La Chapelle-Rablais

La Chapelle-Rablais est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Pour les articles homonymes, voir La Chapelle.

La Chapelle-Rablais

Le centre du village vu du ciel.

Blason
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Provins
Intercommunalité Communauté de communes de la Brie nangissienne
Maire
Mandat
Marcel Fontellio
2020-2026
Code postal 77370
Code commune 77089
Démographie
Gentilé Capello-Rablaisiens
Population
municipale
928 hab. (2018 )
Densité 60 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 30′ 43″ nord, 2° 58′ 21″ est
Altitude Min. 104 m
Max. 136 m
Superficie 15,44 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Nangis
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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La Chapelle-Rablais
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La Chapelle-Rablais
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La Chapelle-Rablais
Liens
Site web la-chapelle-rablais.fr

    Géographie

    Localisation

    La Chapelle-Rablais est située au cœur de la Brie à km au sud-ouest de Nangis.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de La Chapelle-Rablais[1]
    Fontenailles
    (5,4 km)
    Nangis
    (7,4 km)
    Fontains
    (4,6 km)
    Villeneuve-les-Bordes
    (7,5 km)
    Échouboulains
    (4,8 km)
    Laval-en-Brie
    (10,1 km)
    Coutençon
    (5,6 km)

    Géologie et relief

    La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[3].

    Hydrographie

    Carte des réseaux hydrographique et routier de la La Chapelle-Rablais.

    Le réseau hydrographique de la commune se compose de neuf cours d'eau référencés :

    • la rivière l’Almont (ou ru d'Ancœur ou ru de Courtenain), longue de 42,15 km[4], affluent de la Seine en rive droite, ainsi que ;
      • le bras de Courtenain, 0,53 km[5] ;
      • le fossé 01 du Grand Buisson du Mée, 1,35 km[6], et ;
      • le cours d'eau 01 de Mauny, 1,16 km[7], affluents de l'Almont ;
        • le fossé 01 du Bois de Putemuse, 1,04 km[8], affluent du cours d'eau 01 de Mauny ;
    • le ru de Villefermoy, long de 8,19 km[9] ;
      • le ru des Prés des Vallées , 3,97 km[10], et ;
      • le fossé 02 du Bois de la Chapelle, 3,61 km[11], et ;
      • le fossé 01 de la Forêt Domaniale de Villefermoy, 2,95 km[12], qui confluent avec le ru de Villefermoy.

    La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 11,01 km[13].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 10,9 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C : 3,3 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C : 3,9 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,5 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 727 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : -2,9 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : -2,7 j

    La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[14].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[14]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve à 24 km à vol d'oiseau[15], où la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour 1981-2010[16] à 11,6 °C pour 1991-2020[17].

    Réseau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[18].

    Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Oiseaux »[19] :

    • le « Massif de Villefermoy », d'une superficie de 4 790 ha, un site où entre 1976 et 1997, un minimum de 122 espèces d’oiseaux ont été répertoriées sur l’ensemble du massif forestier de Villefermoy, dont 93 qui ont niché au moins une fois durant la période 1990-1997, ce qui représente environ 60 % du peuplement avien régional[20],[21].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Le territoire communal de Chapelle-Rablais comprend une ZNIEFF de type 1[Note 2],[22], les « Bois du Petit Trenel et du Girondier » (195,14 ha), couvrant 2 communes du département[23] , et un ZNIEFF de type 2[Note 3],[22], le « Massif de Villefermoy » (7 033,23 ha), couvrant 12 communes du département[24].

    Urbanisme

    Typologie

    La Chapelle-Rablais est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[25],[26],[27].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire regroupe 1 929 communes[28],[29].

    Lieux-dits, écarts et quartiers

    La commune compte 47 lieux-dits administratifs[Note 6] répertoriés[30] dont Les Montils, les Moyeux.

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (53,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (53,4% ), terres arables (40,3% ), zones urbanisées (4,6% ), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,7 %)[31].

    Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[32],[33],[Carte 1]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 2].

    Planification

    La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision[34]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 3].

    Logement

    En 2017, le nombre total de logements dans la commune était de 395 dont 97,9 % de maisons (maisons de ville, corps de ferme, pavillons, etc.) et 1,8 % d'appartements[Note 7].

    Parmi ces logements, 89,5 % étaient des résidences principales, 8,2 % des résidences secondaires et 2,3 % des logements vacants.

    La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 93,4 % contre 5,8 % de locataires et 0,9 % logés gratuitement[35].

    Transports

    La gare la plus proche de la commune est la gare de Nangis sur la ligne Paris-Est - Provins du réseau Transilien Paris-Est. Cette ligne est maintenant desservie par de nouveaux trains Bombardier B 82500 à bi-énergie.

