Alès

Alès (prononcer /alɛs/) est une commune française située dans le département du Gard, en région Occitanie. Souvent considérée comme la « capitale » des Cévennes[2], elle est le siège d'une des deux sous-préfectures du Gard.

Pour les articles homonymes, voir Alès (homonymie) et Alais.

Alès

Centre-ville d'Alès

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Gard
(sous-préfecture)
Arrondissement Alès
(chef-lieu)
Intercommunalité Alès Agglomération
(siège)
Maire
Mandat
Max Roustan (LR)
2020-2026
Code postal 30100
Code commune 30007
Démographie
Gentilé Alésiens[1]
Population
municipale
40 802 hab. (2018 )
Densité 1 762 hab./km2
Population
agglomération
95 695 hab. (2017)
Géographie
Coordonnées 44° 07′ 41″ nord, 4° 04′ 54″ est
Altitude Min. 116 m
Max. 356 m
Superficie 23,16 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Alès
(ville-centre)
Aire d'attraction Alès
(commune-centre)
Élections
Départementales Cantons de Alès-1, Alès-2, et Alès-3
(bureau centralisateur)
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Alès
Géolocalisation sur la carte : Gard
Alès
Géolocalisation sur la carte : France
Alès
Géolocalisation sur la carte : France
Alès
Liens
Site web www.ales.fr

    Forte de 40 870 habitants en 2020 et d'une densité de 1 791,52 hab./km2, Alès est la seule commune du département à dépasser une densité de 1 000 hab./km2. Par sa population, elle est la deuxième commune du Gard et la treizième de la région Occitanie. Ses habitants sont appelés les Alésiens et Alésiennes.

    Géographie

    Localisation

    Située à 44 km au nord-nord-ouest de Nîmes, la ville d'Alès est édifiée dans une boucle du Gardon d'Alès dans la plaine, au pied des Cévennes. Souvent considérée comme la « capitale »[3] régionale[2], la cité cévenole constitue une bonne base de départ pour la découverte des Cévennes. La ville subit une extension géographique vers le sud.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes


    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[5].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[6]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après[4].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 13,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 18 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 17,5 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 067 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 7,2 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 3,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Salindres », sur la commune de Salindres, mise en service en 1915[9] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[10],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 13,5 °C et la hauteur de précipitations de 1 068,8 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nimes-Courbessac », sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922 et à 39 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 14,8 °C pour la période 1971-2000[13], à 15,1 °C pour 1981-2010[14], puis à 15,6 °C pour 1991-2020[15].

    Statistiques 1981-2010 et records Station SALINDRES (30) Alt: 191m 44° 10′ 24″ N, 4° 09′ 06″ E
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 0,7 1,1 3,6 6,2 9,8 13,2 15,8 15,5 12,2 9,1 4,3 1,7 7,8
    Température moyenne (°C) 5,3 6,2 9,5 12 16 19,8 23 22,7 18,5 14,1 8,9 6 13,5
    Température maximale moyenne (°C) 9,9 11,4 15,3 17,9 22,1 26,4 30,2 29,8 24,8 19,1 13,5 10,2 19,3
    Record de froid (°C)
    date du record
    −13,6
    07.1985
    −14,5
    12.1956
    −11,4
    02.2005
    −3,8
    08.2021
    −0,2
    03.1979
    1
    23.1918
    4,8
    06.1962
    6,2
    30.1986
    2
    21.1977
    −3,2
    31.1997
    −7,9
    28.1985
    −13
    27.1962
    −14,5
    1956
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    25
    29.1944
    24,3
    24.2020
    27
    18.1997
    33
    20.1945
    38
    29.1947
    42
    29.1935
    40,2
    22.2019
    44
    01.1947
    36,7
    17.2019
    32,4
    02.2011
    26
    12.1947
    20
    18.1987
    44
    1947
    Précipitations (mm) 78,8 60,6 57,7 89,2 91,8 56,9 38,4 56,8 143,5 172,5 121,6 101 1 068,8
    dont nombre de jours avec précipitations ≥ 1 mm 6,9 5,4 5,5 7,8 7,8 5,5 3,7 4,9 5,9 8,6 7,6 7 76,5
    dont nombre de jours avec précipitations ≥ 5 mm 3,8 3 2,9 4,3 4,3 2,9 1,8 2,6 4 5,1 4,2 3,8 42,6
    dont nombre de jours avec précipitations ≥ 10 mm 2,3 2,1 2 2,8 2,8 2 1,1 1,6 3,1 3,9 3,1 2,8 29,7
    Source : [MétéoFrance] « Fiche 30305001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/07/2021 dans l'état de la base

    Urbanisme

    Typologie

    Alès est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[16],[17],[18]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Alès, une agglomération intra-départementale regroupant 22 communes[19] et 95 704 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[20],[21].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Alès, dont elle est la commune-centre[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[22],[23].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (77 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (71,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (64,3 %), zones agricoles hétérogènes (13,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (12,7 %), forêts (7,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,5 %), cultures permanentes (0,6 %)[24].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Climat

    Le climat à Alès est méditerranéen, c’est-à-dire de type Csa selon la classification de Köppen-Geiger. Les saisons sont bien marquées, les hivers sont doux et pluvieux et les étés sont chauds et secs.

    Table climatique d'Alès
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 0,8 1,3 4,2 6,6 10,1 13,5 15,9 15,6 13,2 8,9 4,8 2,1 8,1
    Température moyenne (°C) 4,9 6 9,3 12 15,5 19,5 22,2 21,7 18,7 13,8 9 5,8 13,2
    Température maximale moyenne (°C) 9 10,7 14,4 17,4 21 25,5 28,6 27,9 24,2 18,8 13,3 9,5 18,4
    Précipitations (mm) 60 57 64 53 62 51 31 52 80 98 65 62 735
    Source : « Table climatique Alès », sur climate-data.org

    Alès, étant à la porte des Cévennes, souffre en automne (octobre/novembre) d'épisodes cévenols : de très violents orages causant de grandes inondations. En quelques heures, des centaines de millimètres d'eau peuvent tomber, soit l'équivalent de plusieurs mois de pluie. La ville s'est dotée d'infrastructures suffisamment sûres pour éviter des dégâts gravissimes ou mortels lors de ces orages[25].

    Le climat de la région d'Alès est mesuré depuis 2014 à l'aide des relevés de la station météorologique de Saint-Hilaire-de-Brethmas qui se situe dans Alès Agglomération[26].

