Paris-Roubaix 2016

La 114e édition de Paris-Roubaix a eu lieu le . C'est la dixième épreuve de l'UCI World Tour 2016. C'est également le troisième des cinq monuments cyclistes de la saison.

Paris-Roubaix 2016
La tête de la course à 8 kilomètres de l'arrivée. De gauche à droite : Sep Vanmarcke, Edvald Boasson Hagen, Mathew Hayman, Tom Boonen et Ian Stannard.
Généralités
Course114e Paris-Roubaix
CompétitionUCI World Tour 2016 1.UWT
Date10 avril 2016
Distance257,5 km
Pays France
Lieu de départCompiègne
Lieu d'arrivéeRoubaix
Équipes25
Partants198
Arrivants119
Vitesse moyenne43,907 km/h
Résultats
Vainqueur Mathew Hayman (Orica-GreenEDGE)
Deuxième Tom Boonen (Etixx-Quick Step)
Troisième Ian Stannard (Sky)
20152017
Documentation

L'épreuve a été remportée lors d'un sprint à quatre coureurs par l'Australien Mathew Hayman (Orica-GreenEDGE), membre de l'échappée matinale, qui s'impose respectivement devant le Belge Tom Boonen (Etixx-Quick Step) et le Britannique Ian Stannard (Sky)[1].

Présentation

La course se déroule sur 257,5 km entre Compiègne et Roubaix, en France. La principale difficulté est constituée par les vingt-sept secteurs pavées, qui couvrent une distance totale de 52,8 km. Les conditions difficiles causées par les pavés lui valent le surnom de « l'Enfer du Nord ». Paris-Roubaix conclut la saison des classiques flandriennes, une semaine après le Tour des Flandres.

Parcours

Le vélodrome André-Pétrieux, lieu mythique de l'arrivée[2].
La Trouée d'Arenberg est considérée comme le secteur pavé le plus difficile de la course.

Le parcours de l'édition 2016 de Paris-Roubaix a peu évolué par rapport à l'édition 2015. Il est plus long de km pour atteindre un total de 257,5 km. Il comprend 52,8 km de secteurs pavés répartis en vingt-sept tronçons. Situé à environ 130 km de l'arrivée, le secteur de Capelle-sur-Écaillon à Ruesnes, aussi nommée secteur pavé du Buat, le seul en montée vient remplacer celui reliant Verchain-Maugré à Quérénaing. Plusieurs secteurs pavés, y compris le difficile secteur de Mons-en-Pévèle, ont été rénovées depuis l'édition 2015[3].

Malgré son nom, la course ne démarre pas à Paris, mais elle commence à Compiègne, à 80 km kilomètres au nord de Paris, et se déplace vers le nord en direction de Roubaix. La principale difficulté provient des vingt-sept secteurs pavés qui sont disposés sur une distance totale de 52,8 km. Les organisateurs de la course attribuent à ces secteurs un niveau de difficulté, les trois secteurs les plus difficiles sont classés cinq étoiles, tandis qu'un seul secteur est classé une étoile, considéré comme le plus facile. Les 98,5 premiers kilomètres sont plats sur des routes normales, le premier secteur arrivant entre Troisvilles et Inchy. Au cours des 60 km suivants, il y a huit secteurs pavés, avant le premier secteur cinq étoiles. Il s'agit de la Trouée d'Arenberg, longue de 2,4 km, avec ses pavés disjoints et non alignés. Ensuite, le parcours tourne plusieurs fois autour de Wallers où il y a plusieurs autres secteurs. Le parcours se dirige à nouveau vers le nord, les coureurs traversant plusieurs secteurs pavés - tous classés trois ou quatre étoiles - pour se rendre vers le secteur cinq étoiles de Mons-en-Pévèle, long de km. À la fin de ce secteur, il reste 45 km jusqu'à la ligne d'arrivée[4],[5].

Après Mons-en-Pévèle, sont placés sept autres secteurs pavés avant le dernier secteur classé cinq étoiles. Il s'agit du Carrefour de l'Arbre, long de 2,4 km. À l'issue de ce secteur, il reste 15 km à parcourir, dont trois autres secteurs pavés : deux secteurs deux étoiles et le secteur final d'une étoile. Le parcours se termine sur le vélodrome André-Pétrieux à Roubaix. Les coureurs entrent dans le vélodrome de 500 m de long et ils leur restent un tour et demi à parcourir pour terminer la course[4],[5].

Secteur Kilomètre Localisation Longueur Difficulté
27 98,5 Troisvilles > Inchy 2 200 m 03
26 105 Viesly > Quiévy 1 800 m 03
25 107,5 Quiévy > Saint-Python 3 700 m 04
24 112,5 Saint-Python 1 500 m 02
23 120,5 Vertain > Saint-Martin-sur-Écaillon 2 300 m 03
22 127 Capelle-sur-Écaillon > Ruesnes 1 700 m 03
21 137,5 Quérénaing > Maing 2 500 m 03
20 141 Maing > Monchaux-sur-Écaillon 1 600 m 03
19 154 Haveluy > Wallers 2 500 m 04
18 162 Trouée d'Arenberg 2 400 m 05
17 168 Wallers > Hélesmes 1 600 m 03
16 175 Hornaing > Wandignies-Hamage 3 700 m 04
15 182,5 Warlaing > Brillon 2 400 m 03
14 186 Tilloy-lez-Marchiennes > Sars-et-Rosières 2 400 m 04
13 192,5 Beuvry-la-Forêt > Orchies 1 400 m 03
12 197,5 Orchies 1 700 m 03
11 203,5 Auchy-lez-Orchies > Bersée 2 700 m 04
10 209 Mons-en-Pévèle 3 000 m 05
9 215 Mérignies > Avelin 01 700 m 02
8 218 Pont-Thibaut > Ennevelin 1 400 m 03
7 224,5 Templeuve (Moulin-de-Vertain) 01 500 m 02
6-2 231 Cysoing > Bourghelles 1 300 m 03
6-1 233,5 Bourghelles > Wannehain 1 100 m 03
5 238 Camphin-en-Pévèle 1 800 m 04
4 240,5 Carrefour de l'Arbre 2 100 m 05
3 243 Gruson 1 100 m 02
2 249,5 Willems > Hem 1 400 m 02
1 256,5 Roubaix 01 300 m 01
Total 01 52 800 m

Équipes

En tant qu'épreuve World Tour, les dix-huit WorldTeams participent à la course. De plus l'organisateur a invité sept autres équipes.

