Université de Bordeaux

L’université de Bordeaux compte plus de 50 000 étudiants et 4 000 enseignants-chercheurs dans les domaines des sciences humaines et sociales, des sciences de la vie et des sciences et technologies.

Il s'agit de la plus grande université de la région Nouvelle-Aquitaine. Elle dispose de plusieurs sites à l'intérieur de la métropole de Bordeaux, notamment au sein du domaine universitaire de Talence Pessac Gradignan, mais aussi dans les villes d'Agen et Périgueux. L’origine de l’université de Bordeaux remonte au Moyen Âge. Depuis le , il existe deux universités dans l’agglomération : l’université de Bordeaux et l’université Bordeaux-Montaigne.

Historique

Antiquité romaine

Alors que Bordeaux s’appelait encore Burdigala, et qu'elle se retranchait progressivement derrière de solides remparts pour se protéger des invasions, une première université fut fondée en 286[2]. La ville, après avoir perdu son importance économique, devint un centre administratif. Le but de cette université était de faciliter le recrutement des administrateurs, qui se devaient d'être lettrés et habiles à parler. La nouvelle université comptait seulement deux facultés[3], une pour la grammaire, qui permettait de s'initier aux langues grecque et latine, et une faculté de rhétorique, où était enseignée l'éloquence et les commentaires des textes classiques. Le rayonnement de cette nouvelle institution attira des lettrés du nord de la Gaule, de Syracuse (actuelle Sicile) ou d’Athènes (Grèce). Parmi ses professeurs, appelés rhéteurs, on trouve le célèbre poète Ausone qui a y aussi été élève. Également Sulpice Sévère y fondera une méthode historique scientifique[4].

La Révolution

En 1441, la ville de Bordeaux qui était à l'époque sous mouvance anglaise, ce qui créait un obstacle aux « escholier » pour pouvoir se rendre à l'université de Paris, désira créer sa propre université. À la demande de l’archevêque de Bordeaux, le pape Eugène IV crée un studium generale (théologie, droit, médecine et arts) sous l’autorité de Pey Berland. Après la guerre de Cent Ans, l’Aquitaine revient à la France et l’université passe peu à peu sous le contrôle du pouvoir royal[5]. Mal équipé et sans traditions, cet organisme n’a qu’un faible rayonnement[6]. Nombre d’étudiants bordelais vont, comme Michel de Montaigne, suivre les cours de l’Université de Toulouse ou de Montpellier[7]. En réaction à l’insuffisance du collège des arts de l’université, la Jurade crée le Collège de Guyenne en 1553[8].

François de Foix fonde une chaire de mathématiques en 1591.

L’université ne connaît pas de développement lors de la Renaissance, et en 1709, Laplace écrit au contrôleur général des finances : « Le Collège des lois de Bordeaux est entièrement désert et abandonné par la négligence des professeurs du droit à y faire leur devoir »[9]. L’opposition entre le collège des Jésuites et l’université ne cesse de s’accroître jusqu’à la suppression de la Compagnie de Jésus[10]. À partir de 1713, l’académie des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux constitue le pôle savant et artistique de la ville[11].

En 1793, la Convention supprime les universités. L’école centrale de Bordeaux, qui la remplace est inaugurée le dans les bâtiments du collège de Guyenne[12].

Empires et Restauration

Le bâtiment de la faculté de médecine et de pharmacie, place de la Victoire. Le bâtiment, inscrit Monument historique[13], abrite aujourd’hui les formations en sciences de l’Homme (Photo 2006).

Les facultés sont rouvertes par Napoléon Ier, elles constituent la partie de l’enseignement supérieur dans l’Université de France (grande administration de l’éducation). Durant la monarchie de Juillet, de nombreuses facultés sont ouvertes, mais elles se contentent d’assurer la collation des grades. Le , dix-sept facultés des lettres, dont celle de Bordeaux, sont supprimées[14].

La faculté de théologie, inaugurée en 1808, n’a d’abord que trois chaires. Il faut attendre 1847 pour qu’elle retrouve les six chaires qu’elle avait avant la Révolution. À partir de 1839, elle est installée dans les mêmes locaux que les facultés de lettres et de sciences. Les cours sont interrompus entre 1848 et 1853. Le cardinal Donnet s'emploie à faire venir des professeurs compétents. La faculté est supprimée en 1855[15].

Le , le conseil municipal de Bordeaux accepte la proposition de Salvandy de créer à Bordeaux des facultés des sciences et des lettres. L'ordonnance du rétablit la faculté des lettres et crée celle des sciences. La faculté des lettres est dotée de cinq chaires : philosophie, histoire, littérature ancienne, littérature françaises et, ce qui constitue une innovation, littérature étrangère. La faculté des sciences inclut six chaires : mathématiques pures, astronomie et mathématique rationnelle, physiques, chimie, zoologie et physiologie animale, botanique, minéralogie et géologie. Les deux facultés sont inaugurées le , installées dans une annexe de l'hôtel de ville. Malgré des professeurs de renom comme Francisque Michel, l'activité scientifique de ses facultés est assez faible[16].

La médecine est enseignée à l'École de médecine et de pharmacie de Bordeaux, fondée par la loi du [17].

Troisième République

Fermée depuis 1793, la faculté de droit est rouverte en 1870. Elle s’installe à proximité de la cathédrale Saint-André de Bordeaux en 1873. Fernand Faure enseigne l’économie libérale et Léon Duguit le droit international[18].

