Viviers (Ardèche)

Viviers ou Viviers-sur-Rhône (Vivièrs en occitan) est une commune française, située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir Viviers.

Viviers

Vue générale du bourg et sa cathédrale depuis la statue de la Vierge

Blason
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ardèche
Arrondissement Privas
Intercommunalité Communauté de communes du Rhône aux Gorges de l'Ardèche
Maire
Mandat
Martine Mattei
2020-2026
Code postal 07220
Code commune 07346
Démographie
Gentilé Vivarois
Population
municipale
3 710 hab. (2018 )
Densité 109 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 29′ 01″ nord, 4° 41′ 23″ est
Altitude Min. 55 m
Max. 400 m
Superficie 34,15 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Montélimar
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bourg-Saint-Andéol
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Viviers
Géolocalisation sur la carte : Ardèche
Viviers
Géolocalisation sur la carte : France
Viviers
Géolocalisation sur la carte : France
Viviers
Liens
Site web mairie-viviers.fr

    Viviers est l'ancienne capitale de la province du Vivarais, Vivariensis Pagus à qui elle a donné son nom et qui a appartenu à la province royale du Languedoc jusqu'en 1789.

    La cité est encore le siège de son propre évêché, également dénommé diocèse du Vivarais, constitué de vingt-quatre paroisses depuis le . Historiquement, les évêques furent les seigneurs temporels les plus puissants de la région durant une grande partie de l'époque médiévale avant de faire allégeance au roi de France, en 1308.

    Siège de son propre canton jusqu'en 2015, année où la ville a été rattachée au canton de Bourg-Saint-Andéol, Viviers est également une des neuf communes adhérentes de la communauté de communes Du Rhône aux Gorges de l'Ardèche depuis 2013 et ses habitants sont les Vivarois[1].

    Géographie

    Localisation

    Plan de la commune et des communes limitrophes

    Le territoire communal se positionne dans la partie centrale du département de l'Ardèche dans l'arrondissement de Privas, au bord du Rhône, non loin de l'agglomération de Montélimar, située à quelques kilomètres en direction du nord-est.

    Le centre du village est situé à 160 km de Lyon, préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes, à 157 km de Grenoble, siège de l'académie et 624 km de Paris[2].

    Communes limitrophes

    Géologie et relief

    Le Rhône entre Viviers et Donzère (défilé de Donzère)

    Le territoire de Viviers se situe en amont d'un rétrécissement du Rhône dénommé « défilé de Donzère ». Ce rétrécissement est facilement observable au niveau du pont du Robinet qui sépare les communes de Viviers et de Donzère, cette dernière étant située dans la Drôme.

    Hydrographie

    Viviers est située sur la rive droite du Rhône, en amont de sa séparation avec le canal de Donzère-Mondragon.

    Le territoire communal est traversé par l'Escoutay, un affluent du Rhône[3], lequel prend sa source au pied du plateau du Coiron. La commune compte de nombreux ruisseaux dont notamment le ruisseau du mas[4], le ruisseau de Valpeyrouse et le ruisseau de Bayne.

    Climat

    Pour un article plus général, voir Climat de l'Ardèche.

    Située dans la vallée du Rhône, la commune est sous l'influence du climat méditerranéen avec un ensoleillement annuel dépassant les 2 400 heures[5], comparable à celui de Perpignan ou Gap.

    Les hivers sont généralement froids et secs, le mistral contribuant à le rendre glacial lorsqu'il souffle. Le printemps et l'automne connaissent des épisodes orageux pouvant être violents appelés orages cévenols ou épisode méditerranéen. L'été est le plus souvent synonyme de périodes de chaleur importante et de sécheresse accentuée par le mistral.

    Relevé météorologique mensuel station de Montélimar-Ancône (période 1981-2010)
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 1,9 2,5 4,9 7,3 11,1 14,7 17,3 17 13,7 10,4 5,8 3 9,1
    Température moyenne (°C) 5 6,3 9,7 12,4 16,6 20,4 23,5 23 18,9 14,6 9,1 5,8 13,8
    Température maximale moyenne (°C) 8,2 10,2 14,5 17,5 22,1 26,2 29,6 29,1 24,2 18,7 12,4 8,6 18,4
    Record de froid (°C) −14,4 −17 −7,4 −3,1 −1,8 3,5 7,5 5,6 0,5 −1,6 −10 −17,2 −17,2
    Record de chaleur (°C) 19,3 22,4 26,4 30,6 33,9 38,1 40 41,1 36,2 30,4 26,4 19,9 41,1
    Ensoleillement (h) 104,9 134,5 200 214,6 255,3 295,5 327,3 293,6 224,5 152,3 110,3 92,1 2 404,9
    Précipitations (mm) 64 45,2 47,1 81,3 83,1 55,2 48,7 57,7 116,2 135,8 100,5 70,5 905,3
    Source : Météo-France[5] et Infoclimat[6]
    Diagramme climatique
    JFMAMJJASOND
     