    Transports

    Transports en commun

    Le réseau, baptisé NTecC (Nouveau Transport en commun Cévenol), s'étend sur cent communes du bassin alésien et est divisé en deux zones. La gare routière, située juste à côté de la gare SNCF en centre-ville, constitue le nœud du réseau urbain et suburbain. Alès est également desservie par plusieurs lignes régionales du réseau liO.

    Routes

    Rail

    La gare SNCF.

    Reliée au réseau SNCF (ligne Saint-Germain-des-Fossés - Nîmes-Courbessac), le train « Le Cévenol » qui reliait Paris à Marseille par la ligne des Cévennes a été limité en 2007 à la partie entre Marseille et Clermont-Ferrand, puis en 2012 à la partie entre Nîmes et Clermont-Ferrand. Il est nécessaire d'effectuer une correspondance à Clermont-Ferrand pour rejoindre Paris depuis la ligne des Cévennes. Pour rejoindre Paris, il est aussi possible de passer par Nîmes puis d'emprunter un TGV. Le temps de parcours moyen est de 4 h / 4 h 30 min selon les correspondances.

    Toponymie

    Le nom d’Alès est attesté sous la forme Alesto (sans date) à l'époque mérovingienne[27], ensuite sous la forme latinisée Alestum en 1120[28], puis Alest en 1190 et 1344, Alez ou Allès en 1435, Alais à partir de 1694[28]. En 1926, la graphie du nom de la ville est fixée. Sous l'impulsion du professeur Artigues, Alais devient donc Alès. À la fin des années 1980, la municipalité essaya de renommer la ville Alès-en-Cévennes afin de bénéficier des retombées d'images positives liées aux Cévennes. Albert Dauzat et Charles Rostaing considèrent le radical Al- comme une racine pré-latine obscure. Ils identifient un suffixe pré-latin -estum[29]. Ils rapprochent ce nom d’Alles-sur-Dordogne (Alas 1228, Alès jusqu'au XIXe siècle).

    extrait du Journal Officiel validant le changement de nom

    Les habitants d'Alès se nomment les Alésiens et les Alésiennes[1].

    Histoire

    Époque gallo-romaine

    Certaines dénominations de quartiers, comme Larnac ou Croupilhac, témoignent de l'existence d'exploitations agricoles à l'époque gallo-romaine[réf. nécessaire].

    Les fouilles sur la colline de l'Ermitage ont permis de mettre au jour des vestiges d'habitats gaulois du Ier siècle av. J.-C.[30], dont une mosaïque de l'époque de Jules César (première moitié du Ier siècle av. J.-C.). Ses dimensions (35 m2) et la qualité de ses décors permettent de situer Alès comme un oppidum tirant profit de sa situation à la frontière de la Gaule indépendante et de la province romaine de Gaule transalpine pour établir un commerce fructueux[31].

    Un premier état de sol avec de la chaux a été retrouvé sous la mosaïque, datant de quelques années auparavant, ce qui laisse à penser qu'un « premier » état mosaïqué a existé.

    Moyen Âge

    Alès était une cité sur la voie Régordane entre Le Puy-en-Velay et Saint-Gilles.

    La Maison d'Anduze puis sa descendante Narbonne-Pelet était suzeraine d'Alès. On retrouve Raymond Pelet[32], coseigneur d'Alès, participant à la première croisade.

    XVIIe et XVIIIe siècles

    En 1629, Louis XIII assiège la ville, alors haut-lieu de la résistance protestante, qui capitule après neuf jours. Le dimanche au matin, Alès se rend, les quelque 2 300 hommes présents en ses murs ne purent rien devant l'armée du roi. Louis XIII fait son entrée à la tête de ses troupes par la porte de la Roque, accompagné par Richelieu en habit militaire. Les huguenots furent autorisés par le roi à partir pour Anduze contre la promesse expresse de ne plus porter les armes contre le roi. Le , Richelieu accorda aux protestants la paix d'Alès ou l'Édit de grâce. Cet édit, qui leur retirait les places fortes mais leur confirmait les garanties religieuses de l'édit de Nantes, a été signé par Richelieu au camp de Lédignan. Louis XIII aurait logé à l'auberge du Coq Hardi, dans la Grand'rue. Cette rue, aujourd'hui disparue comme tout le quartier, se situait au bas de l'actuelle rue Jules-Cazot. On peut voir le blason au restaurant du Coq Hardi, rue Mandajors.

    Un fort de type Vauban, à l'instar de la citadelle de Montpellier, fut bâti après la révocation de l'édit de Nantes sur un point haut de la vieille ville, à l'emplacement des anciens châteaux des seigneurs afin d'y installer une garnison au milieu de la zone tenue par les protestants. Il a abrité un temps une maison d'arrêt. Dans les premières années du XVIIIe siècle éclata la révolte populaire dite « des Camisards ». En 1694 a été créé, sur ordre de Louis XIV, l'évêché d'Alais, dont les titulaires les plus actifs furent Mgr Charles de Bannes d'Avéjan et Mgr Jean-Louis du Buisson de Beauteville. Le dernier évêque, Mgr Louis-François de Bausset, abandonna son poste pendant la Révolution et l'évêché fut supprimé peu après, en 1790.

    Époque industrielle

    Mine de Ladrecht à Saint-Martin-de-Valgalgues au nord d'Alès, chevalement du puits Fontanes, fermée en 1985.

    Industrie liée à la houille

    Le crassier du site de Rochebelle après sa combustion, en mai 2009.
    Sur le site de Ladrecht, le chevalement en béton du puits Destival (ici dans les années 1960) a été démoli en 2002, celui du puits Fontanes a été préservé.
    Fresque réalisée en 1981 sur le site de la mine de Ladrecht en souvenir de la grève des mineurs de 1980-1981.

    Alès fut l'un des berceaux des charbonnages des Cévennes, à l'époque de Pierre-François Tubeuf et des premiers entrepreneurs du charbon français. Le charbon de terre est exploité depuis au moins le XIIIe siècle. La pénurie de bois qui survient au XVIIIe siècle stimule son exploitation. Le charbon est utilisé pour la production de chaux qui nécessite la cuisson de roche calcaire. Le charbon permet aussi de produire de l'acier. Ces exploitations étaient alors artisanales et indépendantes.

