Nangis

Nangis ([nɑ̃ʒi] ) est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Nangis (homonymie).

Nangis

Le château, siège de la mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Melun
Intercommunalité Communauté de communes de la Brie nangissienne
(siège)
Maire
Mandat
Nolwenn Le Bouter
2020-2026
Code postal 77370
Code commune 77327
Démographie
Gentilé Nangissiens
Population
municipale
8 775 hab. (2018 )
Densité 363 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 33′ 20″ nord, 3° 00′ 55″ est
Altitude Min. 103 m
Max. 140 m
Superficie 24,17 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Nangis
(ville isolée)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Nangis
(bureau centralisateur)
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Nangis
Géolocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
Nangis
Géolocalisation sur la carte : France
Nangis
Géolocalisation sur la carte : France
Nangis
Liens
Site web ville-nangis.fr

    Géographie

    Localisation

    La commune est située au centre de la Brie et du département de Seine-et-Marne, entre Melun et Provins. Nangis est à 60 km au sud-est de Paris. Elle est reliée à Rampillon petit village de la Brie Nangissienne.

    Communes limitrophes

    Réseau hydrographique

    Carte des réseaux hydrographique et routier de Nangis.

    Le réseau hydrographique de la commune se compose de cinq cours d'eau référencés :

    • la rivière l’Almont (ou ru d'Ancœur ou ru de Courtenain), longue de 42,1 km[1], affluent de la Seine en rive droite ;
      • le ru des Tanneries, 6,02 km[2], affluent de l’ Almont ;
      • le ru des Effervettes, 5,4 km[3], et ;
      • le fossé 01 de Bézard, 1,5 km[4], qui confluent avec l’Almont ;
    • le cours d'eau 01 des Saules Piquants, 1,1 km[5], qui conflue avec l’Yvron.

    La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 15,68 km[6].

    Gestion des cours d'eau

    Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[7].

    La commune fait partie du SAGE « Yerres », approuvé le . Le territoire de ce SAGE correspond au bassin versant de l’Yerres, d'une superficie de 1 017 km2, parcouru par un réseau hydrographique de 450 kilomètres de long environ, répartis entre le cours de l’Yerres et ses affluents principaux que sont : le ru de l'Étang de Beuvron, la Visandre, l’Yvron, le Bréon, l’Avon, la Marsange, la Barbançonne, le Réveillon[8]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le syndicat mixte pour l'assainissement et la gestion des eaux du bassin versant de l’Yerres (SYAGE), qualifié de « structure porteuse »[9].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 10,5 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C : 3,2 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C : 3,3 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,2 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 728 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : 0,6 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : 0,4 j

    La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[10].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[11]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[10]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[12]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve à 25 km à vol d'oiseau[13], où la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour 1981-2010[14] à 11,6 °C pour 1991-2020[15].

    Milieux naturels et biodiversité

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Le territoire communal de Nangis comprend une ZNIEFF de type 1[Note 2],[16],[Carte 1], le « Bassins de la Haute-Voie à Nangis » (54,37 ha)[17]. , et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[16], le « Massif de Villefermoy » (7 033,23 ha), couvrant 12 communes du département[18].

    Urbanisme

    Typologie

    Nangis est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[19],[20],[21]. Elle appartient à l'unité urbaine de Nangis, une unité urbaine monocommunale[22] de 8 710 habitants en 2017, constituant une ville isolée[23],[24].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire regroupe 1 929 communes[25],[26].

    Lieux-dits, écarts et quartiers

    La commune compte 76 lieux-dits administratifs[Note 6] répertoriés[27].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (77,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (75,6% ), zones urbanisées (9,1% ), forêts (9,1% ), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,1 %)[28].

    Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[29],[30],[Carte 2]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].

    Planification

    La commune, en 2019, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme. Un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la communauté de communes de la Bassée - Montois était en élaboration[31],[32].

    Logement

    En 2017, le nombre total de logements dans la commune était de 3 801 dont 51,6 % de maisons et 46,5 % d'appartements[Note 7].

