Pierre Corbineau

Pierre Corbineau (1600[1] - , Rennes), architecte français. Il fait partie d'une famille d'architectes français : les Corbineau. On les trouve simultanément en Anjou et au comté de Laval.

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Biographie

Origine

Il est le fils d'Étienne Corbineau, architecte à Laval avec qui il collabore. Il épouse Marie Beaugrand, veuve de l'architecte lavallois, François Houdault[2].

Pierre Corbineau a un fils, Gilles qui reçoit avec son demi-frère les leçons de son père et est architecte comme son père[3] et une fille, Marie, née un peu avant 1630, qui, en 1650, fit sa profession religieuse chez les Ursulines de Château-Gontier.

Pour Jacques Salbert, il est possible que sa formation d'architecte ait été complétée chez un autre architecte, peut-être Jacques Corbineau.

Style

Les Corbineau se rattachent à l'école de Jean Bullant et comme lui, ils se plaisent à employer l'appareil en bossage, les ordres superposés, les frises ornées de triglyphes.

Ursulines de Laval

En 1617, Étienne Corbineau traite avec les Ursulines, provisoirement installées au Pont-de-Mayenne, pour la construction du monastère[4]. En 1623, cet édifice était suffisamment avancé pour qu'un nouveau marché pût être conclu entre Pierre Cornillau, mandataire des Ursulines, et « Estienne et Pierre les Corbineaulx, maistres architectes » ceux-ci s'engagent à faire et fournir pour le prix de 1.300 livres le maître-autel, la « chaire du prédicatoire » en pierre avec marbre de Saint-Berthevin et marbre noir de la Chamberière, et deux bénitiers de marbre, le tout conforme aux dessins qu'ils en ont remis et où la pierre de Saint-Berthevin est « figurée de rouge ».En 1627, les Ursulines prenaient possession de leur monastère. Il s'agit de la première collaboration entre le père et le fils. Le retable disparait en 1848[5].

Bénédictines de Laval

Le , Étienne et Pierre Corbineau s'engagent vis-à-vis des Bénédictines de Laval à construire leur monastère, chapelle, dortoirs, réfectoire, chapitre, parloirs, etc.[6]. Le portail, avec vitrail au-dessus, sera enrichi au moins autant que celui des Ursulines[7]. Six ans plus tard, en 1636, les Corbineau signent un marché pour le maître-autel de tuffeau et de marbre, pour la clôture du chœur supportant les grilles, également en tuffeau enrichi de marbre, pour un portail sur le Gast[8].

Retable lavallois

Le grand retable de la Sainte-Trinité de Laval.

Pour Jacques Salbert, Pierre Corbineau et son père sont les responsables de l'élévation en 1630 du retable des Minimes de Tours aujourd'hui disparu[9],[10].

Pierre Corbineau est à l'origine de la majorité des grands retables de Laval : la maître-autel de l'église des Cordeliers avant 1636, l'autel Saint-François en 1637, et vraisemblablement des autels Saint-Joseph, Saint-Pierre er du Sacré-Cœur de la même église, ainsi que du maître-autel de l'église de la Trinité.

Buron d'Azé

En 1638, le Monastère de Buron[11] à Azé fait appel aux Corbineau[12]. Il est donc possible que les Corbineau soit à l'origine du portail du Buron, seul vestige actuel de l'Abbaye.

Collège des Jésuites de la Flèche

Retable du chœur, de style baroque.

Pierre s'oblige, le , vis-à-vis des Jésuites de la Flèche, à faire le grand autel de leur Église Saint-Louis de La Flèche, que construit l'un des leurs, Étienne Martellange[13]. Le travail est supervisé par François Derand.

L'autel est terminé et consacré avec l'église, en 1637, par Claude de Rueil, évêque d'Angers. Il est possible qu'il soit aussi à l'origine de la construction de l'hôpital de La Flèche, et peut-être du portail du collège des Jésuites[14].

Églises de Laval

En ce même temps, plusieurs églises de Laval faisaient reconstruire leurs grands autels suivant la nouvelle architecture en vogue. Le , on posait la première pierre du maître-autel de l'église Saint-Vénérand de Laval et le travail était terminé l'année suivante.

Jacques Salbert attribue l'élévation du retable du maître-autel à l'église des Cordeliers de Laval à Pierre Corbineau. En complément, un marché est conclu le avec Pierre Corbineau, maistre architecteur, par lequel il promet de tenir l'autel Saint-François de l'église des Cordeliers de Laval terminé pour le premier dimanche de carême[15]. Ce retable devait être terminé pour le premier dimanche de carême de l'année suivante.