    Correspondances pour Nangis :

    Toponymie

    Foresta de Herablen, « bois d'érables », attesté au XIIe siècle. Un siècle plus tard est mentionné le toponyme Capella de Érableyo, « chapelle des érables »[36].

    Histoire

    C'est à 1282 que remontent les signes des premiers habitants de la Chapelle-Rablais. L'histoire dit que c'est à cette époque qu'un seigneur, Simon 1er Cornu, entrepreneur dans le défrichement a créé ce hameau. Le premier registre paroissial retrouvé date de 1752. Il regroupe, en 10 ans, 1 000 noms et 2 000 liens des membres de la paroisse et des communes proches. Il reste encore des traces de « passeport de l'intérieur » datant de deux-cents ans.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1831 1836 Faÿ de La Tour-Maubourg    
             
      1876 Alexandre-Germain Picard    
    1876 1899 Jean-Hubert Debrousse Centre gauche  
             
    mars 1971 mars 1983 Roger Rivet   Directeur Sotravia
    mars 1983 juin 1995 René Maillot   Cafetier
    juin 1995 mars 2014 Daniel Deswarte   Agriculteur
    mars 2014 2016 Alain Perrigault    
    mars 2016 En cours Guy Valentin[37]    

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [38],[39].

    Assainissement des eaux usées

    En 2020, la commune de La Chapelle-Rablais gère le service d’assainissement collectif (collecte, transport et dépollution) en régie directe, c’est-à-dire avec ses propres personnels[40].

    L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[41]. La communauté de communes Brie Nangissienne (CCBN) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations. Cette prestation est déléguée à l'entreprise Veolia, dont le contrat arrive à échéance le 31 décembre 2021[40],[42].

    Eau potable

    En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le SIAEP de la Chapelle-Rablais, Fontains qui gère le service en régie[40],[43],[44].

    Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Nangis[45].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[47].

    En 2018, la commune comptait 928 habitants[Note 8], en diminution de 5,79 % par rapport à 2013 (Seine-et-Marne : +3,47 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    408434437467520506499533557
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    563561526502523517529531526
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    482466496416350450385373354
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    324294342492755779889905920
    2013 2018 - - - - - - -
    985928-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[48] puis Insee à partir de 2006[49].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Associations

    • L'Âge d’or : association de retraités et préretraités
    • Le CAR (Comité d’animation Rablaisien) : prépare et anime les fêtes, brocantes…
    • Le CRI (Chapelle-Rablais Informatique) : association autour de l'informatique (flash, Word, Photoshop, internet…)
    • Le CROS (Chapelle-Rablais Omnisports)
    • Le Foyer Rural : animation de soirées, loto, halloween…

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2017, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 345, représentant 948 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 25 370 euros[50].

    Emploi

    En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 48, occupant 455 actifs résidants. Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 71,3 % contre un taux de chômage de 3,6 %. Les 25,1 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 10,3 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 9,4 % de retraités ou préretraités et 5,4 % pour les autres inactifs[51].

    Entreprises et commerces

    En 2018, le nombre d'établissements actifs était de 43 dont 2 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 9 dans la construction, 11 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 1 dans les activités financières et d'assurance, 5 dans les activités immobilières, 8 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 3 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 4 étaient relatifs aux autres activités de services[52].

    En 2019, 10 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 7 individuelles.

    Au , la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[53].

    Le Relais, auberge.

    Commerces :

    • Auberge du Relais (restaurant)
    • Château des Moyeux (propose des chambres d'hôtes)
    • Entreprise de peinture
    • Entreprise Perrier (serrurier, métallique, aluminium)
    • Ferme des Montils
    • Ferme de Tournebœuf
    • Net-extense.com (création et construction des sites WEB - Internet et développement)
    • Primactif (entreprise de vente par internet)
    • Toiletteuse à domicile

    Agriculture

    La Chapelle-Rablais est dans la petite région agricole dénommée la « Brie humide » (ou Brie de Melun), une partie de la Brie à l'est de Melun[Carte 4]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 9] de l'agriculture sur la commune est la polyculture et le polyélevage[54].

    Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[55]. Cette tendance n'est pas confirmée au niveau de la commune qui voit le nombre d'exploitations augmenter et passer de 4 en 1988 à 5 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations diminue, passant de 109 ha en 1988 à 71 ha en 2010[54]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Chapelle-Rablais, observées sur une période de 22 ans :

    Évolution de l’agriculture à la La Chapelle-Rablais entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension économique[54],[Note 10]
    Nombre d’exploitations (u) 4 4 5
    Travail (UTA) 6 7 10
    Surface agricole utilisée (ha) 435 260 355
    Cultures[56]
    Terres labourables (ha) 397 238 334
    Céréales (ha) 321 s s
    dont blé tendre (ha) 116 97 128
    dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 161 s 34
    Tournesol (ha) 37
    Colza et navette (ha) 0 s s
    Élevage[54]
    Cheptel (UGBTA[Note 11]) 96 176 117

    Culture locale et patrimoine

    Les Moyeux, château.

