Domalain

Domalain est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, peuplée de 2 021 habitants[Note 1].

Domalain

L'église Saint-Melaine.
Administration
Pays France
Région Bretagne
Département Ille-et-Vilaine
Arrondissement Fougères-Vitré
Intercommunalité Vitré Communauté
Maire
Mandat
Christian Olivier
2020-2026
Code postal 35680
Code commune 35097
Démographie
Gentilé Domalinois
Population
municipale
2 021 hab. (2018 en augmentation de 2,9 % par rapport à 2013)
Densité 60 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 59′ 46″ nord, 1° 14′ 30″ ouest
Altitude 80 m
Min. 45 m
Max. 108 m
Superficie 33,54 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Vitré
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de La Guerche-de-Bretagne
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
Domalain
Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
Domalain
Géolocalisation sur la carte : France
Domalain
Géolocalisation sur la carte : France
Domalain
Liens
Site web www.domalain.fr

    Géographie

    Domalain est situé à environ 7,2 kilomètres de La Guerche-de-Bretagne et à 41 kilomètres de Rennes.

    Il est composé de deux villages : Domalain, le centre bourg où se situent la mairie et les différents services, et Carcraon, zone essentiellement résidentielle.

    La commune se situe sur un territoire irrégulier, légèrement vallonné. Le bourg est construit sur une colline

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 11,4 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,9 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 13,5 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 790 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,3 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Launay-Villiers », sur la commune de Launay-Villiers, mise en service en 2001[7] et qui se trouve à 23 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,3 °C et la hauteur de précipitations de 858,5 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945 et à 36 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11,7 °C pour la période 1971-2000[11], à 12,1 °C pour 1981-2010[12], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Domalain est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[15],[16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vitré, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (97,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (75,7 %), terres arables (12,8 %), prairies (7,4 %), eaux continentales[Note 7] (1,9 %), zones urbanisées (1,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,7 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes parochia de Domno Alano en 1240, Domalanum en 1516[21].

    Histoire

    Moyen Âge

    La paroisse de Domalain dépendait autrefois de la châtellenie du Désert, qui appartint aux barons de Châteaubriant, puis à ceux de Vitré à partir de 1542, et disposait du droit de haute justice. Le chef-lieu de la châtellenie du Désert se trouvait au manoir de la Rivière du Désert, en Visseiche, et s’étendait sur le territoire des paroisses d'Availles, Bais, Brielles, Chancé, Domalain, Gennes, Moulins, Moutiers, Le Pertre, Saint-Germain-du-Pinel, Vergéal et Visseiche[22].

    Époque moderne

    En août 1509, une représentation théâtrale d'un mystère, le "Mystère de Madame Sainte-Barbe" est jouée à Domalain et une rixe se produisit : « un gentilhomme, Amaury de Domagné, tua d'un coup d'épée un nommé Jehan Lambart, cordouanier, demeurant à Vitré »[23].

    « L'église de Domalain, commencée en 1549, et terminée en 1632, est d'une architecture remarquable. La tour était jadis surmontée par un clocher qui passait pour un des plus beaux de Bretagne. Il y avait jadis en cette commune deux chapelles, une à Carcraon et l'autre à la Hainière ; cette dernière a été érigée en annexe vicariale »[24]. L'église est de style gothique flamboyant. La tour construite en 1552 est en partie détruite en 1705. La flèche est reconstruite entre 1892 et 1894. Elle possède trois retables dont un remarquable de style Louis XIV (Retable lavallois) construit en 1637 par Pierre Corbineau et classé monument historique[25] ainsi qu'une chaire en bois sculpté du XVIIe, classée elle aussi monument historique[26]. Le maître-autel de Domalain est construit en 1637 par Pierre Corbineau[27]. Le retable possède la même structure que celui de l'église de la Trinité de Laval.