Vingt-cinq équipes participent à ce Paris-Roubaix - dix-huit WorldTeams et sept équipes continentales professionnelles :

Équipes continentales professionnelles
Nom de l'équipePaysCode
Bora-Argon 18 AllemagneBOA
Cofidis FranceCOF
Delko-Marseille Provence-KTM FranceDMP
Direct Énergie FranceDEN
Fortuneo-Vital Concept FranceFVC
Topsport Vlaanderen-Baloise BelgiqueTSV
Wanty-Groupe Gobert BelgiqueWGG

Favoris

Le Slovaque champion du monde Peter Sagan (Tinkoff) est l'un des grands favoris de la course.

Les dernières éditions de Paris-Roubaix ont été gagnées de différentes façons. Sept des dix éditions les plus récentes se sont terminées par des victoires en solitaire, la plus récente est la victoire du Néerlandais Niki Terpstra en 2014. D'autres éditions ont été remportées lors de sprints dans des groupes réduits : trois coureurs sont arrivés ensemble en 2008, deux en 2013 et six en 2015[6].

l'Allemand John Degenkolb (Giant-Alpecin), vainqueur de l'épreuve l'année précédente, a dû faire une croix sur son début de saison et la campagne des classiques printanières après avoir été violemment percuté par une voiture à l'entraînement en janvier[7]. Le Belge Greg Van Avermaet (BMC Racing), sur le podium lors de la précédente édition, qui avait bien commencé sa saison avec des victoires sur le Circuit Het Nieuwsblad et Tirreno-Adriatico, est également forfait cette année, après avoir chuté lors du récent Tour des Flandres[8]. C'est aussi le cas du Français Arnaud Démare (FDJ), qui visait la victoire sur ce Paris-Roubaix après s'être adjugé Milan San-Remo et terminé cinquième du dernier Gand-Wevelgem[9], et du Suisse Martin Elmiger (IAM), cinquième en 2015[10].

Les deux principaux favoris pour gagner la course sont le Slovaque Peter Sagan (Tinkoff) et le Suisse Fabian Cancellara (Trek-Segafredo). Peter Sagan, champion du monde en titre, a remporté le dernier Gand-Wevelgem ainsi que le Tour des Flandres et est capable de gagner à la fois en solitaire ou lors d'un sprint plus ou moins fournis en coureurs. Son meilleur résultat à Paris-Roubaix est une sixième place en 2014[6],[11],[12]. Fabian Cancellara a remporté la course à trois reprises, en 2006, 2010 et 2013, et a terminé dans le top dix à cinq autres occasions[6]. Il dispute son dernier Paris-Roubaix, après avoir annoncé qu'il prendrait sa retraite sportive à la fin de la saison 2016[13].

Le principal rival de Fabian Cancellara pendant sa carrière sur les classiques flandriennes, est le Belge Tom Boonen (Etixx-Quick Step) qui a remporté Paris-Roubaix à quatre reprises par le passé. Il n'est cependant pas en grande forme depuis le début de la saison 2016 et a subi des douleurs au poignet lors du Tour des Flandres[14]. Son équipe compte d'autres coureurs capables de s'imposer, avec Niki Terpstra et le Tchèque Zdeněk Štybar[4],[15],[16].

Les autres favoris sont les Norvégiens Edvald Boasson Hagen (Dimension Data) et Alexander Kristoff (Katusha), le Néerlandais Lars Boom (Astana), le Belge Sep Vanmarcke (Lotto NL-Jumbo), troisième du dernier Tour des Flandres et qui vise « un grand résultat »[17] et le Britannique Ian Stannard (Sky)[4],[12],[15],[16].

Récit de la course

L'Australien Mathew Hayman (Orica-GreenEDGE) vainqueur de la course.

Dès le départ, la course est lancée à grande vitesse, avec plusieurs groupes essayant de former des échappées. Chaque tentative d'échappée est prise en chasse par le peloton principal. Un premier groupe de six coureurs est repris dans les 20 premiers kilomètres, puis un groupe de 25 coureurs compte brièvement 30 secondes d'avance avant d'être rattrapé par le peloton. Après plusieurs attaques et 67 km parcourus, les coureurs sont toujours ensemble dans le peloton principal. Un groupe de seize coureurs attaque et obtient une légère avance, en dépit des efforts de l'équipe belge Etixx-Quick Step et allemande Bora-Argon 18. Comme les premiers coureurs arrivent sur le premier secteur pavé de Troisvilles à Inchy, l'équipe britannique Sky se place à l'avant du peloton pour protéger ses leaders et les échappées augmentent leur avantage à deux minutes, même si le groupe est réduit à quatorze coureurs[18]. Les coureurs membres de l'échappée sont le Danois Magnus Cort Nielsen et l'Australien Mathew Hayman (Orica-GreenEDGE), les Belges Jelle Wallays (Lotto-Soudal), Tim Declercq (Topsport Vlaanderen-Baloise) et Frederik Backaert (Wanty-Groupe Gobert), les Français Maxime Daniel (AG2R La Mondiale), Sylvain Chavanel (Direct Énergie) et Johan Le Bon (FDJ), les Slovènes Borut Božič (Cofidis) et Marko Kump (Lampre-Merida), le Sud-Africain Reinardt Janse van Rensburg (Dimension Data), l'Espagnol Imanol Erviti (Movistar), l'Italien Salvatore Puccio (Sky) et l'Ukrainien Yaroslav Popovych (Trek-Segafredo)[19]. La composition de l'échappée est marquée par la présence de Yaroslav Popovych, qui dispute la dernière course de sa carrière, d'Imanol Erviti, qui a terminé dans les dix premiers du Tour des Flandres une semaine plus tôt après avoir été dans l'échappée matinale, ainsi que de Sylvain Chavanel et Mathew Hayman, qui ont tous les deux déjà terminé dans les dix premiers de Paris-Roubaix par le passé[18],[20].

