Oisy-le-Verger

Oisy-le-Verger est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Oisy-le-Verger

Mairie de la commune.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Arras
Intercommunalité Communauté de communes Osartis Marquion
Maire
Mandat
Marie-Christine Guenot
2020-2026
Code postal 62860
Code commune 62638
Démographie
Gentilé Ossicatiens
Population
municipale
1 208 hab. (2018 )
Densité 106 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 15′ 03″ nord, 3° 07′ 29″ est
Altitude Min. 32 m
Max. 77 m
Superficie 11,36 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Douai
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bapaume
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Oisy-le-Verger
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Oisy-le-Verger
Géolocalisation sur la carte : France
Oisy-le-Verger
Géolocalisation sur la carte : France
Oisy-le-Verger

    Géographie

    Entrée d'Oisy-le-Verger (Pas-de-Calais).

    Géologie, reliefs et hydrographie

    La commune est reconnue en état de catastrophe naturelle à la suite du mouvement de terrain du [1].

    Occupation des sols

    Entouré au nord, à l'ouest et au sud de zones humides boisées, le village d'Oisy s'étend sur une colline sableuse qui surplombe au nord le val de la Sensée et la rivière l'Agache à l'ouest. Son paysage est en openfield et les cultures céréalières sont majoritaires.

    Village d'Oisy-le-Verger (Pas-de-Calais).

    Accès et transports

    Les villages attenants à Oisy-le-Verger sont :

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Oisy-le-Verger est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Douai, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 61 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (76,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (69,9 %), forêts (9,4 %), prairies (6,4 %), zones urbanisées (6 %), zones humides intérieures (4,3 %), eaux continentales[Note 3] (2,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Toponymie

    L'origine de son nom est controversée. La définition la plus linguistiquement probable est la suivante : désigné dans les titres latins sous les noms suivant : OSEIUM, OZIACUM, OSIACUM, divers écrivains tirent l’étymologie d’Oisy ainsi : côte élevée (du celtique : oh, hooy (élevé, haut) et de syds (côte, coteau, colline)).

    Si la présence humaine est attestée dans le val de la Sensée dès le néolithique, et plus particulièrement pour Oisy dans le lieu-dit « le Vieux Marais » avec un mégalithe (dit le « Gros Caillou »), les découvertes archéologiques à proximité d'Oisy n'attestent pour l'instant que d'une occupation humaine durant l'Antiquité.

    Histoire

    Oisy-le-Verger, petit village du Pas-de-Calais, a une histoire riche et dense qui s'étend de l'Antiquité à nos jours.

    Connu sous le nom d'Oisy depuis le IXe siècle, il ne porte la mention « le Verger » que depuis le XIXe siècle pour le différencier des autres Oisy de France et de Belgique. Le Verger est en fait le nom de l'abbaye de Sainte-Marie-du-Verger, située autrefois sur son territoire le long de la Sensée et aujourd'hui en ruine[Note 4].

    D'origine sans doute modeste, il fut un fief puissant dès le IXe siècle et le berceau d'une famille qui dominera le Cambrésis jusqu'au XIIIe siècle[9]. Loin de retomber dans l'oubli, il perdurera jusqu'à la Révolution en tant que châtellenie importante. En 1665, la terre d'Oisy , jusque là baronnie, est érigée en comté. À cette occasion, il est précisé que située en Artois, elle relève du roi du fait du comté d'Artois. Elle possède à cette date toutes le prérogatives de justice (justice seigneuriale), féodalité, patronage de droits honorifiques d'église. Elle est d'une grande étendue et d'un revenu très considérable avec un beau château, un grand parc et plusieurs vassaux[10].

    Le village est le chef-lieu du canton jusqu'à la Première Guerre mondiale.

