Écourt-Saint-Quentin

Écourt-Saint-Quentin est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Quentin (homonymie).

Écourt-Saint-Quentin

Une entrée de la commune.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Arras
Intercommunalité CA Osartis Marquion
Maire
Mandat
Stéphane Tonelle
2020-2026
Code postal 62860
Code commune 62284
Démographie
Gentilé Ecourtois, Ecourtoises
Population
municipale
1 679 hab. (2018 )
Densité 177 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 15′ 04″ nord, 3° 04′ 19″ est
Altitude Min. 35 m
Max. 73 m
Superficie 9,49 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Douai
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bapaume
Législatives 1re circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Écourt-Saint-Quentin
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Écourt-Saint-Quentin
Géolocalisation sur la carte : France
Écourt-Saint-Quentin
Géolocalisation sur la carte : France
Écourt-Saint-Quentin
Liens
Site web http://www.ecourt-saint-quentin.fr

    Géographie

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes d’Écourt-Saint-Quentin
    Lécluse Hamel Arleux Palluel
    Récourt Oisy-le-Verger
    Saudemont Rumaucourt

    Hydrographie

    Urbanisme

    Typologie

    Écourt-Saint-Quentin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Douai, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 61 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (71,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (70,5 %), eaux continentales[Note 3] (10,9 %), zones urbanisées (9 %), zones humides intérieures (5,8 %), forêts (3,5 %), zones agricoles hétérogènes (0,3 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais.

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Marquion[8]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Bapaume

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription du Pas-de-Calais.

    Intercommunalité

    Écourt-Saint-Quentin était membre de la communauté de communes de Marquion, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2000 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Dans le cadre du schéma départemental de coopération intercommunale approuvé par le préfet du Pas-de-Calais le [9], cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté de communes Osartis Marquion dont est désormais membre la commune.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1935 1936 Léon Décaudin SE  
    Les données manquantes sont à compléter.
    1944   Léon Décaudin SE  
        Roger Denimal SE  
    Les données manquantes sont à compléter.
    1971 1989 Marc Buissart SE Pharmacien
    1989 1995 Marie Mathon[Note 4] SE Institutrice et directrice de l'école maternelle jusqu'en 2000[10]
    1995 2014 Edmond Gazel SE  
    2014[11],[12] En cours
    (au 7 juillet 2021)
    Stéphane Tonelle SE Policier
    Réélu pour le mandat 2020-2026[13]

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[15].

    En 2018, la commune comptait 1 679 habitants[Note 5], en diminution de 1,7 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : +0,1 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 5742 0002 0452 0672 0331 8151 8241 8031 804
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 8021 8941 9761 9952 0271 9901 8901 9341 859
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 8031 8251 7861 3621 3651 3831 4431 4091 422
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    1 4851 5271 5101 6571 7711 7311 7531 7491 683
    2018 - - - - - - - -
    1 679--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee à partir de 2006[16].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges en 2007

    La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (22,6 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (19,8 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,7 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 48,3 % d'hommes (0 à 14 ans = 19,8 %, 15 à 29 ans = 17,6 %, 30 à 44 ans = 20,9 %, 45 à 59 ans = 23,2 %, plus de 60 ans = 18,4 %) ;
    • 51,7 % de femmes (0 à 14 ans = 17,9 %, 15 à 29 ans = 15,8 %, 30 à 44 ans = 18,8 %, 45 à 59 ans = 21 %, plus de 60 ans = 26,5 %).
    Pyramide des âges à Écourt-Saint-Quentin en 2007 en pourcentage[17]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,1 
    90 ans ou +
    0,6 
    6,6 
    75 à 89 ans
    11,1 
    11,7 
    60 à 74 ans
    14,8 
    23,2 
    45 à 59 ans
    21,0 
    20,9 
    30 à 44 ans
    18,8 
    17,6 
    15 à 29 ans
    15,8 
    19,8 
    0 à 14 ans
    17,9 
    Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2007 en pourcentage[18]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90 ans ou +
    0,8 
    5,1 
    75 à 89 ans
    9,1 
    11,1 
    60 à 74 ans
    12,9 
    21,0 
    45 à 59 ans
    20,1 
    20,9 
    30 à 44 ans
    19,6 
    20,4 
    15 à 29 ans
    18,5 
    21,3 
    0 à 14 ans
    18,9 

    Enseignement

    L'école primaire communale.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Écourt est une halte verte au cœur de la vallée de la Sensée. Elle comprend de nombreux marais pour une surface de 110 ha d'eau incluant les coulants et rivières. Le tourisme se développe au milieu d'un grand bassin de vie : région lilloise, l'Arrageois, le bassin minier, le Douaisis, le Cambrésis et le Valenciennois.
    • L'église Saint-Quentin transformée en style néogothique par Charles Leroy, l'architecte de la basilique-cathédrale Notre-Dame-de-la-Treille de Lille. À voir aussi la sculpture bois du supplice de Saint-Quentin, et un reliquaire.

    À proximité, le clocher du XIVe siècle de Saudemont, le menhir de Lecluse qui domine une grande partie de la vallée, d'autres mégalithes de Hamel, Oisy-le-Verger, Féchain, Aubigny-au-Bac et surtout à Sailly-en-Ostrevent.

    • Le monument aux morts.

    Héraldique

    Les armes de la ville se blasonnent ainsi :

    parti : au 1) de gueules au buste de Saint Quentin d'argent ayant les épaules percées chacune d'un clou du même, au 2) d'or à l'escarboucle fleurdelysée de sable percée de gueules.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    • « Écourt-Saint-Quentin », Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, .

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. L'école primaire de la commune portera le nom de cette maire à partir du 1er juillet 2021
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Douai », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    9. « Arrêté préfectoral portant schéma départemental de coopération intercommunale du Pas-de-Calais » [PDF], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ), p. 10.
    10. C.L.C., « Écourt-Saint-Quentin : l’école maternelle porte le nom de Marie Mathon : Ouverte en 1977, l’école maternelle de la commune n’avait curieusement jamais été baptisée. Un oubli réparé. Jeudi, elle a reçu le nom de celle qui en fut la première directrice jusqu’en 2000, Marie Mathon, « reconnaissante » de cet honneur. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    11. « Écourt-Saint-Quentin : Stéphane Tonelle, nouveau maire, veut « redynamiser le village » : Edmond Gazel, maire sortant qui ne se représentait pas après trois mandats, a rapidement laissé la place au nouveau conseil. Stéphane Tonelle est le nouveau maire de ce village de près de 1 800 habitants », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    12. Julien Lechevestrier, « Écourt-Saint-Quentin (les projets des maires): « le dossier de la vitesse en ville et bientôt une première aire de jeux » : Stéphane Tonelle est maire d’Écourt-Saint-Quentin depuis mars. Cet Écourtois de toujours, policier à Arras dans la vie professionnelle, veut redynamiser son village et renforcer la cohésion sociale », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    13. Thomas Bourgois, « À Écourt-Saint-Quentin, Stéphane Tonelle prend goût à la fonction de maire : Élu d’une courte tête en 2014, le maire d’Écourt-Saint-Quentin, Stéphane Tonelle, briguera un deuxième mandat en mars. Il se dit satisfait de la première expérience de son équipe », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    17. « Évolution et structure de la population à Écourt-Saint-Quentin en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    18. « Résultats du recensement de la population du Pas-de-Calais en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
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