Domalain, Piré, Drouges, Verger-au-Coq

Le maître-autel de Domalain est construit en 1637 par Pierre Corbineau[16]. Le retable possède la même structure que celui de l'église de la Trinité de Laval.

Le retable du maître-autel de l'église Saint-Pierre de Piré-sur-Seiche, représentatif de l'école lavalloise.

Corbineau passe marché avec les habitants de Piré, le , pour la construction de deux autels dans leur église où déjà, en 1631, il a élevé un maître-autel qui subsiste encore. Il travaille à sa réalisation avec Pierre Biardeau.

L'église de Drouges comporte 2 petits retables latéraux, celui de gauche étant une œuvre de Pierre Corbineau[17] réalisée entre 1637 et 1640[18]. Il réalise aussi celui de l'église du couvent des Cordeliers de Rennes.

Le retable de la chapelle du château du Verger au Coq[19] à Saint-Germain-sur-Ille est attribué à Pierre Corbineau vers 1640.

Abbaye Saint-Pierre de la Couture

Jacques Salbert attribue l'élévation du retable en 1641 à l'Abbaye Saint-Pierre de la Couture à Pierre Corbineau[20].

Architecte et marbre

Nommé architecte de la ville de Laval en 1645, Pierre Corbineau est associé comme son père à d'autres architectes pour l'exploitation des marbres de Saint-Berthevin[21]. Ce marbre trouvait son emploi dans les autels que construisaient les Corbineau.

En 1642, c'est pour Henri III de La Trémoille, duc de la Trémoille et comte de Laval et suivant le dessin que lui a remis Monseigneur le duc, qu'il passe un important marché avec les marbriers Jean Nicquet et Philippe Cuvelier[22]. Rien n'indique à quelle église ou à quelle demeure, château de Laval, d'Olivet ou autre, était destinée cette décoration de marbre. Pour l'abbé Angot, elles étaient destinées à la balustrade du chœur des Cordeliers à Laval[23]. Il est très possible que sa direction était celle de Thouars, domaine des Trémoille. Pour Jacques Salbert, il est bien plus probable que ce soient les balustres de marbre jaspé qui ornent le grand escalier du Château des ducs de La Trémoille. Il faut considérer, pour lui, que Pierre Corbineau ait participé aux grands travaux du château de Thouars, et en est peut-être l'architecte dont les historiens ne déterminent pas le nom. On ne connait pas l'activité de Corbineau entre 1642 et 1646.

Ursulines

La première moitié du XVIIe siècle voit s'élever de nombreux monastères d'Ursulines. Le , le procureur des Ursulines de Château-Gontier, François Débonnaire[24], signe une convention avec Ambroise, Antoine et Gilles Ravaux[25] ceux-ci s'engageaient à ouvrer de leur métier aux dortoirs, à l'église, aux autres constructions que les Ursulines « feront bastir suivant et au désir du plan qui leur sera faict et fourni par Pierre Corbineau, maître architecte[26]. Ces travaux sont de longue durée. Ce n'est que le , que les religieuses font marché avec Pierre et Gilles Corbineau[27] pour construire l'église[28]

Jacques Salbert attribue le retable de Ursulines d'Angers à Pierre Corbineau[29]. Consacré en 1651, il est comparable[30] à ceux de Pierre Corbineau effectués pour les Ursulines de Château-Gontier, pour les Cordeliers de Laval, pour les retables de Piré, La Flèche et Domalain. Jacques Salbert indique que le retable majeur des Ursulines d'Angers, attribué sans preuve à Pierre Biardeau ou à l'un de ses élèves par E. Rondeau dans son Histoire du monastères des Ursulines d'Angers présente de telles analogies de structure et de vocabulaire ornemental avec les œuvres de Pierre Corbineau aux Cordeliers de Laval, à Piré, La Flèche et Domalain, que l'hypothèse ne résiste guère à l'examen. effectués pour les Ursulines de Château-Gontier.

Parlement de Bretagne

Les travaux du Palais du Parlement de Bretagne sont interrompus par une épidémie de peste en 1627 ; ils ne reprennent qu'en 1640 sous la direction de Tugal Caris, maître d'œuvre lavallois, puis par Pierre Corbineau[31] de 1647 à 1655. Le chantier est à nouveau perturbé lors de la fronde parlementaire entre 1648 et 1649 et ce n'est qu'en 1654, que les travaux de gros œuvre sont achevés. Le , le Parlement lui adjuge 6 000 livres « pour travaux non compris dans son marché, somme qui lui devait être payée après l'achèvement de la charpente et de la couverture». Deux jours auparavant, la Cour avait pris possession, en grande solennité, du Palais achevé qu'il ne restait plus qu'à décorer.