    Témoignages archéologiques

    Le menhir d'Oisy-le-Verger « le Gros Caillou »
    • Il y existe un menhir surnommé « le Gros Caillou ».
    • La découverte d'une tombe au XIXe siècle datée de la fin du règne de Postume (267) lors du creusement du canal de la Sensée fut relatée comme suit :
      Le , des ouvriers occupés au curage de la Sensée, trouvent, en élargissant le lit de cette rivière, à l'endroit de la tourbière d’Oisy, le squelette presque complet d’un corps humain. Il était placé dans un long panier en forme de bière, fait de forts osiers et recouvert du côté de la tête de lourdes tuiles rouges, car là existait une assez grande ouverture carrée réservée au-dessus de la face au moment du tressage qui a dû être fait autour du corps. Le cercueil avait été placé à deux mètres environ de profondeur dans un terrain tourbeux favorable à la conservation des osiers et des ossements. À deux mètres de ce squelette était une tête de cheval encore entière mais noircie comme les autres ossements par leur séjour prolongé dans la tourbe. Au-dessus du tombeau avait été déposée une bourse en cuir que l'action de l'air réduisit en poussière aussitôt. Elle contenait 152 monnaies romaines du Bas-Empire. Vingt-quatre de ces pièces avaient été offertes par les ouvriers de monsieur Barberi, employé au canal de la Sensée. Les cent-vingt-huit autres furent représentées, mais elles étaient communes et mal conservées. Aussi ne représentaient-elles aucune valeur ni aucun intérêt. L'âge du tombeau peut être ainsi déterminé facilement et d’une manière précise par les monnaies qui l'accompagnaient. Les pièces de Postume sont celles du dernier règne qu’offre la trouvaille. Elles sont au nombre de 52 et toutes assez usées. On doit assigner à cette sépulture la fin du règne de ce tyran tué par ses soldats en l'an 267 de notre ère. Le dessin joint au rapport donne une idée assez exacte de cette curieuse sépulture : elle était placée au milieu de ces vastes marais de la Sensée qui ont été pendant si longtemps presque inabordables et n’étaient alors que des plages presque partout couvertes d’eau et de marais fangeux. Là n’a pas dû pénétrer le Romain vainqueur, et les Celtes qui boudaient l’envahisseur, avaient là toute latitude pour se cacher et y vivre en paix[11].
    Monnaies trouvées
    Les Grands Bronzes Argents et billons
    • La découverte de tombes celtes dans le bois du Quesnoy.
    • De récentes fouilles sur les hauts du village ont mis au jour tombes, traces d'occupation et empreintes du château primitif.

    Les premières conclusions prouveraient une occupation avérée vers 750 de cette partie du village. Un village complet, peuplé d'artisans, a vu le jour sous les truelles et pinceaux des archéologues.

    La Maison d'Oisy

    Blason de la maison d'Oisy au XIIe siècle.
    Vue du château d'Oisy en 1601 (détail de la page sur Oisy de l'album de Croÿ).

    Il est fait mention de la Maison d'Oisy pour la première fois au début du IXe siècle, lorsque Charlemagne crée Eudes d'Oisy, ber (baron) d'Oisy et châtelain de Cambrai.

    Devenu à partir de cette époque un puissant fief, il relevait en grande partie du comté de Flandre et de l'évêché de Cambrai. Le tempérament querelleur de cette famille remontant au moins au Xe siècle (Gauthier Ier ; cf. aussi les articles Avesnes et Avesnes) a enclin ses membres à construire de puissants châteaux. Le château d'Oisy était situé sur l'actuelle pâture au pied de l'église. Maintes fois détruit et reconstruit, il avait encore fière allure en 1601, date à laquelle il a été peint sur l'Album de Croÿ par Adrien de Montigny.

    Les chroniques de l'évêché de Cambrai relatent de nombreux conflits entre les évêques de Cambrai et leur vassal, le sire d'Oisy. Ce tempérament querelleur a conduit un de ses membres, Hugues II d'Oisy à se racheter sous l'instigation de son épouse, Hildiarde et à fonder l'abbaye de Vaucelles en 1131[12]. Cette famille a prospéré jusqu'au XIIIe siècle et le plus illustre de ses membres en fut le dernier du nom : Hugues III d'Oisy (fils de Simon, lui-même fils d'Hugues II et petit-fils d'Hugues Ier, ce dernier étant l'arrière-petit-fils de Gauthier Ier ; mort aux environs de 1190), connu pour ses qualités de trouvère et familier de Philippe Auguste, mit aussi à profit sa puissance pour soustraire la châtellenie d'Oisy à la suzeraineté de l'évêque de Cambrai et du Saint Empire, au profit du comté d'Artois et du royaume de France[Note 5].

    La maison des Montmirail

    Blason de Jean Ier de Montmirail.