L’école de médecine est transformée en faculté de médecine et de pharmacie par la loi du et le décret du [19]. Elle s’installe en 1888 place d’Aquitaine (actuellement place de la Victoire) dans un bâtiment construit par Jean-Louis Pascal (1876-1888, 1902-1922[20]). Les travaux des professeurs de la faculté ont une grande notoriété (Eugène Azam et Albert Pitres sur l’hypnotisme, Xavier Arnozan sur la dermatologie, Jean-Alban Bergonié sur la cancérologie)[19].

Le et le , le conseil municipal adopte le projet de l’architecte Charles Durand (1824-1891) visant à transférer les facultés sur le terrain du lycée du couvent des feuillants, lui-même déplacé au collège des jésuites. Les travaux commencés à la fin 1880 sont terminés au printemps 1885. Le nouveau bâtiment, situé cours Pasteur, est attribué aux facultés le [21]. En 1877, des maîtrises de conférences et de nouvelles chaires sont créées. Le premier titulaire de la chaire d’astronomie physique, Georges Rayet fonde l’observatoire de Bordeaux à Floirac en 1878. Il est rattaché à l’université le . Un professeur de chimie, Ulysse Gayon fonde l’école de chimie en 1891 pour soutenir l’agriculture et le commerce bordelais[22].

La loi du , due à un ancien professeur de la faculté des lettres de Bordeaux, Louis Liard, constitue l’université de Bordeaux avec ses quatre facultés : lettres, droit, sciences, médecine et pharmacie[21]. Les facultés se développent et de nouvelles chaires sont ouvertes. La faculté des lettres compte onze chaires au début du XXe siècle, dont celle d’histoire de Bordeaux et du Sud-Ouest de la France ouvert en 1891 avec l’enseignement de Camille Jullian[23]. Émile Durkheim enseigne la sociologie entre 1887 et 1902[24].

Au début du XXe siècle, l’université compte quelques milliers d’étudiants et se situe au quatrième rang des universités françaises. En , lors de la Première Guerre mondiale, les bâtiments universitaires sont réquisitionnés par le gouvernement replié à Bordeaux[25]. Pendant l’entre-deux-guerres, les effectifs augmentent d’un peu moins de 50 %, l’université de Bordeaux a des liens particuliers avec l’Outre-Mer et ses facultés organisent le baccalauréat pour le Maroc, le Sénégal[26]. Avec la Seconde Guerre mondiale, les locaux abritent à nouveau le gouvernement. Puis pendant l’Occupation, les bâtiments sont utilisés par les Allemands, les étudiants sont menacés par le STO et le régime de Vichy révoque certains professeurs[27].

Quatrième République

Le sceau de l’université de Bordeaux entre 1441 et 1793.

Au milieu du XXe siècle, l’université compte 8 000 étudiants, ce qui la situe au deuxième rang des universités françaises derrière Paris. Ils sont répartis entre les facultés de droit (29 %), médecine (28 %), lettres (23 %) et sciences (15 %). Au début des années 1960 les effectifs d’étudiants sont à 13 000 et à la veille de 1968 25 000, le nombre d’enseignants augmente lui aussi de manière spectaculaire. De plus la parité de sexe est atteinte en 1968, alors qu’on comptait en 1945 deux fois plus de filles que de garçons chez les étudiants. Face à ces transformations, les locaux deviennent trop petits et la plupart des facultés déménagent vers un nouveau campus : le domaine universitaire de Talence Pessac Gradignan (sciences en 1960, droit en 1966-67, lettres en 1971). Dans le même temps des annexes s’installent à Pau, mais aussi au Maghreb et aux Antilles. C’est dans ce contexte qu’éclatent les événements de mai 68. À Bordeaux, les facultés sont occupées, la faculté de lettres est le pôle majeur de la contestation, elle sera occupée jusqu’au [28].

En 1948 est créé l’institut d'études politiques de Bordeaux[29]. Suivent l’institut d’économie régionale du sud-ouest, l’institut d'administration des entreprises en 1955 et l’institut universitaire de technologie en 1966[30].

En 1958, les centres hospitaliers universitaires sont créés[31], et en 1976, la faculté de médecine déménage à proximité de celui-ci, suivi par la pharmacie de 1992 à 2002[32] et par l’odontologie en 2018.

Quatre universités (1970-2013)

Le bâtiment des facultés des sciences et des lettres. Il appartient aujourd’hui au Musée d'Aquitaine, mais l’inscription « Université de Bordeaux » est encore visible (Photo 2010).

La loi d’orientation de l’enseignement supérieur du 12 novembre 1968, dite « loi Faure » supprime les facultés et réorganise les universités qui sont désormais des établissements publics à caractère scientifique et cultuel (EPSC), composés d’unités d’enseignement et de recherche (UER) et administrées par des instances élues. Entre 1968 et 1970, l’université de Bordeaux éclate en trois nouvelles universités : Bordeaux-I (sciences, droit, sciences sociales et politiques, sciences économiques et de gestion), Bordeaux-II (médecine, pharmacie) et Bordeaux-III (lettres)[33],[34],[35].