Torcé, Brie, Rennes

Corbineau réalise le maître-autel des Carmes de Rennes en 1648. Le retable du maître-autel de l'église[32] de Torcé est de Pierre Corbineau, et date de 1652.

Le , on pose à Brie, la première pierre de deux autels entrepris par honorables hommes Pierre Corbineau, maître architecte du palais de Rennes, et Gilles Corbineau, son fils. Pour Jacques Salbert, les deux autels latéraux sont de Gilles Corbineau uniquement, comme une œuvre d'un sculpteur.

Pendant cette période, Pierre Corbineau habite à Rennes, paroisse Saint-Germain, ou à la Talmouzière à Montgermont plutôt que dans ses propriétés lavalloises dont il laisse la jouissance à la famille Houdault.

Cathédrale de Rennes

C'est vers le même temps que Pierre Corbineau est appelé par le Chapitre de Rennes pour remplacer Tugal Caris. Il dirige la construction de la cathédrale de Rennes[33] à partir de 1654.

Suivant Léon Palustre, Tugal Caris aurait conduit les travaux jusqu'à la corniche du premier étage. Après lui, Pierre Corbineau, de 1654 à 1678, achève la superposition des trois ordres et place l'écusson de Louis XIV au-dessus de l'immense fenêtre dans la façade du monument. Puis François Huguet[34] dégage les deux tours, leur donne deux étages indépendants, et met en 1703 la dernière main à cette œuvre. Il porte les niveaux à leur hauteur actuelle de 48 mètres et ajoute sur le fronton au sommet de la façade la devise de Louis XIV (Nec pluribus impar, l’incomparable).

Dol-de-Bretagne

Pierre Corbineau construit un campanile en 1660 à la Cathédrale Saint-Samson de Dol-de-Bretagne[35]. En 1664, Corbineau est appelé à Dol-de-Bretagne pour examiner les plans proposés par l'architecte rennais Deschamps pour la reconstruction du bâtiment de l'horloge il propose diverses modifications. Il achève un lanternon destiné à couronner la tour de la cathédrale[36].

Rennes

En , Corbineau s'engage à construire en 3 ans l'église et les divers bâtiments des Visitandines de Rennes[37]

Le palais Saint-Georges

En 1661, Pierre Corbineau est l'architecte[38] des bâtiments conventuels du Couvent des Jacobins de Rennes. L'abbesse Magdelaine de la Fayette présida à la construction du Palais Saint-Georges à Rennes en 1670 par Pierre Corbineau. La grande galerie qui donne sur le jardin vers la Vilaine est très similaire au cloître du Monastère des Ursulines de Laval.

La façade du clocher de Notre-Dame-en-Saint-Melaine[39] est entièrement refaite en 1676[40] par l'atelier de Pierre Corbineau[41].

La construction de l'Hôtel de la Moussaye se situe vers 1680, et sa conception est attribuée à Pierre Corbineau[42].

Veuf depuis plusieurs années, Pierre Corbineau habitait à Rennes[43]. Il meurt à Rennes le [44]. Il est inhumé en la chapelle des Cordeliers de Rennes[45]. Un service est effectué dans l'église paroissiale de Saint-Germain conformément à L’Édit de sa majesté[46]

