Oisy-le-Verger
Oisy-le-Verger est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
Oisy-le-Verger | |||||
Mairie de la commune. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Arras | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Osartis Marquion | ||||
Maire Mandat |
Marie-Christine Guenot 2020-2026 |
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Code postal | 62860 | ||||
Code commune | 62638 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Ossicatiens | ||||
Population municipale |
1 208 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 106 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 15′ 03″ nord, 3° 07′ 29″ est | ||||
Altitude | Min. 32 m Max. 77 m |
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Superficie | 11,36 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Douai (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Bapaume | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
Géologie, reliefs et hydrographie
La commune est reconnue en état de catastrophe naturelle à la suite du mouvement de terrain du [1].
Occupation des sols
Entouré au nord, à l'ouest et au sud de zones humides boisées, le village d'Oisy s'étend sur une colline sableuse qui surplombe au nord le val de la Sensée et la rivière l'Agache à l'ouest. Son paysage est en openfield et les cultures céréalières sont majoritaires.
Accès et transports
Les villages attenants à Oisy-le-Verger sont :
- Aubencheul-au-Bac par la D 14 ;
- Brunémont par la D 247 ;
- Écourt-Saint-Quentin, par le chemin de Brichambeaux ;
- Épinoy, par la D 21 ;
- Palluel, par la D 21 ;
- Sauchy-Lestrée, par la D 14 ;
- Sauchy-Cauchy par la D 14.
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Oisy-le-Verger est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Douai, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 61 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (76,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (69,9 %), forêts (9,4 %), prairies (6,4 %), zones urbanisées (6 %), zones humides intérieures (4,3 %), eaux continentales[Note 3] (2,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
L'origine de son nom est controversée. La définition la plus linguistiquement probable est la suivante : désigné dans les titres latins sous les noms suivant : OSEIUM, OZIACUM, OSIACUM, divers écrivains tirent l’étymologie d’Oisy ainsi : côte élevée (du celtique : oh, hooy (élevé, haut) et de syds (côte, coteau, colline)).
Si la présence humaine est attestée dans le val de la Sensée dès le néolithique, et plus particulièrement pour Oisy dans le lieu-dit « le Vieux Marais » avec un mégalithe (dit le « Gros Caillou »), les découvertes archéologiques à proximité d'Oisy n'attestent pour l'instant que d'une occupation humaine durant l'Antiquité.
Histoire
Oisy-le-Verger, petit village du Pas-de-Calais, a une histoire riche et dense qui s'étend de l'Antiquité à nos jours.
Connu sous le nom d'Oisy depuis le IXe siècle, il ne porte la mention « le Verger » que depuis le XIXe siècle pour le différencier des autres Oisy de France et de Belgique. Le Verger est en fait le nom de l'abbaye de Sainte-Marie-du-Verger, située autrefois sur son territoire le long de la Sensée et aujourd'hui en ruine[Note 4].
D'origine sans doute modeste, il fut un fief puissant dès le IXe siècle et le berceau d'une famille qui dominera le Cambrésis jusqu'au XIIIe siècle[9]. Loin de retomber dans l'oubli, il perdurera jusqu'à la Révolution en tant que châtellenie importante. En 1665, la terre d'Oisy , jusque là baronnie, est érigée en comté. À cette occasion, il est précisé que située en Artois, elle relève du roi du fait du comté d'Artois. Elle possède à cette date toutes le prérogatives de justice (justice seigneuriale), féodalité, patronage de droits honorifiques d'église. Elle est d'une grande étendue et d'un revenu très considérable avec un beau château, un grand parc et plusieurs vassaux[10].
Le village est le chef-lieu du canton jusqu'à la Première Guerre mondiale.
Témoignages archéologiques
- Il y existe un menhir surnommé « le Gros Caillou ».
