Mortefontaine (Oise)

Mortefontaine est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Mortefontaine.

Ne pas confondre avec Mortefontaine-en-Thelle, autre commune de l'Oise, ni avec Mortefontaine (Aisne).

Mortefontaine

La mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Senlis
Intercommunalité Communauté de communes de l'aire cantilienne
Maire
Mandat
Jacques Fabre
2020-2026
Code postal 60128
Code commune 60432
Démographie
Gentilé Mortifontain
Population
municipale
863 hab. (2018 )
Densité 56 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 06′ 47″ nord, 2° 36′ 01″ est
Altitude Min. 60 m
Max. 203 m
Superficie 15,29 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Senlis
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Mortefontaine
Géolocalisation sur la carte : Oise
Mortefontaine
Géolocalisation sur la carte : France
Mortefontaine
Géolocalisation sur la carte : France
Mortefontaine

    Géographie

    Localisation et communes limitrophes

    Entrée de la commune venant de Plailly.

    Mortefontaine se situe dans le sud du département de l'Oise, dans le Valois, à une distance orthodromique de 34 km au nord-est de Paris et près de la forêt d'Ermenonville. Le chef-lieu d'arrondissement de Senlis est éloigné de 15 km par la RD 607 et la RD 1017, et l'autoroute A1 respectivement sa sortie n° 7 à Saint-Witz de 5,5 km par la RD 126. L'A1 met Mortefontaine à 38 km de la capitale et à 15 km de l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle. Outre le village, la commune comprend deux hameaux : Montaby, zone pavillonnaire avec une poignée de maisons anciennes à la limite avec la commune de Ver-sur-Launette et son hameau de Loisy, ainsi que Charlepont, sur la Thève au nord du domaine de Vallière. Ce hameau consiste aujourd'hui pour l'essentiel d'un haras et d'une ferme équestre. En outre, la commune a la particularité de posséder une enclave, la butte de Montmélian, entourée des communes de Saint-Witz dans le Val-d'Oise et de la commune voisine de Plailly.

    Mortefontaine compte six communes limitrophes, dont deux appartiennent à la région Île-de-France et au département de Seine-et-Marne : Moussy-le-Neuf, pour une limite commune de quelques centaines de mètres, et Othis. Tenant compte de l'exclave de Montmélian, on peut y ajouter une septième commune limitrophe, Saint-Witz. Le territoire communal d'une superficie de 15,29 km2 s'étire en longueur, dans un sens nord-sud, et côtoie Plailly sur toute sa limite est. Quant à Ver-sur-Launette, Mortefontaine partage avec cette commune le bois de Nerval[1], qui, tout comme le lieu-dit « le Fond de Nerval » sur le territoire de la commune de Plailly a inspiré à Gérard Labrunie son pseudonyme Gérard de Nerval.

    Communes limitrophes de Mortefontaine (Oise)
    Thiers-sur-Thève Fontaine-Chaalis
    Ver-sur-Launette
    Plailly  ; Saint-Witz ( par l'enclave) Moussy-le-Neuf (Seine-et-Marne) Othis (Seine-et-Marne)
    Enclave : Montmélian

    Voies de communication et transports

    Chemin rural dit voirie des Rouliers, vers le bois de Nerval.

    Les principaux axes routiers sont la RD 922 dans un sens est-ouest, en provenance d'Ermenonville et de Fontaine-Chaalis (RD 126) et en direction de Survilliers, Fosses et Luzarches ; ainsi que la RD 126 déjà citée. Cette dernière fait tronc commun avec la précédente entre Mortefontaine et Plailly, et relie Mortefontaine à Saint-Witz, à l'A1 et à la RD 317 près de Marly-la-Ville. Dans le Val-d'Oise, elle devient la RD 10. En plus de ces deux routes, la RD 607 relie Mortefontaine à Thiers-sur-Thève, Pontarmé et à la RD 1017 menant à Senlis. Depuis la rentrée scolaire 2005, Mortefontaine n'est plus desservie par les transports en commun en dehors des services à vocation scolaire. La ligne n° 29 du réseau de bus CIF depuis la gare de Survilliers - Fosses a été supprimée entre Mortefontaine et Plailly, alors que la desserte avait déjà été réduite à trois aller-retours deux ans auparavant. Jusqu'en 2003, Mortefontaine était encore desservie tous les quarts d'heure pendant les périodes de pointe, mais la fréquentation des bus était quasiment nulle. Pour le besoin des scolaires, la ligne n° 13 du réseau départemental Sud-Oise établit la liaison avec le collège de La Chapelle-en-Serval et les différents établissements de Senlis[2].

