Pierre-Eudoxe Dubalen

Pierre-Eudoxe Dubalen (1851-1936) est un préhistorien et naturaliste landais, fondateur du muséum d'histoire naturelle de Mont-de-Marsan (musée Dubalen dans le donjon Lacataye) et son premier conservateur.

Pour les articles homonymes, voir Dubalen.

Pierre-Eudoxe Dubalen
Naissance
Montgaillard (Landes) (France)
Décès (à 85 ans)
Montsoué (Landes) (France)
Nationalité France
Domaines archéologie, Préhistoire, géologie, zoologie (entomologie, malacologie, ichtyologie, ornithologie), botanique (phanérogames, cryptogames vasculaires, mycologie, algologie)[1]
Formation École de Pharmacie de Bordeaux
Renommé pour Découverte de : grotte du Pape (Brassempouy), grotte de Rivière.
Travaux sur la géologie et l'hydrologie du sud de l'Aquitaine.
Distinctions

• grande médaille d'or pour la culture
• Médaille de bronze, avec prix, pour le concours sur l'emploi des nitrates de soude
• Médaille d'or du Ministère de l'Agriculture

Personnalité dynamique à la curiosité éclectique, il est un des initiateurs des recherches archéologiques dans les Landes. Ses recherches en géologie font de lui le premier à pressentir l'existence de pétrole dans le sud-est des Landes, et il enrichit notablement les connaissances en hydrologie de sa région. Il développe l'implantation des cépages américains pour combattre le phylloxéra et promeut l'usage des engrais chimiques, une nouveauté à l'époque.

Biographie

Pierre-Eudoxe Dubalen naît à Montgaillard (Landes) le 29 mars 1851[2]. Il meurt le 27 avril 1936 à Montsoué (Landes)[3],[1].

Il fait ses études à l'école de pharmacie de Bordeaux, dont il est lauréat de concours[1]. Pharmacien de formation[4],[n 1],[n 2], il s'intéresse très tôt aux sciences[3].

En 1870-71, il est blessé dans une explosion alors qu'il est chef de laboratoire à la capsulerie de Bayonne[1],[n 3].

Il est maire de Montsoué de 1896 à 1904[5].

Sciences

« Qu'importe le nom de l'ouvrier pourvu que le travail soit publié et puisse servir à tous »

 R.-E. Dubalen[6]

Quel que soit le sujet de sa curiosité attentive, il accorde une grande importance à l'échange, comme en témoigne sa correspondance dont une partie se trouve au musée Despiau-Wlérick de Mont-de Marsan[7]. Il a le souci de communiquer et d'échanger, souhaite faire reconnaître les richesses de sa région au-delà des limites du département des Landes[8] et est peut-être aussi motivé par le désir d'une reconnaissance par ses pairs[7].

Maison romane de Mont-de-Marsan hébergeant le musée Dubalen]

Archéologie

De 1870 à 1912, sa priorité est l'archéologie[8] ; ce qui ne l'empêche pas, au cours de ses excursions, de s'intéresser aussi à toutes sortes de choses relevant autant de la zoologie que de la botanique ou de la géologie — témoins ses carnets de notes[9]. Pendant toute cette période, il prospecte les collines du Tursan, visant à compléter les collections de silex du Paléolithique inférieur et moyen[8].

Découverte de la grotte du Pape à Brassempouy et controverse de la Vénus dite « La Poire »

Il fait sa réputation d'archéologue en découvrant et fouillant la grotte du Pape à Brassempouy[3] en 1880 (le produit de ces fouilles est exposé dès 1886 dans son musée d'histoire naturelle de Mont-de-Marsan[10]). Ce site est le premier où il peut observer un ensemble stratigraphique cohérent ; il y acquiert plus de précision dans sa méthode d'investigation (périodisation, nomenclature) et une vision plus large des temps préhistoriques ; cette fouille lui permet de dépasser la division rudimentaire d'un « âge du silex taillé » et « âge du silex poli et de la pointe de flèche barbelée »[11]. La stratigraphie qu'il donne est la plus objective de toutes celles données entre 1881 et 1898, y compris celle de Piette en 1893 car ce dernier s'est obstiné à justifier un système de périodisation pré-établi, ce qui l'a amené à fortement dénaturer les faits observés á Brassempouy et se retrouve à placer le Solutréen à des temps ultérieurs au Magdalénien, entre autres erreurs grossières[12].