    Vers 1778, Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Domalain :

    « Domalin, à 7 lieues trois-quarts à l'Est-Sud-Est de Rennes, son évêché, et à trois lieues de Vitré, sa subdélégation. Cette paroisse (...) ressortit au siège présidial de Rennes. On y compte 2 000 communiants[28]. Le bourg de Domalin est situé sur une montagne [en fait une simple colline], au pied de laquelle sont d'un côté, l'étang, le moulin et la maison de l'Eclardière, et de l'autre un ruisseau qui va se jeter dans l'étang de Carcraon. Il n'y a sur cette montagne que le bourg, le presbytère et la maison de la Pavière. Elle est si élevée que, quand on est sur son sommet, on découvre toute la paroisse, dont les terres sont fertiles en grains et fruits, et assez bien cultivées. C'est un pays couvert, fort peuplé de hameaux et maisons de remarque. Ses maisons nobles sont le Pouez et Princé, avec hautes justices, qui ressortissent à la baronnie de Vitré[29] »

    Révolution française

    En novembre 1791, la paroisse de Domalain est visitée et rançonnée par les gardes nationales de Bais et de Vitré, pour intimider ses habitants qui parlaient de marcher sur La Guerche afin de récupérer les cloches descendues après la fermeture de l'église et son rattachement à cette paroisse voisine[30].

    La population de la commune est favorable aux changements apportés par la Révolution française, surtout après la fin de la Terreur. La principale fête révolutionnaire est celle célébrant l’anniversaire de l’exécution de Louis XVI, accompagnée d’un serment de haine à la royauté et à l’anarchie, fêtée à partir de 1795[31].

    Quelques jours après le combat de Toucheneau du , la division de Vitré de l'Armée catholique et royale prit ses quartiers à Domalain, les compagnies étant logées dans les divers villages. « Elle fut surprise par un bataillon républicain, fort de neuf cents hommes, sortis le matin de La Guerche ». Quatre officiers accompagnés de trois soldats, partis en reconnaissance, arrivés à la chaussée de l'étang de Carcraon, furent attaqués par les Bleus qui étaient en embuscade ; Henri du Boishamon et le chevalier Payen furent blessés, mais finalement les chouans commandés par Coster de Saint-Victor[Note 8] mirent en déroute les Bleus qui eurent quarante-cinq tués, dont trois officiers[32].

    Le XIXe siècle

    « Au XIXe siècle, Domalain, la commune la plus réactionnaire d'Ille-et-Vilaine, a pour voisine Bais, l'une des plus libérales »[33].

    A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée décrivent ainsi Domalain en 1843 :

    « Domalain (Domnus-Alanus : sous l'invocation de saint Melaine, le 6 septembre). (...) Principaux villages : la Haute et Basse-Picaudière, la Haute et Basse-Nacherie, le Grand et le Petit-Pin, les Epinettes, les Gendronières, le Bois-Hus, la Maillardière, Haut et Bas-Fleurinais, la Hairie, la Boisnarderie, Carcraon, la Houssais, le Bois-sans-Pair, la Jeusserie, Nuillé, Montgerheux, la Boisselière, la Herauderie, Moncinaut. Maisons remarquables : Pouez, Carcraon. Superficie totale : 3250 ha (...) dont (...) terres labourables 2209 ha, prés et pâtures 445 ha, bois 121 ha, vergers et jardins 125 ha, landes et incultes 128 ha et 84 ha (...). Moulins : 3 (de Pouez, de Princé, Carcraon, à eau). (...) Il se fait à Domalain quelque commerce de chanvre et de lin. Ce territoire produit en outre une quantité considérable de cidre de bonne qualité. Tout récemment on a découvert, en travaillant aux chemins vicinaux, vers la partie de la commune qui joint La Guerche, et sur un carrefour nommé la Cornouaille, plusieurs tombeaux contenant des ossements et plusieurs morceaux d'armures. Sans doute ces tombeaux appartiennent à des hommes d'armes ayant pris part au siège de La Guerche et aux combats qui ont été livrés à Visseiche. (...) La route royale no 178, dite de Caen aux Sables d'Olonne, limite cette commune dans une partie de l'est ; au sud, elle a l'étang de Carcraon, qu'elle content, ainsi que celui du Pouez ; enfin une partie de la lande de Touche-Enault [Toucheneau], où eut lieu, en 1832, un engagement meurtrier entre un détachement de la garde nationale de Vitré et cent cinquante hommes de ligne, conte un parti d'insurgés, qui y laissèrent quatre-vingts des leurs, est en Domalain. Géologie : schiste argileux. On parle le français [en fait le gallo][24]. »

