Saint-Montan

Saint-Montan est une commune française, située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Saint-Montan

Vue du village.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ardèche
Arrondissement Privas
Intercommunalité Communauté de communes du Rhône aux Gorges de l'Ardèche
Maire
Mandat
Christophe Mathon
2020-2026
Code postal 07220
Code commune 07279
Démographie
Gentilé Saint-Montanais
Population
municipale
1 885 hab. (2018 )
Densité 57 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 26′ 26″ nord, 4° 37′ 33″ est
Altitude Min. 56 m
Max. 400 m
Superficie 33,18 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Pierrelatte
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bourg-Saint-Andéol
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Saint-Montan
Géolocalisation sur la carte : Ardèche
Saint-Montan
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Montan
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Montan

    Ses habitants sont appelés les Saint-Montanais[1].

    Géographie

    Carte de la commune.

    Lieux-dits, hameaux et écarts

    Eylieu est un quartier de Saint-Montan situé entre le bourg, Larnas et Viviers. Là-bas, se trouve entre autres, la grotte de l'Ermite de Saint-Montan que l'on peut visiter après une marche de 20 minutes à partir d'Eylieu ou de Saint-Montan.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Montan est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pierrelatte, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (63,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (63,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (60,8 %), zones agricoles hétérogènes (24,5 %), cultures permanentes (6,2 %), terres arables (3,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,8 %), eaux continentales[Note 3] (1,2 %), zones urbanisées (0,6 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Histoire

    En parcourant l'ouvrage d'Eugène Lesourd cité en référence, on signale :

    • des vestiges gallo-romains découverts au quartier Saint-Pierre.
    • l'existence d'une bague mérovingienne antérieure au VIe siècle (page 352 du tome 1 de l'Histoire du Vivarais de Jean Régné).(collection de M. Edouard Corroyer).
    • la représentation de Saint-Montan jusqu'au XVe siècle dans les assemblées régionales et en particulier en 1434, aux états du Vivarais assemblés à Villeneuve-de-Berg.
    • Saint-Montan eut à souffrir des guerres de Religion, occupée en 1570 par l'armée de Gaspard II de Coligny, ensuite, victime de brigandages jusqu'en 1586.
    • Une confrérie des Pénitents Blancs fut active aux XVIIe et XVIIIe siècles.
    • En 1970, le vieux bourg n'était plus qu'un amoncellement de pierres. Grâce à l'énorme travail de l'Association des Amis de Saint-Montan, et de plus de 9 700 bénévoles venus de partout, depuis près de 40 ans, plus de 28 habitations ont été reconstruites et les murs des deux châteaux restaurés.
    • Avant le décret n°2002-500 du , la commune s'appelait Saint-Montant[9].

    Héraldique

    Blason
    Tiercé en barre : au 1er d'argent à la croisette de gueules, au 2e d'azur au mur de ville crénelé d'or mouvant de la pointe, donjonné d'une tour du même à senestre et accompagné d'un demi-vol d'argent en chef senestre, au 3e d'argent à la branche d'olivier de sinople posée en barre et à la grappe de raisin de gueules brochant en bande[10].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Galerie d'images

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    octobre 1870 février 1874 André Armand
    (président de la commission
    administrative provisoire)
       
    février 1874 février 1881 André Armand    
    avril 1881 mai 1888 Marius Laville    
    mai 1888 avril 1892 Etienne Dumas    
    avril 1892 mai 1896 Marius Laville    
    mai 1896 mai 1908 Eugène Champel    
    mai 1908 mai 1925 Charles Mazoyer    
    mai 1925 1944 Henri Mazoyer    
    octobre 1944 mai 1945 Henri Boulon    
    mai 1945 Juillet 1957 Henri Mazoyer    
    juillet 1957 mars 1971 Fernand Soubeyran    
    mars 1971 juin 1995 Aimé Mathon RPR Exploitant agricole
    juin 1995 mars 2014 Alan Carraro DVG Receveur des Postes
    mars 2014 26 mai 2020 Roland Rieu DVG Commerçant
    26 mai 2020 En cours
    (au 16 octobre 2020)
    Christophe Mathon DVD Chef d'entreprise

    Jumelages

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[12].

    En 2018, la commune comptait 1 885 habitants[Note 4], en augmentation de 1,07 % par rapport à 2013 (Ardèche : +1,94 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0101 0921 1121 3301 5801 6011 6141 5901 620
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 6591 6241 5451 5141 4571 4311 4221 2681 168
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 1021 1171 0028757947647446961 027
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    8467278221 0091 2071 3141 6711 7181 764
    2013 2018 - - - - - - -
    1 8651 885-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    • De nombreux artisans et artistes se sont installés dans les maisons restaurées : poterie, sculpture, café broc...

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine religieux

    Lieux et monuments

    • Lavoir.
    • Le château féodal et le bourg castral.
    • Grotte de « Lourdes ».
    • Jardin « du Curé ».
    • La grotte de l'ermite Montanus située sur la colline nord des gorges de la Sainte-Baume.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Auguste Le Sourd, Notes historiques sur Saint Montan, suivies d'une notice archéologique sur l'église de « San-Samonta » par Noël Thiollier, Privas, Imprimerie Lucien Volle, 1966.
    • Jean Régné, Histoire du Vivarais, Largentière, Imprimerie Mazel et Plancher, 1914.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Saint-Montan (07220) », sur habitants.fr, SARL Patagos (consulté le ).
    2. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Décret n° 2002-500 du 10 avril 2002 portant changement de nom de communes
    10. « http://www.mairie-st-montan.fr/patrimoine.htm »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?)
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    15. Chapelle Saint-André de Mitroys sur le site patrimoine-ardeche.com.
    16. Site de la romancière Christia Sylf.
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