    En 1773, l'entrepreneur Pierre-François Tubeuf obtient la concession exclusive des mines dans toute la région des Basses-Cévennes. Il fait creuser de nouveaux puits plus profonds et plus sophistiqués : systèmes de ventilation et de drainage. En 1788 Tubeuf crée la verrerie de Rochebelle et confie la gestion à l'abbé Bérard. Tubeuf entre en conflit avec les propriétaires terriens, et finalement, il est chassé en 1786. La concession dite « de Rochebelle et Cendras » est toutefois renouvelée à sa veuve et ses enfants en 1802.

    1828 : cession à Bérard pour sa société d'exploration de mines qui est en train de créer les forges et fonderies de Tamaris, puis création de la société civile de Rochebelle et Trellys.

    1834 : absorption par la Cie des Fonderies et Forges d'Alais qui exploite principalement pour l'usage de ses usines.

    À partir du milieu du XIXe et jusqu'au milieu du XXe siècle, l'histoire de la ville est intimement liée à l'extraction du charbon. Elle va devenir un important centre industriel de la région surtout à partir de 1840, date à laquelle Alais est reliée par la ligne de chemin de fer Beaucaire-La Grand-Combe (une des premières en France) grâce à Paulin Talabot. D'autres lignes furent ensuite créées pour transporter le charbon, notamment la ligne Alès-Bessèges. La ville d'Alais est alors le pôle principal du bassin houiller des Cévennes.

    Le , une ordonnance royale institua à Alais une école pratique destinée à former des maîtres-ouvriers-mineurs. Ce n'est qu'en novembre 1845 que la première promotion fut installée dans les locaux du collège d'Alais. Cet établissement est aujourd'hui une école d'ingénieurs réputée, l'école des Mines d'Alès.

    1873 : modification du nom en Cie des Mines, Fonderies et Forges d'Alais.

    1878 : séparation difficile des activités et création avec des capitaux lyonnais de la S.A. des « Houillères de Rochebelle » qui renouvelle les installations, creuse de nouveaux puits de mine etc. Nationalisation en 1946 au sein des « Houillères du Bassin des Cévennes » (secteur sud). Concentration progressive sur le siège modernisé de Ladrecht (puits Fontanes et Destival).

    Le site de Rochebelle, dans la commune, sur la rive droite du Gardon, a cessé son activité en 1968, celui de Ladrecht en 1985.

    Du au , une grève des mineurs de Ladrecht, fut la plus longue d'Europe avec occupation du fond (13 mois). Une grande peinture symbolique en solidarité avec les mineurs a été réalisée en 1981 sur le mur de soutènement en béton du puits Fontanes.

    Aujourd'hui, si le chevalement métallique de Fontanes sur l'ancienne mine de Ladrecht a pu être sauvegardé dans le cadre de la Communauté de Communes du Grand Alès, si la molette du puits Destival a trouvé une place sur un rond-point de Saint-Martin-de-Valgalgues, le chevalement béton du puits Destival, très dégradé, présentait un danger pour les personnes qui travaillent sur le site (chutes de blocs de béton). Aussi, après consultation des collectivités, les autorités ont décidé de le démolir. Au cours de la démolition, le bâtiment voisin affecté à la collecte des déchets de la Communauté de communes a d'ailleurs été très sérieusement endommagé.

    Il était cependant important de maintenir sur ce lieu le souvenir de l'histoire industrielle et sociale ancrée dans la mémoire collective des populations du bassin minier d'Alès et de sa région.

    Au nord-ouest de la ville, aux portes des habitations, s'élève le mont Ricateau (du nom d'un ancien directeur des houillères locales), crassier de l'ancien site minier de Rochebelle. Depuis un incendie de forêt (), ce terril est entré en combustion souterraine.

    Production de soie

    En juin 1865, Jean-Baptiste Dumas fait appel à son ancien élève, Louis Pasteur, pour venir étudier une maladie inconnue qui décime les élevages de vers à soie. Louis Pasteur arrive à Alais le et s'installe à la magnanerie de Pont de Gisquet sur la route qui mène à Saint-Jean-du-Pin. Après quatre années de recherche, il découvre comment identifier les papillons malades et permet ainsi leur éradication avant que tout l'élevage ne soit infesté. Il sauve ainsi en partie l'industrie de la soie dans les Cévennes. Mais elle déclinera à cause de la concurrence asiatique, amplifiée par l'ouverture du Canal de Suez.

    Une difficile reconversion

    Dans le cadre de la reconversion du bassin minier gardois, la Manufacture française de pianos (MFP) s'installa en 1973 à Alès. Elle a fabriqué des instruments sous la marque Rameau, Gaveau, Érard, puis Pleyel en 1997. En 2007, Pleyel a définitivement fermé son implantation alésienne (43 salariés).

    Seconde Guerre mondiale

    La ville est libérée par la 1re DB[33] le .

    Depuis la Libération

    Cette photo montre la nette séparation entre les bâtiments anciens préservés (à droite) et les constructions récentes des années 1960 bâties sur la partie du centre ancien démoli.

    Grève des mineurs de 1948

    La cathédrale Saint-Jean-Baptiste côtoie les bâtiments modernes.

    Le , lors de la grande grève des mineurs, réprimée sur ordre du ministre socialiste Jules Moch qui envoie des blindés en Lorraine, les mineurs de la région d'Alès sont en grève. Lors d'une manifestation, un maçon solidaire, Max Chaptal, tente de franchir un barrage sur un pont. Il est abattu d'une rafale de mitrailleuse tirée d'un char. Les chars tirent au canon sur plusieurs barrages des grévistes. C'est à ce moment-là que naît le slogan CRS-SS[34],[35],[36]. Un quai du centre-ville porte son nom en mémoire de cet évènement.

    Centre-ville des années 1960

    À la fin de l'année 1956 et durant les années 1960-70, sous les mandats de Paul Béchard et Roger Roucaute, une grande partie du centre historique d'Alès remontant à la période médiévale, en mauvais état général, située à l'ouest et au nord de la cathédrale en direction du Gardon, fut entièrement rasée pour laisser place à une architecture typique des « grands ensembles » des années 1960 de type ZUP et barres HLM. L'ancien lycée Jean-Baptiste Dumas, édifié à la fin du XIXe siècle, sur le même modèle que celui du lycée Daudet de Nîmes, et auquel on accédait par une rotonde d'angle surmontée d'une horloge fut également démoli. Son espace abrite aujourd'hui le théâtre ("Le Cratère") et la médiathèque. L'ancien théâtre à l'italienne, installé au sein de l'ancienne église des Cordeliers donnant sur la place de l'Hôtel de ville, fut encore démoli dans les années 1960. Le bâtiment de la "gare du Rhône" du début du XXe siècle, ancienne ligne reliant Alais à Bagnols-sur-Cèze, désaffecté, disparut...