    Parmi ces logements, 90,6 % étaient des résidences principales, 0,9 % des résidences secondaires et 8,5 % des logements vacants.

    La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 45,8 % contre 52,6 % de locataires[33] dont, 33,1 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 8] et, 1,5 % logés gratuitement.

    Voies de communication et transports

    La gare de Nangis est desservie par le Transilien Ligne P, qui relie Paris (gare de l'Est) à Provins. Le transport public routier est composé de deux lignes d'autocars et plusieurs de bus scolaire.

    • Gare de Nangis - 1 tph vers Paris Gare de l'Est et Provins en heures creuses, jusqu'au 2 tph en heures de pointe[34].
    • Seine et Marne Express No 47 - Provins-Nangis-Melun[35].
    • « Nangibus » No 51 (dirigé par Procars) - La ligne 51 est composée par deux tronçons circulaires, une appelée « Ligne Rouge » qui relie la gare et le centre-ville avec la zone industrielle et le quartier La Mare aux Curées, et une autre « Ligne Verte » qui unit le centre-ville avec les quartiers au sud-ouest[36].
    • Diverses lignes de bus scolaires (vers Guignes, Mormant, Jouy-le-Châtel, Donnemarie Dontilly, Bray-sur-Seine, Marne-la-Vallée-Chessy RER, Bréau…)[37].

    Toponymie

    Nangis est citée en 1157 dans une bulle du pape Adrien IV sous le nom de Nangiacus.

    Nant est un nom gaulois signifiant « vallée », Nangis domine deux vallées[38].

    Histoire

    Au Moyen Âge, deux fiefs, qui purent rivaliser, se partageaient la terre de Nangis-en-Brie[39],[40],[41] : le Châtel/Chastel de Nangis (cf. La rue du Châtel, un peu au nord du centre-ville), et la Motte de Beauvoir ou de Beauvais (ce deuxième château est à l'origine de l'Hôtel de Ville, en plein centre, proche de l'église ; curieusement, il existe aussi Beauvoir à une dizaine de km au NO). La Motte-Beauvais finit par l'emporter, et son pouvoir fut dominant, modelant le développement de la ville. Les ouvrages traitant de la question mélangent souvent ces deux seigneuries (les familles seigneuriales avaient-elles une origine commune ? On cite les de Marolles, les de Courtry (-à Sivry ?), les Le Riche... ; il semble que les Beauvais et les du Châtel aient eu la Croix en fief commun).

    - Toujours est-il que l'héritière de Nangis-en-Brie au XIIe siècle, épousa le Capétien Flore ou Fleury, bâtard du roi Philippe Ier et de Bertrade de Montfort. Puis leur fille héritière Elisabeth prit pour mari Anseau de Traînel-Venizy[42], et leur propre fille Helvise de Traînel, dame de Nangis (Beauvoir/Beauvais), maria Pierre Britaut, fl. 1155, 1173, vicomte de Provins. Les Britaut[43] (Henri, fils de Pierre et d'Helvise de Traînel, † vers 1240 ; puis son propre fils Jean, † 1278, panetier de France en 1260 et 1276, connétable de Sicile pour le roi Charles, époux de Marguerite/Helvide de Villébéon) furent seigneurs de Beauvais-Nangis jusqu'au mariage en 1260 de Philippe Britaut dame de Nangis, fille héritière du panetier Jean, avec Bouchard (VII) de Montmorency[44] seigneur de Saint-Leu et de Deuil. La terre de Nangis-fief de Beauvoir/Beauvais est désormais possédée jusque dans le XVe siècle par la branche des seigneurs de Saint-Leu et de Deuil de la maison de Montmorency, aussi seigneurs par mariage de La Houssaye, Changy : Changis ?, et d'Andrezel en partie[45] ; cette branche des Montmorency s'éteint dans les mâles en 1402 avec Jean II de Montmorency-Nangis, suivi de sa 2e sœur Jeanne de Montmorency, † ap. 1415, dame du Chastelier par son 1er mariage avec Gaucher de Thourotte (en deuxièmes noces, elle épouse Eustache de Gaucourt, premier Grand fauconnier de France) : elle est encore dame de Nangis et La Houssaye au début du XVe siècle. Puis Beauvais-Nangis passe à d'autres personnages : Jean de Noëz vers 1412 (comme il est fidèle au roi Valois, les Anglais du régent Bedford ravagent Nangis en 1429), Denis de Chailly en 1436 († vers 1464, chambellan royal, compagnon de Jeanne d'Arc en 1430, sire de Chailly, Bourron, Crécy : père de Jehan de Chailly † 1475 — et de Jeanne de Chailly, † 1496 sans postérité de son union avec Matthieu bâtard d'Harcourt-Montgomery), puis ses neveux de Vères.