    Topographie et espaces naturels

    Les étangs Colbert et de Vallière, inaccessibles au public.
    La prairie de Charlepont.

    Le relief ne présente que de faibles variations d'altitude, ce qui n'empêche pas un caractère relativement accidenté, surtout au nord du village. L'altitude moyenne varie autour de 90 m au-dessus du niveau de la mer, sauf sur le secteur à l'est de la RD 607, qui correspond à la vallée de la jeune Thève. Ce ruisseau prend naissance près du hameau de Montaby et de l'ancien prieuré de Saint-Sulpice-du-Désert, et traverse ensuite l'étang de la Ramée et le vaste étang de l'Épine, sur le domaine du château de Vallière. Dans les environs de la Thève, l'altitude moyenne varie autour de 60 m, avec la présence de quelques buttes parsemant la Garenne de Charlepont. Le point culminant de la commune atteint 203 m et correspond au sommet de la butte de Montmélian, sur l'enclave. Au nord de la RD 922, la majorité du territoire communal est boisée, avec l'exception notamment de la prairie de Charlepont. Ces bois et forêts, le bois de Morrière et la Garenne de Charlepont, sont des massifs annexes de la forêt d'Ermenonville. Au sud de la RD 922, l'on trouve des surfaces agricoles, des pépinières mais aussi des bois, dont notamment le bois de Nerval déjà cité. Quelques chemins ruraux se proposent à la promenade et permettent de rejoindre les villages voisins à pied. Par contre, tout le reste du territoire communal, avec les paysages les plus pittoresques, est presque complètement inaccessible voire invisible au public, du fait de sa couverture par de grands domaines privés et clôturés. La RD 607 pour Thiers-sur-Thève et la route de Charlepont sont les seuls chemins ouverts dans ce vaste secteur. Le bois de Morrière ne peut être découvert que depuis le chemin communal dit de la Tournelle, sur le territoire communal de Plailly, reliant la RD 607 au bourg. Cette situation est en même temps favorable à la protection de la flore très précieuse ici, avec des sites de landes que le parc naturel régional tente de sauvegarder avec le concours du Conservatoire d'espaces naturels de Picardie et les propriétaires[3]

    Le patrimoine naturel et paysager de Mortefontaine est protégé par deux ZNIEFF du type 1. La ZNIEFF n° national 220014323 « Massif forestier de Chantilly / Ermenonville » concerne sur Mortefontaine notamment le domaine de Vallière et ses abords[4]. La ZNIEFF n° national 220014325 « Bois de Morrière » comprend l'ensemble de ce bois privé, ainsi que les parties de la Garenne de Charlepont situées à l'extérieur du site des pistes d'essai automobiles du CERAM[5]. L'ensemble du territoire communal sauf le domaine de Vallière fait partie du site classé « Forêts d'Ermenonville, de Pontarmé, de Haute-Pommeraie, butte et clairière de Saint-Christophe », créé par arrêté du sur la base de la loi du 2 mai 1930 relative à la protection des monuments naturels et des sites de caractère artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque[6]. Le domaine de Vallière a fait l'objet d'un site inscrit de 330 ha en 1947, devenu site classé par arrêté du [7]. L'autre partie de l'ancien parc de Mortefontaine représentant 40 ha est devenu site inscrit par arrêté du également, mais n'est pas devenu site classé pour le moment[8]. Tout le reste de la commune entre dans le site inscrit de la vallée de la Nonette, créé par arrêté du [9]. Ce site inscrit a préfiguré le parc naturel régional Oise-Pays de France pour sa partie située dans l'Oise, créé par décret du et incorporant l'ensemble de la commune de Mortefontaine[10].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[11]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[12].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[13]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[11]