     
     
    8,2
    1,9
    64
     
     
     
    10,2
    2,5
    45,2
     
     
     
    14,5
    4,9
    47,1
     
     
     
    17,5
    7,3
    81,3
     
     
     
    22,1
    11,1
    83,1
     
     
     
    26,2
    14,7
    55,2
     
     
     
    29,6
    17,3
    48,7
     
     
     
    29,1
    17
    57,7
     
     
     
    24,2
    13,7
    116,2
     
     
     
    18,7
    10,4
    135,8
     
     
     
    12,4
    5,8
    100,5
     
     
     
    8,6
    3
    70,5
    Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm
    Ville Ensoleillement
    (h/an)
    Pluie
    (mm/an)
    Médiane nationale 1 852835
    Montélimar 2 404,8905,3
    Paris 1 662637
    Nice 2 724733
    Strasbourg 1 693665
    Brest 1 5301 210
    Bordeaux 2 035944

    Axes ferroviaires

    La ligne ferroviaire Givors-Grezan, dite de la rive droite du Rhône, traverse la ville et sa gare mais cette dernière n'assure plus le trafic de voyageurs, seuls les convois de marchandises circulent sur cette rive[7]. Le trafic ferroviaire des voyageurs se reporte donc de l'autre côté du fleuve, à la gare de Montélimar mais il est parfois dévié sur la rive droite, avec un arrêt en gare du Teil, située à une dizaine de km au nord de Viviers.

    Axes routiers

    La commune est traversée dans l'axe nord-sud par la route départementale 86 (RD86), anciennement route nationale 86, qui permet de relier Lyon à Nîmes par Beaucaire, en longeant la rive droite du Rhône.

    À la sortie nord de la commune, la route départementale 107 (RD107) permet de rejoindre la route nationale 102 en direction d'Aubenas.

    Depuis Viviers, l'avenue Pierre-Mendès-France (RD86i) permet de traverser le Rhône pour rejoindre le département voisin de la Drôme (RD73), en direction de Châteauneuf-du-Rhône avant de rejoindre Montélimar par jonction avec la route nationale 7 (RN7).

    Transports publics

    La ligne de bus N°19 (Kéolis Drôme-Ardèche) permet de relier le centre-ville de Viviers à la commune du Teil et la gare de Montélimar. Des correspondances vers d'autres ligne de bus, notamment vers Aubenas et Privas sont possibles[8].

    Urbanisme

    Typologie

    Viviers est une commune rurale[Note 1],[9]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Viviers, une unité urbaine monocommunale[12] de 3 730 habitants en 2017, constituant une ville isolée[13],[14].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montélimar, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (51,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (50 %), zones agricoles hétérogènes (32,7 %), zones urbanisées (6,1 %), eaux continentales[Note 3] (4,4 %), cultures permanentes (2,7 %), mines, décharges et chantiers (1,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,9 %), prairies (0,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,8 %)[17].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[18].

    Lieux-dits, hameaux et écarts

    Voici, ci-dessous, la liste la plus complète possible des divers hameaux, quartiers et lieux-dits résidentiels urbains comme ruraux, ainsi que les écarts qui composent le territoire de la commune de Viviers, présentés selon les références toponymiques fournies par le site géoportail de l'Institut géographique national[19].