À 115 km de l'arrivée, une chute se produit au milieu du peloton avant le huitième secteur pavé de Maing à Monchaux-sur-Écaillon. La formation Etixx-Quick Step envoie immédiatement à l'avant du groupe l'Allemand Tony Martin et le Belge Guillaume Van Keirsbulck pour accélérer le rythme, ce qui cause une cassure en deux groupes. Le groupe de tête inclut les britanniques Ian Stannard et Luke Rowe (Sky), les Belges Tom Boonen (Etixx-Quick Step) et Sep Vanmarcke (Lotto NL-Jumbo) et le Norvégien Edvald Boasson Hagen (Dimension Data), alors que plusieurs favoris sont piégés dans un deuxième groupe, dont le Néerlandais Niki Terpstra et le Tchèque Zdeněk Štybar (Etixx-Quick Step), le Slovaque Peter Sagan (Tinkoff) et le Suisse Fabian Cancellara (Trek-Segafredo). L'équipe néerlandaise Lotto NL-Jumbo est la mieux représentée avec six coureurs dans le premier peloton. L'écart entre les deux groupes grandit rapidement pour atteindre une minute, grâce notamment au travail de Tony Martin qui passe environ 40 km à l'avant du groupe de Tom Boonen[18],[19]. Les efforts de Tony Martin réduisent le groupe à cinq coureurs, Luke Rowe et Sep Vanmarcke font partie des coureurs distancés[21]. À l'approche de la Trouée d'Arenberg l'échappée compte un peu plus d'une minute d'avance sur le premier groupe de poursuivants, le groupe de Sep Vanmarcke est 20 secondes derrière, Fabian Cancellara et Peter Sagan sont dans un autre groupe positionné encore une minute plus loin. Ils sont obligés de faire eux-mêmes des efforts à l'avant du groupe pour essayer de revenir sur les groupes de tête[18].

Le Belge Tom Boonen (Etixx-Quick Step) termine deuxième.

À 87 km de l'arrivée, le groupe de Sep Vanmarcke rejoint le groupe de Tom Boonen, formant un groupe de seize coureurs avec 55 secondes de retard sur l'échappée. Le Norvégien Alexander Kristoff (Katusha) subit une crevaison et est distancé du groupe comprenant Fabian Cancellara et Peter Sagan. Au fil des kilomètres suivants, Mathew Hayman s'échappe en solitaire de l'échappée. Pendant ce temps, le Belge Jasper Stuyven (Trek-Segafredo) prend des longs relais pour rapprocher son leader Fabian Cancellara à moins de 40 secondes du premier groupe de poursuivants[19]. Mathew Hayman est rejoint par le reste du groupe d'échappée, tandis que Yaroslav Popovych se laisse distancer pour aider le groupe de Fabian Cancellara alors qu'il reste 64 km à parcourir[18]. Lors du secteur pavé suivant, le groupe Tom Boonen rejoint le reste de l'échappée, ce qui forme un groupe d'environ 20 coureurs en tête, emmené par l'équipe Sky, avec environ 50 secondes d'avance sur le groupe Fabian Cancellara[18],[19].

Fabian Cancellara et Peter Sagan travaillent conjointement à l'avant de ce qui est maintenant le deuxième groupe sur la route. Peu de temps après, le groupe de tête est perturbé lorsque trois des quatre coureurs de l'équipe Sky présents dans le groupe de tête à savoir l'Italien Gianni Moscon, Salvatore Puccio et Luke Rowe chutent dans un virage, en laissant Ian Stannard comme seul coureur de l'équipe dans le groupe de tête[18]. À 48 km de l'arrivée, le groupe comprenant Fabian Cancellara et Peter Sagan compte 37 secondes de retard sur le groupe de tête, alors que les coureurs franchissent le secteur classé cinq étoiles de Mons-en-Pévèle. Fabian Cancellara chute en glissant sur une section boueuse. Peter Sagan, qui se trouve juste derrière le Suisse, réussi un bunny hop au-dessus de lui, avec un seul pied clipsé dans son vélo, et parvient à éviter la chute pour se lancer à la poursuite du groupe de tête. Fabian Cancellara repart sans jamais pouvoir rejoindre les groupes à l'avant. Le vainqueur en 2014, Niki Terpstra est également tombé dans l'incident et abandonne[18],[19],[22]. Cycling Weekly décrit la manœuvre de Peter Sagan comme « un incroyable maniement de vélo » (unbelievable bike handling)[23].