    • Moyenne annuelle de température : 10,9 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 717 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[15] complétée par des études régionales[16] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Dammartin - Dde », sur la commune de Dammartin-en-Goële, mise en service en 1989[17] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[18],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 11,5 °C et la hauteur de précipitations de 743,2 mm pour la période 1981-2010[19]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Le Bourget », sur la commune de Bonneuil-en-France, dans le département du Val-d'Oise, mise en service en 1920 et à 20 km[20], la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour la période 1971-2000[21] à 11,6 °C pour 1981-2010[22], puis à 12,1 °C pour 1991-2020[23].

    Urbanisme

    Typologie

    Mortefontaine est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[24],[25],[26].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire regroupe 1 929 communes[27],[28].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (47,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (47,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (45,7 %), terres arables (18,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (17,6 %), prairies (6,4 %), zones agricoles hétérogènes (5,7 %), eaux continentales[Note 7] (2 %), zones urbanisées (1,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,9 %)[29].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[30].

    Histoire

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    Au Moyen Âge, la seigneurie de Mortefontaine dépendait de l'importante châtellenie de Montmélian. En 1146, elle fut cédée à l'abbaye de Chaalis qui y aménagea des étangs à usage de viviers.

    La châtellenie de Montmélian, propriété de l'abbaye de Saint-Denis depuis 1284, s'organisait autour d'un bourg d'une certaine importance du Moyen Âge jusque dans la Renaissance; l'un des plus importants marchés des environs s'y tenait et le pèlerinage pour l'église Notre-Dame contribuait également à sa prospérité économique.

    Après la destruction du manoir vers la fin du XVIe siècle dans le contexte des guerres de Religion, le seigneur de Mortefontaine, François Hotman, acquiert la châtellenie le sans pour autant reconstruire le manoir.

    En 1652, Montmélian passe à monsieur Le Coigneux et le domaine fut érigé en marquisat en 1654 par acte de Louis XIV, puis passe à la famille Le Peletier, grande famille de parlementaires et de financiers, en 1680. Ces changements successifs de seigneurs n'influent en rien le destin du bourg : Délaissé par ses seigneurs, il se dépeuple inexorablement courant la première moitié du XVIIe siècle en faveur de Plailly et Mortefontaine. La paroisse de Montmélian, dont Mortefontaine avait dépendu, est supprimée, et ne restent que quelques foyers[31].

    La commune de Mortefontaine, instituée lors de la Révolution française, absorbe entre 1795 et 1800 celle de Montmélian[32].

    Joseph Bonaparte acheta le domaine de Mortefontaine en 1798[33]. On y signa, en 1800 le traité d'amitié entre la France et les États-Unis d'Amérique dit traité de Mortefontaine et on y célébra les mariages de Caroline (en 1800) avec Joachim Murat et de Pauline (en 1803) avec Camille Borghèse.

    En 1827, le dernier prince de Condé, père du duc d'Enghien, acquit Mortefontaine pour Sophie Dawes, baronne de Feuchères, sa maîtresse, qui en hérita à sa mort en 1830. Cette dernière, qui mourut en 1840, légua Mortefontaine à sa filleule, Sophie Thanaron († 1901)[Note 8]. En 1894, une large partie du domaine fut vendue au duc de Gramont qui y fit construire le château de Vallière en style néogothique et néo-Renaissance.

    À la mort de madame Corbin, en 1901, le château de Mortefontaine passa à ses filles, la baronne de Meyronnet-Saint Marc et la comtesse Amelot de La Roussille. Le baron de Saint Marc fut maire de Mortefontaine de 1884 à 1921, année de décès de son épouse. Il prit sa retraite sur sa propriété d'Aix-en-Provence et vendit le château de Mortefontaine au comte Louis-René de Gramont vers 1928. Après la guerre, il ne trouve plus les moyens de l'entretenir correctement et le cède au Tiers-Ordre des Dominicains en 1949. Les religieuses construisent un prieuré dans le parc et ouvrent une école dans le château. Avec la construction de nouveaux bâtiments, le château n'est bientôt plus nécessaire et devient vacant, avant de trouver un acquéreur en 1985[34]. Il accueille depuis l' « Institut Saint-Dominique », un établissement scolaire privé.