    Tombée en quenouille à la fin du XIIe siècle, la châtellenie d'Oisy revint au neveu d'Hugues III, le connétable et bienheureux Jean Ier de Montmirail (1165-1217), fils d'André de Montmirail/Montmirel de La Ferté-Gaucher et d'Hildiarde d'Oisy († 1177 ; la sœur d'Hugues III), châtelaine de Cambrai, dame héritière d'Oisy, de Crèvecœur et de La Ferté-sous-Jouarre, vicomtesse de Meaux, renforçant ainsi la puissance et l'influence de cette famille de Champagne. Sous ces seigneurs, Oisy poursuivit son développement. Les Montmirail, pieux et influents, firent de nombreux dons à Oisy, fondèrent l'abbaye du Verger, une maladrerie et le dotèrent d'une charte communale, la charte communale d'Oisy, qui érigea Oisy en ville et lui permit entre autres d'avoir un prévôt et des échevins.

    La Maison des Coucy

    Blason des Coucy.
    Vue du village de Oisy en 1601 (Album de Croÿ).

    La Maison de Montmirail tombe à nouveau en quenouille dans la seconde moitié du XIIIe siècle, et c'est la puissante Maison des Coucy, en la personne du Grand Coucy, époux en 1213 de Marie de Montmirail (fille du bienheureux Jean), qui en prend possession. Englobée dans de vastes domaines, la seigneurie est démantelée[Note 6], elle perdra :

    • les fiefs et possessions de la châtellenie de Crèvecœur ;
    • les fiefs et possessions de la châtellenie d'Arleux en Paluel et le château du Forestel[Note 7] ;
    • le château de Cambrai.

    Les Maisons de Bar

    Blason de Robert de Bar.

    À la fin du XIVe siècle, la seigneurie d'Oisy passe dans la famille de Bar (Marie de Coucy, arrière-arrière-arrière-arrière-petite-fille d'Enguerrand III et Marie de Montmirel, comtesse de Marle et de Soissons, marie en 1384 Henri de Bar) et suit les vicissitudes de son temps. À la mort de son seigneur à la bataille d'Azincourt, elle sera même occupée par des brigands en 1416[13].

    La maison des Luxembourg

    Blason de Pierre de Luxembourg.

    Le passage dans la Maison de Luxembourg, à partir de 1435 (Jeanne de Bar, fille de Robert et petite-fille d'Henri de Bar et Marie de Coucy, épouse alors le futur connétable Louis de Luxembourg-St-Pol), fut marqué par l'exécution du seigneur Louis en 1475 en place de Grève pour trahison envers Louis XI. Les biens confisqués par le roi ne furent rendus à la famille du connétable Louis qu'en 1487. Oisy servit jusque-là de place forte pour les guerres de Louis XI contre les ducs de Bourgogne.

    La Maison de Bourbon-Vendôme

    Blason des Bourbon-Vendôme.
    Blason d'Henri IV, roi de France et de Navarre.

    Les Luxembourg s'allièrent avec les Bourbon-Vendôme à la fin du XVe siècle (Marie de Luxembourg-St-Pol, petite-fille de Jeanne de Bar et Louis, épouse François de Vendôme en 1487). La maison d'Oisy bascula alors dans les possessions de cette famille. Le plus illustre de cette branche fut Henri IV de Navarre, roi de France, arrière-petit-fils de François et Marie de Luxembourg. La châtellenie fut appréciée par ces puissants comme domaine de chasse et la toponymie d'Oisy en conserve la trace[Note 8].

    Henri entreprit le démantèlement de la châtellenie dès 1594, et le paracheva en 1605 en vendant ce fief dont il fut le dernier sire héréditaire.

    La Maison de Tournay

    Ce qui restait de la Châtellenie d'Oisy fut acheté en 1605[Note 9] par Antoine de Tournay, chevalier, membre du Conseil de Guerre de Sa Majesté, seigneur de Noyelles-sous-Bellonne, Bancourt, Faverelles, Méricourt, d’Havrincourt, Sauchy, Rumeaucourt, Saulty. Cette famille militaire fait alors souche à Oisy jusqu'en 1679. Oisy fut érigé en comté[Note 10] sous ces seigneurs.

    La Maison de Tournay-d'Assignies

    Blason de Eustache Joseph de Tournay d’Assignies, chevalier, comte d’Oisy.

    Faute d'héritiers, la châtellenie bascula dans la famille d'Assignies, cousine de la maison de Tournay[Note 11] en 1679. Cette famille, militaire elle aussi, fit à son tour souche à Oisy jusqu'à la Révolution. À la veille de celle-ci, le comte d'Oisy usait d'encore un bon nombre de ses droits féodaux et la justice était rendue à Oisy à cette période. Il logeait et chassait à Oisy dans un château classique de pierre blanche détruit en 1793[14]. Ils sont enterrés dans une chapelle de l'église d'Oisy.

