Largentière

Largentière (prononcé [laʁ.ʒɑ̃.ˈjɛʁ(ə)]) est une commune française, située dans le département de l'Ardèche et une des deux sous-préfectures du département. Elle se nomme L'Argentèira en occitan.

Ne doit pas être confondu avec Argentière (homonymie) ou L'Argentière-la-Bessée.

Largentière

La ville de Largentière.

Blason
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ardèche
(sous-préfecture)
Arrondissement Largentière
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté de communes Val de Ligne
(siège)
Maire
Mandat
Jean-Roger Durand
2020-2026
Code postal 07110
Code commune 07132
Démographie
Gentilé Largentiérois
Population
municipale
1 598 hab. (2018 )
Densité 221 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 32′ 37″ nord, 4° 17′ 39″ est
Altitude Min. 147 m
Max. 420 m
Superficie 7,22 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Aubenas
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vallon-Pont-d'Arc
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Largentière
Géolocalisation sur la carte : Ardèche
Largentière
Géolocalisation sur la carte : France
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Largentière
Liens
Site web largentiere.fr

    Ses habitants sont appelés les Largentiérois. C'est la deuxième plus petite sous-préfecture de France après Castellane dans les Alpes-de-Haute-Provence. Elle appartient à l'unité urbaine d'Aubenas, l'agglomération la plus peuplée du département.

    Géographie

    Largentière, sous-préfecture de l'Ardèche, est située dans la vallée de la Ligne, à 10 kilomètres environ au sud d'Aubenas et à 85 kilomètres environ au sud-ouest de Valence.

    Communes limitrophes

    Largentière est limitrophe de six communes[1], toutes situées dans le département de l'Ardèche, et réparties géographiquement de la manière suivante :

    Tauriers Chassiers Vinezac
    Sanilhac N
    O    Largentière    E
    S
    Montréal Uzer
    Carte de la commune de Largentière et des proches communes.

    Urbanisme

    Typologie

    Largentière est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Aubenas, une agglomération intra-départementale regroupant 22 communes[5] et 41 440 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aubenas, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 68 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[8],[9].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (68,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (68,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (34,1 %), forêts (34 %), zones urbanisées (17,8 %), zones agricoles hétérogènes (9,1 %), prairies (4,9 %)[10].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].

    Toponymie

    Il s'agit d'un toponyme, variante d'Argentière, avec le sens de mine d'argent (ou de minerai argentifère).

    La commune s'appelle L'Argentèira en occitan.

    Histoire

    Le château de Largentière avant 2013.

    Initialement nommée Segualeriæ (Ségualières) jusqu'au XVIIIe siècle, la cité doit son nom actuel à des mines de plomb argentifère qui furent au centre de conflits incessants entre les comtes de Toulouse et les évêques de Viviers qui les exploitèrent du Xe au XVe siècle.

    Le passage des troupes de Simon de Montfort est attesté à Largentière en .

    Ancienne propriété des évêques de Viviers, barons de Largentière, elle garde de ce passé un patrimoine architectural remarquable : la cité médiévale, le château (XIIe-XVe siècle), l'église gothique Notre-Dame-des-Pommiers du XIIIe siècle ; sur la chaire en pierre est gravée une inscription en occitan datée de 1490 : « hieu Pierre Guarnier de Colens ay donat aquesta chadiera al convent ».

    En 1562, les protestants de la famille de Montbrison à Versas saccagent le cloître des Récollets.

    Porte des Récollets.

    Joachim de Beauvoir du Roure, seigneur de Brison, qui descend de cette famille, est le chef des huguenots du Vivarais et participe à de nombreux conflits dans la région.

    En 1852, les châtaigneraies occupent 40 % du territoire du canton de Largentière (et 27 % sur l'ensemble des Cévennes). Cet arbre est peut-être la raison pour laquelle les vallées hautes des Cévennes, où il pousse plus en abondance, se sont peuplées plus vite que les vallées basses aux XVIIe et XVIIIe siècles[12].

    Plaque en mémoire de la crue de 1878.

    Au XXe siècle, Largentière est une petite ville industrielle avec l'exploitation de plomb argentifère par la société Peñarroya qui se prolonge, avec des difficultés, jusqu'en 1982. Aujourd'hui, elle est surtout, en dehors de la saison estivale, très touristique, un centre administratif grâce à sa fonction de sous-préfecture de l'Ardèche et éducatif (lycée hôtelier de Largentière[13], collège public de La Ségalière[14], collège privé Le Portalet Notre-Dame[15]). Son tribunal est aujourd'hui fermé mais le bâtiment accueille des services administratifs.