    En octobre 1853 l'inspecteur primaire Piboen décrit ainsi les conditions de travail des élèves et de leur maître, un instituteur normalien nommé Bertin, qui enseigne dans un cellier : « La cave la plus humide, la plus froide, la moins éclairée, ne serait pas plus malsaine ni même plus meurtrière que le local où se fait l'école des garçons. Si j'étais père de famille, je n'aurais jamais le courage d'y envoyer mes enfants... Pendant six mois, de petites sources jaillissent de ces murs, l'eau s'écoule alors dans la classe, et l'instituteur est obligé de la rejeter par la porte avec un balai. À trois heures de l'après-midi, il n'est plus possible d'y voir clair ».[34]

    En 1866, quelques cas de choléra sont observés à Domalain, ainsi que dans des communes voisines, particulièrement dans la commune d'Étrelles où, du 18 août au 3 novembre, 60 personnes, dont 40 femmes, ont été atteintes. 3 personnes ont succombé à cette épidémie[35].

    La Belle Époque

    Le chanoine Léonor Meignan (1865-1936)

    Le , le chanoine Meignan, prêtre réputé dans la paroisse, fête son cinquantenaire. À cette occasion, les habitants, ainsi que de nombreux religieux participent aux festivités. En souvenir du prêtre, la municipalité donne à l'une des rues de Domalain le nom du chanoine.

    La Première Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Domalain porte les noms de 108 soldats morts pour la France ou disparus pendant la Première Guerre mondiale[36].Onze soldats sont morts en Belgique, un soldat domalinois est mort en Grèce (Eugène Houssais). La plupart des autres sont morts sur le sol français. Parmi eux deux (Joseph Gallier et Léon Peinturier) ont été décorés de la Médaille militaire et de la Croix de guerre et deux (Emmanuel Cancouet et Jean Faucheux) ont reçu la Croix de guerre[37].

    L'Entre-deux-guerres

    En 1926, l'école publique de Domalain n'avait qu'un seul élève[38].

    La Seconde Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Domalain porte les noms de 11 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale[37]. Parmi elles, Pierre Heinry (1892-1944), déporté en Allemagne, il meurt le 22 octobre 1944 à Diez[39]. Jules Gastel décédé le 11 juin 1940 à Varennes (Aisne).

    Le monument Leclerc inauguré en 1950, témoigne du passage du maréchal Leclerc à Domalain le 7 août 1944 alors qu'il était en route pour la libération de la capitale.

    Les bornes de Koufra jalonnent le parcours de la division Leclerc à travers la France de Saint-Martin-de-Varreville (Manche) où ses premiers éléments débarquèrent à Utah Beach jusqu'à Strasbourg le 23 novembre 1944. Il existe quatorze bornes dont une seule en Bretagne à Domalain. Elle a été inaugurée le 17 septembre 2012. Lors de cette inauguration, des anciens combattants de la Deuxième Guerre mondiale étaient présents ainsi qu'un préfet.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs[40]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1801 1802 René Desrosiers   Menuisier
    1802 1818 François Hardy   Propriétaire cultivateur
    1818 1825 Olivier Certenais    
    1825 1832 Pierre Rocher   Notaire
    1833 1844 René Perchard   Propriétaire rentier
    1844 1846 Toussaint Poirier   Laboureur
    1846 1848 Jacques Poligné   Propriétaire cultivateur
    1848 1853 René Perchard   Propriétaire rentier
    1854 1862 François Veillard   Meunier
    1862 1863 Philippe Lambron   Propriétaire rentier
    1863 1869 Jules Veillard   Meunier
    1869 1893 Jean Suhard   Propriétaire cultivateur
    1893 ap. 1917 Alphonse Lambron   Propriétaire rentier, conseiller d'arrondissement
    1922   Jean-Marie Lemarié    
    1934 1943 Pierre Poirier   Cultivateur
        Joseph Touchais   Cultivateur
     ? mars 1983 Isidore Lamy   Cultivateur
    Réélu en 1977
    mars 1983 mars 1989 Auguste Téhard   Cultivateur
    mars 1989[41] mars 2014 Joseph Martin SE Agriculteur retraité
    mars 2014 En cours Christian Olivier SE Agriculteur
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[43].