L’institut d’études politiques prend son autonomie (il devient une UER érigée en EPSC)[36] ainsi que l’école nationale supérieure d'électronique et de radio-électricité de Bordeaux (UER) et l’école nationale supérieure de chimie de Bordeaux (UER érigée en EPSC rattaché à une université[37]). Après la loi sur l’enseignement supérieur de 1984, dite « loi Savary », ces trois écoles deviennent des établissements publics à caractère administratif rattachés à l’université Bordeaux-I[38]. Les deux écoles d’ingénieurs sont à l’origine de l’institut polytechnique de Bordeaux créé en 2009[39],

En 1995, l’université Bordeaux-IV (droit, sciences sociales et politiques, sciences économiques et de gestion) est créée après la partition de l’université de Bordeaux-I (qui ne garde que les sciences)[40].

Trois de ces établissements se dotent de nom d’usage en référence à des célébrités bordelaises : Victor Segalen pour Bordeaux-II, Michel de Montaigne pour Bordeaux-III et Montesquieu pour Bordeaux-IV. En 2000, Bordeaux-I compte 10 722 étudiants, Bordeaux-II 15 175, Bordeaux-III 14 847 et Bordeaux-IV 12 681[41] soit un total de 53 425 étudiants.

Fusion des quatre universités (depuis 2013)

Après la loi de programme pour la recherche de 2006, le PRES « Université de Bordeaux » est créé pour fédérer les universités, l’institut d'études politiques et trois écoles d’ingénieurs[42]. À la suite de la loi relative à l'enseignement supérieur et à la recherche de 2013, le PRES devient la communauté d'universités et établissements d'Aquitaine[1] ; comme son nouveau nom l’indique, son périmètre géographique est élargi. En 2017, l’université annonce son retrait de la communauté[43].

L’université de Bordeaux remporte des appels nationaux à financements comme le plan campus en 2008[44] et les initiatives d'excellence en 2011[45], confirmé en 2016[46]. Ces projets sont portés par le PRES avant d’être repris par l’université fusionnée.

L’idée de fusionner les établissements, qui se situe dans une vague nationale de fusion, est évoquée à partir de 2008[47]. Néanmoins l’université Bordeaux-III[48] puis l’institut d’études politiques et l’institut polytechnique se retirent du projet[49]. L’université de Bordeaux est recréée le après la fusion des universités Bordeaux-I, Bordeaux-II et Bordeaux-IV[1].

Organisation

Le bâtiment de la faculté de droit, Place Pey-Berland. Le bâtiment abrite aujourd’hui le pôle juridique et judiciaire (Photo 2015).

Le président de l’université, élu pour quatre ans, assure la direction de l’université. Il est assisté d’un bureau. Il préside le conseil d’administration et le conseil académique[50].

Au niveau intermédiaire, l’université de Bordeaux se compose de collèges de formation et de départements de recherche[50]. Alors que traditionnellement les universités étaient organisées avec, d’une part les unités de formation et de recherche (UFR) et d’autre part les « instituts et écoles », la modification du code de l'éducation par la loi relative à l'enseignement supérieur et à la recherche de 2013 a introduit une certaine souplesse dans la structuration des établissements[51]. L’université comprend des services généraux et des services communs[50].

L’institut d'études politiques de Bordeaux, l’institut polytechnique de Bordeaux et l’école supérieure des technologies industrielles avancées sont « associés » à l’université de Bordeaux[52].

L’université de Bordeaux fait partie de la communauté d'universités et établissements d'Aquitaine (Comue)[1], permettant, sur la base d'un projet partagé, la coordination des offres de formation et de la stratégie de recherche et de transfert. Sur cette base, un seul contrat d’établissement est conclu entre la Comue et le ministère[53]. La Fondation Bordeaux Université a pour membres fondateurs les membres de cette communauté[54].

Collèges de formation

Les collèges regroupent des composantes de formation internes (UFR, écoles, instituts, unités ou départements de formation)[50],[55].

Collèges et composantes de formation internes[50]
Collège de Droit, Science Politique, Économie, Gestion Collège des Sciences de la Santé Collège des Sciences et Technologies Collège des Sciences de l’Homme
  • Faculté de Médecine
  • UFR des Sciences pharmaceutiques
  • UFR des Sciences odontologiques
  • Institut de Santé Publique, d'Épidémiologie et de Développement
  • Institut du thermalisme
  • UF des Sciences chimiques
  • UF de Mathématiques et interactions
  • UF d’Informatique
  • UF de Physique
  • UF des Sciences de l’ingénieur
  • UF des Sciences de la terre et environnement
  • Département des langues, lettres et communication
  • UF d’Anthropologie
  • UF de Psychologie
  • UF des Sciences de l’éducation
  • UF des Sciences et techniques des activités physiques et sportives
  • UF de Sociologie
  • Département des langues et cultures

D’autres composantes sont hors collège : l’unité de formation de biologie et l’institut universitaire de technologie[50].

L’institut national supérieur du professorat et de l'éducation de l’académie de Bordeaux (qui a succédé à l’école normale, à l’institut universitaire de formation des maîtres puis à l'écoles supérieures du professorat et de l’éducation) est une composante de l’université[50],[56],[57]. Elle dispense un enseignement dans le cadre du master MEEF (Sciences pour les métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation) et se décline en huit spécialités d’enseignement, accessibles en formation initiale ou continue. Les 1 200 étudiants en master sont répartis sur les six sites de formation implantés dans chaque département de l’académie. Le siège de l'ESPE d'Aquitaine est situé à Mérignac.