    En 1507, la seigneurie de Beauvais-Nangis échut à la famille de Brichanteau[46] par le mariage de Louis de Brichanteau avec Marie de Veres, dame de Nangis (qu'elle avait hérité de son père Jean de Veres d'Amilly ; remariée veuve en 1523 à François d'Anglure d'Etoges)[47]. En , l'amiral Antoine de Brichanteau obtint des lettres portant union et érection de ses terres en marquisat, sous le nom de marquisat de Nangis. Les Régnier de Guerchy en héritèrent en 1742 à la † du maréchal Louis Armand de Brichanteau, par lointaine succession du mariage en 1618 d'une fille de l'amiral, Lucie/Julie de Brichanteau, avec Claude II de Régnier de Guerchy.

    - Pour le fief du Châtel, on trouve toute une famille dite du Chastel/Châtel-lez-Nangis (issue des Courtry ?)[48] jusqu'en 1471, suivie par les Louvier qui l'acquièrent par étapes de 1457 à 1476 et même au-delà. Ainsi, Charles Louvier(s), seigneur du Chastelet, était seigneur du Châtel-Nangis, conseiller au Parlement de Paris, propriétaire à Paris de l'Île-Louviers ; il était le fils de Nicolas Louvier — échevin de Paris, prévôt des marchands, anobli par lettres patentes de Louis XI, mort en 1483 à Paris — et il s'est marié à Marie de Marle, fille d'Henri II de Marle, seigneur de Versigny et de Luzancy, premier président du Parlement de Toulouse, petit-fils du chancelier Henri de Marle. Les Raguier[49] héritèrent du fief (Antoine II Raguier, † 1532, épousant en 1506 Jeanne de Louviers ; Postérité, avec possession du Châtel de Nangis jusqu'à la fin du XVIIe siècle) ; enfin les Brichanteau acquirent cette terre pour réunir tout Nangis.

    Nangis fut érigée en ville en 1544 par François Ier. En 1759, Marie Fortunée (Maria Fortunata) d'Este-Modène y épousa Louis-François de Bourbon, comte de la Marche, futur prince de Conti. En 1767, le prince de Lamballe y épousa la princesse de Savoie-Carignan.
    Les Russes y furent battus le par François Étienne Kellermann et Étienne Maurice Gérard.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mai 1953 mars 1959 René Gabarrou    
    mars 1959 mars 1971 Alain Debruères    
    mars 1971 mars 1977 Dominique Guinvarch    
    mars 1977 septembre 2002[50]
    (démission)
    Claude Pasquier PCF Retraité de l'enseignement
    septembre 2002 mars 2008 Michel Billout PCF Professeur des écoles
    mars 2008 décembre 2012 Philippe Delannoy[51],[52] DVD Contrôleur des impôts
    décembre 2012 juin 2020 Michel Billout[53] PCF Professeur des écoles
    Sénateur de Seine-et-Marne (2004 → 2017)
    juin 2020 En cours Nolwenn Le Bouter LR Professeur au lycée de Nangis

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [54],[55].

    Assainissement des eaux usées

    En 2020, la commune de Nangis gère le service d’assainissement collectif (collecte, transport et dépollution) en régie directe, c’est-à-dire avec ses propres personnels[56].

