Gérard de Vaucouleurs

Il s'intéresse très tôt à l'astronomie en tant qu'amateur et, à la suite de l'acquisition d'un télescope offert par sa mère avant ses quinze ans, il entre en contact avec la Société Astronomique de France à qui il présente divers photos et dessins[1]. Il participe à l'équipe dirigée par Reysa Bernson pour animer le premier planetarium de France en 1937[2]. Il commence ses études supérieures en 1936 à la faculté des sciences de Paris, où il étudie l'astronomie, la physique, les mathématiques, l'optique, la photographie et la spectroscopie et obtient une licence en 1939[3].

Puis il prend part au conflit franco-allemand de la Seconde Guerre mondiale en servant près d'un an et demi dans l'armée avant la capitulation de la France[4].

À partir de 1943, il reprend ses recherches en astronomie à Paris, notamment à l'Institut d'astrophysique. Il se marie le 31 octobre 1944 avec l'astrophysicienne Antoinette Piéra (1921-1987)[5]. En 1949 il soutient sa thèse de doctorat sur la diffusion moléculaire (diffusion de Rayleigh) et dépolarisation de la lumière dans les liquides et gaz[4]'[6].

Parlant couramment anglais, il passe les années 1949-1951 en Angleterre, puis en Australie de 1951 à 1957, à l'observatoire du Mont Stromlo. En 1960, il est engagé par l'université du Texas à Austin (États-Unis), où il passe le reste de sa carrière.

Il rajoute une quatrième classe à la séquence de Hubble, Sd (SBd), et travaille sur la loi de Hubble et la constante de Hubble. On lui doit en particulier l'élaboration d'une classification des galaxies plus complète que celle d'Edwin Hubble ainsi que le profil de brillance de surface des galaxies elliptiques, la loi de de Vaucouleurs.

Il se spécialise dans l'étude des galaxies (galaxie de Seyfert, galaxie naine de la Machine pneumatique, Superamas local), et est le coauteur du Third Reference Catalogue of Bright Galaxies (Troisième catalogue de référence des galaxies brillantes).

L'American Astronomical Society lui donne le prix Henry Norris Russell Lectureship en 1988 et il reçoit aussi la même année le prix Jules-Janssen de la Société Astronomique de France.

• 1988 : Prix Jules-Janssen