    Les biens sont confisqués vendus et démantelés. Faute d'héritiers, le titre de comte d'Oisy passe dans la famille belge de Plotho d'Ingelmunster et de nos jours dans celle des comtes de Montblanc.

    Politique et administration

    Liste de prévôts d'Ancien Régime[15]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mai 1216 après 1216 d'Englebert   Prévôt d'Oisy (premier nommé, charte communale de 1216)
    avant 1773 après 1773 Jacques Louis Coplo   Prévôt d'Oisy
    avant 1789 janvier 1790 Pierre Eustache Desailly   Prévôt d'Oisy
    Oisy-le-Verger dans son canton et dans l'arrondissement d'Arras.
    Liste des maires successifs[15]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    janvier 1790 mars 1790 Charles Levaillant    
    mars 1790 novembre 1791 Eugène Leger    
    novembre 1791 novembre 1792 Didier Leroux    
    novembre 1792 janvier 1795 Pierre Eustache Desailly    
    janvier 1795  ? Charles Caluyer    
     ? septembre 1796 M. Dhaussy    
    juillet 1800 janvier 1801 Charles Levaillant    
    janvier 1801 novembre 1803 Didier Leroux    
    novembre 1803 octobre 1813 Nicolas Merlin    
    octobre 1813 avril 1815 M. Brisse    
    avril 1815 juillet 1816 M. Boucher    
    juillet 1816 juillet 1821 M. Delloye    
    juillet 1821 février 1832 Charles Leger    
    février 1832 décembre 1834 M. Delmart    
    décembre 1834 date janvier 1835 Charles Carre    
    janvier 1835 juillet 1837 M. Levaillant    
    juillet 1837 août 1840 Jean Baptiste Lelong    
    août 1840 novembre 1842 Engelbert Hary    
    novembre 1842 septembre 1843 M. Denoyelle    
    septembre 1843 avril 1848 M. Levaillant    
    avril 1848 août 1848 M. Boulet    
    août 1848 janvier 1850 Engelbert Hary    
    janvier 1850 mars 1854 M. Carlier    
    mars 1854 juin 1855 Alexandre Gromez    
    juin 1855 septembre 1865 Désiré Dhaussy    
    septembre 1865 août 1866 M. Basquin    
    août 1866 octobre 1876 M. Billoir   Médecin
    octobre 1876 novembre 1878 Charles Hary    
    novembre 1878 mai 1888 M. Billoir   Médecin
    mai 1878 mai 1904 Augustin Hary    
    mai 1904 mai 1908 Auguste Doisy    
    mai 1908 mai 1908 Augustin Hary    
    mai 1908 mai 1912 Florent Gantier    
    mai 1912 août 1914 M. Dubar   Médecin
    août 1914 janvier 1916 François Masset    
    janvier 1916 septembre 1919 Eugène Huret   Nommé par l'occupant
    septembre 1919 juillet 1923 Marceau Boutrouille    
    juillet 1923  ? M. Dubar   Médecin
    Les données manquantes sont à compléter.
     ? mai 1963 Jules Maton    
    juin mars 1977 Jean Carpentier    
    mars 1977 mai 1980 Albert Caignié    
    mai 1980 mars 1989 Alphonse Dupriez    
    mars 1989 mars 1995 Michel Chopin PS Conseiller général (1976 → 1981)
    mars 1995 28 mai 2020 Jean-Pierre Léger   Président de la CC de Marquion (2001 → 2013)
    Réélu pour le mandat 2014-2020[16],[17],[18],[19]
    29 mai 2020 En cours Marie-Christine Guénot    

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[21].

