NGC 1052

NGC 1052 est une galaxie elliptique située dans la constellation de la Baleine à environ 69 millions d'années-lumière de la Voie lactée à environ 69 millions d'années-lumière de la Voie lactée. Elle a été découverte par l'astronome germano-britannique William Herschel en 1785[6].

NGC 1052

La galaxie elliptique NGC 1052
Données d’observation
(Époque J2000.0)
Constellation Baleine
Ascension droite (α) 02h 41m 04,8s[1]
Déclinaison (δ) −08° 15 21
Magnitude apparente (V) 10,5[2]
11,4 dans la Bande B[2]
Brillance de surface 12,37 mag/am2[3]
Dimensions apparentes (V) 2,8 × 2,0
Décalage vers le rouge +0,005037 ± 0,000020[1]
Angle de position 126°[2]

Localisation dans la constellation : Baleine

Astrométrie
Vitesse radiale 1 510 ± 6 km/s [4]
Distance 21,1 ± 1,5 Mpc (68,8 millions d'a.l.)[5]
Caractéristiques physiques
Type d'objet Galaxie elliptique
Type de galaxie E4[1],[2] E4?[6]
Dimensions 56 000 a.l.[7]
Découverte
Découvreur(s) William Herschel[6]
Date 10 janvier 1785[6]
Désignation(s) PGC 10175
MCG -1-7-34
IRAS 02386-0828[2]
Liste des galaxies elliptiques

NGC 1052 a été utilisé par Gérard de Vaucouleurs comme une galaxie de type morphologique E4 dans son atlas des galaxies[8],[9].

NGC 1052 est une galaxie active de type Seyfert 2 (Sy 2). C'est une radiogalaxie à spectre continu (Flat-Spectrum Radio Source) qui présente un jet émettant des ondes radios. Elle présente également une large raie HI. De plus, cMest une galaxie LINER, c'est-à-dire une galaxie dont le noyau présente un spectre d'émission caractérisé par de larges raies d'atomes faiblement ionisés[1].

De nombreuses mesures non basées sur le décalage vers le rouge (redshift) donnent une distance de 20,636 ± 6,695 Mpc (67,3 millions d'a.l.) [10], ce qui est à l'intérieur des distances calculées en employant la valeur du décalage[5].

Groupe de NGC 1084

NGC 1052 appartient au groupe de NGC 1084 qui compte au moins 14 galaxies dont les galaxies du catalogue NGC suivantes : NGC 988, NGC 991, NGC 1022, NGC 1035, NGC 1042, NGC 1047, NGC 1051 (=NGC 961), NGC 1052, NGC 1084, NGC 1110, et NGC 1140. Toutes ces galaxies, sauf NGC 1047 et NGC 1140, sont aussi mentionnées dans une liste publiée sur le site «Un Atlas de L'Univers» de Richard Powel[11]. Powel emploie toutefois le nom de groupe de NGC 1052. La base de données NASA/IPAC mentionne que NGC 1035, NGC 1042 et NGC 1052 font partie d'un triplet[1].

Les galaxies NGC 1035, NGC 1042, NGC 1047 et NGC 1052. (SDSS)

Trou noir supermassif

Basée sur la vitesse interne de la galaxie mesurée par le télescope spatial Hubble, la masse du trou noir supermassif au centre de la galaxie NGC 1052 serait comprise entre 94 et 360 millions de [12].

Notes et références

  1. (en) « NASA/IPAC Extragalactic Database », Resultats pour NGC 1052 (consulté le )
  2. « Les données de «Revised NGC and IC Catalog by Wolfgang Steinicke» sur le site ProfWeb, NGC 1000 à 1099 »
  3. La brillance de surface (S) se calcule à partir de la magnitude apparente (m) et de la surface de la galaxie selon l'équation
  4. On obtient la vitesse de récession d'une galaxie à l'aide de l'équation v = z×c, où z est le décalage vers le rouge (redshift) et c la vitesse de la lumière. L'incertitude relative de la vitesse Δv/v est égale à celle de z étant donné la grande précision de c.
  5. On obtient la distance qui nous sépare d'une galaxie à l'aide de la loi de Hubble : v = Hod, où Ho est la constante de Hubble (70±5 (km/s)/Mpc) . L'incertitude relative Δd/d sur la distance est égale à la somme des incertitudes relatives de la vitesse et de Ho.
  6. (en) « Site du professeur C. Seligman » (consulté le )
  7. On obtient le diamètre d'une galaxie par le produit de la distance qui nous en sépare et de l'angle, exprimé en radian, de sa plus grande dimension.
  8. Atlas des galaxies de Vaucouleurs sur le site du professeur Seligman, NGC 1052
  9. (en) « The Galaxy Morphology Website, NGC 1052 » (consulté le )
  10. « Your NED Search Results », sur ned.ipac.caltech.edu (consulté le )
  11. « Une liste des groupes de galaxies proches, Un Atlas de l'Univers, Richard Powel » (consulté le )
  12. A. Beifiori, M. Sarzi, E.M. Corsini, E. Dalla Bontà, A. Pizzella, L. Coccato et F. Bertola, « UPPER LIMITS ON THE MASSES OF 105 SUPERMASSIVE BLACK HOLES FROM HUBBLE SPACE TELESCOPE/SPACE TELESCOPE IMAGING SPECTROGRAPH ARCHIVAL DATA », The Astrophysical Journal, vol. 692#1, , p. 856-868 (DOI 10.1088/0004-637X/692/1/856, lire en ligne)

Articles connexes

Liens externes

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