    Le , un missile balistique V2 s'écrase sur Mortefontaine[35].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Senlis du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de l'Oise.

    Elle fait partie depuis 1801 du canton de Senlis[32]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est toujours membre, est modifié, passant de 17 à 14 communes.

    Intercommunalité

    La commune, qui n'était jusqu'alors membre d'aucune intercommunalité à fiscalité propre[36],[37], a intégré le la communauté de communes de l'aire cantilienne.

    Tendances politiques et résultats

    L'électorat de Montefontaine penche à droite et à l'extrême-droite.

    Au premier tour de l'élection présidentielle de 2017, Marine Le Pen s'y classe première avec 36,43 %, suivie de François Fillon avec 17,08 % et de Jean-Luc Mélenchon à 16,51 %. Au second tour, Marine Le Pen recueille 53,57 % contre 46,43 % pour Emmanuel Macron[38].

    Lors des législatives de la même année, la liste de La République en marche ! y domine le premier (34,49 %) comme le second tour (53,07 %)[39]. Au premier tour des élections régionales, la liste FN est classée largement 1ère avec 50,17 %, loin devant la liste de l'union de la droite (18,39 %), ainsi qu'au second tour (51,65 %)[40].

    Au premier tour de l'élection présidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy et Marine Le Pen y arrivent au coude-à-coude (respectivement 26.67 % et 26.46 %). Au second tour, Nicolas Sarkozy obtient 56.04 % contre François Hollande (à 43.96 %).

    Les scores de la gauche y sont donc faibles (38.9 % % pour Ségolène Royal au second tour de l'élection présidentielle de 2007 ; 13,72 % pour Lionel Jospin au premier tour de l'élection présidentielle de 2002).

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[41]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
        Pierre Bouchard    
        Parent Prosper    
        Fleury Achille    
        Eugène Chantrier    
        Jean Alny    
        Jean Charles Amelot de la Roussille   Comte Amelot de La Roussille
    1884 1921 François Boyer de Fonscolombe de Meyronnet   Baron de Saint Marc
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 mai 2020 Christian Lamblin    
    mai 2020[42] En cours
    (au 23 mai 2020)
    Jacques Fabre    

    Population et société

    Mortefontaine a fait l'objet, en 2017, d'un feuilleton documentaire radiophonique en 5 épisodes, réalisé par Léa Veinstein et diffusé sur France Culture. Y sont évoqués les disparités sociologiques de la commune, le phénomène de désertification, le poids de l'électorat Front national, la réputation de son lycée privé, ou bien encore le voisinage et l'influence de "la Comtesse" et "l'Émir", au travers de rencontres avec plusieurs résidents du village[43].

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[45].

    En 2018, la commune comptait 863 habitants[Note 9], en augmentation de 4,99 % par rapport à 2013 (Oise : +1,44 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    378415520438487401387370308
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    367399359391402417344378470
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    461448446346385357376319598
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    524545534590734701844865885
    2013 2018 - - - - - - -
    822863-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[46].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Pyramide des âges en 2007

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (12,6 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,7 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 49,3 % d’hommes (0 à 14 ans = 21,5 %, 15 à 29 ans = 18,1 %, 30 à 44 ans = 24 %, 45 à 59 ans = 23,8 %, plus de 60 ans = 12,6 %) ;
    • 50,7 % de femmes (0 à 14 ans = 22,1 %, 15 à 29 ans = 15,8 %, 30 à 44 ans = 26,5 %, 45 à 59 ans = 22,9 %, plus de 60 ans = 12,6 %).
    Pyramide des âges à Mortefontaine en 2007 en pourcentage[47]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0 
    90  ans ou +
    0,0 
    2,1 
    75 à 89 ans
    5,0 
    10,5 
    60 à 74 ans
    7,6 
    23,8 
    45 à 59 ans
    22,9 
    24,0 
    30 à 44 ans
    26,5 
    18,1 
    15 à 29 ans
    15,8 
    21,5 
    0 à 14 ans
    22,1 
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2007 en pourcentage[48]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90  ans ou +
    0,8 
    4,5 
    75 à 89 ans
    7,1 
    11,0 
    60 à 74 ans
    11,5 
    21,1 
    45 à 59 ans
    20,7 
    22,0 
    30 à 44 ans
    21,6 
    20,0 
    15 à 29 ans
    18,5 
    21,3 
    0 à 14 ans
    19,9 