Enfin l’institut de la Vigne et du Vin est une composante, assimilée à une UFR, qui a pour missions de favoriser les échanges entre toutes les disciplines concourant au développement de la connaissance dans le domaine de la vigne et du vin, il coordonne et promeut l’offre de formation, la recherche, l’attractivité internationale ainsi que la valorisation de ses différentes activités[50],[58].

Départements de recherche

Les départements de recherche regroupent des unités de recherche (équipes d’accueil et unités mixtes de recherche)[50].

Départements de recherche de l’Université de Bordeaux[50]
Sciences humaines et sociales Sciences et technologies Sciences de la vie et de la santé
18 unités de recherche dont
  • 4 UMR CNRS
26 unités de recherche dont 40 unités de recherche dont
  • 9 UMR CNRS
  • 12 UMR INSERM
  • 4 UMR INRA

Le département Sciences humaines et sociales compte 450 personnes dont 392 enseignants-chercheurs et rattachés[59].

Le département Sciences et technologies compte 1600 personnes dont 500 enseignants-chercheurs et rattachés[60].

Le département Sciences du vivant et de la santé compte 447 enseignants-chercheurs et rattachés[61].

Écoles doctorales

L'Université compte huit écoles doctorales[62]. Elle rassemble les équipes de recherche des composantes universitaires.

Relations Internationales

L'Université de Bordeaux a conclu des accords de coopération avec plus de 500 universités étrangères, toute matière confondue[63]. Elle propose notamment des doubles diplômes, triples diplômes, cursus intégrés et autres programmes en partenariat avec des universités étrangères.

Dans le cadre du programme européen Erasmus+, c’est avec plus de 294 universités européennes que des accords ont pu être établis dans toutes les disciplines inhérentes au cadre de formation de l’Université de Bordeaux, permettant d'effectuer une période de mobilité à l’étranger.

Lieux d'implantation

Domaine universitaire de Bordeaux

L’institut de la Vigne et du Vin est situé à Villenave-d’Ornon

Le campus de Talence, consacré aux sciences, est construit par René Coulon entre 1955 et 1961. La place disponible à l’époque a permis de faire éclater l’implantation des constructions, en spécialisant les bâtiments pour chaque discipline ; le cadre naturel est préservé et des plages d’extensions ont été prévues. Ainsi le campus actuel montre des constructions de différents époques, les précautions prises dans les années 1950 étant bien justifiées[64],[65]. À Pessac, le campus de droit et de sciences économiques a été construit entre 1965 et 1967[66]. En 2008, le PRES université de Bordeaux a été retenu parmi les six premiers projets du Plan campus. Grâce à cette opération et à d’autres sources de financement, le domaine universitaire commence une importante restructuration[44].

L’Université est aussi installée dans le centre de Bordeaux, à la place de la Victoire, où ont lieu les formations en sciences de l’Homme et en Sciences et Modélisation. Le site de Carreire, situé à proximité de l’hôpital Pellegrin, l’un des trois groupes hospitaliers formant le CHRU de Bordeaux, accueille les formations de biologie, de médecine et de pharmacie. Ce campus a été construit entre 1967 et 1970[67].

Château Bourran à Mérignac, siège de l’école supérieure du professorat et de l'éducation

Des bâtiments ont été construits plus récemment comme le pôle universitaire des sciences de gestion dans le quartier de la Bastide, où se trouvent l’institut d'administration des entreprises et des départements de l’IUT[68].

L’Université de Bordeaux est aussi installée à Mérignac (institut de maintenance aéronautique), à Floirac (observatoire de Bordeaux) et sur le domaine de la Grande Ferrade à Villenave-d'Ornon (Institut des Sciences de la Vigne et du Vin).

Le campus de Carreire est à proximité de l’hôpital Pellegrin

Implantations en Aquitaine

L’Université dispose également de campus à Agen (sciences et droit)[69] et à Périgueux (droit et IUT)[70]. Des antennes délocalisée se trouvent à Arcachon (station marine), aux Eyzies (centre d’anthropologie et de préhistoire), à Dax (institut du thermalisme), sur le site de l'INRA et le campus de la Nive, à Bayonne, (IUP Sport, Management et Gestion des Entreprises, dans les locaux de l'Université de Pau et des Pays de l'Adour).

Évolution démographique

Le bâtiment « A9 » à Talence, reconstruit entre 2014 et 2015[71](Photo 2016).

Près de 18 500 étudiants sont inscrits au collège Sciences de la santé[72], principalement en médecine, pharmacie, odontologie et maïeutique.

Près de 15 000 étudiants sont inscrits au collège Droit, Science politique, économie et gestion. En licence, trois domaines sont délivrés : « Droit et science politique », « Économie et gestion », « Administration économique et sociale »[73].

Près de 9 500 étudiants sont inscrits au collège Sciences et technologies. En licence, un domaine est délivré : « Sciences, Technologies, Santé »[74].

Près de 4 400 étudiants sont inscrits au collège Sciences de l'Homme. En licence, trois domaines sont délivrés : « Sciences humaines et sociales », « Sciences et techniques des activités physiques et sportives », et la mention « Mathématiques et informatique appliquées aux sciences humaines et sociales » du domaine « Sciences, Technologies, Santé »[72].