    • Château Lafarge
    • Château Verchaüs
    • le Chade
    • Baynette
    • la Grange Roux
    • Rocherenard
    • Chabert
    • Jarcette
    • Jargnas
    • le Mas
    • Paurière
    • le Colombier
    • Hautes Rives
    • Pinette
    • le Pal de Fer
    • Basse Paurière
    • Pommeyras
    • Couijanet
    • Saint-Alban
    • les Hellis
    • Eymieux
    • Beauregard
    • la Lauze
    • le Moulin Nègre
    • Roche Condrie
    • Roumanas
    • la Vignasse
    • Cité de la Victoire
    • la Moutte
    • Longeavous
    • Pra Coulet
    • Pramoulet
    • Val Fleury
    • les Prés des Mouillères
    • les Pignes
    • Saint-Martin
    • les Sautelles
    • la Madeleine
    • les Acacias
    • la Joannade
    • Belieure
    • l'île des Perriers
    • l'Île Saint-Nicolas
    • Escle
    • Sarrazin
    • les Bretons
    • Saint Ostian
    • les Genêts
    • Olivet
    • Couspier
    • Fontbonne
    • Romarin
    • Valmont
    • Bellefontaine
    • le Chastelaz
    • Saint Robert
    • Lourse / la Cité du Barrage

    La Cité du barrage, située à l'extrême sud du territoire de Viviers, créée par la compagnie nationale du Rhône (CNR) a été construite en partie sur la commune de Viviers et sur la commune voisine de Saint-Montan. Bâtie de façon à ne rester que provisoire, elle devaient être rasés à l’issue des travaux de construction du barrage de Donzère-Mondragon, mais elles ont cependant accueilli une compagnie de CRS vers 1955, puis, vers 1969, la CNR céda l’ensemble des lots à des propriétaires privés[20].

    Risques sismiques

    La totalité du territoire de la commune de Viviers est situé en zone de sismicité no 3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes situées à proximité de la vallée du Rhône, mais en limite orientale de la zone no 2 qui correspond au plateau ardéchois[21].

    Terminologie des zones sismiques[22]
    Type de zoneNiveauDéfinitions (bâtiment à risque normal)
    Zone 3Sismicité modéréeaccélération = 1,1 m/s2

    Toponymie

    Attestée sous la forme gynaecei Vivarensis en 400, un gynécée est, à l’époque, un atelier où travaillent des femmes.

    Du latin vivarium («vivier, garenne, parc où l’on nourrit les animaux »). Il s’agissait là de pièces d’eau aménagées sur la rive droite du Rhône où l’on nourrissait et conservait le poisson et dont il reste quelques vestiges.

    Histoire

    Préhistoire et Antiquité

    Les fouilles faites par Yves Esquieu ont permis de découvrir les restes d'une place et de base de colonne d'une villa romaine[23]. Les Romains avaient établi à Viviers le centre d'approvisionnement (« vivarium ») de la cité d'Alba accessible par le pont romain de Viviers sur la voie d'Antonin.

    Moyen Âge

    Cathèdre de l'évêque.

    Entre le IIIe et le Ve siècles les évêques quittent Alba et s'installent à Viviers, qui devient la nouvelle capitale de l'Helvie puis du Vivarais, pour se protéger des agressions des envahisseurs barbares.

    Plusieurs cathédrales sont successivement construites sur le même site. La première est édifiée sur le rocher de Châteauvieux[24].

    Résidence des évêques depuis le Ve siècle, le bourg, fortifié, devint alors une puissante cité épiscopale aux privilèges confirmés par Lothaire et Charles le Chauve au IXe siècle. D'abord rattaché au royaume de Provence, la ville fait partie du Saint-Empire romain germanique après la mort de Rodolphe III, en 1032, jusqu'en 1308. L'évêque, vrai maître du pays avec l'archevêque de Lyon, lutta pour l'indépendance du Vivarais jusqu'à l'annexion de Lyon par Philippe le Bel en 1308[25]. Le sud du pays, avec Viviers, reconnut alors la suzeraineté du roi de France et les évêques prirent, au XVe siècle, le titre de comtes de Viviers, princes de Donzère et de Châteauneuf-du-Rhône.

    Viviers connaît alors une expansion considérable lui permettant de consolider ses fortifications et se protéger des attaques de la guerre de Cent Ans.

    Renaissance et Temps Modernes

    Investiti évêque dés l'année 1516, Claude de Tournon, aumônier de la reine Anne de Bretagne permet à la ville de connaitre une nouvelle prospérité. Rénovée, embellie et décorée, la ville reçoit la visite de François Ier en avril 1533. C'est également cet évêqe qui prend la décision d'achever les fortifications de Donzère, située de l'autre côté du Rhône[26].