    Lors de cette période furent détruits : l'ancienne maison consulaire ; l'ancienne auberge du Coq Hardi dont la façade avait été certes remaniée en 1898 dans le « style troubadour » avec tour arborant mâchicoulis et créneaux ; de l'autre côté de la rue, une maison dont l'ornementation des arcades « en pointe » au rez-de-chaussée et les fenêtres à croisée de meneaux des étages faisait la transition entre le gothique flamboyant et la Renaissance datait aussi du milieu du XIXe siècle et ne manquait pas de compléter cet ensemble fort pittoresque. Dans le quartier de la rue Soubeyranne l'ancien couvent des Dominicains avec son cloître à voûtes d’arêtes, ses escaliers à balustres, la chapelle de la Présentation surmontée d'un clocher pointu en tuiles d'écailles vernissées à pans coupés, l'ancien hôtel des « Ours de Mandajors » d'époque Louis XV aux riches décors intérieurs, la place du Marché -de forme rectangulaire- à proximité des quais du Gardon et dont les rez-de-chaussée des maisons comportaient soixante arcades (cette place dont l'ordonnancement n'était pas sans rappeler celles de Sommières ou d'Uzès était prolongée d'une rue arborant le même type d'architecture), la « maison des Appeaux » la « maison Ollier » pourtant inscrite à l'inventaire des monuments historiques en 1955 arborait, pour sa part, une remarquable façade d'époque Louis XV richement ornée de sculptures et balcons ouvragés, la place de l'Abbaye qui comportait encore des vestiges de l'ancienne abbaye Sainte-Claire, etc. Signalons enfin de nombreuses rues et passages étroits, parfois couverts, des venelles, avec des arches de soutènement comme à Sommières.

    Politique et administration

    Le quartier des Cévennes, grand ensemble de logements, construit dans les années 1970.
    Le quartier de Rochebelle, sur la rive droite du Gardon.
    Alès, sous la neige, vue depuis Conilhères en janvier 2010.

    Liste des maires

    Liste des maires depuis la Libération :

    Liste des maires depuis la Libération
    Période Identité Étiquette Qualité
    1945 1947 Gabriel Roucaute PCF Député du Gard (1945-1958)
    1947 1948 Paul Béchard SFIO Député du Gard (1945-1948, 1951-1955) puis de la quatrième circonscription du Gard (1958-1967)
    Secrétaire d'État à plusieurs reprises (entre 1946 et 1948)
    1948 1953 Marcel Barreau SFIO Conseiller général du canton d'Alès-Ouest (1949-1955)
    1953 1965 Paul Béchard SFIO Député du Gard (1945-1948, 1951-1955) puis de la quatrième circonscription du Gard (1958-1967)
    Conseiller général du canton de Pont-Saint-Esprit (1958-1973)
    Président du conseil général du Gard (1961-1973)
    Sénateur du Gard (1955-1958)
    1965 1985 Roger Roucaute PCF Député de l'Ardèche (1945-1951, 1956-1958)
    Député de la troisième circonscription du Gard (1962-1978)
    1985 1989 Gilbert Millet PCF Député de la quatrième circonscription du Gard (1967-1968, 1973-1981, 1988-1993)
    1989 1995 Alain Fabre PS  
    1995 En cours Max Roustan UMP puis LR Député de la quatrième circonscription du Gard (1993-1997, 2002-2012)
    Conseiller régional du Languedoc-Roussillon (1998-2002)
    Sénateur (démissionnaire) en 2017
    Président d'Alès Agglomération (2013-2020)
    Les données manquantes sont à compléter.

    Découpage administratif

    Les cantons d'Alès.

    Alès est l'une des deux sous-préfectures du Gard, avec Le Vigan. L'arrondissement d'Alès comprend douze cantons.

    La commune d'Alès est divisée en trois cantons dont elle est le chef-lieu : le canton d'Alès-1, le canton d'Alès-2 et le canton d'Alès-3.

    Alès est le siège d'un tribunal de grande instance.

    Intercommunalité

    Alès est membre et siège de 1993 à fin 2012 (disparition) de la Communauté d'agglomération du Grand Alès. La commune est membre depuis sa création en 2004 du syndicat mixte du Pays Cévennes. Elle est aussi membre et siège depuis la création début 2013 de la communauté d’agglomération d'Alès Agglomération (fusion de la Communauté d'agglomération du Grand Alès avec d'autres communautés de communes du département du Gard).

    Jumelages

    Population et société

    Démographie

    L'unité urbaine d'Alès compte 95 695 habitants (en 2017)[37]. La communauté d'agglomération Alès Agglomération compte 129 324 habitants (en 2017)[38]. L'aire urbaine d'Alès compte 115 428 habitants (en 2017)[39]. Enfin, l'arrondissement d'Alès compte 147 609 habitants (en 2015)[40].

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[41],[Note 5]

    En 2018, la commune comptait 40 802 habitants[Note 6], en augmentation de 0,22 % par rapport à 2013 (Gard : +1,67 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    10 0208 9449 3879 90612 07713 56615 88417 83818 871
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    20 08420 25719 96419 23020 89322 25522 51424 35624 382
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    24 94027 43529 83136 45542 02143 24841 38534 73136 893
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    41 36042 81844 24543 26841 03739 34639 94340 85139 970
    2018 - - - - - - - -
    40 802--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee à partir de 2006[43].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2016, la suivante :

    • 45,6 % d’hommes (0 à 14 ans = 16,6 %, 15 à 29 ans = 20,5 %, 30 à 44 ans = 16,1 %, 45 à 59 ans = 18,6 %, 60 à 74 ans = 17,6 %, 75 à 89 ans = 9,4 %, 90 ans et plus = 1,1 %) ;
    • 54,4 % de femmes (0 à 14 ans = 14,6 %, 15 à 29 ans = 15,6 %, 30 à 44 ans = 14,7 %, 45 à 59 ans = 19,4 %, 60 à 74 ans = 19,4 %, 75 à 89 ans = 13,8 %, 90 ans et plus = 2,5 %).

    La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (32,3 %) est en effet supérieur aux taux national (25,4 %) et départemental (28,5 %).

    À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (54,4 %) est supérieur de près de trois points au taux national (51,6 %).