Principales réalisations

Notes et références

  1. Son acte de décès porte l'âge de 78 ans.
  2. Elle en avait eu deux enfants Anne, mariée à François Beaucé, sieur de la Lande, maître arquebusier, morte avant 1671, et François qui, élevé au foyer de Pierre Corbineau, devint architecte. François Houdault épousa Françoise Fayau, morte le 15 septembre 1690, lui-même était mort avant 1680. En 1646, il habite Château-Gontier il avait jadis construit un maître-autel en l'église de Saint-Berthevin. Les habitants de Parigné, qui le trouvaient à leur goût, signèrent avec François Houdault, maistre architecte à Château-Gontier une convention par laquelle il s'obligeait à construire un grand autel en ladite église de Parigné, suivant et conformément au dessin représenté par luy et sur lequel il a desjà marchandé un autre autel en l'église de Saint-Berthevin, et auquel sera adjousté deux portes pour aller au derrière dudit autel, et sur le hault sera adjousté une niche avec deux petites colonnes de marbre rouge de 3 pieds et demi de long, et quatre colonnes de marbre rouge ou noir au choix des-dits habitans, qui seront de longueur de 5 pieds et demi chacune, et lequel autel sera enrichy d'architecture et ornemens suivant ledit dessin. Il devait fournir le marbre, le tuffeau et le plâtre, transportés aux frais des habitants, qui se chargeaient de la pierre de construction, du sable, de la chaux; il recevait 1.520 livres tour nois et avait, pendant la durée de son travail, une chambre avec un lit et une table. En 1675, François Houdault assistait au mariage de sa fille Catherine avec François Huguet il mourut peu après. En 1680, sa veuve habite la maison de la Guinoisellerie, héritage de Marie Beaugrand; elle y mourut en 1690. Il laissait six enfants François, sieur du Fresne, architecte comme son père et son grand-père; Pierre, maître chirurgien Adrien, soldat aux armées du Roi, Catherine, femme de François Huguet Françoise et Marie, mortes célibataires, la première le 16 septembre 1715, la seconde le 4 janvier 1736.
  3. À la mort de ses parents, Marie Beaugrand avait hérité d'une maison contiguë à la porte Beucheresse le 9 février 1627, le ménage s'y transportait. Le comte de Laval, Henri de la Trémoïlle, semble avoir pris plaisir à rendre cette demeure agréable à son architecte. En 1632, il lui accorde la concession à perpétuité, moyennant une redevance annuelle de six livres, de jardins contigus à sa maison avec l'exploit de ladite porte du costé dudit jardin en 1646, par acte daté du château d'Olivet, il lui fait la remise de cette redevance, le qualifiant de mestre architecte et particulier de notre ville de Laval. En 1643, il l'autorise à clore de deux portes l'espace des murailles qui est depuis la guérite proche la porte Beucheresse jusqu'à la tour qui est au droit des cours des maisons dudit Corbineau et de M. Hiérosme Freulon, sieur de la Soucherie. Ainsi Corbineau recevait, à titre perpétuel, bien que révocable en droit, la jouissance d'une partie du rempart et de la plate-forme d'une des tours de la porte Beucheresse. Un peu plus tard, il est propriétaire de la closerie et du logis de la Guinoisellerie, près de Laval.
  4. Il s'engage à construire l'église, la maison conventuelle et autres bâtiments, au prix de 65 sols la toise, vingt et une comptées pour vingt, tous les matériaux et échafaudages nécessaires lui étant fournis sur place le marché stipule quelques détails du portail et de la tribune de l'église.
  5. Lors d'un remaniement de la décoration intéreiure.
  6. Au prix de 60 sols la toise carrée, la pierre leur étant fournie sur carrière l'église aura telles dimensions qui seront fixées par les religieuses
  7. Les pignons seront faits a rempaulx et pareils à ceux des Ursulines ou de Patience.
  8. Le règlement de comptes est daté du 3 janvier 1639. Un petit texte, postérieur de quelques années, nous montre que Corbineau ne dédaignait pas des travaux moins valeureux en 1638, il l'oblige vis-à-vis de son ami Jean Lemercier, sieur des Chênes, à construire les murs de clôture de son verger de la Pirauderie. En 1641, contrairement à ce qu'indique J.-M. Richard, c'est Pierre Corbineau seul qui élève le mur de façade d'une maison de la rue des Orfèvres. Cette façade en marbre de Saint-Berthevin existe toujours.
  9. Les sculptures sont livrées en 1631 par Charles Hoyau, Étienne et Pierre fournissent le marbre et firent le marquetage du grand autel et du tombeau
  10. M.-F. Rose, Le décor des églises de Touraine au XVIIe siècle, p. 21.
  11. Couvent des Franciscains.
  12. Les archives notariales de Château-Gontier conservent un marché de tuffeau passé entre les religieux et Abel Moreau du 26 avril 1638 : Moreau doit fournier du tuffeau et l'appareil de 6 cheminées suivant et au désir du mémoire que en a faict le sieur Corbineau