    Lieux et monuments

    • Église Saint Bonnet : entièrement restaurée (charpente du clocher et vitraux éclairés le soir).
    • Château des Moyeux : construit en 1848 sur les fondations d'un manoir de chasse, avec son parc, sa tour d'entrée, son orangerie et ses dépendances (offre des chambres d'hôtes).
    • Le Haras : anciennement « Haras des Moyeux », où de nombreux trotteurs sont entraînés depuis sa construction. Ses chevaux ont remporté de nombreuses courses (entre autres, la jument Franca Maria qui termina troisième du prix d'Amérique 1977).
    • Travail à ferrer les bœufs : on trouve à la Chapelle-Rablais l'un des deux derniers travails à ferrer les bœufs de Seine-et-Marne dans un bon état de conservation, en face de l'Auberge du Relais.

    Personnalités liées à la commune

    • Le comte Just Charles César de Faÿ de La Tour-Maubourg  - La Motte-de-Galaure - Paris), marié à Anastasie-Louise-Pauline Motier de La Fayette (°  -Paris - Turin), fille aînée du général de La Fayette et ascendante de la reine des Belges, Paola Ruffo di Calabria. Maire de La Chapelle-Rablais en 1830.
    • Éléonore Vergeot : mère de deux enfants de Napoléon III. Mariée à Pierre Brousse, propriétaire du château des Moyeux de 1865 à 1870.
    • Hubert Debrousse : riche entrepreneur de travaux publics, propriétaire du château des Moyeux de 1872 à 1900 (la famille léguera son immense fortune pour financer en partie les travaux de Pierre et Marie Curie). Il contribua, grâce à ses généreuses donations, à la rénovation de l'église et notamment des vitraux. Son fils, Jean Hubert Debrousse et sa fille, Marie-Catherine baronne Alquier, n'ayant tous deux aucun héritier, léguèrent eux aussi leur fortune, en grande partie à l'assistance publique, avec pour instructions, la construction d'un hospice à Paris, l'hospice Debrousse.
    • Ester Rigaud : célèbre famille de parfumeurs. Propriétaire du château des Moyeux de 1900 à 1920 (la tour du parc avait été choisie comme emblème des bougies parfumées Rigaud). La commune lui doit le monument aux morts et la restauration des vitraux de l'église.

    Héraldique

    Blason
    Coupé : en 1) de gueules à une église d'or, ouverte et ajourée de sable, lanternée d'argent, accostée de deux arbres de sinople, le tout mouvant de la partition ; en 2) d'azur à une charue et une gerbe de blé posées en pal, toutes deux d'or.
    Détails
    Figure sur le site de la mairie[57] et les publications municipales[58].

    Événements

    En 1980, furent organisés les premiers Jeux de 20 heures en milieu rural. Plusieurs chanteurs sont venus à cette occasion (François Valéry, Christian Delagrange, Danyel Gérard) et le journal régional IDF de France 3 a été enregistré face à l'église et diffusé en direct.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
    7. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    9. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    10. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
    11. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
    • Cartes
    1. « La Chapelle-Rablais - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
    2. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
    3. « Géoportail de l’urbanisme », sur https://www.geoportail-urbanisme.gouv.fr/ (consulté le ).
    4. [PDF]« Carte des petites régions agricoles en Seine-et-Marne », sur driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Références

    1. « Communes limitrophes de La Chapelle-Rablais » sur Géoportail..
    2. « Communes limitrophes de La Chapelle-Rablais » sur Géoportail..
    3. « Plan séisme consulté le 6 mars 2020 ».
    4. Sandre, « Fiche cours d'eau - L’Almont (F44-0400) ».
    5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras de Courtenain (F4442001) ».
    6. Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé 01 du Grand Buisson du Mée (F6544600) ».
    7. Sandre, « Fiche cours d'eau - Cours d'Eau 01 de Mauny (F4442000) ».
    8. Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé 01 du Bois de Putemuse (F4442100) ».
    9. Sandre, « Fiche cours d'eau - Le Ru de Villefermoy (F4449000) ».
    10. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru des Prés des Vallées (F4449600) ».
    11. Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé 02 du Bois de la Chapelle (F4449800) ».
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