    Pyramide des âges à Alès en 2016 en pourcentage[44]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,1 
    90 ans ou +
    2,5 
    9,4 
    75 à 89 ans
    13,8 
    17,6 
    60 à 74 ans
    19,4 
    18,6 
    45 à 59 ans
    19,4 
    16,1 
    30 à 44 ans
    14,7 
    20,5 
    15 à 29 ans
    15,6 
    16,6 
    0 à 14 ans
    14,6 
    Pyramide des âges du département du Gard en 2016 en pourcentage[45]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,8 
    90 ans ou +
    1,8 
    7,6 
    75 à 89 ans
    10,1 
    18,1 
    60 à 74 ans
    18,5 
    20,6 
    45 à 59 ans
    20,6 
    17,7 
    30 à 44 ans
    17,5 
    16,6 
    15 à 29 ans
    15 
    18,6 
    0 à 14 ans
    16,5 

    Enseignement

    La commune d'Alès possède cinq lycées : les lycées Jean-Baptiste Dumas, de La Salle, Jacques Prévert, Bellevue et le lycée professionnel privé Cévenol.

    Enseignement supérieur et recherche

    • IMT Mines Alès, grande école d'ingénieurs.
    • Institut de Formation en Soins Infirmiers (I.F.S.I.) et aides-soignants du centre hospitalier d'Alès. L’Institut coopère, par l’intermédiaire de son centre de documentation, avec la Bibliothèque de l’Université de Montpellier. Il propose une offre documentaire adaptée aux besoins des futurs professionnels. L’Institut accueille 220 étudiants en formation initiale, et des professionnels de santé du territoire, en formation continue (formations tutorat, soins d’urgence)[46].
    • Institut Européen de Mécanique Sportive (I.E.M.S.), fondé en 1989. Grande école de techniciens supérieurs en compétition automobile.
    • DIGIT'Alès, fondé en 2019. Campus dédié aux technologies numériques.

    Manifestations culturelles et festivités

    • Concert de l'Épiphanie, concert gratuit de musique classique, au Cratère (premier dimanche de janvier)
    • Début mars, le Festival Cinéma d'Alès Itinérances propose plus de deux cents films dans six salles de la ville et accueille tous les ans près de 45 000 spectateurs.
    • Festival de la Meuh Folle (mars), festival de musiques actuelles.
    • Fête de la BD d'Alès créée en 2017, durant les vacances de printemps. Cette manifestation accueille une vingtaine d'auteurs de BD et propose diverses animations pour fêter le 9e art.
    • Depuis 2004, Alès accueille dans le quartier de Rochebelle une structure labélisée Pôle national cirque : la Verrerie d'Alès. Ce centre de création organise deux festivals de cirque : inCIRCus (juin)[47] et TEMPS DE CIRQUES (novembre) qui parcourt le Gard, l'Hérault et l'Aude[48].
    • Week-end de l'Ascension, feria d'Alès dans les arènes du Tempéras. La ville est membre de l'Union des villes taurines françaises.
    • Nuit des Musées (mai). Mis en place en 2005, cet événement propose la découverte des musées en nocturne.
    • Semaine des Fous Chantants d'Alès, dernière semaine de juillet. Mille choristes travaillent ensemble durant une semaine sous la direction de chefs de chœur internationaux en hommage musical à un grand chanteur francophone. Concert final le dernier samedi de juillet.
    • Scène nationale Cratère Théâtre
    • Cratère Surfaces, festival des arts de la rue crée en 1999 ayant lieu chaque mois de juillet[49],[50].
    • Estiv'Alès, animations en cœur de ville (juillet-août)
    • Nuit des Camisards, pièce de théâtre retraçant les débuts de la guerre des camisards, jouée en plein air (juillet-août)
    • Fête des associations (septembre)
    • Semaine cévenole (octobre, tous les deux ans). Cet événement gratuit, créé en 2010 par la Ville d’Alès, vise à décliner, à chaque édition, un pan de l’histoire cévenole. Le programme, très riche à chaque édition, comprend des défilés costumés dans les rues de la ville, un repas populaire en plein air, un marché artisanal avec ateliers de fabrication, un campement militaire, des projections de films, des spectacles vivants sur scène, des tournois de chevalerie, des feux d’artifice, des expositions, des visites guidées, des concerts[51].
    • Festivités de Noël (décembre)

    Associations

    Équipements sportifs

    • Stade Pierre-Pibarot
    • Pôle Mécanique Alès-Cévennes
    • Stade d'athlétisme Raphaël-Pujazon
    • Centre nautique Le Toboggan (deux bassins dont un ludique)
    • Halle des sports de Clavières
    • Golf Club Alès Ribaute, à Ribaute-les-Tavernes
    • Stade de la Montée de Silhol
    • Piscine municipale d'été de Cauvel (deux bassins)
    • Patinoire « Skating Center »
    • Salle de roller de La Prairie
    • Centre équestre
    • FitPoints
    • Parc de la Tour Vieille, mini-golf

    Vie militaire

    En 1906, le 1er bataillon du 40e régiment d'infanterie a été stationné à Alès.

    Presse écrite

    Deux titres de presse sont distribués à Alès : le Midi libre, quotidien régional créé le à Montpellier et dont une agence est implantée à Alès depuis 1944  l'édition locale couvre un territoire d'une centaine de communes, correspondant à l'arrondissement d'Alès , et Alès Agglo, mensuel gratuit d'Alès Agglomération.

    Télévision

    Deux chaînes de télévision locales sont diffusées à Alès et dans sa région : France 3 Languedoc-Roussillon et ViàOccitanie, sous l'appellation Vià Pays Gardois.

    Radio

    Plusieurs stations de radio locales peuvent être reçues à Alès :

    Internet

    L'actualité de la ville d'Alès est présentée sur internet par les sites ales.fr et objectifgard.com[réf. souhaitée].

    Économie

    Alès est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie d'Alès Cévennes. Elle gère l'aérodrome d'Alès Cévennes et le centre de formation d'apprentis.

    Alès abrite le siège social de 867 entreprises dont 21 réalisant un chiffre d'affaires de plus de dix millions d'euros[57].

    Monnaie locale

    Une monnaie locale, l'Aïga, est lancée en janvier 2020[58],[59].

    Foires

    La commune accueille trois foires traditionnelles qui ont lieu chaque année :

    • foire de la Saint-Antoine, le  ;
    • foire de printemps, le  ;
    • foire de la Saint-Barthélémy, le  ;

    Ces dates sont reportées au jour suivant si elles correspondent à un dimanche ou à un jour férié.