    Enseignement

    L' « Institut Saint-Dominique » (avec école, collège, lycée) est un établissement scolaire privé qui accueille aujourd'hui[Quand ?] plus de 1 100 élèves du CE2 à la terminale[réf. nécessaire].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Mortefontaine compte trois monuments historiques sur son territoire :

    Dans un renfoncement du mur d'enceinte du château de Mortefontaine, cette fontaine de style classique a été édifiée après 1770 par le seigneur Louis Le Peletier de Morfontaine afin de faciliter l'accès des villageois à l'eau potable. Elle porte des vers de l'abbé Delille inspirés des lieux : « Des bords fleuris où j'aimois à répandre / Le plus pur cristal de mes eaux, / Passant, je viens ici me rendre / Aux désirs, aux besoins de l'homme et des troupeaux. / En puisant les trésors de mon urne féconde, / Songe que tu les dois à tes soins bienfaisants. / Puissai-je n'abbreuver du tribut de mon onde / que des mortels paisibles et contents. »[50]. Faisant honneur au nom du village, la source de la fontaine s'est tarie.
    Le château a été bâti entre 1600 et 1630 pour Philippe Hotman, dont le père François Hotman avait racheté la seigneurie de Mortefontaine en 1570 et celle de Montmélian-Plailly en 1599 avant de mourir un an plus tard.
    Le château est dans la propriété des Le Peletier entre 1680 et la Révolution française. Louis Le Peletier de Morfontaine fait aménager un jardin anglais autour de 1780. Ensuite, un autre propriétaire célèbre est Joseph Bonaparte, entre 1798 et 1814, qui agrandit le parc et l'agrémente de fabriques supplémentaires.
    Le Grand parc est soustrait du domaine en 1894 et devient le parc du château de Vallière. Dans le parc du château historique, rien ne subsiste de ces aménagements des XVIIIe et XIXe siècles. Entre 1949 et 1985, le château appartient à l'Institut Saint-Dominique, puis devient hôtel de luxe[52],[53] avant de retrouver finalement sa vocation initiale de résidence.
    Le château se compose d'un logis principal d'un étage sur sept travées, avec un corps central légèrement saillant, précédé d'un porche supporté par quatre colonnes à l'antique sur la façade nord. S'y ajoutent deux pavillons d'angle de trois étages, dont les hautes toitures sont perpendiculaires au toit principal. Les façades assez austères sont animées par des chaînages et corniches uniquement.
    Le parc du château est fermé au public, et le château n'est pas visible depuis le domaine public.
    Après le décès de son père en 1925, Armand de Gramont devient le 12e duc de Gramont et hérité du château, alors que son frère Louis-René de Gramont achète pour lui le château de Mortefontaine en 1927. Lui succède Henri-Armand comme 13e duc en 1962, et vingt ans plus tard, il vend la partie la plus emblématique du domaine.
    Depuis 1982, le château de Vallière et le Grand parc ne sont plus dans la famille de Gramont et appartiennent aujourd'hui à l'émir Al-Tajir Mahdi, homme d’affaires milliardaire des Émirats arabes unis dont la résidence principale est à Dubaï[55],[56].
    Le parc du château est fermé au public, et le château n'est visible que de loin depuis le domaine public.