Évolution démographique de la population universitaire
2014 2015 2016 2017 2018 2019
46 459[75]46 382[76]48 143[77]49 479[78]50 714[79]56 000[80]

Personnalités liées à l'Université

  • Doyens de la faculté de lettres[81] :
    • Desèze (1809)
    • Rabanis (1838)
    • Dabas (1851)
    • Roux (1875)
    • Espinas (1887)
    • Stapfer (1890)
    • Radet (1899)
    • Dresch (1919)
    • Cirot (1922)
  • Doyens de la faculté de sciences[82] :
  • Doyens de la faculté de droit :
    • Amédée Couraud (du 10 février 1871 au 20 février 1886)
    • Gabriel Baudry-Lacantinerie[83] (du 26 février 1886 au 1er novembre 1903)
    • Henri Monnier (du 16 novembre 1903 à avril 1919)
    • Léon Duguit (du 23 avril 1909 au 18 décembre 1928)
    • Georges Ferron (du 17 janvier 1929 à septembre 1935)
    • André Ferradou[84] (d'octobre 1935 à septembre 1940)
    • Roger Bonnard (du 28 septembre 1940 au 18 janvier 1944)
  • Henri Vizioz (du 20 janvier 1944 au 1er aout 1948)
    • Robert Poplawski (du 12 janvier 1949 au 8 aout 1953)
    • André Garrigou-Lagrange (du 22 septembre 1953 au 19 octobre 1962)
    • Joseph Lajugie (du 19 octobre 1962 au 1er juillet 1968)
  • Présidents de l’université :

Vie étudiante

Dans une politique d'encouragement de l'initiative étudiante, l'université met à disposition de ses associations les bureaux de la vie étudiantes (BVE). Présents sur tous les campus, ils fournissent des aides et un accompagnement à chaque association pour leur création, leur pérennité et l'organisation d'événements[85].

L'Université de Bordeaux compte un peu plus de 175 associations répartis sur tous ses campus. Certaines de ses associations sont réunies en fédération dans la Fédé Aliénor (« Fédération des associations libres et indépendantes des étudiants de Bordeaux et d'Aquitaine »)[86].

Patrimoine universitaire

Fonds patrimoniaux des bibliothèques

La bibliothèque naît en 1879, lors de la création de l'Université. Actuellement, les ouvrages de la bibliothèque de Bordeaux sont répartis sur plusieurs sites, en fonction de leur thématique :

  • Droit et science politique (Campus de Pessac et Pey Berland)
  • Économie et gestion (Campus de Pessac)
  • Sciences de l'Homme (Campus de la Victoire)
  • Sciences du vivant et de la santé (Campus de Carreire)
  • Sciences et technologies (Campus de Talence)

La bibliothèque présente également un fond d'ouvrages anciens, témoignant d'un patrimoine documentaire riche :

  • 12 000 volumes antérieurs à 1914 (dont 10 incunables et 1000 livres anciens).
  • 60 manuscrits répertoriés.

Une collection de moulages et de photographies compose également le fond patrimonial de l'université Bordeaux-Montaigne.

Les collections scientifiques

L'université de Bordeaux possède diverses collections scientifiques[87], réparties dans différents lieux, qui ont chacune un intérêt d'enseignement et de recherche.

Astronomie et astrophysique

L'observatoire de Bordeaux est construit à partir de 1878 par l'astronome bordelais Georges Rayet dans la commune de Floirac (Gironde). La collection d'astronomie et d'astrophysique est composé de six instruments fixes dont une lunette méridienne datant de 1880, de cinq cents instruments mobiles (chronographes, baromètres...), d'objets d'art tels que des aquarelles d'observation de quatre abris d'instruments (coupoles), d'un millier d'ouvrages d'astronomie et d'astrophysique et plus de deux cents dossier d'archives. Ces outils, en plus de servir de témoin d'un contexte, l'astronomie au XIXe siècle à Bordeaux, ont une portée pédagogique pour les spécialistes autant que pour les amateurs.

Biologie animale

La collection de biologie animale regroupe l’ancienne collection de l’Institut de zoologie et différents dons effectués dès le début du XXe siècle. Elle est constituée de plus de 20 000 spécimens dont des arthropodes, des oiseaux et des oiseaux exotiques, des mammifères, des cniadaires, des céphalopodes, des téléostéens, des polychètes, des spongiaires et mollusques, des crustacés, des urochordés & des échinodermes, des batraciens, des crocodiliens et des chéloniens, des chondrichthyens, des chiroptères, etc. La diversité et la richesse de cette collection est un véritable atout pour les étudiants, les professeurs chercheurs et les naturalistes.

Carothèque océanique

Fossiles du Périgord, Des Moulins

C’est l’UMR EPOC (Environnements et Paléoenvironnements Océaniques et Continentaux[88]) qui enrichit chaque année la cartothèque océanique de l’université de Bordeaux, située à Talence. Elle comprend 10 000 mètres de sédiments, divisés en 600 pontions réalisées partout dans le monde. Chaque année, la carothèque de l’université reçoit 500 mètres linéaires de plus de sédiments. Le site de la Cyber Carthotèque Nationale[89] est une source de référence pour en savoir plus sur les carottes récupérées par les laboratoires français. Les données fournies par l’étude de ces sédiments est notamment nécessaire à la compréhension du climat et à son anticipation.