    S'y ajoute la Fête de la Châtaigne en septembre-octobre.

    Industries

    • PGO, constructeur automobile spécialisé dans les petites séries : Speedster II, Cévennes 180 (présenté au Mondial de l'Automobile 2004). Le rythme de production de PGO est d'une voiture par jour. Après avoir été placée en redressement judiciaire en [60], l'entreprise a vu cette décision annulée par le tribunal de commerce de Nîmes[61].
    • Crouzet Automatismes (Groupe Schneider Electric) : fabrication de micro-moteurs électriques - siège social à Valence.
    • Merlin Gerin (Groupe Schneider Electric) : fabrication de disjoncteurs - employait 346 personnes en 2016.
    • LFB Biomanufacturing (Groupe LFB) : fabrication biotechnologique de protéines thérapeutiques - employait 67 personnes en 2017.

    Agriculture

    La commune fait partie de la zone de production de l'olive de Nîmes.

    En , l'association L214 diffuse une vidéo montée à partir de plusieurs heures de rushs filmés en caméra cachée dans l'abattoir municipal d'Alès avec un commentaire d'Hélène de Fougerolles. On y voit l'abattage dans une grande souffrance de chevaux, cochons et bovins ainsi que de mauvaises conditions d'hygiène. Les images reprises par de nombreux médias poussent le maire Max Roustan à fermer à titre conservatoire l'abattoir et le parquet à ouvrir une enquête pour cruauté envers les animaux[62]. L'abattoir municipal abattait pour le commerce hallal, qui n'impose pas que la bête soit étourdie avant d'être abattue[63], 30 à 40 % des animaux[64].

    Alès accueille le siège de l'association Nature et progrès.

    Revenus et fiscalité

    Le revenu médian annuel des Alésiens s'élève à 14 720 . Il est moins élevé que le revenu médian de la France.

    60,2 % des foyers fiscaux de la ville sont non imposables.

    Elle affiche un taux de pauvreté de 28,4 %, soit 14,5 points de plus que le taux de pauvreté français (13,9 %)[65].

    Culture locale et patrimoine

    Le fort Vauban

    Vue du fort depuis les quais du Gardon.

    Le fort Vauban (XVIIe siècle) est inscrit aux Monuments historiques. La citadelle d'Alès, dite fort Vauban, fut construite en 1688 au lendemain de la révocation de l'Édit de Nantes. Elle fut édifiée sur la butte de la Roque qui dominait la ville, à l’emplacement des deux châteaux des seigneurs d’Alès. Son rôle était double : abriter une garnison qui contrôlait ceux dont la confession de foi protestante venait d’être interdite et enfermer les récalcitrants. Entouré de son parc, il est le lieu, en été, de nombreux spectacles dans son théâtre de verdure et alentour. Très bel escalier en « fer à cheval » dit de la Maréchale.

    La colline de l'Ermitage

    La colline de l'Ermitage est le lieu de vestiges d'un oppidum pré-romain (classé Monument historique). Depuis le belvédère de la chapelle surmontée d'une statue de la Vierge, dite « Notre-Dame des Mines », point de vue unique sur la ville et panorama grandiose sur les Cévennes.

    L'Hôtel de ville

    L'Hôtel de ville d'Alès.

    L'Hôtel de ville d'Alès (XVIIIe siècle) voit sa façade, donnant sur la place, inscrite aux Monuments historiques. Avec la toiture, elles furent construites en 1752 par l'architecte Rollin. Dans la cage d'escalier on peut admirer le vitrail commandé par la municipalité à l'artiste Pierre-André Benoit et le tableau peint par Cabannes commémorant la signature de la paix d'Alès.

    Les arènes du Tempéras

    Arènes du Tempéras, à Alès.

    Les arènes du Tempéras sont construites en 1891 pour accueillir des corridas. Elles se heurtent aux interdictions de la loi et ne retrouvent leur fonction initiale qu'en 1966. Elles ont une capacité d'accueil de 3 300 places.

    Mairie Prim'

    Édifice labellisé Patrimoine du XXe siècle, Mairie Prim' est l'ancienne agence centrale du Crédit Agricole d'Alès, construite en 1972 par Joseph Massota. Cet immeuble est remarquable par sa façade animée de brise-soleil et ses volumes intérieurs. On remarque également l'escalier, le plafond de la salle de conférences, l'entrée décorée par un mural de céramique de l'artiste Pierre Saint-Paul. Prim' signifie Pôle de Ressources d’Informations Multiservices.

    Fontaine Estelle et Némorin

    La statue d'Estelle et Némorin, deux personnages d'une pastorale de Jean-Pierre Claris de Florian, fut érigée en 1896, à l'initiative de la Société scientifique et littéraire d'Alais. Initialement, elle représentait Florian en gentilhomme, debout, une épée au côté, sur un socle de pierre sur lequel étaient adossés Estelle et Némorin. Cette statue de Florian ainsi que le cartouche furent fondus en 1942 sous le régime de Vichy. Seuls subsistent Estelle et Némorin, d'où sortent plusieurs jets d'eau, le tout étant entouré d'un bassin circulaire[66],[67].

    Autres édifices

    La cathédrale Saint-Jean-Baptiste
    La cathédrale Saint-Jean-Baptiste.

    La cathédrale Saint-Jean-Baptiste, place Saint-Jean, (XVIIIe siècle) est classée Monument historique. Elle est édifiée sur les restes d'une ancienne église carolingienne, elle-même située sur l'emplacement d'un temple gallo-romain. Le clocher-porche, massive tour carrée, possède quelques éléments de l'édifice antérieur datant des XIIe et XVe siècles. À l'origine surmonté d'un dôme recouvert de plomb détruit par la foudre en 1775, il est surmonté d'un gracieux campanile en forme de flèche en fer forgé datant de 1776 qui abrite la cloche des heures. La nef est couverte de voûtes sur croisées d'ogives dont la hauteur atteint vingt mètres et le chœur est entouré d'une imposante colonnade de style Louis XVI. Une haute coupole surmonte la croisée du transept.

    L'église Notre-Dame-de-l'Assomption de Rochebelle
    Notre-Dame-de-l'Assomption de Rochebelle.