Mais il s'attire quelque inimitié de ses collègues avec un geste malheureux lors de l'excursion le 19 septembre 1892 à Brassempouy de l'Association française pour l'avancement des sciences, qui tenait son congrès annuel à Pau[13],[14] : découvrant la Vénus dite « La Poire »[15], ce chercheur pourtant intègre la dissimule à ceux qui l'accompagnent[16],[8] et ne la montre qu'à trois ou quatre des excursionnistes à la fin de la journée[17].

Site d'Arcet à Montaux

Il découvre aussi le site d'Arcet à Montaut, dont les ateliers de taille ont exploité un marqueur lithologique notable, le « silex de Chalosse à lépidorbitoïdes »[18].

Grotte de Rivière et deuxième controverse

Vers les années 1850 des travaux ont mis au jour une grotte sur la berge de l'Adour à Rivière[7]. En 1910 Dubalen décide de la fouiller. Il obtient une subvention du Comité des travaux historiques et scientifiques[19] et une de la mairie de Mont-de-Marsan[7] et commence les fouilles en mars 1911[1],[6],[20]. La grotte livre du mobilier du Paléolithique supérieur, et une plaquette en os gravée d'un visage schématisé qu'il appelle une « chimère »[7] et qui devient le sujet d'une controverse pour plusieurs années. Persuadé de son authenticité, Dubalen déploie ses arguments face à Henri Breuil qui est, lui, convaincu que c'est un faux - d'autant que d'autres gravures douteuses ont été trouvées sur ce même site. Breuil, « pape de la Préhistoire » et quasi inattaquable, fait baisser le crédit de Dubalen parmi les préhistoriens. Dubalen mène une enquête et finit par obtenir les aveux d'un érudit local pour les quelques pièces qu'il a lui-même écarté[21].

Peut-être à cause de cette malencontreuse affaire, en 1912-1913 après la grotte de Rivière Dubalen porte son attention sur ce qu'il appelle les « tertres tumuliformes », très nombreux dans le sud des Landes à cette époque d'avant les remembrements[22].

Autres sites

Il fouille également le tumulus de Lacajunte, celui d'Arboucave[10] (tumulus de Mesplède, où il trouve une lamelle d'argent provenant d'une cotte d'armes du Hallstatt[23]) et d'autres mégalithes et tertres tumuliformes de la région voisine du Tursan[1], ainsi que l'abri Dufaure à Sorde-l'Abbaye avec Henri Breuil en 1900[6].

À partir de 1913 il fouille des tombes de l'âge du fer et découvre les riches sépultures d'Aubagnan[6],[24].

Le Chalossien

Il propose une nouvelle division préhistorique précédant le Chelléen : le Chalossien[25],[26],[27],[28], qui est ensuite supprimée[3].

Musée Dubalen

Il fonde le musée d'histoire naturelle de Mont-de-Marsan (voir plus bas la section « Ses collections et musée Dubalen ») et en est le premier conservateur[3].

Géologie

Il est est noté pour avoir été le premier à pressentir l'existence de pétrole au sud-est des Landes[3] (il envoie au préfet des Landes un rapport sur la probabilité de pétrole et la présence de bitume en Chalosse et en Béarn[29]). Il travaille avec L. Reyt[n 4] sur la géologie agronomique des environs de Saint-Sever[3],[30].