    C'est à la même époque que Noël Albert, un riche marchand de Viviers enrichi par le commerce du sel et le détournement des impôts, fait orner sa maison d'une magnifique façade « à l'antique » qui en fera la « Maison des Chevaliers ». Ce même Noël Albert, converti au protestantisme pour échapper à la justice royale, devient, lors des guerres de religion, chef militaire du camp huguenot, s'empare une première fois de sa ville natale de Viviers, pillant et détruisant une partie du riche quartier de la cathédrale délaissé par l'évêque et les ecclésiastiques, pour des résidences plus confortables comme à Donzère et au palais de Bourg-Saint-Andéol puis une seconde fois, en 1567, en saccageant la cathédrale elle-même.

    Les évêques ne reviendront à Viviers qu'au XVIIIe siècle pour s'installer dans le palais épiscopal construit par l'architecte Jean-Baptiste Franque. D'autres hôtels particuliers sont alors construits ou embellis comme l'hôtel de Roqueplane, l'hôtel de Tourville, l'hôtel de Beaulieu mais aussi l'église Notre-Dame-du-Rhône, le séminaire et les faubourgs.

    Époque contemporaine

    Lors de la Révolution Française, Viviers ne fut pas pillée et détruite par les troupes révolutionnaires, son évêque Charles de La Font de Savine, ayant juré fidélité à la Révolution.

    En 1858 Joseph Hippolyte Guibert fait l'acquisition de trois tapisseries des Gobelins et obtient de Napoléon III le don de trois autres. Le XIXe sièclee siècle correspond à une période d'innovation industrielle, avec notamment la création de l'usine de chaux et de ciments (Ets Lafarge)[27].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
      mai 1892 Hubert Roux    
    mai 1892
    (décès)
    René Vernet   Notaire
    juillet 1897 novembre 1897
    (démission)
    François Bonhomme    
    novembre 1897 Joseph Pavin de Lafarge URD Industriel
    Conseiller général
    1943 Jean de Waubert URD Directeur de société
    1943 Roger Rieu SE  
    octobre 1947 Prosper Allignol PCF Retraité
    octobre 1947 Raymond Greffe SE Industriel
    Jean Joffre MRP puis CD Médecin
    Christian Lavis PS puis UDF Maraîcher
    Conseiller général
    André Allignol PS Retraité
    François Louvet Les Verts puis EÉLV Médecin
    Conseiller régional
    Christian Lavis UDI Commerçant
    En cours
    (au )
    Martine Mattei SE Cadre Ressources Humaines

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[29].

    En 2018, la commune comptait 3 710 habitants[Note 4], en diminution de 3,56 % par rapport à 2013 (Ardèche : +1,94 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 7751 8922 0942 3772 5362 5522 7082 8452 714
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 7282 7062 8062 9373 2703 2173 3683 4683 414
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 4163 5393 4593 3583 6353 7733 3622 9403 507
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    3 4423 3893 1943 2823 4073 4133 7683 8613 728
    2018 - - - - - - - -
    3 710--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    • Ecole maternelle publique Lamarque
    • Ecole primaire publique de La Roubine
    • Ecoles maternelle et primaire privées mixtes Saint Régis et Notre Dame du Rhône

    Sports

    Viviers est une ville sportive avec plusieurs équipements de loisirs : piscine municipale, un gymnase comportant des panneaux photovoltaïque, un port de plaisance et des circuits de randonnées.

    Médias

    Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition Drôme-Ardèche-Nord, un ou plusieurs articles à l'actualité de la commune et de la communauté de communes, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local[32].

    Cultes

    La cathédrale Saint-Vincent de Viviers est le siège du diocèse épiscopal de l'Église catholique en France correspondant au territoire du département de l'Ardèche. La communauté catholique dépend de la paroisse Charles-de-Foucauld - Viviers / Le Teil dont le siège est également situé à Viviers[33].

    Économie

    Culture locale et patrimoine

    Pont romain

    Le pont romain

    Viviers à l'époque romaine : pont romain de 11 arches sur l'Escoutay [34] du IIe ou IIIe siècle.

    Monuments médiévaux

    Viviers au Moyen Âge :

    • remparts[35] ;
    • ruelles ;
    • donjon carolingien ;
    • chapelle Saint-Ostian[36] ;
    • maison de Lestrade (XIIe – XIIIe siècles), dans la ville basse, fortement remaniée aux XVIe et XVIIIe siècles. Elle a été la mairie de Viviers de 1767 à 1947.