  13. Il devait tout fournir, à la réserve de la pierre à maçonner, de la chaux et du sable, et recevoir pour son salaire et ses fournitures 7 000 livres tournois, trois septiers de blé et trois pipes de vin.
  14. Son style est très proche de celui des grands retables.
  15. de tuffeau blanc pareil en couleur et de mesme nature à celluy du grand autel de ladite église, enrichy de marbre noir jaspé suivant le dessin que ledit Corbineau en a représenté», pour le prix de 900 livres on outre gravera icelui Corbineau les armes dudit deffunt (François Cazet) dans les pierres d'attache qui sont au costé du vitrail de ladite chapelle.
  16. - Retable et gradin d'autel de Domalain
  17. - Retable latéral sud et tabernacle de Drouges
  18. - Retable et tabernacle de Drouges
  19. - Chappele du Château du Verger-au-Coq
  20. Il s'étonne de n'en voir aucune référence dans toutes les études effectuées sur Le Mans.
  21. Étienne obtient une concession de carrière d'Adenette Gastin, dame du Chastellier il doit ouvrir, en comblant la partie abandonnée et mettant avec soin la bonne terre en dessus, et payer 4 livres tournois par charretée de marbre.
  22. Ceux-ci s'engagent à lui fournir vingt-six balustres de marbre de Saint-Berthevin, dont quatorze de 3 pieds de longueur et grosseur à proportion, et douze de 2 pieds 7 pouces, et six pieds d'estaux qui porteront leurs corniches tout autour par le hault avec un plinte par le bas, de 3 pieds de hault, et trente pieds de corniche moulurée.
  23. « Pierre Corbineau », dans Alphonse-Victor Angot et Ferdinand Gaugain, Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne, Laval, Goupil, 1900-1910 [détail des éditions] (lire en ligne), tome I, p. 720.
  24. Sieur de Chalus, grenetier au grenier à sel de Laval
  25. Maîtres charpentiers à Bazougers.
  26. Parmi les travaux énumérés dans cette convention, se trouve la construction de deux dosmes d'une belle ordonnance et pareils à celuy qui est faict à l'hôpital de la Flèche, l'un desquels sera posé sur l'église et l'autre sur le chœur pour servir de clocher
  27. Le père demeurant à Rennes, le fils à Nantes.
  28. près le chœur qui est à présent, les murailles d'une église laquelle aura environ de cent pieds de long et vingt-neuf pieds de large aveq deux chapelles en forme d'une croisée, qui seront à pans ou demye octogone feront le hault de ladicte église ainsy qu'il est requis par les plans et élévations qui en ont esté faiets et signes desdietes dames aussy feront un honneste portail au pignon de ladicte église suivant les dessains que lesdicts Corbineau leur fourniront ceux-ci devaient en outre construire la sacristie, le confessionnaire et six arcades du cloître le long du réfectoire. Le prix fixé était de 8 sous la toise, tous matériaux fournis par les Ursulines, qui devaient aussi donner le logement et la nourriture à l'architecte ou au directeur des travaux. Celui-ci fut René Trouillard, architecte et maître-maçon au faubourg d'Azé.
  29. Et non pas à Pierre Biardeau.
  30. les travaux effectuée au Palais du Parlement de Bretagne sont jugés non conformes aux plans, et aux dévis établis par Salomon de Brosse en 1618, et sont abattus en 1647 par ordre du Parlement de Bretagne. Caris est dépossédé de sa charge au profit de Pierre Corbineau.
  31. - Retable de Torcé
  32. - Cathédrale de Rennes
  33. Le fils de Marie Beaugrand, beau-fils par conséquent de Pierre Corbineau, son élève, François Houdault, eut une fille, Catherine, qui, le 20 août 1675, en l'église de la Trinité de Laval, épousa François Huguet, fils de feu Jean Huguet et de défunte Anne Vilarde. De François Huguet et Catherine Houdault naquit Jean-François Huguet, baptisé le 29 décembre 1679, il est « ingénieur du Roy ».
  34. Dossiers électroniques de l'Inventaire général - La cathédrale Saint-Samson de Dol-de-Bretagne
  35. Paul Banéat, tome I, p. 485.
  36. Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 4E. 154.
  37. Paul Banéat, Le Vieux Rennes. Rennes : Plihon et Hommay, 1911, p. 423-427.
  38. - Saint-Melaine de Rennes
  39. En calcaire sculpté.
  40. L'atelier réalise en 1683 les galeries du cloître.
  41. Raymond Cornon, Les hôtels de Rennes au XVIIe siècle'. Bulletin des Amis du Musée de Rennes, no 3, printemps 1979, p. 115.
  42. Paroisse Saint-Germain.
  43. Pierre Corbineau, vivant maistre architecte, âgé d'environ soixaute-dix-huct ans, est décédé le 23 septembre 1678 et a esté inhumé dans la chapelle des Cordeliers le 25e du susdit mois, après avoir esté apporté eu ceste église, et son service fait conformément à l'édict de Sa Majesté.
  44. Ces religieux desservaient la chapelle du Palais.
  45. « Pierre Corbineau », dans Alphonse-Victor Angot et Ferdinand Gaugain, Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne, Laval, Goupil, 1900-1910 [détail des éditions] (lire en ligne), tome IV, p. 235.

Bibliographie

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Voir aussi

Articles connexes

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