Il limite nettement les formations quaternaires en assignant aux sables fauves leur place exacte au sommet du Tertiaire, et découvre Elephas primigenius dans les argiles bleues de Magescq, au-dessous des sables fauves dont il démontre ainsi l'âge récent[1].

Il publie une étude remarquable sur l'origine triasique des eaux sulfureuses de Gamarde, une autre sur les eaux thermales des Landes dans leur rapport avec la fosse sous-marine dite « gouf de Capbreton », et une étude consacrée à ce gouffre[29].

De nombreuses communes lui doivent leur eau potable[1].

Botanique

Il acclimate les plants de vigne américains au Sud-Ouest : directeur de la pépinière départementale à l'époque où les vignes françaises sont menacées de disparition, il expérimente ces plants américains et les utilise pour la reconstitution du vignoble[1]. Il envoie au préfet des Landes des rapports sur la greffe de la vigne et les divers porte-greffes, et sur la pépinière départementale de plants américains[29].

Il se fait le promoteur des premiers engrais chimiques : chef du laboratoire agricole, il fait connaître les résultats donnés par les engrais, alors nouveaux, et en fait les premières applications dans le pays[1].

Il décrit des plantes nouvelles, d'autres non encore signalées ou rares dans le département des Landes. Il indique l'extension de plantes nouvelles apparues dans le Sud-Ouest. Il réunit les matériaux pour servir à une nouvelle flore des départements des Landes et du Sud-Ouest[29].

Il fait paraître pendant dix ans un périodique : L'Agriculture nouvelle dans les Landes[29].

Il réalise des expériences dans son parc sur les ensemencements de champignons[31].

L'herbier Dubalen, auquel a été associé l'herbier Charles Sauvage, se trouve au musée Despiau-Wlérick à Mont-de-Marsan. Selon le cbnsa, cet ensemble de environ 10 000 planches du XIXe siècle inclut des phanérogames et des algues des Pyrénées-Atlantiques, du sud de la France et de l'Algérie[32] (Charles Sauvage a aussi récolté des plantes du Maroc, de Nouvelle-Calédonie et de la Réunion[33]).

Zoologie

Il décrit des espèces nouvelles ou peu connues de mammifères, poissons, mollusques[29].

Ichtyologie

Il décrit plusieurs espèces, dont :

  • Aturius Dubalen, 1878 (synonyme de Leuciscus Cuvier (ex Klein), 1816), une espèce marine[34]
  • Idus stagnalis Dubalen, 1913, synonyme de Leuciscus leuciscus (Linnaeus, 1758) ou vandoise, poisson d'eau douce et saumâtre[35],[36].

Un espèce disparue du Miocène et du Néogène (20,43 à 15,97 Ma)[37] apparentée au dugong est nommée en son honneur : Prohalicore dubaleni (Flot)[38].

Ses collections et musée Dubalen

Le musée Dubalen est installé dans le donjon Lacataye[39] à Mont-de-Marsan. P.-E. Dubalen en est le premier conservateur[3] ; Maurice Prat est conservateur en 1956[40]. Il possède plusieurs pointes de la Gravette récoltées en 1880 à la grotte du Pape de Brassempouy[41].

Une partie du matériel lithique de la collection Dubalen est au musée Despiau-Wlérick à Mont-de-Marsan[42]. Le Musée Dubalen

Souhaitant faire connaître sa région, en 1901 il donne des silex taillés à la Société anthropologique de Paris[8].

Sociétés savantes

En 1907, Dubalen fonde avec Pierre Lummau (1882-1947) la Société mycologique des Landes. Il correspond de façon soutenue avec Émile Boudier (1828-1920), l'un des fondateurs de la Société botanique de France (1854) puis de la Société mycologique de France (1884)[45].

Honneurs

  • grande Médaille d'or pour la culture[1].
  • Médaille de bronze, avec prix, pour le concours sur l'emploi des nitrates de soude[1].
  • médaille d'or du Ministère de l'Agriculture pour son travail, partagé avec L. Reyt[n 4] : « Géologie agronomique, avec carte des environs de Saint-Sever »[3],[30].