À l'avant, Luke Rowe rejoint le groupe de tête accompagné par l'Australien Heinrich Haussler et le Letton Aleksejs Saramotins (IAM), pour former un groupe de tête de dix coureurs qui devance le groupe de Peter Sagan par plus d'une minute à 30 km de l'arrivée[18]. De retour après sa chute, Luke Rowe décide de travailler pleinement pour son coéquipier Ian Stannard[24]. Au fil des kilomètres, le groupe perd des unités et à 20 km du terme, Imanol Erviti, Heinrich Haussler, Aleksejs Saramotins et l'Allemand Marcel Sieberg (Lotto-Soudal) sont lâchés et forment un groupe en poursuite derrière[20]. Un autre de cinq coureurs se forme sur le secteur de Camphin-en-Pévèle, avec Edvald Boasson Hagen, Tom Boonen, Mathew Hayman, Ian Stannard et Sep Vanmarcke. Ce dernier place une attaque dans le Carrefour de l'Arbre et compte un écart maximal de dix secondes. Les quatre autres coureurs parviennent à le rejoindre avant la section de pavés suivante de Gruson[18].

Le Britannique Ian Stannard (Sky) se classe troisième.

Ian Stannard attaque à son tour, alors qu'il ne reste plus que km à parcourir. Il obtient un avantage de 20 m, mais le groupe collabore pour le rattraper. Dans les trois derniers kilomètres, Tom Boonen attaque plusieurs fois. Lors de sa dernière tentative, Mathew Hayman essaye de le contrer, mais les deux coureurs font leur entrée sur le vélodrome ensemble, rapidement rejoints par Sep Vanmarcke[21]. Dans le dernier tour de piste, long de 50 m, EdvaldBoasson Hagen et Ian Stannard rejoignent le trio. Mathew Hayman prend la tête du groupe et lance son sprint, avec Tom Boonen dans sa roue, tandis que Ian Stannard et Sep Vanmarcke sont sur l'extérieur. Personne n'est en mesure de devancer Mathew Hayman, qui franchit en premier la ligne. Tom Boonen termine deuxième et Ian Stannard troisième. Sep Vanmarcke se classe dans le même temps à la quatrième place tandis qu'Edvald Boasson Hagen arrive trois secondes plus tard à la cinquième place[18].

Le groupe de poursuite composé de Heinrich Haussler, Marcel Sieberg et Aleksejs Saramotins termine une minute plus tard respectivement dans cet ordre, Imanol Erviti arrivant sept secondes derrière pour prendre la neuvième place. Le groupe de Peter Sagan arrive plus de deux minutes après le lauréat de la course, avec le Français Adrien Petit (Direct Énergie) qui devance Peter Sagan au sprint pour la dixième place[19].

Réactions

La course qui était diffusée pour la première fois en intégralité obtient de nombreux éloges. Le Français Bernard Hinault, vainqueur en 1981, l'a décrite comme « magnifique ». Il a particulièrement salué la prise de risque de l'équipe belge Etixx-Quick Step si loin de l'arrivée, la décrivant comme le genre de mouvement qui existait auparavant, mais qui n'a pas été vu depuis longtemps. De même, son compatriote Marc Madiot, manager de l'équipe FDJ et le vainqueur de la course en 1985 et 1991, raconte avoir regardé « une belle course, de grande qualité » et considère l'Australien Mathew Hayman (Orica-GreenEDGE) comme « un beau vainqueur »[25]. VeloNews voit une « bataille épique » et « la course d'un jour à son meilleur absolu ». Le journaliste cycliste et ancien coureur, le Britannique Daniel Lloyd dit qu'il s'agit de « l'une des meilleures courses [qu'il n'a] jamais vu »[26]. Son compatriote et également ancien cycliste, David Millar écrit que « cela a été épuisant » après avoir regardé la course[27]. Le journal sportif L'Équipe octroie à la course une note de quatre étoiles[28], alors que le Tour des Flandres avait reçu une semaine plus tôt le maximum de cinq étoiles.

Mathew Hayman décrit sa réaction après sa victoire comme de « l'incrédulité ». Il s'est cassé le bras lors d'une chute sur le Circuit Het Nieuwsblad au début de la saison des classiques et il a peu couru avant le début de la course. Il a pris conscience que les autres coureurs n'étaient pas supérieurs lorsqu'ils n'ont pas réussi à le lâcher dans les derniers kilomètres. Il a dit qu'il pouvait « jouer » et que cela avait payé[29]. Son compatriote et manager sportif, Shayne Bannan, le décrit comme « très professionnel » et suggère qu'il a été aidé par une bonne préparation, de la motivation associée à un manque d'attente[30].

Le Belge Tom Boonen (Etixx-Quick Step) a salué la victoire de Mathew Hayman. Il avoue que ce dernier était « le coureur que personne ne regardait vraiment » et qu'il a réalisé un « bon sprint », bien que personne n'avait beaucoup d'énergie au moment d'arriver sur le vélodrome. Il raconte avoir reçu un message le matin de la course d'un médecin qui l'avait traité après sa fracture du crâne lors du Tour d'Abou Dabi. Le médecin lui a dit que le jour de la course serait le premier où il serait en mesure de revenir sur son vélo. Ce dernier déclare qu'il « ne pouvait pas être insatisfait », même s'il n'a pas gagné la course[31]. Le Britannique Ian Stannard (Sky) décrit la course comme « si proche et pourtant si loin » et il pense qu'il aurait pu obtenir un meilleur résultat que sa troisième place s'il n'avait pas attaqué dans les derniers kilomètres. Il ajoute qu'il est « super content » pour Mathew Hayman et qu'il lui reste « deux étapes à franchir »[32].

Le Suisse Fabian Cancellara (Trek-Segafredo) termine son dernier Paris-Roubaix à la quarantième place, sept minutes derrière Mathew Hayman[33]. Il déclare : « Je ne suis pas triste, je suis heureux de ne pas être à l'hôpital. Je suis content d'avoir terminé. » Il raconte avoir mal partout - en plus d'avoir chuté pendant la course, il est tombé sur le vélodrome - et être « heureux que cela soit terminé »[34]. Le Slovaque Peter Sagan (Tinkoff) décrit la course comme « une folle journée ». Il affirme être chanceux de ne pas être tombé avec Fabian Cancellara, mais que sa course s'est terminée à ce moment-là. Il a décrit Paris-Roubaix comme « très difficile à gagner »[19].