- La découverte d'une tombe au XIXe siècle datée de la fin du règne de Postume (267) lors du creusement du canal de la Sensée fut relatée comme suit :
Le , des ouvriers occupés au curage de la Sensée, trouvent, en élargissant le lit de cette rivière, à l'endroit de la tourbière d’Oisy, le squelette presque complet d’un corps humain. Il était placé dans un long panier en forme de bière, fait de forts osiers et recouvert du côté de la tête de lourdes tuiles rouges, car là existait une assez grande ouverture carrée réservée au-dessus de la face au moment du tressage qui a dû être fait autour du corps. Le cercueil avait été placé à deux mètres environ de profondeur dans un terrain tourbeux favorable à la conservation des osiers et des ossements. À deux mètres de ce squelette était une tête de cheval encore entière mais noircie comme les autres ossements par leur séjour prolongé dans la tourbe. Au-dessus du tombeau avait été déposée une bourse en cuir que l'action de l'air réduisit en poussière aussitôt. Elle contenait 152 monnaies romaines du Bas-Empire. Vingt-quatre de ces pièces avaient été offertes par les ouvriers de monsieur Barberi, employé au canal de la Sensée. Les cent-vingt-huit autres furent représentées, mais elles étaient communes et mal conservées. Aussi ne représentaient-elles aucune valeur ni aucun intérêt. L'âge du tombeau peut être ainsi déterminé facilement et d’une manière précise par les monnaies qui l'accompagnaient. Les pièces de Postume sont celles du dernier règne qu’offre la trouvaille. Elles sont au nombre de 52 et toutes assez usées. On doit assigner à cette sépulture la fin du règne de ce tyran tué par ses soldats en l'an 267 de notre ère. Le dessin joint au rapport donne une idée assez exacte de cette curieuse sépulture : elle était placée au milieu de ces vastes marais de la Sensée qui ont été pendant si longtemps presque inabordables et n’étaient alors que des plages presque partout couvertes d’eau et de marais fangeux. Là n’a pas dû pénétrer le Romain vainqueur, et les Celtes qui boudaient l’envahisseur, avaient là toute latitude pour se cacher et y vivre en paix[11].
Les Grands Bronzes | Argents et billons |
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- La découverte de tombes celtes dans le bois du Quesnoy.
- De récentes fouilles sur les hauts du village ont mis au jour tombes, traces d'occupation et empreintes du château primitif.
Les premières conclusions prouveraient une occupation avérée vers 750 de cette partie du village. Un village complet, peuplé d'artisans, a vu le jour sous les truelles et pinceaux des archéologues.
La Maison d'Oisy
Il est fait mention de la Maison d'Oisy pour la première fois au début du IXe siècle, lorsque Charlemagne crée Eudes d'Oisy, ber (baron) d'Oisy et châtelain de Cambrai.
Devenu à partir de cette époque un puissant fief, il relevait en grande partie du comté de Flandre et de l'évêché de Cambrai. Le tempérament querelleur de cette famille remontant au moins au Xe siècle (Gauthier Ier ; cf. aussi les articles Avesnes et Avesnes) a enclin ses membres à construire de puissants châteaux. Le château d'Oisy était situé sur l'actuelle pâture au pied de l'église. Maintes fois détruit et reconstruit, il avait encore fière allure en 1601, date à laquelle il a été peint sur l'Album de Croÿ par Adrien de Montigny.
Les chroniques de l'évêché de Cambrai relatent de nombreux conflits entre les évêques de Cambrai et leur vassal, le sire d'Oisy. Ce tempérament querelleur a conduit un de ses membres, Hugues II d'Oisy à se racheter sous l'instigation de son épouse, Hildiarde et à fonder l'abbaye de Vaucelles en 1131[12]. Cette famille a prospéré jusqu'au XIIIe siècle et le plus illustre de ses membres en fut le dernier du nom : Hugues III d'Oisy (fils de Simon, lui-même fils d'Hugues II et petit-fils d'Hugues Ier, ce dernier étant l'arrière-petit-fils de Gauthier Ier ; mort aux environs de 1190), connu pour ses qualités de trouvère et familier de Philippe Auguste, mit aussi à profit sa puissance pour soustraire la châtellenie d'Oisy à la suzeraineté de l'évêque de Cambrai et du Saint Empire, au profit du comté d'Artois et du royaume de France[Note 5].
La maison des Montmirail
Tombée en quenouille à la fin du XIIe siècle, la châtellenie d'Oisy revint au neveu d'Hugues III, le connétable et bienheureux Jean Ier de Montmirail (1165-1217), fils d'André de Montmirail/Montmirel de La Ferté-Gaucher et d'Hildiarde d'Oisy († 1177 ; la sœur d'Hugues III), châtelaine de Cambrai, dame héritière d'Oisy, de Crèvecœur et de La Ferté-sous-Jouarre, vicomtesse de Meaux, renforçant ainsi la puissance et l'influence de cette famille de Champagne. Sous ces seigneurs, Oisy poursuivit son développement. Les Montmirail, pieux et influents, firent de nombreux dons à Oisy, fondèrent l'abbaye du Verger, une maladrerie et le dotèrent d'une charte communale, la charte communale d'Oisy, qui érigea Oisy en ville et lui permit entre autres d'avoir un prévôt et des échevins.