    On peut également noter :

    • Église Saint-Barthélémy : Au début, Mortefontaine ne possédait qu'une chapelle, et le village était rattaché à la paroisse de Plailly.
    La chapelle est érigée en église paroissiale en 1276, mais rien n'en subsiste, et l'église actuelle est édifiée au XVIe siècle. Extérieurement très sobre et sans aucune décoration, l'intérieur se présente dans un style gothique flamboyant assagi.
    La nef de cinq travées communique avec son unique bas-côté au sud par des grandes arcades en tiers-point, et se termine par une abside à pans coupés. Le clocher se dresse au-dessus de la première travée du bas-côté. Toutes les travées sont voûtées d'ogives en tiers-point, et les doubleaux sont également en tiers-point. Par contre, les cul-de-lampe qui reçoivent la retombée des voûtes dans le bas-côté, ainsi que les deux chapiteaux de la seconde travée de la nef traduisent clairement l'influence de la Renaissance[57].
    Le mariage civil[Passage problématique] de Caroline Bonaparte et Joachim Murat fut célébré dans l'église le .
    Située sur le petit plateau au sommet de la butte, à une altitude de plus de 200 m, cette tour fortifiée rectangulaire édifiée vers 1205 est le seul vestige du manoir des seigneurs de Vernon du XIIIe siècle.
    Comme André Châtelain le fait remarquer[58] à juste titre, rien n'indique que la construction avait un caractère militaire ou défensif, puisqu'il y avait déjà un château fort sur place : le château royal. Les deux édifices avaient coexisté pendant 273 ans jusqu'à la destruction du château dans la guerre de la Ligue.
    La famille de Vernon habitait le manoir pendant 78 ans avant de le céder à l'abbaye de Saint-Denis (déjà propriétaire des terres de Saint-Witz), qui l'utilisait comme domicile pour quelques moines[59].
    Les murs sont plutôt minces avec 120 cm d'épaisseur, et les grandes fenêtres proches du sol. Le bâtiment rectangulaire occupe une superficie au sol de 16,4 m sur 9,5 m, et il en subsistent deux façades et une troisième pour moitié, sur une hauteur d'environ dix mètres. Les murs consistent de moellons de silex, avec des joints en mortier jaune comportant de nombreuses pierre de calage. Le premier étage fut apparemment élevé sur un soubassement bas et sans fenêtres. Au premier étage, sept baies sous arcs plein cintre restent visibles, dont trois sont bouchées. Le second étage comporte encore cinq fenêtres et les traces de deux autres, puis d'une porte. Sur les arcatures de cet étage restent des vestiges de décorations en tiers-point. Chaque étage comportait une cheminée[60].
    • Haras de Charlepont, route privée de Charlepont, par la RD 607 :
    Charlepont est encore un hameau au XVIIIe siècle. C'est aujourd'hui un haras et une ferme équestre, sur un site pittoresque au pied d'une colline boisée au nord, avec des vastes prairies au sud, d'où l'on aperçoit le château de Vallière voisin. La toute jeune Thève traverse ce site champêtre. Le haras faisait initialement partie des dépendances du château de Vallière et lui est contemporain[61].
    • Tour Rochefort, à l'ouest de la RD 607 après la route de Charlepont :
    On aperçoit de loin cette tour sur une petite colline rocheuse, sur un site dit « la Roche Pauvre ». La végétation y est effectivement clairsemée et fait de bouleaux, petits pins et bruyères. La tour est une fabrique de jardin du parc de Mortefontaine de Joseph Bonaparte, conçu comme une fausse ruine devant évoquer un ermitage[62]. Longtemps laissée à l'abandon, la tour a récemment été restaurée et pour la première fois été équipée de fenêtres.
    • Le CERAM - Centre d'Essais et de Recherche Appliqués à la Mobilité, accès via la RD 607 et la commune de Thiers-sur-Thève, par un chemin privé au niveau de l'autoroute  :
    En 1956, le constructeur automobile Simca se dote des pistes de Mortefontaine pour la mise au point de ses véhicules. Depuis 2009, le centre est propriété de UTAC. Il fait partie de l'ensemble des moyens d'essais proposés par le Groupe UTAC et n'est donc plus réservé à un constructeur spécifique. Sur près de km2, 25 km de pistes de différents types sont disponibles, protégées des regards curieux par une muraille de km de long. Les pistes les plus importantes sont la « piste vitesse » de km, la « piste confort » de 1,5 km et la « piste 4 x 4 » de 4,5 km, fait de chemins sinueux au milieu d'un bois. Le Groupe UTAC propose également l'organisation d'événements de marketing dans des lieux adaptés[63].
    Le site avec toute la forêt appartient au groupement forestier Sainte-Marguerite-des-Grès, du nom de la chapelle du même nom située à proximité (non visible depuis le domaine public). Le groupement forestier regroupe les héritiers de la famille de Gramont, dont notamment la M. et Mme de Cossé-Brissac, qui ont gardé la majeure partie de l'ancien domaine de Vallière lors de la vente du château[64].
    ce terrain de golf se situe autour de la butte du Maulois, l'un des principaux sites de landes de la forêt d'Ermenonville[3]. Armand de Gramont avait découvert le golf en 1896, à Dieppe. Le jeune comte fait tout d'abord aménager un petit parcours près du potager du château. Sa rencontre avec l'architecte de golf Tom Simpson en Angleterre est décisif pour son projet de création d'un vrai terrain de golf sur le vaste domaine familial. Il demande à ses parents la permission de reconvertir l'ancien terrain de polo, et l'inauguration est célébré le en la présence de joueurs célèbres.
    Après la Première Guerre mondiale et la mort du duc de Gramont, Armand trouve le luxe d'un terrain privé excessif, et se lance dans la fondation d'un club de golf, liée à la création d'un nouveau parcours, sur le site actuel. La réalisation est de nouveau confiée à Tom Simpson, qui conçoit un cadre paysager exceptionnel partant des particularités du terrain et son sol sablonneux. Les pins plantés à l'époque ont aujourd'hui conquis le paysage des alentours. Charles Siclis signe les plans du club house[65].