Après course

L'Espagnol Francisco Ventoso (Movistar) abandonne la course à la suite d'une blessure au tibia gauche occasionnée par un contact de sa jambe avec le frein à disque du vélo d'un autre concurrent. Cette blessure est profonde et rend visible le périoste de l'os[35]. À la suite d'une lettre ouverte du coureur espagnol qui dénonce la dangerosité de l'utilisation de cette technologie sur les courses de haut-niveau, l'UCI réagit rapidement en interdisant les freins à disque[36].

Classements

Classement final

Classement final[1]
  Coureur Pays Équipe Temps
1er Mathew Hayman Australie Orica-GreenEDGE en 5 h 51 min 53 s
2e Tom Boonen Belgique Etixx-Quick Step + 0 s
3e Ian Stannard Royaume-Uni Sky + 0 s
4e Sep Vanmarcke Belgique Lotto NL-Jumbo + 0 s
5e Edvald Boasson Hagen Norvège Dimension Data + 3 s
6e Heinrich Haussler Australie IAM + 1 min 0 s
7e Marcel Sieberg Allemagne Lotto-Soudal + 1 min 0 s
8e Aleksejs Saramotins Lettonie IAM + 1 min 0 s
9e Imanol Erviti Espagne Movistar + 1 min 7 s
10e Adrien Petit France Direct Énergie + 2 min 20 s

UCI World Tour

Ce Paris-Roubaix attribue des points pour l'UCI World Tour 2016, par équipes uniquement aux équipes ayant un label WorldTeam, individuellement uniquement aux coureurs des équipes ayant un label WorldTeam.

Position[37]1er2e3e4e5e6e7e8e9e10e
Classement général10080706050403020104

Ainsi Mathew Hayman (1er) remporte 100 points, Tom Boonen (2e) 80 pts, Ian Stannard (3e) 70 pts, Sep Vanmarcke (4e) 60 pts, Edvald Boasson Hagen (5e) 50 pts, Heinrich Haussler (6e) 40 pts, Marcel Sieberg (7e) 30 pts, Aleksejs Saramotins (8e) 20 pts et Imanol Erviti (9e) 10 pts. De plus Adrien Petit (10e) ne remporte pas de points car il ne fait pas partie d'équipes WorldTeams.

Classement individuel

Ci-dessous, le classement individuel de l'UCI World Tour à l'issue de la course[38].

Classement individuel à l'issue de la course
Rang Coureur Équipe Points
1 Peter SaganTinkoff329
2 Alberto ContadorTinkoff280
3 Richie PorteBMC Racing222
4 Sergio HenaoSky204
5 Sep VanmarckeLotto NL-Jumbo201
6 Nairo QuintanaMovistar178
7 Fabian CancellaraTrek-Segafredo166
8 Greg Van AvermaetBMC Racing162
9 Arnaud DémareFDJ137
10 Ian StannardSky120

Classement par pays

Ci-dessous, le classement par pays de l'UCI World Tour à l'issue de la course ainsi que le classement actualisé[39] à la suite de l'annulation des résultats du Britannique Simon Yates (Orica-GreenEDGE) sur Paris-Nice[40].

Classement par pays à l'issue de la course
Rang Pays Points
1 Australie579
2 Belgique557
3 Espagne470
4 Colombie416
5 Royaume-Uni397
6 Slovaquie329
7 France325
8 Suisse238
9 Norvège158
10 Russie155
Classement par pays à la suite du déclassement de Simon Yates
Rang Pays Points
1 Australie579
2 Belgique557
3 Espagne470
4 Colombie416
5 Royaume-Uni386
6 Slovaquie329
7 France325
8 Suisse238
9 Norvège158
10 Russie155

Classement par équipes

Ci-dessous, le classement par équipes de l'UCI World Tour à l'issue de la course ainsi que le classement actualisé[41] à la suite de l'annulation des résultats du Britannique Simon Yates (Orica-GreenEDGE) sur Paris-Nice[40].

Classement par équipes à l'issue de la course
Rang Équipe Points
1 Tinkoff683
2 Sky622
3 BMC Racing490
4 FDJ323
5 Katusha323
6 Etixx-Quick Step311
7 Movistar310
8 Orica-GreenEDGE283
9 Trek-Segafredo214
10 Lotto NL-Jumbo213
Classement par équipes à la suite du déclassement de Simon Yates
Rang Équipe Points
1 Tinkoff683
2 Sky622
3 BMC Racing490
4 FDJ323
5 Katusha323
6 Etixx-Quick Step311
7 Movistar310
8 Orica-GreenEDGE256
9 Trek-Segafredo214
10 Lotto NL-Jumbo213