    En 2018, la commune comptait 1 208 habitants[Note 12], en diminution de 3,9 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : +0,1 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 8801 7551 9041 8852 1482 1162 1762 1832 070
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 1232 1582 2782 2232 2772 1742 1222 2492 197
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 0621 8911 7871 4011 4031 2711 2661 2191 270
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1 3531 3281 3101 2781 3011 2601 2831 2851 251
    2017 2018 - - - - - - -
    1 2171 208-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (21,3 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois inférieur au taux départemental (19,8 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,4 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 48,6 % d'hommes (0 à 14 ans = 20,8 %, 15 à 29 ans = 19,2 %, 30 à 44 ans = 22,1 %, 45 à 59 ans = 20,7 %, plus de 60 ans = 17,1 %) ;
    • 51,4 % de femmes (0 à 14 ans = 18 %, 15 à 29 ans = 17,5 %, 30 à 44 ans = 19,4 %, 45 à 59 ans = 19,8 %, plus de 60 ans = 25,2 %).
    Pyramide des âges à Oisy-le-Verger en 2007 en pourcentage[24]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0 
    90 ans ou +
    0,9 
    4,6 
    75 à 89 ans
    9,8 
    12,5 
    60 à 74 ans
    14,5 
    20,7 
    45 à 59 ans
    19,8 
    22,1 
    30 à 44 ans
    19,4 
    19,2 
    15 à 29 ans
    17,5 
    20,8 
    0 à 14 ans
    18,0 
    Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2007 en pourcentage[25]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90 ans ou +
    0,8 
    5,1 
    75 à 89 ans
    9,1 
    11,1 
    60 à 74 ans
    12,9 
    21,0 
    45 à 59 ans
    20,1 
    20,9 
    30 à 44 ans
    19,6 
    20,4 
    15 à 29 ans
    18,5 
    21,3 
    0 à 14 ans
    18,9 

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'église Saint-Didier d'Oisy-le-Verger.
    La place Verte.
    • L'église Saint-Didier d'Oisy-le-Verger a été reconstruite après la Première Guerre mondiale. Elle est faite de brique rouge comme la plupart des habitations des environs.
    • À Oisy-le-Verger se dressait le château d'Oisy, dont il ne reste que quelques fondations.
    • Sur la place Verte se dresse le monument aux morts tombés pour la France au cours des deux grands conflits mondiaux. Les morts aux combats, natifs de la commune, ont laissé leur nom à de nombreuses rues d'Oisy-le-Verger.
    • L'Abbaye Notre-Dame de Oisy-le-Verger fut fondée en 1260[27].

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Les armes de la commune se blasonnent ainsi :

    d'or aux trois lionceaux naissants de gueules.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Il n'en reste que le pigeonnier et quelques murs, elle abrite de nos jours un camping.
    5. Ce qui doit sans doute expliquer, encore aujourd'hui, que malgré la proximité de Cambrai, Oisy se trouve avec ses villages environnants en Pas-de-Calais et qu'il dépende d'Arras.
    6. Le tout sera vendu au Comte de Flandre, Guy de Dampierre pour 20 000 livres, monnaie de Flandre.
    7. Le Forestel, château fort d'Arleux, est connu dès le XIIe siècle. Il paraît avoir été bâti par les puissants sires d'Oisy, châtelains de Cambrai et seigneurs vicomtiers d’Arleux. Le Forestel était situé à gauche de la chaussée d’Arleux à Palluel. Plusieurs branches de la Sensée, et les marais impraticables en faisaient un poste de guerre important.
    8. Il existe un lieu-dit du terroir qui s'appelle « Le Saut des loups » en souvenir d'une chasse au loup menée par Henri IV, au cours de laquelle on perdit la trace des loups au-dessus d'un chemin.
    9. Le 14 mars 1605 pour la somme de 95 934 livres.
    10. Par lettres du roi Louis XIV de janvier 1665.
    11. À condition de reprendre les noms et Armes des Tournay.
    12. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

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    16. Julien Lechevestrier, « Le bilan des maires à Oisy-le-Verger- Jean-Pierre Léger : « Je suis très fier de la construction de l’EHPAD » : Jean-Pierre Léger, 65 ans, briguera un quatrième mandat en mars 2014 à Oisy-le-Verger (1 300 habitants). « On ne voit pas le temps passer et je suis très attaché à mon village », déclare l’élu qui est également président de la communauté de communes de Marquion, qui fusionnera avec Osartis au 1er janvier. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
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    19. J. L., « Oisy-le-Verger (les projets des maires): «si la maison de retraite pouvait trouver un repreneur…» : Jean-Pierre Léger a entamé en mars son quatrième mandat à la tête de Oisy-le-Verger. Une commune de 1 270 habitants qui veut réparer au plus vite son église et trouver un repreneur à l’ancienne maison de retraite. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
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    23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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    25. « Résultats du recensement de la population du Pas-de-Calais en 2007 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le ).
    26. Renseignements issus de : Bases de données Ministère de la culture
    27. Tableau général numérique par fonds des archives départementales antérieures à 1790,Impr. Nationale, 1848,
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