    L'église Notre-Dame d'Assomption, place Notre-Dame de Rochebelle. Construite au XIXe siècle par l'architecte Henri Révoil, c'est une église paroissiale de style néo-roman qui présente un plan à trois nefs, avec un transept peu marqué. Le chœur est prolongé par une abside profonde, flanquée de deux absidioles formant les chapelles. La coupole du clocher en forme de tiare supporte une statue de la Vierge Marie, haute de 4,5 mètres, faite en cuivre repoussé.

    L'église Saint-Joseph
    L'église Saint-Joseph.

    L'église Saint-Joseph d'Alès, place Henri Barbusse, (XIXe siècle) a pour originalité les deux chapelles attenantes rassemblées en une seule en 1910 pour accueillir une communauté plus nombreuse. Le chœur de l'église actuelle est installé dans la nef de l'ancienne chapelle des religieuses du Sacré-Cœur. Pour pallier l'effet de fond plat, un trompe-l'œil a été dessiné par M. Delorme du service patrimoine de la Ville d'Alès. Les travaux ont été effectués par l'artiste peintre Madeleine Pons.

    L'ancien palais épiscopal

    L'ancien palais épiscopal (XVIIIe siècle) est visible de l'extérieur. Il est l'actuel siège de la Caisse d'Épargne, classé Monument historique.

    La chapelle de l'Ermitage de Notre-Dame-des-Mines

    La chapelle de l'Ermitage de Notre-Dame-des-Mines, promenade de l'Ermitage, (XIIIe siècle) est surmontée d'une statue de la Vierge Marie en fonte peinte en blanc et offre un superbe panorama sur la ville.

    Au début du XXe siècle l'Ermitage est un lieu de pèlerinage, où l'on accède à pied par des chemins très pentus, et il le restera jusque dans les années 1950. En 1872 les bâtiments furent achetés par l'abbé Bourély, abbé de Rochebelle, à un particulier qui en avait fait sa résidence d'été. Il y instaura un culte à Notre-Dame-des-Mines et y fit installer la statue de la Vierge Marie en 1874, laquelle fut donnée par des administrateurs des forges d'Alais. L'abbé Bourély œuvra pour l'Ermitage à la suite du vœu qu'il fit en 1854 de remercier la Vierge d'avoir épargné Alais des fléaux de la peste et du choléra[68].

    L'ancienne église des Cordeliers

    L'ancienne église des Cordeliers, place de l'Hôtel de Ville, (XVIIe siècle-XIXe siècle) est l'actuel bureau d'information touristique (office du tourisme) de la ville d'Alès.

    L'église Saint-Éloi de Tamaris
    L'église Saint-Éloi de Tamaris.

    L'église Saint-Éloi de Tamaris, rue Jean Roupain ; (XIXe siècle) fut conçue par l'architecte Henri Révoil.

    Autres édifices
    • Abbaye ruinée de la Gleisette (XIIIe siècle), sur la colline de Saint-Germain-de-Montaigu.
    • Ermitage Saint-Julien-des-Causses, sur la colline de l'Ermitage.
    • Église Sainte-Bernadette d'Alès, route d'Uzès (XXe siècle)
    • Église Notre-Dame des Clés, rue Parmentier, à Clavières.
    • Église Saint-Vincent-de-Paul, rue Marcel Paul, aux Près-Saint-Jean.
    • Chapelle de cimetière, Montée de Silhol.
    • Chapelle Saint-Jean-Baptiste de La Salle d'Alès, du lycée de La Salle, place Henri Barbusse.

    Protestant

    Temple protestant d'Alès

    Le temple protestant d'Alès (Le Foyer Protestant)[69]. Le temple se trouve à l’emplacement d’un autre qui fut inauguré en 1563 et démoli en 1685, année de la révocation de l’édit de Nantes.

    Au tout début du XVIIIe siècle, la confrérie des pénitents érigent une chapelle sur le site.

    À la Révolution française, la chapelle des Pénitents fut vendue comme bien national et « acquise aux enchères publiques, le par le sieur Teissier, agissant au nom des citoyens non-catholiques d’Alais. » La confrérie des pénitents, soutenue par le curé Taisson, s’est ensuite réunie, à partir de 1814, dans la sacristie de l’église Saint-Jean, avant d’acquérir en 1820, avec l’aide financière des fidèles, l’ancienne église du couvent des Capucins. À la suite du lancement d’une souscription, le site fut acheté par l’Église réformée et une contribution de la ville.

    De style néo-roman, l'édifice se distingue des autres temples de la région par la recherche décorative qui l'anime. Venant remplacer l'ancienne chapelle devenue trop petite pour accueillir les fidèles, le temple fut construit entre 1864 et 1869 sur les plans de l'architecte Henri Révoil. À l'intérieur, on peut admirer de remarquables sculptures de Paul-Hubert Colin, les vitraux du maître-verrier avignonnais Martin mais aussi du mobilier (chaire et bancs) du menuisier nîmois Nougaret[70]. La paroisse est membre de l'Église protestante unie de France.

    Témoins de Jéhovah

    • Salle du royaume, ancien chemin de Mons.

    Parcs et environnement

    Alès, ville à « 4 fleurs »

    Depuis 2008, la ville d'Alès fait partie des 226 communes françaises qui bénéficient du label « ville fleurie » avec « 4 fleurs » attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris. Cette distinction soumise tous les trois ans à l’appréciation d’un jury national et renouvelé en 2011, 2014 et 2017 à Alès, récompense la qualité du travail des équipes du service des Espaces verts de la ville et s'assure que les critères d'évaluation sont bien respectés[74].

    Marianne d'Or

    Le concours national de la Marianne d’Or récompense chaque année le dévouement, la créativité, les innovations et la passion pour la démocratie de proximité des élus de la République.

    En 2007, la Ville d’Alès a reçu une Marianne d’Or pour sa politique environnementale (sur 25 Mariannes de ce type remises en France)[75].

    Éco-trophée

    En 2009, la Ville d’Alès a reçu le prix national des trophées Éco-actions pour son hôpital, premier établissement de santé en France à être construit selon les normes Haute qualité environnementale[75].

    Capitale française de la biodiversité

    En 2010, Alès est primée « capitale française de la biodiversité » en recevant le second prix de ce concours européen parmi 80 villes candidates. Elle a de nouveau été primée en 2013, 2014 et 2015[75].

    « Porte des étoiles »

    Le , le parc national des Cévennes a décroché la labellisation Réserve internationale de ciel étoilé (RICE), faisant d'Alès et de son agglomération un territoire qui figure parmi la plus grande réserve de ciel étoilé d'Europe (3 560 km2)[76].