    Dans le contexte de la fin de la guerre d'Algérie, en 1962, de nombreux harkis et leur famille, originaires de la région de Nemours, sont rapatriés par la demi-brigade de fusiliers marins, qui aide à leur installation sur le territoire de la commune. C'est ainsi qu'est créée la cité de « Neuilly-Nemours », ainsi qu'un hameau de forestage[16].

    Jusqu'en 1982, la ville était desservie par la voie ferrée de la PLM puis de la SNCF venant de Saint-Sernin. L'ancienne gare a été démolie et son site est maintenant occupé par la gendarmerie et la caserne des pompiers.

    Le , la commune de Tauriers est rattachée à Largentière, avant d'être à nouveau détachée le .

    Héraldique

    Les armes de Largentière se blasonnent ainsi :
    D'azur au château d'argent flanqué de deux échauguettes couvertes et sommé d'une tour crénelée, girouettée du même, le tout maçonné et ajouré de sable.

    Politique et administration

    Hôtel de ville.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1848   Charles de Fages   Député de l'Ardèche[17]
    1863 1870 Louis Clovis Vernet   Député de l'Ardèche[18]
    1870 1871 Jacques Clément Léon Ferratier   Avocat
    1871 1871 Louis Hippolyte Félix Rivier   Avoué
    1871 1877 Bernard Henri Ernest Blachère   Député de l'Ardèche[19]
    1878 1879 Numa Antoine César Dumas   Notaire
    1879 1891 Louis Privat Camille Vielfaure   Député de l'Ardèche[20]
    1891   Paul Edgard Prat   Avoué
    1893 1897 Fernand de Rochemaure    
    1898   Louis Benjamin Constant   Avocat
    1918 1927 Paul Mercier SFIO  
    1927 1932
    (démission)
    Édouard Froment SFIO Agent général d'assurances
    Député de l'Ardèche
    Conseiller général du canton de Largentière (1928-1934)
    1932 Léopold Victor SFIO  
    1942 Félicien Blanc SFIO Négociant en fruits
    maire de Rocher (1919-1935)
    révoqué par Vichy
    Conseiller général (1934-1940)

    (décès)
    Félicien Blanc SFIO puis PS Négociant en fruits
    Conseiller général (1945-1951)
    Jean Vielfaure PS Retraité
    André Monteil RPR Agent d'assurances
    Conseiller général (1988-2001)
    Edmont Laffont DVD Commerçant
    En cours
    (au )
    Jean-Roger Durand[21],[22] UDF puis UDI (NC) Directeur d'hôpital
    Conseiller général (2001-2015)
    Maison Renaissance, hôtel de ville de Largentière.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[24].

    En 2018, la commune comptait 1 598 habitants[Note 3], en diminution de 9,05 % par rapport à 2013 (Ardèche : +1,94 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 7931 7061 9522 2502 9192 8793 0883 2143 160
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    3 2812 9923 1443 1352 9622 7832 6972 8202 472
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 3542 2832 1651 8872 0431 8552 0211 7771 673
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    1 8192 8882 7822 5201 9901 9421 8341 8201 805
    2013 2018 - - - - - - -
    1 7571 598-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    L'augmentation de la population entre 1962 et 1968 est due, d'une part à l'arrivée de nombreux harkis pour qui un camp d'accueil avait été construit, d'autre part par l'arrivée d'ouvriers mineurs venus du nord de la France ou des pays du Maghreb employés dans la mine.

    À la suite de la fermeture de la mine elle subit une perte de démographie importante.

    En 1989 Tauriers se sépare de Largentière et redevient une commune indépendante.

    Manifestations culturelles et festivités

    • Fêtes médiévales : chaque été, en juillet et août, ont lieu à Largentière d'importantes « Fêtes médiévales », telles que Le Temps des Chevaliers, avec des animations en costume médiéval et spectacles, ou la fête Argentaria qui a lieu tous les deux ans.

    Économie

    La société Peñarroya exploite la mine jusqu'en 1982 dont sont extraits du plomb, du zinc, de l'argent[27]. Cette mine avait précédemment appartenu à la famille Rothschild[28]. La fermeture de la mine et la crise du textile conduisent à un déclin de l'activité industrielle.