Paléontologie

Bassin de la Garonne, Auguste Petit-Lafitte

La collection de paléontologie résulte d’une mise en commun des collections réunies par les professeurs de la Faculté des sciences et des collections privées d’amateurs, faisant de la collection universitaire une source riche de grande ampleur. Cette collection est également enrichie d’un fond rare et ancien, celui du Dr Jean-Pierre de Grateloup[90], docteur et naturaliste avant-gardiste du XIXe siècle qui classait et étiquetait déjà ses fossiles.

Cette collection est composée de 10 000 spécimens, notamment des macrofossiles, dont ceux du DrGrateloup (1782-1861), et des microfossiles de l’ère tertiaire, issus principalement de la région Aquitaine. Ce sont en majorité des spécimens marins. Il subsiste également environ 3000 spécimens dont l’identité reste à confirmer avec les outils actuels. L’étude de ces spécimens est essentielle pour comprendre l’histoire de la Terre.

Le TYFIPAL (Types et Figurés en Paléontologie[91] inventorie les fossiles trouvés et les différents spécimens conservés en France.

Géologie

La carothèque-lithotèque de l'université possède, dans son Annexe Bonnefont, un ensemble complet d'échantillons géologiques prélevés en surface (affleurements) ou en profondeur (forages) : c'est la seule collection française complète et représentative des séries géologiques de l'Aquitaine. La collection est composée de 1 600 forages et de plus de 30 000 échantillons lithologiques. Ce matériel sédimentaire contient aussi des fossiles notamment de la microfaune marine.

Cette collection a un enjeu national puisque l'Aquitaine est le plus grand bassin sédimentaire français et que les carrières, marnières et affleurements disparaissent progressivement. Les échantillons géologiques sont des outils pour la connaissance de la région, la recherche en eau et hydrocarbures, les constructions et les questions d'environnement.

Botanique

Le jardin botanique de Talence appartient à l'Université de Bordeaux. Il est utilisé pour les enseignements pratiques de botanique. Le lieu compte environ 1800 espèces végétales, appartenant à plus de 180 familles. Il possède deux serres, un bâtiment de classe et une orangerie abritant un herbier général de 108 cartons (1830-1930), ainsi que plusieurs herbiers d’intérêt régional à l’instar de l’herbier Tempère.

Préhistoire

Manuel d'enseignement à l'université de Bordeaux; BERT Paul

Les collections préhistoriques regroupent d'anciens fonds de la faculté de médecine de Bordeaux et des collections privées, notamment la collection Neuville. Elles se trouvent au laboratoire PACEA de l'université. Elles sont constituées par une ostéothèque d'ossements de grands mammifères représentés à l'époque préhistorique, de squelettes d'oiseaux et de la microfaune.

La lithothèque du laboratoire possède plusieurs types de silex d'Aquitaine et de Touraine, ainsi que d'autres roches dures diverses aptes à la taille de pierre.

De même, des fonds sont en cours de constitution : un fond d'outils et d'objets fabriqués lors d'expérimentations de taille de roches (débitage, façonnage) ainsi qu'une collection de lames minces de sédiments. Ces collections sont utilisées pour la recherche, notamment dans les comparaisons entre les différents sites préhistoriques ; elles sont aussi utilisées par les enseignants.

Anthropologie biologique

Les collections d'anthropologie biologique de l'Université de Bordeaux sont réunies au laboratoire d'anthropologie PACEA de l'université. Ces collections sont composées d'une ostéothèque humaine de plus de 300 séries ostéo-archéologiques, ainsi que de sépultures paléolithiques et d'environ 1 700 moulages de pièces fossilisées humaines (crâniennes et infra-crâniennes). Toutes ces collections documentent les caractéristiques biologiques et les étapes de l'évolution humaine.

Ethnographie

Le Musée d'ethnographie de l'université de Bordeaux dispose d’un fonds rassemblant près de 6000 objets ethnographiques issus de 5 continents différents.

Sciences de la Santé

Le centre UB’L3, géré par Patricia Pinson, contient un labo BSL3 qui recherche des pathogènes comme HIV, HCV, ZIKV et SARS-CoV-2[92].