    Musées

    Cinéma

    Alès possède un multiplexe : le Multiplex CinéPlanet, qui dispose de huit salles (1 312 places), avec Dolby Atmos.

    Art et culture

    Le théâtre du Cratère.
    Théâtre du Cratère

    Créé en 1971[77], le Cratère accueille chaque année, de septembre à juillet, plus de 80 000 spectateurs pour ses spectacles largement ouverts aux expressions artistiques. Le théâtre, la danse, la musique, le cirque et les arts de la rue sont privilégiés en donnant une priorité à la création contemporaine, avec une politique de résidences et de partenariats.

    Avec une salle de 900 places[77], et un plateau de 21 mètres très professionnellement équipé, le Cratère bénéficie d’un outil performant qui a fait l’objet d’une importante rénovation et d’une extension entre 2003 et 2005. Une deuxième salle de 200 places y a notamment été aménagée. Ces travaux ont permis de placer la scène nationale d’Alès parmi les tout premiers pôles culturels en région Languedoc-Roussillon[77] tant par sa capacité, que sa qualité[78].

    La Verrerie d'Alès

    La Verrerie d'Alès est l'une des 13 institutions culturelles française labellisée Pôle national cirque[79]. Implantée depuis 2004 sur l'ancien site industriel de la Verrerie de Rochebelle, La Verrerie d'Alès est un lieu d'accueil en résidence et d'accompagnement à la création de spectacles de cirque.

    Médiathèque Alphonse-Daudet

    Inaugurée le 29 février 2020, la nouvelle médiathèque Alphonse-Daudet comprend 3 000 m2 en accès libre, est dotée d'une entrée directe et unique, d'un aménagement d'espaces modulables, d'un coin lecture/café et d'un espace jeux vidéo, ainsi que d'un service drive pour récupérer ses emprunts réservés par internet sans descendre de voiture. 90 000 documents ainsi que 33 ordinateurs y sont mis à disposition des usagers[80].

    Conservatoire intercommunal Maurice André

    En 2018, la qualité de l'enseignement de l'école de musique d'Alès Agglomération est reconnue par la Direction régionale des Affaires culturelles par un classement qui lui accorde le titre de conservatoire. Il comprend actuellement 1465 élèves pour 65 professeurs, 22 disciplines y sont enseignées au sein de dix sites présents dans Alès Agglomération. Le conservatoire intercommunal Maurice André propose 80 concerts, auditions ou rencontres musicales chaque année.

    Culture populaire

    Dans son roman Le Petit Chose, Alphonse Daudet a utilisé son expérience de surveillant pendant deux ans dans une des écoles de la ville d'Alès.

    Dans ses ouvrages (romans, nouvelles, articles de blog, poésie et contes) Aouzelleg Emelyne (Boursier Hernandez de naissance) a toujours eu à cœur de mettre à l'honneur sa ville natale : Des gens de chez soi ( https://www.edilivre.com/des-gens-de-chez-soi-1e570827ab.html/ ) et Les contes de Mialou, Tome I ( https://www.edilivre.com/les-contes-de-mialou-emelyne-aouzelleg.html/ ) plus particulièrement, font une place centrale à Alès puisque les intrigues narratives s'y déroulent (soit à Alès même, soit dans ses agglomérations et/ou ses alentours). Enfant du pays attachée à sa terre, tous ses ouvrages mentionnent Alès, le Gard et ses trésors. Altermondialiste radicale, aux idées anarchistes et libertaires, ses travaux littéraires proposent un partenariat avec l'Ariège (Foix) où elle a mené à bien un projet d'autonomie énergétique et alimentaire. ( https://www.ladepeche.fr/2021/01/25/lartiste-engagee-emelyne-aouzelleg-sort-deux-livres-9331816.php ).

    A ce propos, elle écrit actuellement un roman dans lequel, Alès, à nouveau est largement à l'honneur : pour les qualités de ses habitants et leur sens de l'écologie (radicale ou non). En effet, son personnage principal, Gabriel Martinez, né à Alès et toujours lié à ses amis d'enfance, se lance dans l'écologie radicale avec le soutien de son ami Nadir Ben Djedou, resté au pays. Afin de permettre la liaison entre Alès et Foix, l'artiste engagée met en place une communication active et populaire (page fb Claudia Choufleur) et ses ouvrages sont des outils de communication : le leitmotiv de ses travaux étant "créer, c'est résister et résister, c'est créer" ( Stéphane Hessel ). Ses ouvrages mentionnent donc Alès, la place de la mairie, le Riche Hôtel, le Crazy Burger, ses rues, ses célébrités locales, la féria et ses coutumes (tauromachie et bodégas), Anduze et ils font également une place centrale à sa culture culinaire, sa faune et sa flore.

    Monuments et lieux remarquables à proximité

    Sciences

    Arts et lettres

    Maurice André, trompettiste, né à Alès.

    Armée

    Médias et spectacles

    Julien Doré, auteur-compositeur-interprète, né à Alès.

    Sports

    Romain Dumas, pilote automobile, né à Alès.

    Autres

    Héraldique

    Les armes d'Alès se blasonnent ainsi :

    De gueules au demi-vol d'argent[84].

    Ce blason est directement hérité de la famille noble du marquis Bérard de Montalet de Saint-Pierre (son château est le château de Potelières, au nord d'Alès), grande famille nobiliaire du Languedoc, qui fut maire d'Alès (Nobiliaire de Provence, de René Borricand ; Histoire de la noblesse du Comtat Venaissin, de Pithon-Curt[85]).

    Notes, cartes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Cartes

    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

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    3. Jean-Paul Chabrol, Abcdaire des Cévennes, Nîmes, Alcide, , 198 p. (ISBN 978-2-917743-69-0), p. 15-17
      Si depuis plusieurs décennies, l'aire d'attraction d'Alais (sic), capitale des Cévennes, dépasse le col de Jalcresse et atteint désormais les Hautes-Cévennes, il n'en était pas de même dans les années 1950-60.
      .
    4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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    Voir aussi

    Bibliographie

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    • Michel Vincent, association pour le musée du vieil Alais et Cévennes Magazine, Le grand livre du vieil Alès disparu, Nîmes, imprimerie Delta Color, .
    • Alain André (préf. Thierry Montaner), Alès Insolite : Trois ans de rubriques parues dans l'édition cévenole de Midi Libre, Montpellier, Nouvelles Presses du Languedoc, , 156 p. (ISBN 978-2-35414-003-8).

    Articles connexes

    Liens externes

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