    Les laboratoires Omega Pharma, un important groupe pharmaceutique d'origine belge mais acquis par Perrigo en , y ont installé l'un de leurs quatre sites de production français dans un ancien moulinage de Palluat, entièrement restauré, situé le long de la rivière Ligne. C'est là qu'est produite la Jouvence de l'Abbé Soury[29].

    Largentière est aussi le siège de l'entreprise familiale Gineste-Voyages[30] (autocars, organisation de voyages).

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Le château de Largentière de la fin du XIIe au XVIIIe siècle[31] classé en 1927.
    • Le chateau des Tauriers classé en 1926 construit au XII[32]
    • La cité médiévale, remparts (depuis le XIIe siècle) et porte des Récollets. Des cinq portes donnant accès à la ville, seule la porte des Récollets demeure en usage. Elle prit ce nom à partir du XVIIe siècle, anciennement dite du Mazeau (c'est-à-dire : de l'abattoir, masèl en occitan). Elle disposait jadis d'éléments défensifs : pont-levis et vantaux. La tourelle d'angle est de date récente.
    • L'église Notre-Dame-des-Pommiers (XIIIe siècle), de style gothique[33].
    • La Maison à l'étoile : au XIIIe siècle Largentière abritait une colonie juive. En 1284, à Villeneuve-de-Berg, le juif Jacobi de Lunel, habitant de Largentière, accueillait dans sa maison les acteurs d'un accord passé entre les abbés de Cruas et de Mazan. La façade a subi diverses modifications au cours des siècles. La clé de l'arcature supérieure présente deux triangles équilatéraux entrecroisés, formant l'étoile de David.
    • Le Musée de la soie, route de Valgorge - Les Ateliers du Moulinet présente la filière de la soie en Ardèche au XIXe siècle, depuis l'élevage du ver à soie au moulinage du fil.
    • Maison Bastide  Classé MH (1928)[34]
    • Palais de justice de Largentière.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Albin Mazon, Histoire de Largentière, , 592 p. (lire en ligne).
    • J. G. Michaud, « Les gisements de plomb-zinc des Malines et de Largentière », Chronique Recherche Minière, BRGM, no 454, , p. 36-64. 17 illustrations.
    • Robert Saint-Jean, « Les origines du consulat en Vivarais méridional au Moyen Âge », Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, vol. 77, no 74, , p. 353-373 (lire en ligne).

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Direction départementale de l'équipement (DDE), « Carte en relief de l'Ardèche avec limites communales », sur http://www.ardeche.equipement.gouv.fr, (consulté le )
    2. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Unité urbaine 2020 d'Aubenas », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    6. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    7. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    11. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    12. Pierre Bozon, « La population de la Cévenne vivaroise », Revue de géographie alpine, t. 46, no 4, , p. 683-715 (DOI 10.3406/rga.1958.1848, lire en ligne).
    13. Site du lycée hôtelier de Largentière.
    14. Site du collège public de La Ségalière.
    15. Site du collège privé Le Portalet Notre-Dame.
    16. Abd-el-Aziz Méliani, Le drame des harkis, Éditions Perrin, (ISBN 9782262018474), p. 115.
    17. Assemblée nationale : Jean, Xavier, Victor, Charles de Fages de Latour de Rochemure
    18. Assemblée nationale : Louis, Clovis Vernet
    19. Assemblée nationale : Ernest, Henri, Bernard Blachère
    20. Assemblée nationale : Louis, Camille Vielfaure
    21. « Liste des maires du département de l'Ardèche » [PDF], sur le site de la préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
    22. Liste des maires de l'Ardèche [PDF], Préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
    23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    27. Images de l'exploitation de la mine
    28. JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE, DÉBATS PARLEMENTAIRES, ASSEMBLÉE NATIONALE, 1re Séance du vendredi 11 juin 1982.
    29. « Nos sites », sur omega-pharma.fr (consulté le ).
    30. Site de Gineste-Voyages.
    31. « Château à Largentière - PA00116718 - Monumentum », sur monumentum.fr (consulté le ).
    32. « Château de Tauriers à Largentière - PA00116719 - Monumentum », sur monumentum.fr (consulté le ).
    33. « Eglise Notre-Dame-des-Pommiers à Largentière - PA00116720 - Monumentum », sur monumentum.fr (consulté le ).
    34. Notice no PA00116721, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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