Publications

Il publie de nombreux ouvrages et articles sur les oiseaux, les champignons[2], la Préhistoire, l'histoire[47] et la géologie ; dont de nombreux travaux ethnographiques sur le département des Landes[10],[48] ; et préface le livre de Paniagua Les Celtes Bretons et les Phocéens dans le sud-ouest de la Gaule (1926)[49].
Voir également Pierre Dubalen, titres publiés sur Persée.

  • [1873] « Catalogue critique des oiseaux observés dans les départements des Landes, Gironde, Basses-Pyrénées et Hautes-Pyrénées », Actes de la Société linnéenne de Bordeaux, t. 28, , p. 439-502 (lire en ligne [sur biodiversitylibrary.org], consulté en ).
  • [1874] « Quelques mots sur les silex taillés dans le département des Landes », Bulletin de la Société archéologique de Bordeaux, t. 1, , p. 29-33 (lire en ligne [sur archive.org], consulté en ).
  • [1877] « Plantes nouvellement apparues dans le Sud-Ouest », Bulletin de la Société Botanique de France, vol. 24, no 1, , p. 16-18 (DOI 10.1080/00378941.1877.10829960).
  • [1878] « Note sur un poisson mal connu du bassin de l'Adour », Bulletin de la Société de Borda, 1er trim. 1878, p. 157-158 + 1 pl. (lire en ligne [sur gallica]).
  • [1881] « Les abris sous roche de Brassempouy (Chalosse-Landes) », Matériaux pour l'histoire primitive et naturelle de l'homme, vol. 12, 16e année, 2e série, nos 6-7, , p. 284-287.
  • [1892] « Quelques mots sur la grotte de Brassempouy (Landes) », Annales du congrès de l'Association française pour l'avancement des sciences, no 21, , p. 254-257.
  • [Reyt & Dubalen 1892] L. Reyt et Pierre-Eudoxe Dubalen, Notice géologique et agronomique sur la protubérance crétacée des environs de Saint-Sever, Mont-de-Marsan, éd. Leclercq, (présentation en ligne).
  • [1893] Ancienneté de l'homme dans le département des Landes, Dax, Impr. de H. Labèque, (présentation en ligne).
  • [1893] « La grotte de Brassempouy », Bulletin de la Société de Borda, t. 18, , p. 35-41.
  • [1906] « Les nouveautés au musée régional d'histoire naturelle de Mont-de-Marsan », Actes de la Société linnéenne de Bordeaux, vol. 61, 7e série, t. 1, , p. 157-159 (lire en ligne [PDF] sur upload.wikimedia.org, consulté en ).
  • [1908] « Le Littoral préhistorique des Landes », Bulletin de la Société préhistorique française, vol. 5, no 10, , p. 496-497 (lire en ligne [sur persee]).
  • [1910] Pépinière départementale de plants américains (Rapport présenté à Monsieur le Préfet des Landes), Mont-de-Marsan, , 54 p..
  • [1910] « Capture à Mont-de-Marsan, le 25 juin (1910), d'un Rollier [Coracias garrula L.) », Procès-verbaux de la Société linnéenne de Bordeaux, t. 64, , p. 60 (lire en ligne [sur archive.org], consulté en ).
  • [1910] « Les Sables fauves de Chalosse à Salles (Gironde) », Procès-verbaux de la Société linnéenne de Bordeaux, t. 64, , p. 66-68 (lire en ligne [sur archive.org], consulté en ).
  • [1910] « Le Nummulitique dans la région du Sable des Landes (rive droite de l'Adour) », Procès-verbaux de la Société linnéenne de Bordeaux, t. 64, , p. 68-69 (lire en ligne [sur archive.org], consulté en ).
  • [1910] « Les cristaux de quartz d'une station solutréenne (Landes) » (site d'Arcet), Bulletin de la Société préhistorique française, vol. 7, no 3, , p. 143-144 (lire en ligne [sur persee]).
  • [1911] « La Grotte de Rivière (Landes) », Bulletin de la Société préhistorique française, t. 8, no 10, , p. 638-641 (lire en ligne [sur persee]).