    L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[57]. La communauté de communes de la Brie nangissienne (CCBN) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations. Cette prestation est déléguée à l'entreprise Veolia, dont le contrat arrive à échéance le 31 décembre 2021[56],[58].

    Eau potable

    En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la commune qui en a délégué la gestion à une entreprise privée, dont le contrat expire le [56],[59].

    Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. À cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Nangis[60].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[61]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[62].

    En 2018, la commune comptait 8 775 habitants[Note 9], en augmentation de 3,91 % par rapport à 2013 (Seine-et-Marne : +3,47 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 8401 9991 7351 8211 9632 0152 1412 1852 257
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 2422 4212 5422 4272 5782 6012 7602 8853 027
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 1793 1803 2123 1643 0653 1203 0293 1693 170
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    3 7615 3596 5896 8697 0137 4797 5577 5608 351
    2017 2018 - - - - - - -
    8 7108 775-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[63] puis Insee à partir de 2006[64].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Nangis est une petite ville de 8 500 habitants. Cette ville possède, quatre écoles maternelles et primaires, 2 crèches, 1 garderie, 1 collège et un lycée mais aussi un C.F.A. spécialisé dans le BTP (bâtiment et travaux publics).

    Enseignement

    Il existe, à Nangis, plusieurs écoles primaires et maternelles.

    Écoles maternelles et primaires à Nangis

    • École des Roches
    • École maternelle Le Château
    • École maternelle Les Rossignots
    • École maternelle Noas

    Collège à Nangis

    Lycée à Nangis

    Culture

    Nangis dispose de plusieurs lieux culturels, ce qui inclut une médiathèque, un théâtre et un cinéma. La Médiathèque municipale Claude-Pasquier, située cour Émile-Zola, met à la disposition des adhérents plus de 32 000 livres, 5 000 bandes dessinées, 4 000 CD musicaux, 1 500 films DVD, et douzaines de titres de magazines. Au centre-ville, à côté du cinéma La Bergerie, l'espace culturel La Bergerie présente des réalisations théâtrales traditionnelles, expérimentales, et d'avant-garde[65]. La ville appartient à l'association Cultures du cœur.

    Sports

    Il existe plusieurs clubs de sports, comprenant ainsi une piscine, un golf, un terrain de tir à l'arc, un club de handball, un club de football et bien d'autres encore.

    Les installations sportives comprennent un stade, quatre courts de tennis, un gymnase, une halle de sport ainsi que plusieurs salles spécialisées (dojo, salle de danse, salle de tennis de table).

    Manifestations culturelles et festivités

    La ville organise chaque année en été une fête foraine.

    Économie

    Commerces, artisans, industries agro-alimentaires.

    Agriculture

    Nangis est dans la petite région agricole dénommée la « Brie centrale », une partie de la Brie autour de Mormant[Carte 4]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 10] de l'agriculture sur la commune est diverses cultures (hors céréales et oléoprotéagineux, fleurs et fruits)[66].

    Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[67]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 18 en 1988 à 16 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 130 ha en 1988 à 153 ha en 2010[66]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Nangis, observées sur une période de 22 ans :

    Évolution de l’agriculture à Nangis entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension économique[66],[Note 11]
    Nombre d’exploitations (u) 18 14 16
    Travail (UTA) 42 28 27
    Surface agricole utilisée (ha) 2 344 2 168 2 453
    Cultures[68]
    Terres labourables (ha) 2 253 2 127 2 431
    Céréales (ha) 1 370 1 238 1 488
    dont blé tendre (ha) 1009 993 1099
    dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 267 92 160
    Tournesol (ha) 120
    Colza et navette (ha) 58 64 148
    Élevage[66]
    Cheptel (UGBTA[Note 12]) 362 160 183

    Culture locale et patrimoine

    Église Saint-Martin.

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Les armes de Nangis se blasonnent ainsi :

    D'azur à six besants d'argent ordonnées 3, 2 et 1.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
    7. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
    8. Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    10. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    11. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
    12. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
    • Cartes
    1. « Zones ZNIEFF de Nangis » sur Géoportail (consulté le 15 janvier 2021)..
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