire en août 1865[18].
    35. Démissionnaire en novembre 1867[18].
    36. , mariage avec Marie Victoire Julia Cade[29]. Sur son acte de mariage, l'époux est désigné sous le patronyme « Fougères-Terrasson ». Lors de sa mandature, il se dénomme et signe « Vital Terrasson ». Au cimetière du Teil, sa sépulture porte le patronyme « Terrasson de Fougères ». Ce maire est l'oncle paternel de Henri Terrasson de Fougères, gouverneur général du Soudan français.
    37. Démissionnaire en septembre 1869[18].
    38. Vice-président de la Commission municipale, faisant fonction de maire de septembre 1870 à mai 1871 puis maire en titre à compter de cette date. Démissionnaire en juin 1872[18].
    39. Démissionnaire en janvier 1875[18].
    40. , mariage avec Marie Pélagie Courtiol[30].
    41. Démissionnaire en mars 1876[18].
    42. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    43. Il était fils de Jean François Xavier Mallet, charon (1827, acte de naissance de Xavier Mallet) et de Joséphine Avon (Archives Municipales du Teil, registre des naissances, 1827, acte no 2).
    44. Il est décédé au lieu des Routes, commune de Montélimar, étant veuf de Jeanne Marie Badaut, époux de Marthe Marie Badaut (Archives Municipales de Montélimar, registre des décès, 1895, acte no 247).
    45. Il était fils de Charles Allignol, bourgeois du Teil avant la Révolution et de Marie-Dorothée Pavin. Il était né au Teil le (Archives Municipales du Teil, naissances 1793, folio 7 verso) et en 1839, était curé de Laurac, dans le canton de Largentière (Ardèche).

    Références

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    54. Eric Darrieux, Résister en décembre 1851 en Ardèche - Essai d'histoire sociale d'une insurrection (thèse de doctorat d’Histoire soutenue le , Université Lyon 2, Laboratoire d'Études Rurales – Sociétés et espaces ruraux de l'Europe contemporaine (XIXe – XXIe siècles)), , p. 202.
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