Liste des participants

Légende
Num Dossard de départ porté par le coureur sur ce Paris-Roubaix Pos Position à l'arrivée de la course
   Indique un maillot de champion national ou mondial, suivi de sa spécialité NP Indique un coureur qui n'a pas pris le départ de la course
AB Indique un coureur qui n'a pas terminé la course HD Indique un coureur qui a terminé la course hors des délais
Giant-Alpecin
TGA
NumCoureurPos
1 Bert De Backer (BEL)17e
2 Søren Kragh Andersen (DEN)AB
3 Nikias Arndt (GER)29e
4 Roy Curvers (NED)71e
5 Koen de Kort (NED)23e
6 Ramon Sinkeldam (NED)15e
7 Tom Stamsnijder (NED)100e
10 Lars van der Haar (NED)AB
Directeur sportif : Marc Reef
Etixx-Quick Step
EQS
NumCoureurPos
11 Tom Boonen (BEL)2e
12 Iljo Keisse (BEL)115e
13 Nikolas Maes (BEL)AB
14 Tony Martin (GER)76e
15 Zdeněk Štybar (CZE)110e
16 Niki Terpstra (NED) (Route)AB
17 Matteo Trentin (ITA)36e
19 Guillaume Van Keirsbulck (BEL)68e
Directeur sportif : Wilfried Peeters
BMC Racing
BMC
NumCoureurPos
21 Marcus Burghardt (GER)19e
22 Jempy Drucker (LUX)69e
23 Floris Gerts (NED)96e
24 Stefan Küng (SUI)41e
25 Daniel Oss (ITA)AB
26 Taylor Phinney (USA)49e
27 Manuel Quinziato (ITA)AB
28 Rick Zabel (GER)89e
Directeur sportif : Fabio Baldato
Astana
AST
NumCoureurPos
31 Lars Boom (NED)AB
32 Maxat Ayazbayev (KAZ)AB
33 Laurens De Vreese (BEL)63e
34 Dmitriy Gruzdev (KAZ)AB
35 Arman Kamyshev (KAZ)AB
36 Gatis Smukulis (LAT)AB
37 Lieuwe Westra (NED)113e
38
Directeur sportif : Stefano Zanini
IAM
IAM
NumCoureurPos
41 Heinrich Haussler (AUS)6e
42 Matthias Brändle (AUT)HD
43 Reto Hollenstein (SUI)56e
44 Roger Kluge (GER)AB
45 Oliver Naesen (BEL)13e
46 Vicente Reynés (ESP)59e
47 Aleksejs Saramotins (LAT) (Route)8e
48 Jonas Van Genechten (BEL)60e
Directeur sportif : Eddy Seigneur
Orica-GreenEDGE
OGE
NumCoureurPos
51 Jens Keukeleire (BEL)77e
52 Sam Bewley (NZL)AB
53 Mitchell Docker (AUS)AB
54 Luke Durbridge (AUS)18e
55 Mathew Hayman (AUS)1er
56 Luka Mezgec (SLO)119e
57 Magnus Cort Nielsen (DEN)43e
58 Svein Tuft (CAN)AB
Directeur sportif : Laurenzo Lapage
Sky
SKY
NumCoureurPos
61 Luke Rowe (GBR)14e
62 Andrew Fenn (GBR)AB
63 Christian Knees (GER)AB
64 Gianni Moscon (ITA)38e
65 Salvatore Puccio (ITA)33e
66 Ian Stannard (GBR)3e
67 Danny van Poppel (NED)61e
68 Elia Viviani (ITA)AB
Directeur sportif : Servais Knaven
Lotto-Soudal
LTS
NumCoureurPos
71 Jürgen Roelandts (BEL)78e
72 Lars Bak (DEN)65e
73 Tiesj Benoot (BEL)114e
74 Jasper De Buyst (BEL)AB
75 Frederik Frison (BEL)94e
76 André Greipel (GER)35e
77 Marcel Sieberg (GER)7e
78 Jelle Wallays (BEL)AB
Directeur sportif : Herman Frison
Katusha
KAT
NumCoureurPos
81 Alexander Kristoff (NOR)48e
82 Jacopo Guarnieri (ITA)NP
83 Marco Haller (AUT) (Route)101e
84 Vladimir Isaychev (RUS)AB
85 Viatcheslav Kouznetsov (RUS)67e
86 Michael Mørkøv (DEN)50e
87 Nils Politt (GER)AB
88 Alexander Porsev (RUS)AB
Directeur sportif : Torsten Schmidt
Lotto NL-Jumbo
TLJ
NumCoureurPos
91 Sep Vanmarcke (BEL)4e
92 Twan Castelijns (NED)118e
93 Timo Roosen (NED)46e
94 Mike Teunissen (NED)45e
95 Maarten Tjallingii (NED)27e
96 Tom Van Asbroeck (BEL)25e
97 Robert Wagner (GER)52e
98 Maarten Wynants (BEL)12e
Directeur sportif : Nico Verhoeven
Bora-Argon 18
BOA
NumCoureurPos
101 Andreas Schillinger (GER)54e
102 Shane Archbold (NZL)82e
103 Jan Bárta (CZE)88e
104 Sam Bennett (IRL)HD
105 Zakkari Dempster (AUS)24e
107 Rüdiger Selig (GER)93e
108 Scott Thwaites (GBR)55e
110 Michael Schwarzmann (GER)AB
Directeur sportif : André Schulze
Tinkoff
TNK
NumCoureurPos
111 Peter Sagan (SVK) (Route)11e
112 Adam Blythe (GBR)AB
113 Pavel Brutt (RUS)74e
114 Oscar Gatto (ITA)AB
115 Michael Gogl (AUT)AB
116 Michal Kolář (SVK)AB
117 Juraj Sagan (SVK)51e
118 Nikolay Trusov (RUS)73e
Directeur sportif : Lars Michaelsen
Cofidis
COF
NumCoureurPos
121 Florian Sénéchal (FRA)26e
122 Borut Božič (SLO)37e