La Maison des Coucy
La Maison de Montmirail tombe à nouveau en quenouille dans la seconde moitié du XIIIe siècle, et c'est la puissante Maison des Coucy, en la personne du Grand Coucy, époux en 1213 de Marie de Montmirail (fille du bienheureux Jean), qui en prend possession. Englobée dans de vastes domaines, la seigneurie est démantelée[Note 6], elle perdra :
Les Maisons de Bar
À la fin du XIVe siècle, la seigneurie d'Oisy passe dans la famille de Bar (Marie de Coucy, arrière-arrière-arrière-arrière-petite-fille d'Enguerrand III et Marie de Montmirel, comtesse de Marle et de Soissons, marie en 1384 Henri de Bar) et suit les vicissitudes de son temps. À la mort de son seigneur à la bataille d'Azincourt, elle sera même occupée par des brigands en 1416[13].
La maison des Luxembourg
Le passage dans la Maison de Luxembourg, à partir de 1435 (Jeanne de Bar, fille de Robert et petite-fille d'Henri de Bar et Marie de Coucy, épouse alors le futur connétable Louis de Luxembourg-St-Pol), fut marqué par l'exécution du seigneur Louis en 1475 en place de Grève pour trahison envers Louis XI. Les biens confisqués par le roi ne furent rendus à la famille du connétable Louis qu'en 1487. Oisy servit jusque-là de place forte pour les guerres de Louis XI contre les ducs de Bourgogne.
La Maison de Bourbon-Vendôme
Les Luxembourg s'allièrent avec les Bourbon-Vendôme à la fin du XVe siècle (Marie de Luxembourg-St-Pol, petite-fille de Jeanne de Bar et Louis, épouse François de Vendôme en 1487). La maison d'Oisy bascula alors dans les possessions de cette famille. Le plus illustre de cette branche fut Henri IV de Navarre, roi de France, arrière-petit-fils de François et Marie de Luxembourg. La châtellenie fut appréciée par ces puissants comme domaine de chasse et la toponymie d'Oisy en conserve la trace[Note 8].
Henri entreprit le démantèlement de la châtellenie dès 1594, et le paracheva en 1605 en vendant ce fief dont il fut le dernier sire héréditaire.
La Maison de Tournay
Ce qui restait de la Châtellenie d'Oisy fut acheté en 1605[Note 9] par Antoine de Tournay, chevalier, membre du Conseil de Guerre de Sa Majesté, seigneur de Noyelles-sous-Bellonne, Bancourt, Faverelles, Méricourt, d’Havrincourt, Sauchy, Rumeaucourt, Saulty. Cette famille militaire fait alors souche à Oisy jusqu'en 1679. Oisy fut érigé en comté[Note 10] sous ces seigneurs.
La Maison de Tournay-d'Assignies
Faute d'héritiers, la châtellenie bascula dans la famille d'Assignies, cousine de la maison de Tournay[Note 11] en 1679. Cette famille, militaire elle aussi, fit à son tour souche à Oisy jusqu'à la Révolution. À la veille de celle-ci, le comte d'Oisy usait d'encore un bon nombre de ses droits féodaux et la justice était rendue à Oisy à cette période. Il logeait et chassait à Oisy dans un château classique de pierre blanche détruit en 1793[14]. Ils sont enterrés dans une chapelle de l'église d'Oisy.
Les biens sont confisqués vendus et démantelés. Faute d'héritiers, le titre de comte d'Oisy passe dans la famille belge de Plotho d'Ingelmunster et de nos jours dans celle des comtes de Montblanc.
Politique et administration
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[21].
En 2018, la commune comptait 1 208 habitants[Note 12], en diminution de 3,9 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : +0,1 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (21,3 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois inférieur au taux départemental (19,8 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,4 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 48,6 % d'hommes (0 à 14 ans = 20,8 %, 15 à 29 ans = 19,2 %, 30 à 44 ans = 22,1 %, 45 à 59 ans = 20,7 %, plus de 60 ans = 17,1 %) ;
- 51,4 % de femmes (0 à 14 ans = 18 %, 15 à 29 ans = 17,5 %, 30 à 44 ans = 19,4 %, 45 à 59 ans = 19,8 %, plus de 60 ans = 25,2 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Gros Caillou, menhir Classé MH (1981) (arrêté du [26]).