    Personnalités liées à la commune

    • Entre 1680 et 1790, le domaine de Mortefontaine appartenait à la famille Le Peletier, qui se transmettait de hautes charges au Parlement de Paris de père en fils. Parmi les plus connus sont Claude Le Peletier (1631-1711) et Louis III Le Peletier de Morfontaine (1730-1799), dernier marquis de Montmélian.
    • Joseph Bonaparte (1768-1844), roi de Naples puis roi d'Espagne, acquit en 1798 le domaine de Mortefontaine. C'est là qu'il signa le le traité de Mortefontaine, traité d'amitié avec les États-Unis d'Amérique. Il s'y retira de sa renonciation au trône d'Espagne en 1813 à son départ de France en 1815.
    • Julie Clary (1771-1845), épouse de Joseph Bonaparte, habita la plupart du temps le château de Mortefontaine entre 1800 et 1814.
    • Gérard de Nerval (1808-1855), écrivain et un poète français, séjourna près de Mortefontaine de 1810 à 1814, chez son oncle Antoine Boucher au hameau de Loisy. Puis il y revint tous les étés jusqu'à la mort de son oncle en 1820.
    • Camille Corot (1796-1875), peintre français, a peint les étangs et le parc de Mortefontaine (actuel domaine de Vallière)[66].
    • Agénor de Gramont (1851-1925) fit construire le château de Vallière en 1894.
    • Armand de Gramont (1879-1962), industriel et scientifique, succéda à son père comme propriétaire du château de Vallière.
    • Louis-René de Gramont (1883-1963) fut propriétaire du château de Mortefontaine de 1927 à 1949.
    • Marcel Proust (1871-1922), écrivain français, séjourna souvent au château de Vallière comme ami d'Armand de Gramont.
    • Francis Carco (1886-1958) publia un recueil de poésie intitulé « Mortefontaine : suite nervalienne », édité par Émile-Paul Frères en 1946[67].
    • Pierre Mauboussin (1900-1984), ingénieur aéronautique français, est mort le à Mortefontaine.
    • Joachim Murat, maréchal de France, épouse à Mortefontaine, le , Maria Annunziata dite Pauline BONAPARTE, soeur de Napoléon 1er.

    Héraldique

    De sinople à trois hérissons d'or ; à la champagne d'or chargée de deux sangliers au naturel.