    En 2018, la commune comptait 2 021 habitants[Note 9], en augmentation de 2,9 % par rapport à 2013 (Ille-et-Vilaine : +4,83 %, France hors Mayotte : +1,78 %). En 1831, la population atteint son maximum avec 2 842 habitants. En 1851, on dénombre 2 661 habitants. En 1901, on compte 2 005 habitants. La commune reprend de l'importance avec 1 953 habitants en 2011.

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 6552 2882 6882 7582 8422 8252 7352 7152 661
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 6462 5532 4572 2862 2182 2182 2122 1612 042
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 0052 0001 9061 7341 7451 7741 8481 8431 718
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    1 6351 5341 5061 4041 3821 4901 7421 9581 985
    2018 - - - - - - - -
    2 021--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puis Insee à partir de 2006[45].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus et niveau de vie (chiffres Insee 2011) :

    • Taux de chômage des 15 à 64 ans : 5,1 %
    • Nombre de ménages : 702
    • Revenu net déclaré moyen par foyer : 21 621 

    Habitat en 2011 et taux communaux d'imposition 2013 :

    Transports

    La commune est desservie par la ligne de bus gratuite de Vitré vers La Guerche-de-Bretagne mise à disposition par Vitré Communauté.

    Lieux et monuments

    • La chapelle Sainte-Anne date de la 2e moitié du XIXe siècle et est située au village de la Heinrière. Elle a remplacé un ancien sanctuaire bénit en 1663, situé plus à l'ouest et dédié également à sainte Anne et saint Julien.
    • La chapelle Saint-Maimbœuf, nommée également chapelle Notre-Dame-de-la-Délivrance, date de la fin du XIXe siècle et est située au village de Carcraon. Elle a remplacé un ancien sanctuaire dédié à saint Mainbœuf et mentionné dès le XIIe siècle.
    • Le monument Leclerc inauguré en 1950.
    • Borne de Koufra inaugurée en 2012.

    Personnalités liées à la commune

    • Le général Leclerc passe à Domalain le 7 août 1944 en route pour la libération de Paris. Inaugurée le 17 septembre 2012 en présence de l'école municipale et de quelques autres personnalités, la borne de Koufra (voir ci-dessus) rappelle le passage du général.
    • Alphonse Lambron (1846-1928). Maire de Domalain. Conseiller d'arrondissement.
    • Chanoine Léonor Meignan (1865-1936). Nommé recteur de Domalain en 1908 après avoir été aumônier de la communauté de Rillé à Fougères. Il est nommé chanoine honoraire en 1919. Il décède le 2 juin 1936 à Domalain[47].
    • Alexandre Ricoux (1875- 1944[48]), médecin. Une rue porte son nom dans le bourg de Domalain.
    • Sœur Marie Emmanuel Heslesbeux (1931-2013), religieuse de la communauté des Sœurs de la Providence de Ruillé-sur-Loir, née à Domalain. Elle s'installe à Madagascar en 1970 et y exerce les fonctions d'infirmière. L'association domalinoise Domalain Tiers-Monde continue de soutenir le dispensaire pour les lépreux de Mandritsara qu'elle avait fait construire. Elle meurt assassinée à Mandritsara à Madagascar le [49]. Une rue de Domalain porte désormais son nom.

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2018, légale en 2021.
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    8. Jean-Baptiste Coster, dit de Saint-Victor, né le à Épinal (Vosges), commandant de la division de Vitré de l'Armée catholique et royale de Rennes et de Fougères ; il fut par la suite jugé par un conseil de guerre républicain à Avranches, mais parvint à s'enfuir à l'étranger ; par la suite il participa à l'organisation de l'attentat de la rue Saint-Nicaise ; condamné à mort, il fut exécuté ainsi que plusieurs autres conjurés en Place de Grève le  ; voir http://shenandoahdavis.canalblog.com/archives/2013/12/03/28575322.html.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Launay-Villiers - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Domalain et Launay-Villiers », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Launay-Villiers - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Domalain et Saint-Jacques-de-la-Lande », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    21. « Etymologie et Histoire de Domalain », infobretagne (consulté le ).
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    45. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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    47. « Obsèques », Ouest-Eclair (Rennes), .
    48. Gallica ; Ouest-Eclair du 22 mai 1944
    49. Le meurtre de sœur Emmanuel révolte Madagascar, sur leparisien.fr

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