123 Hugo Hofstetter (FRA)116e
124 Gert Jõeäär (EST) (Route)AB
125 Christophe Laporte (FRA)20e
126 Cyril Lemoine (FRA)109e
127 Kenneth Vanbilsen (BEL)AB
128 Michael Van Staeyen (BEL)AB
Directeur sportif : Christian Guiberteau
Wanty-Groupe Gobert
WGG
NumCoureurPos
131 Marco Marcato (ITA)32e
132 Frederik Backaert (BEL)22e
133 Dimitri Claeys (BEL)79e
134 Kenny Dehaes (BEL)57e
135 Tom Devriendt (BEL)AB
136 Roy Jans (BEL)90e
137 Robin Stenuit (BEL)91e
138 Björn Thurau (GER)47e
Directeur sportif : Hilaire Van der Schueren
Trek-Segafredo
TFS
NumCoureurPos
141 Fabian Cancellara (SUI)40e
142 Marco Coledan (ITA)HD
143 Stijn Devolder (BEL)AB
144 Markel Irizar (ESP)98e
145 Yaroslav Popovych (UKR)86e
146 Grégory Rast (SUI)102e
147 Jasper Stuyven (BEL)39e
148 Boy van Poppel (NED)AB
Directeur sportif : Dirk Demol
AG2R La Mondiale
ALM
NumCoureurPos
151 Sébastien Turgot (FRA)AB
152 Gediminas Bagdonas (LTU)92e
153 Maxime Daniel (FRA)28e
154 Nico Denz (GER)AB
155 Damien Gaudin (FRA)34e
156 Hugo Houle (CAN)111e
157 Sébastien Minard (FRA)66e
158 Jesse Sergent (NZL)53e
Directeur sportif : Julien Jurdie
FDJ
FDJ
NumCoureurPos
161 Matthieu Ladagnous (FRA)AB
162 Mickaël Delage (FRA)AB
163 Murilo Fischer (BRA)AB
164 Daniel Hoelgaard (NOR)AB
165 Ignatas Konovalovas (LTU)AB
166 Johan Le Bon (FRA)83e
167 Olivier Le Gac (FRA)AB
168 Marc Sarreau (FRA)112e
Directeur sportif : Frédéric Guesdon
Fortuneo-Vital Concept
FVC
NumCoureurPos
171 Steven Tronet (FRA) (Route)95e
172 Franck Bonnamour (FRA)AB
173 Vegard Breen (NOR)99e
174 Yauheni Hutarovich (BLR)AB
175 Benoît Jarrier (FRA)64e
176 Daniel McLay (GBR)AB
177 Francis Mourey (FRA)75e
178 Boris Vallée (BEL)AB
Directeur sportif : Sébastien Hinault
Direct Énergie
DEN
NumCoureurPos
181 Sylvain Chavanel (FRA)AB
182 Ryan Anderson (CAN)HD
183 Antoine Duchesne (CAN)58e
184 Yohann Gène (FRA)107e
185 Fabien Grellier (FRA)AB
186 Julien Morice (FRA)AB
187 Adrien Petit (FRA)10e
188 Alexandre Pichot (FRA)AB
Directeur sportif : Dominique Arnould
Topsport Vlaanderen-Baloise
TSV
NumCoureurPos
191 Preben Van Hecke (BEL) (Route)31e
192 Tim Declercq (BEL)AB
193 Maxime Farazijn (BEL)97e
194 Sander Helven (BEL)104e
195 Jonas Rickaert (BEL)AB
196 Stijn Steels (BEL)AB
197 Gijs Van Hoecke (BEL)21e
198 Bert Van Lerberghe (BEL)42e
Directeur sportif : Walter Planckaert
Dimension Data
DDD
NumCoureurPos
201 Mark Cavendish (GBR)30e
202 Edvald Boasson Hagen (NOR) (Route)5e
203 Matthew Brammeier (IRL)105e
204 Nicolas Dougall (RSA)AB
205 Bernhard Eisel (AUT)44e
206 Tyler Farrar (USA)AB
207 Reinardt Janse van Rensburg (RSA)72e
208 Jay Robert Thomson (RSA)117e
Directeur sportif : Roger Hammond
Lampre-Merida
LAM
NumCoureurPos
211 Davide Cimolai (ITA)AB
212 Mário Costa (POR)AB
213 Chun Kai Feng (TPE) (Route)AB
214 Roberto Ferrari (ITA)AB
215 Marko Kump (SLO)85e
216 Luka Pibernik (SLO) (Route)106e
217 Xu Gang (CHN)AB
218 Federico Zurlo (ITA)AB
Directeur sportif : Mario Scirea
Movistar
MOV
NumCoureurPos
221 Imanol Erviti (ESP)9e
222 Jorge Arcas (ESP)AB
223 Juan José Lobato (ESP)AB
224 Javier Moreno (ESP)AB
225 Nélson Oliveira (POR)AB
226 Dayer Quintana (COL)AB
227 Jasha Sütterlin (GER)AB
228 Francisco Ventoso (ESP)AB
Directeur sportif : José Vicente García Acosta
Cannondale
CPT
NumCoureurPos
231 Sebastian Langeveld (NED)84e
232 Jack Bauer (NZL)70e
233 Phillip Gaimon (USA)AB
234 Kristjan Koren (SLO)108e
235 Alan Marangoni (ITA)62e
236 Ryan Mullen (IRL)103e
237 Dylan van Baarle (NED)16e
238 Wouter Wippert (NED)87e
Directeur sportif : Andreas Klier
Delko-Marseille Provence-KTM
DMP
NumCoureurPos
241 Mikel Aristi (ESP)AB
242 Romain Combaud (FRA)AB
243 Fredrik Strand Galta (NOR)AB
244 Benjamin Giraud (FRA)AB
245 Martin Laas (EST)AB
246 Christophe Laborie (FRA)81e
247 Yannick Martinez (FRA)AB
248 Evaldas Šiškevičius (LTU)80e
Directeur sportif : Gilles Pauchard