- L'église Saint-Didier d'Oisy-le-Verger a été reconstruite après la Première Guerre mondiale. Elle est faite de brique rouge comme la plupart des habitations des environs.
- À Oisy-le-Verger se dressait le château d'Oisy, dont il ne reste que quelques fondations.
- Sur la place Verte se dresse le monument aux morts tombés pour la France au cours des deux grands conflits mondiaux. Les morts aux combats, natifs de la commune, ont laissé leur nom à de nombreuses rues d'Oisy-le-Verger.
- L'Abbaye Notre-Dame de Oisy-le-Verger fut fondée en 1260[27].
Personnalités liées à la commune
- Huon d'Oisy, seigneur d'Oisy et trouvère du XIIe siècle.
- Jean de Montmirail, sire d'Oisy, bienheureux.
- Enguerand d'Oisy, trouvère du XIIIe siècle.
- Jean-Charles Desailly, général et baron d'Empire.
Héraldique
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Les armes de la commune se blasonnent ainsi : d'or aux trois lionceaux naissants de gueules. |
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Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Il n'en reste que le pigeonnier et quelques murs, elle abrite de nos jours un camping.
- Ce qui doit sans doute expliquer, encore aujourd'hui, que malgré la proximité de Cambrai, Oisy se trouve avec ses villages environnants en Pas-de-Calais et qu'il dépende d'Arras.
- Le tout sera vendu au Comte de Flandre, Guy de Dampierre pour 20 000 livres, monnaie de Flandre.
- Le Forestel, château fort d'Arleux, est connu dès le XIIe siècle. Il paraît avoir été bâti par les puissants sires d'Oisy, châtelains de Cambrai et seigneurs vicomtiers d’Arleux. Le Forestel était situé à gauche de la chaussée d’Arleux à Palluel. Plusieurs branches de la Sensée, et les marais impraticables en faisaient un poste de guerre important.
- Il existe un lieu-dit du terroir qui s'appelle « Le Saut des loups » en souvenir d'une chasse au loup menée par Henri IV, au cours de laquelle on perdit la trace des loups au-dessus d'un chemin.
- Le 14 mars 1605 pour la somme de 95 934 livres.
- Par lettres du roi Louis XIV de janvier 1665.
- À condition de reprendre les noms et Armes des Tournay.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Intempéries de fin octobre : 30 premières communes en état de catastrophe naturelle », La Voix du Nord, (lire en ligne).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Douai », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Les Seigneurs d'Oisy
- Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p.43, lire en ligne.
- Dancoisne : Bulletin de la Commission des Antiquités départementales, 1859
- L'abbaye de Vaucelles, d’après le Camerus Christus, p. 297.
- Enguerrand de Monstrelet, Louis Douët-d'Arcq, III, p150, 1859
- Dictionnaire historique de la ville de Cambrai et du Cambrésis par Bouly, 1854
- « Les maires de Oisy-le-Verger », sur http://www.francegenweb.org/ (consulté le ).
- Julien Lechevestrier, « Le bilan des maires à Oisy-le-Verger- Jean-Pierre Léger : « Je suis très fier de la construction de l’EHPAD » : Jean-Pierre Léger, 65 ans, briguera un quatrième mandat en mars 2014 à Oisy-le-Verger (1 300 habitants). « On ne voit pas le temps passer et je suis très attaché à mon village », déclare l’élu qui est également président de la communauté de communes de Marquion, qui fusionnera avec Osartis au 1er janvier. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Oisy-le-Verger: Jean-Pierre Léger réélu maire par les conseillers : Jean-Pierre Léger entame son quatrième mandat d’élu. Samedi 29 mars, dans la salle d’honneur de la mairie, les quinze élus ont procédé à l’élection du premier magistrat. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
- J. L., « Oisy-le-Verger (les projets des maires): «si la maison de retraite pouvait trouver un repreneur…» : Jean-Pierre Léger a entamé en mars son quatrième mandat à la tête de Oisy-le-Verger. Une commune de 1 270 habitants qui veut réparer au plus vite son église et trouver un repreneur à l’ancienne maison de retraite. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Évolution et structure de la population à Oisy-le-Verger en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Résultats du recensement de la population du Pas-de-Calais en 2007 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Renseignements issus de : Bases de données Ministère de la culture
- Tableau général numérique par fonds des archives départementales antérieures à 1790,Impr. Nationale, 1848,
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