Galerie

Notes et références

  1. Décret no 2013-805 du 3 septembre 2013 portant création de l’Université de Bordeaux
  2. « Gallo-romains (-56 / 4e siècle) », sur Site officiel de la ville de Bordeaux (consulté le )
  3. Jacques Chastenet, L'Épopée des vins de Bordeaux, Paris, Librairie académique Perrin, , 222 p. (ISBN 2-262-00198-7, lire en ligne)
  4. Direction des affaires culturelles de la ville de Bordeaux, « Bordeaux patrimoine mondial UNESCO », sur www.bordeaux.fr, (consulté le )
  5. « L’université d’hier et d’aujourd’hui », sur www.u-bordeaux3.fr
  6. Boutruche 1966, p 185
  7. Boutruche 1966, Les professeurs et les étudiants bordelais en France et à l’étranger pp 187-188
  8. Boutruche 1966, Le collège de Guyenne pp 188-190
  9. Boutruche 1966, L’Université pp 408-409
  10. Pariset 1968, Une université mal adaptée pp 65-66
  11. Pariset 1968, Origine de l’Académie pp 77-78
  12. Pariset 1968, L’école centrale p 518
  13. Notice no PA33000202, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  14. Desgraves et Dupeux 1969, L'enseignement supérieur, p. 467-468.
  15. Desgraves et Dupeux 1969, La Faculté de Théologie, p. 467-468.
  16. Desgraves et Dupeux 1969, Fondation des Facultés des Lettres et des Sciences, p. 468-469.
  17. Desgraves et Dupeux 1969, L'enseignement de la médecine, p. 470-471.
  18. Desgraves et Dupeux 1969, La Faculté de droit pp 475-476
  19. Desgraves et Dupeux 1969, La Faculté de Médecine et de Pharmacie pp 478-480
  20. Anne-Richard Bazire, Jean-Louis Pascal et la création de la salle des périodiques de la Bibliothèque nationale (1883-1936), Livraison d'histoire d'architecture, no 1, 2001, p. 105-125 [lire en ligne]
  21. Desgraves et Dupeux 1969, L’enseignement supérieur sous la IIIe République pp 471-472
  22. Desgraves et Dupeux 1969, La Faculté des Sciences pp 476-478
  23. Desgraves et Dupeux 1969, Essor de la faculté des lettres p 472
  24. Desgraves et Dupeux 1969, Emile Durkheim à Bordeaux p 475
  25. Lachaise, 1896-1918, une université parmi les toutes premières en France
  26. Lachaise, 1919-1939, le relatif déclein de l'université
  27. Lachaise, 1939-1945, l’université dans la guerre
  28. Lachaise, 1945-1968, Le temps des bouleversements
  29. Décret no 48-1262 du 13 août 1948 portant création de l’Institut d’études politiques de l’université de Bordeaux
  30. Décret no 66-653 du 30 août 1966 relatif aux instituts universitaires de technologie de Bordeaux, Grenoble, Lille, Montpellier, Nancy, Orléans, Paris, Poitiers, Reims, Rennes, Rouen et Toulouse
  31. Ordonnance no 58-1373 du 30 décembre 1958 relative à la création de centres hospitaliers et universitaires, à la réforme de l'enseignement médical et au développement de la recherche médicale
  32. « Historique de l'UFR de Pharmacie », sur www.pharmacie.u-bordeaux2.fr
  33. Lachaise, Depuis 1968, les mutations de l’éducation et du monde
  34. Décret no 70-1174 du 17 décembre 1970 portant érection en établissements publics à caractères scientifique et culturel d’universités et centres universitaires
  35. Décret du 23 décembre 1970 portant érection d’universités et instituts nationaux polytechniques en établissements publics à caractère scientifique et culturel
  36. Décret no 69-56 du 18 janvier 1969 relatif aux instituts d’études politiques d’Aix, de Bordeaux, de Grenoble, de Lyon, de Strasbourg et de Toulouse
  37. Décret no 69-930 du 14 octobre 1969 portant application aux instituts de facultés ou d’universités préparant à un diplôme d’ingénieur de la loi no 68-978 du 12 novembre 1968
  38. Décret no 86-641 du 14 mars 1986 portant création et rattachement d’établissements publics à caractère administratif à un établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel et Décret no 89-901 du 18 décembre 1989 relatif aux instituts d’études politiques
  39. Décret no 2009-329 du 25 mars 2009 créant l’institut polytechnique de Bordeaux
  40. Décret no 95-675 du 9 mai 1995 portant création d’universités dans l’académie de Bordeaux
  41. [PDF]Jean-Richard Cytemann, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2001, Imprimerie nationale (ISBN 978-2-11-092136-9 et 2-11-092136-6, lire en ligne), p. 161
  42. Décret no 2007-383 du 21 mars 2007 portant création de l’établissement public de coopération scientifique « Université de Bordeaux »
  43. Morgane Taquet, « Politique de site : la Comue Aquitaine perd l'université de Bordeaux », sur www.letudiant.fr/educpros,
  44. Fabienne Guimont, « Opération Campus : le PRES de Bordeaux joue gagnant », sur www.letudiant.fr/educpros,
  45. Camille Sromboni et Sophie Blitman, « Grand emprunt : Bordeaux, Strasbourg et PSL, premiers lauréats de l'IDEX », sur www.letudiant.fr/educpros,
  46. Camille Sromboni et Céline Authemayou, « Université : le choc des résultats de l'Idex », sur www.letudiant.fr/educpros,
  47. Colette Goinere, « Pierre Singaravelou (président de l'université Bordeaux 3 et du PRES) : «Nous devons laisser de côté nos ego» », sur www.educpros.fr,
  48. Camille Stromboni, « Patrice Brun, président de l'université Bordeaux 3 : "En cas de fusion, le risque pour notre université de SHS est plus que grand, il est mécanique" », sur www.letudiant.fr/educpros,
  49. Frédéric Dessort, « Nouvelle université de Bordeaux : le projet de fusion contrarié », sur www.letudiant.fr/educpros,
  50. [PDF]« Statuts de l’université de Bordeaux », sur www.u-bordeaux.fr, (consulté le )
  51. Article L713-1 du code de l’éducation
  52. Décret no 2015-785 du 29 juin 2015 portant association d’établissements à l’université de Bordeaux
  53. Article L718-2 du code de l’éducation
  54. [PDF]« Statuts de la fondation Bordeaux Université »
  55. Arrêté du 25 septembre 2013 relatif aux instituts et écoles internes et aux regroupements de composantes des établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel relevant du ministre chargé de l'enseignement supérieur
  56. [PDF]« Statuts ESPE d’Aquitaine »,
  57. Arrêté du 30 août 2013 portant création et accréditation de l'école supérieure du professorat et de l'éducation de l'académie de Bordeaux au sein de l'université Bordeaux-IV
  58. [PDF]« Statuts de l’Institut des Sciences de la Vigne et du Vin »
  59. « Recherche > Panorama de la recherche > Département Sciences humaines et sociales », sur www.u-bordeaux.fr (consulté le )
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  63. Franck Delorme, « Faculté des sciences de Bordeaux, René-André Coulon architecte », In Situ, (lire en ligne)
  64. Marc Saboya, « Le campus et le C.H.U de Bordeaux 1959-2005 », In Situ, (lire en ligne)
  65. « Université > L'université de Bordeaux > Histoire et patrimoine > Pessac », sur www.u-bordeaux.fr,
  66. « Université > L'université de Bordeaux > Histoire et patrimoine > Bordeaux Carreire », sur www.u-bordeaux.fr
  67. « Université > Campus > La Bastide », sur www.u-bordeaux.fr
  68. « Université > Campus > Le centre universitaire d'Agen », sur www.u-bordeaux.fr
  69. « Université > Campus > Le campus Périgord », sur www.u-bordeaux.fr
  70. « Opération campus > Rénover l'immobilier > Sur le campus Pessac-Talence-Gradignan > Campus Pessac-Talence-Gradignan, secteur est > Bâtiments A9a et A9b », sur u-bordeaux.fr
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  72. « Formation > Composantes de formation > Collège Droit, science politique, économie et gestion », sur www.u-bordeaux.fr (consulté le )
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  76. Fabienne Rosenwald (dir.), Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche : édition 2016, , 404 p. (ISSN 1635-9089, lire en ligne), p. 169
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  87. Page d'accueil de l'UMR
  88. Site internet de la Cyber Carthotèque Nationale
  89. Site internet du Dr Grateloup.
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  91. « variabilite-replication-et-mobilite-des-genomes-viraux-et-bacteriens »