Notes et références

  1. « Tableau d'honneur 2016 », sur http://www.letour.fr/
  2. C'est l'histoire d'un mec... André Pétrieux sur nordeclair.fr
  3. (en) « 2016 Paris-Roubaix route to include extra uphill cobbled sector », Cyclingnews.com, (lire en ligne, consulté le )
  4. (en) Patrick Fletcher, « Paris-Roubaix 2016: Preview », Cyclingnews.com, Immediate Media Company, (lire en ligne, consulté le )
  5. (en) « 52,8 km of cobbles: the star ratings », sur Paris-Roubaix, Amaury Sport Organisation (consulté le )
  6. (en) Matt de Neef, « Preview: What you should know before watching the 2016 Paris-Roubaix », Cycling Tips, (lire en ligne, consulté le )
  7. « Trois mois d'absence pour John Degenkolb, forfait pour les classiques de printemps », sur lequipe.fr,
  8. « Clavicule cassée pour Greg Van Avermaet, rien de grave pour Arnaud Demare », sur lequipe.fr,
  9. « Arnaud Démare ne disputera pas Paris-Roubaix », sur lequipe.fr,
  10. « Paris-Roubaix : Martin Elmiger forfait », sur lequipe.fr,
  11. « Après le Tour des Flandres, quelles nouvelles courses Sagan peut-il gagner ? », sur lequipe.fr,
  12. (en-US) Caley Fretz, « Roubaix preview: Who will lift the cobblestone? - VeloNews.com », VeloNews, Competitor Group, Inc., (lire en ligne, consulté le )
  13. (en) « Paris-Roubaix: 10 riders to watch - Video », Cyclingnews.com, Immediate Media Company, (lire en ligne, consulté le )
  14. « Encore une déception pour Etixx-Quick Step », sur http://www.dhnet.be/,
  15. « Paris-Roubaix 2016 : qui sont les favoris ? », sur francetvinfo.fr,
  16. « Allez, il reste encore une chance pour eux de s'illustrer sur une classique pavée », sur lequipe.fr,
  17. « Paris-Roubaix - Sep Vanmarcke "pour un grand résultat" », sur cyclismactu.net,
  18. (en) Brecht Decaulwé et Sadhbh O'Shea, « Hayman wins Paris-Roubaix », Cyclingnews.com, Immediate Media Company, (lire en ligne, consulté le )
  19. (en) Neal Rogers, « Mat Hayman surprises at Paris-Roubaix to win from daylong breakaway », CyclingTips, (lire en ligne, consulté le )
  20. (en) Matt de Neef, « Eight talking points from the 2016 Paris-Roubaix », CyclingTips, (lire en ligne, consulté le )
  21. (en-US) Stuart Clarke, « Mathew Hayman denies Tom Boonen historic win in chaotic Paris-Roubaix », Cycling Weekly, Time Inc. UK, (lire en ligne, consulté le )
  22. (en-US) Spencer Powlison, « Roubaix madness: Sagan's save and Sky's crash », VeloNews, Competitor Group, Inc., (lire en ligne, consulté le )
  23. (en-US) Stuart Clarke, « Unbelievable bike handling from Peter Sagan to avoid Fabian Cancellara crash (video) », Cycling Weekly, Time Inc. UK, (lire en ligne, consulté le )
  24. (en) Patrick Fletcher, « Rowe gives everything for Stannard in 'bittersweet' Paris-Roubaix », Cyclingnews.com, Immediate Media Company, (lire en ligne, consulté le )
  25. (en) « Hinault, Moser and Duclos-Lassalle praise 'magnificent' Paris-Roubaix », Cyclingnews.com, Immediate Media Company, (lire en ligne, consulté le )
  26. (en-US) Andrew Hood, « Emotion on the infield: Roubaix hides nothing, reveals all », VeloNews, Competitor Group, Inc., (lire en ligne, consulté le )
  27. (en-US) Stuart Clarke, « 14 of the best tweets from Paris-Roubaix », Cycling Weekly, Time Inc. UK, (lire en ligne, consulté le )
  28. L'Équipe du 11 avril 2016
  29. (en) Stephen Farrand, « Hayman in disbelief after winning Paris-Roubaix », Cyclingnews.com, Immediate Media Company, (lire en ligne, consulté le )
  30. (en) « Bannan praises Hayman's character after Paris-Roubaix victory », Cyclingnews.com, Immediate Media Company, (lire en ligne, consulté le )
  31. (en) Brecht Decaulwé, « No fairy-tale finish for Boonen at Paris-Roubaix », Cyclingnews.com, Immediate Media Company, (lire en ligne, consulté le )
  32. (en) Patrick Fletcher, « So close yet so far for Stannard at Paris-Roubaix », Cyclingnews.com, Immediate Media Company, (lire en ligne, consulté le )
  33. (en) « Paris - Roubaix (result) », sur ProCyclingStats,
  34. (en) Stephen Farrand, « Crashes wreck Cancellara’s last-ever Paris-Roubaix », Cyclingnews.com, Immediate Media Company, (lire en ligne, consulté le )
  35. Xavier Colombani, « Fran Ventoso, blessé par un frein à disque lors de Paris-Roubaix : «Ce sont des couteaux géants, des machettes» », sur lequipe.fr, L'Équipe,
  36. AFP, « L'UCI suspend les freins à disque », sur eurosport.fr,
  37. « Règlement UCI du sport cycliste - Titre II, épreuves sur route - Chapitre X, classement UCI - Article 2.10.008, Barème des points applicables - version au 1er janvier 2016 » [PDF], sur uci.ch (consulté le )
  38. (en) « UCI WorldTour Ranking - 2016 - Individual », sur uci.com, Union cycliste internationale (consulté le )
  39. (en) « UCI WorldTour Ranking - 2016 - Nation », sur uci.com, Union cycliste internationale (consulté le )
  40. (en) « Simon Yates handed four-month 'non-intentional' doping ban », sur http://www.cyclingnews.com/,
  41. (en) « UCI WorldTour Ranking - 2016 - Team », sur uci.com, Union cycliste internationale (consulté le )

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