    Monuments de la Renaissance

    Monuments du XVIIIe siècle

    • ancien "Grand-séminaire", devenu "Maison diocésaine Charles de Foucauld" [39]. Riche bibliothèque [40].
    • ancien Palais épiscopal : actuel hôtel de ville
    • Hôtel de Roqueplane [41] : actuel évêché du diocèse de Viviers
    • Hôtel de Tourville
    • Hôtel de Mercoyrol de Beaulieu[42].Après avoir acheté plusieurs lots, Pierre de Roqueplane fait bâtir un hôtel à partir de 1734, correspondant à l’aile droite. Jean de Roqueplane et Pierre de Fontanes ayant hérité, chacun pour moitié de l'hôtel de Pierre de Roqueplane, Jean de Fontanes achète la part de Jean de Roqueplane. Pierre de Fontanes entreprend alors de faire continuer les travaux par l'entrepreneur François Lustrou dit Béziers, entre 1760 et 1765. Madame de Fontanes meurt en 1783 et ses filles héritent de l'hôtel. Ce partage de l'hôtel entre les deux familles, Drivet de la Dernade et Mercoyrol de Beaulieu, entraîne des travaux. À partir de 1860 l'hôtel appartient en totalité à la famille Mercoyrol de Beaulieu. La façade est percée de 24 fenêtres ornées d'écussons et de têtes sculptées comportant un élégant balconnet, ainsi qu'une porte cochère en noyer. On peut également admirer l'impressionnante escalier avec sa rampe en fer forgé.

    Bâtiments industriels du XIXe siècle

    • Viviers au XIXe siècle : cimenteries Lafarge[43], Cité Blanche (cité ouvrière de la cimenterie), usines Greffe-Lachave et tonnellerie Lecomte le long de la nationale (la première abrite toujours une activité artisanale, la seconde est transformée en parking)...[réf. nécessaire]

    Constructions du XXe siècle

    Pont suspendu de Viviers
    • Pont suspendu de Viviers sur le Rhône : le pont suspendu sur le Rhône relie Viviers avec Châteauneuf-du-Rhône, construit au début des années 1950 pour remplacer un ancien pont suspendu édifié en 1845, détruit à la fin de la Seconde Guerre mondiale[44],[45]. L'ouvrage est construit par un groupement d'entreprises comprenant l'entreprise Boussiron, l'entreprise Truchetet-Tanzini, et la Compagnie Fives-Lille. Les travaux de démolition de l'ancien pont ont été entrepris en 1949. Les épreuves du pont ont été réalisées en 1954. Sa longueur totale est de 275 m avec une travée centrale de 165,10 m de portée[46].

    Édifices religieux

    Cathédrale Saint-Vincent de Viviers

    De son passé d’évêché, Viviers a conservé un ensemble de remarquables hôtels particuliers et des bâtiments religieux très intéressants[47].

    Patrimoine culturel

    Théâtre municipal de Viviers

    Ville médiévale, capitale du Vivarais depuis le Ve siècle, classée 3e secteur sauvegardé de la région Auvergne-Rhône-Alpes, offre aux visiteurs un véritable musée d'architecture à ciel ouvert.

    La commune dispose d'un théâtre en activité, ou sont organisées plusieurs manifestations[50].

    Une statue de Johnny Hallyday a été érigée en 2018 sur la route départementale 86, à quelques kilomètres du centre-ville, la mère de l'artiste étant enterrée dans la commune. Elle constitue depuis un lieu de pèlerinage, notamment à la date anniversaire du chanteur (15 juin), pour les fans frustrés que la sépulture de leur idole soit située hors de la métropole. Sculptée par Georges Daniel, la représentation s'élève à 2,70 m environ du sol dans le parc du restaurant « Le Tennessee » qui organise des concerts de rock où se produisent parfois des sosies du chanteur disparu[51],[52],[53],[54].

    Patrimoine naturel

    Le territoire communal héberge en partie la « ZNIEFF du Vieux Rhône et Losne de Viviers à Pont-Saint-Esprit », classé de type 1[55].

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Les armes de Viviers se blasonnent ainsi :
    D'azur aux trois fleurs de lys d'or, au chef d'argent chargé de deux lettres W capitales de gueules.

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

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