  • [1911] « Découverte de deux gravures sur os dans la grotte de Rivière » (séance du 5 avril 1911), Procès-verbaux de la Société linnéenne de Bordeaux, t. 65, , p. 51 (lire en ligne [sur archive.org], consulté en ).
  • [Breuil, Dubalen et al. 1911] Henri Breuil, Pierre-Eudoxe Dubalen, André de Paniagua et Marcel Baudouin, « Note complémentaire sur les os gravés de la Grotte de Rivière (Landes) » (suite à « Observations sur les gravures problématiques trouvées à Rivière (Landes) par l'abbé H. Breuil », séance du 23 novembre 1911), Bulletin de la Société préhistorique française, vol. 8, no 11, , p. 665-668 (lire en ligne [sur persee]).
  • [1912] « Eaux thermales des Landes et de la fosse de Capbreton », Procès-verbaux de la Société linnéenne de Bordeaux, vol. 66, , p. 41-46 (lire en ligne [sur archive.org], consulté en ).
  • [1912] « Géologie du département des Landes. Calcaires de Lauret et Pimbo », Procès-verbaux de la Société linnéenne de Bordeaux, t. 66, , p. 68-69 (lire en ligne [sur archive.org], consulté en ).
  • [1912] « À propos des gravures de la grotte de Rivière (Landes) », Bulletin de la Société préhistorique française, t. 9, no 3, , p. 158-159 (lire en ligne [sur persee]).
  • [1913] « Notes ichthyologiques » (description du Emberiza pithyornus (Pall.), aut. E. leucocephala), Procès-Verbaux de la Société linnéenne de Bordeaux, vol. 67, , p. 74-76 (lire en ligne [sur archive.org], consulté en ).
  • [1913] « Nouvelle espèce de poisson d'eau douce », Procès-Verbaux de la Société linnéenne de Bordeaux, vol. 67, , p. 76-78 (lire en ligne [sur archive.org], consulté en ).
  • [1913] « Année ornithologique » (description du Emberiza pithyornus (Pall.), aut. E . leucocephala), Procès-Verbaux de la Société linnéenne de Bordeaux, vol. 67, , p. 131 (lire en ligne [sur archive.org], consulté en ).
  • [1913] « Les Tertres tumuliformes de Lacajunte Arboucave et communes voisines », Bulletin de la Société de Borda, 1er trimestre 1913, p. 249-260 (lire en ligne [sur gallica]).
  • [1914] « Tombes aquitaniques », Revue des Études Anciennes, vol. 16, no 2, , p. 217-218 (lire en ligne [sur persee]).
  • [1922] « Note sur les ensemencements de champignons » (lettre de M. Dubalen), Actes de la Société linnéenne de Bordeaux, t. 74, , p. 66-67 (lire en ligne [sur archive.org], consulté en ).
  • [1922] « Considérations sur les bitumes et pétroles de la Chalosse et du Béarn », Actes de la Société linnéenne de Bordeaux, , p. 142-144 (lire en ligne [sur archive.org], consulté en ).
  • [1924] « Le Pré-Chelléen de Chalosse (Chalossien) », procès-verbaux de la Société linnéenne de Bordeaux, t. 75, .
  • [1926] « Tumulus de Vieille-Aubagnan », Bulletin de la Société préhistorique française, vol. 23, no 12, , p. 315-316 (lire en ligne [sur persee]).
  • [1927] « Géologie », dans Nos Landes. Vision d'Ensemble sur le Pays Landais, éd. David Chabas, , sur xxx, p. 29-60.
  • [Passemard et al. 1931] Emmanuel Passemard, Pierre-Eudoxe Dubalen, André Vayson de Pradenne et René Neuville, « La Question Chalossienne » (Discussions), Bulletin de la Société préhistorique de France, t. 28, , p. 289-293 (lire en ligne [sur persee]).
Préface
  • [Paniagua 1926] André de Paniagua (préf. Pierre-Eudoxe Dubalen), Les Celtes Bretons et les Phocéens dans le sud-ouest de la Gaule, Paris / Strasbourg, éd. Catin / impr. alsacienne, , II + 60 p. (ASIN B0017GF4A2, présentation en ligne).