Annexes

Bibliographie

  • Henri Barckhausen, Statuts et règlements de l'ancienne Université de Bordeaux (1441-1793), Libourne, Georges Bouchon, , 172 p. (lire en ligne)
  • [Fournier 1892] Marcel Fournier, « Universités de Bordeaux : XVe siècle », dans Statuts et privilèges des universités françaises : Depuis leur fondation jusqu'en 1789, t. 3, Première partie :Moyen Âge, Paris, L. Larose et Forcel éditeurs, (lire en ligne), p. 337-360
  • Annuaire officiel de l’université de Bordeaux, Bordeaux, , 378 p. (lire en ligne)
  • Robert Boutruche (dir.), Bordeaux de 1453 à 1715, Bordeaux, , 562 p. (ISBN 978-2-85408-094-0) (Tome IV d'Histoire de Bordeaux en 8 volumes ; publiée sous la direction de Charles Higounet ; édité par Fédération historique du Sud-Ouest) ; [compte-rendu bibliographique]
  • Elsa Clavel, La faculté des lettres de Bordeaux 1886-1968 : un siècle d'essor universitaire en province (Thèse de doctorat en Histoire moderne et contemporaine), Bordeaux, (lire en ligne)
  • François-Georges Pariset (dir.), Bordeaux au XVIIIe siècle, Bordeaux, , 724 p.(Tome V d'Histoire de Bordeaux en 8 volumes ; publiée sous la direction de Charles Higounet ; édité par Fédération historique du Sud-Ouest) ; [compte-rendu bibliographique]
  • Louis Desgraves (dir.) et Georges Dupeux (dir.), Bordeaux au XIXe siècle, Bordeaux, , 560 p.
  • Louis Liard, L'Enseignement supérieur en France, 1789-1893, Armand Colin et Cie, , 522 p. (lire en ligne)
  • Jean-Jacques Dubarry, « A propos d'un diplôme de doctorat en médecine de l'Université de Bordeaux de 1642 », sur BIU Santé - Paris Descartes,
  • Marc Malherbe, La faculté de droit de Bordeaux (1870 - 1970), Bordeaux, Presses universitaires de Bordeaux, , 489 p. (présentation en ligne)
  • François Cadilhon, Bernard Lachaise et Jean-Michel Lebigre, Histoire d'une université bordelaise : Michel de Montaigne, faculté des arts : faculté des arts, faculté des lettres, 1441-1999, Talence, Presses universitaires de Bordeaux, , 225 p. (ISBN 978-2-86781-241-5 et 2-86781-241-0, lire en ligne)
  • Jean-François Viaud, Le malade et la médecine sous l'Ancien Régime : soins et préoccupations de santé en Aquitaine, XVI e - XVIII e siècles, Bordeaux, Sud-Ouest, coll. « Recherches et travaux d'histoire sur le Sud-Ouest de la France », , 422 p. (ISBN 2-85408-078-5, présentation en ligne).
  • Haut Conseil de l'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur, Rapport d'évaluation de l’Université de Bordeaux, , 41 p. (lire en ligne)
  • H. Barckhausen, Statuts et règlements de l'ancienne Université de Bordeaux (1441-1793), Université de Bordeaux, 1886.

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