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • [Barrouquère 2012] H Barrouquère, « Dubalen archéologue : du terrain au musée », Bulletin de la Société de Borda, nos 507, 3, , p. 305-326 (lire en ligne [sur archeolandes.com], consulté en ).
  • [Lummau 1936] Pierre Lummau, « Nécrologie de Pierre Dubalen » (séance du 28 mai 1936, section « Vie de la société »), Bulletin de la Société préhistorique française, t. 33, no 5, , p. 290-291 (lire en ligne [sur persee]).
  • [Passemard et al. 1931] Emmanuel Passemard, Pierre-Eudoxe Dubalen, André Vayson de Pradenne et René Neuville, « La Question Chalossienne » (Discussions), Bulletin de la Société préhistorique de France, t. 28, , p. 289-293 (lire en ligne [sur persee]).
  • [Prat 1950] M. Prat, « Un savant de chez nous : Pierre-Eudoxe Dubalen (1851-1936) », Bulletin de la Société de Borda, , p. 83-95.
  • [Simonet 2014] Aurélien Simonet, « Brassempouy (Landes). Présentation du site et des collections Dubalen et de Laporterie » (chap. 1), Bulletin de la Fédération Archéologique des Pyrénées occidentales et des Landes, no 6 (hors série) « Archéologie des Pyrénées occidentales et des Landes. Brassempouy. Les collections Dubalen et de Laporterie », , p. 7-17 (lire en ligne [PDF] sur hal.archives-ouvertes.fr, consulté en ).
  • [Vergès 1987] Jean Vergès, « L'excursion préhistorique du 19 septembre 1892 à Brassempouy ou les tribulations de la vénus de Dubalen », Bulletin de la société de Borda, no 408, , p. 529-546.

Liens externes

Notes et references

Notes

  1. Le bulletin de la Société de Borda de 1877 le signale comme pharmacien à Estang (Gers). Voir « Liste des membres qui composent la Société au 1er trimestre de l'année 1877 », Bulletin de la Société de Borda, 4e trim. 1877, p. 187 (lire en ligne [sur gallica], consulté en ).
  2. Un Dubalen, apothicaire à Paris au XVIIIe siècle, inclut dans sa clientèle le marquis de Montmorency. L'homonymie n'indique pas nécessairement une parenté. Voir J. Pierre, « Usage et prix des médicaments au XVIIIe siècle », Le Berry médical, no 4, (xviiie siècle), p. 89-91 (résumé).
  3. Ces capsules sont un éléments des cartouches d'alors. La capsulerie de Bayonne est établie pendant la guerre de 1870-1871 par M. Marqfoy, assisté par M. Mascart (professeur au Collège de France). Elle produit jusqu'à un million deux cent mille capsules par jour. Elle est supprimée la paix venue. Voir [Thoumas 1893] Charles Thoumas (Général), Souvenirs de la guerre 1870-1871 : Paris, Tours, Bordeaux, Paris, La Librairie Illustrée, , 2e éd., sur gallica (lire en ligne), p. 146.
  4. L. Reyt est préparateur de géologie à la faculté dans les années 1890 (voir [Noë (de la) 2011] Jérôme de La Noë, « Les collections scientifiques de l'université Bordeaux 1. Sciences et Technologies », In Situ, no 17 « Les patrimoines de l'enseignement supérieur. Patrimoine mobilier : œuvres d'art et collections scientifiques », (lire en ligne [sur journals.openedition.org], consulté en ), paragr. 27.) et mathématicien habile, instituteur à Bouliac (Gironde) de 1863 à 1895 (voir « Les instituteurs et l'école de Bouliac », section « Après la Révolution », sur histoires-de-bouliac.net..

Références

  1. Lummau 1936.
  2. Pierre-Eudoxe Dubalen, sur data.bnf.fr.
  3. Pierre-Eudoxe Dubalen, sur cths.fr.
  4. Dubalen archéologue, sur clubdubalen.fr.
  5. « Les maires de Montsoué - liste », sur annuaire-mairie.fr (consulté en ).
  6. [2011] Marie Bilbao et Hervé Barrouquère, « Les enquêteurs du temps », dans Six pieds sous terre. Il y a 3 000 ans : archéologie des landes de Gascogne (catalogue de l'exposition au pavillon de Marquèze, Sabres), L'atelier des Brisants, , sur academia.edu (lire en ligne), p. 67.
  7. Barrouquère 2012, p. 310.
  8. Barrouquère 2012, p. 309.
  9. Barrouquère 2012, p. 307.
  10. Simonet 2014, voir Résumé.
  11. Barrouquère 2012, p. 308.
  12. Delporte 1968, p. 12
  13. [Delporte 1980] Henri Delporte, Brassempouy : la grotte du Pape, station préhistorique il y a 20 000 ans... l'art, Contis, Association culturelle de Contis, , 74 p.
  14. [Magitot 1892] Émile Magitot, « Excursion géologique et anthropologique à la grotte de Brassempouy (Landes) », Annales du Congrès de l’Association française pour l'avancement des sciences, 21e session, 1re partie, , p. 250-254 (lire en ligne [sur gallica]).
  15. Simonet La Dame de Brassempouy (Landes), sur hominides.com.
  16. Vergès 1987. Cité dans Barrouquère 2012, p. 309.
  17. Magitot 1892, p. 254.
  18. Lenoir & Merlet 2013, p. 420.
  19. « Demande de subvention formée par le Comité de perfectionnement du musée de Mont-de-Marsan en faveur de M. Dubalen pour pratiquer des fouilles dans la grotte de Rivière » (19 décembre 1910, séance de la section d'archéologie), Bulletin archéologique du Comité des travaux historiques et scientifiques, 1910, 3e livraison, CLXII (lire en ligne [sur gallica]).
  20. Dubalen 1911.
  21. Barrouquère 2012, p. 311.
  22. Barrouquère 2012, p. 312.
  23. [Gouron 1929] M. Gouron, « Un collier d'or découvert à Uchacq (Landes) », Revue des Études Anciennes, vol. 31, no 1, , p. 51-52 (lire en ligne [sur persee]).
  24. Dubalen 1926.
  25. Passemard et al. 1931.
  26. [Passemard 1924] Emmanuel Passemard, « Le Chalossien », Bulletin de la Société préhistorique française, vol. 21, no 5, , p. 148-152 (lire en ligne [sur persee]).
  27. [Passemard 1924] Emmanuel Passemard, « Le Chalossien en France, en Egypte et en Syrie », Syria. Archéologie, Art et histoire, vol. 8, no 4, , p. 342-351 (lire en ligne [sur persee]).
  28. [Lummau 1939] M. Lummau, « Le Chalossien de Chalosse », Bulletin de la Société préhistorique française, vol. 36, no 6, , p. 280-289 (lire en ligne [sur persee]).
  29. Compte-rendu du cinquantenaire linnéen de MM. Artigue, Daleau et Dubalen 1922, p. 106.
  30. Reyt & Dubalen 1892.
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  32. « Mont-de-Marsan », sur cbnsa.fr (consulté en ).
  33. « Liste des spécimens de plantes informatisés dans les collections du musée national d'histoire naturelle », sur science.mnhn.fr (consulté en ).
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