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[14].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    8. Sophie Thanaron était a priori la nièce de Sophie Dawes, sans qu'on en soit tout à fait certain. Il n'est pas exclu en effet que Sophie ait été fille naturelle d'un prince d'Orléans. Elle eut pour tuteur l'ancien ministre Odilon Barrot puis épousa en 1850 Henri René Corbin, préfet de l'Aisne.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Communes limitrophes et autres renseignements topographiques selon la carte topographique 1 : 25 000e « TOP 25 » de l'IGN, consultable en 3D sur le site « Geoportail » (consulté le ). Distances mesurées par l'outil proposé dans le mode de visionnage en 3D.
    2. [PDF] « Horaire de la ligne 13 », sur Oise-mobilité (consulté le ).
    3. Cf. le magazine du Parc Naturel Oise-Pays de France, « Soyons parc, n° 16 », sur Parc Naturel Oise-Pays de France (consulté le ), p. 5-7.
    4. Cf. « Description de la znieff Massif forestier de Chantilly / Ermenonville », sur DREAL Picardie (consulté le ).
    5. Cf. « Description de la znieff Bois de Morrière », sur DREAL Picardie (consulté le ).
    6. [PDF] « Forêts d'Ermenonville, de Pontarmé, de Haute-Pommeraie, butte et clairière de Saint-Christophe », sur DREAL Picardie (consulté le ).
    7. [PDF] « Mortefontaine - Domaine de Vallière », sur DREAL Picardie (consulté le ).
    8. [PDF] « Mortefontaine - Domaine de Mortefontaine », sur DREAL Picardie (consulté le ).
    9. Cf. [PDF] « Vallée de la Nonette », sur DREAL Picardie (consulté le ).
    10. Cf. [PDF] « Journal officiel de la République française du 15 janvier 2004, p. 1143-1144 », sur DREAL Picardie (consulté le ).
    11. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    12. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    13. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    14. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    15. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    16. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    17. « Station Météo-France Dammartin - Dde - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    18. « Orthodromie entre Mortefontaine et Dammartin-en-Goële », sur fr.distance.to (consulté le ).
    19. « Station Météo-France Dammartin - Dde - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    20. « Orthodromie entre Mortefontaine et Bonneuil-en-France », sur fr.distance.to (consulté le ).
    21. « Station météorologique de Le Bourget - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    22. « Station météorologique de Le Bourget - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    23. « Station météorologique de Le Bourget - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    24. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    25. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    26. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    27. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    28. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    29. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    30. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    31. François Chagny (l'abbé), La Colline de Montmélian. Son histoire religieuse. Le pèlerinage Notre-Dame, Beauvais, Évêché de Beauvais (Oise), 2e édition 1944, 34 p..
    32. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    33. Pascal Corpart, « Quand les Bonaparte flirtaient avec l'Oise : Napoléon Ier n'a pas été le seul Bonaparte à fréquenter l'Oise. Bien avant sa venue à Compiègne, deux de ses frères s'étaient fixés dans le département : Joseph à Mortefontaine et Lucien au Plessis-Chamant », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
    34. Geneviève Mazel, Les grandes heures de Mortefontaine : bulletin n°59-60, Beauvais, Groupe d'étude des monuments et œuvres d'art de l'Oise et du Beauvaisis (GEMOB), 1993, réédition augmentée 2001, 96 p. (ISSN 0224-0475), p. 78-87.
    35. Le bombardement de Paris par V2 (septembre-octobre 1944)
    36. « Le village gaulois de Plailly et ses voisins ne sont pas partageurs », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
    37. « Schéma départemental de coopération intercommunale » [PDF], Préfecture de l'Oise, (consulté le ), p. 5.
    38. Résultats présidentielle 2017 - Mortefontaine-en-Thelle sur lemonde.fr
    39. Législatives 2017
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    41. « Les maires de Mortefontaine », sur http://www.francegenweb.org (consulté le ).
    42. « Proclamation des résultats de l'élection du maire et des adjoints » [PDF], Conseil Municipal, Mairuie de Mortefontaine, (consulté le ).
    43. "Mortefontaine" dans "Les Pieds sur terre" par Sonia Kronlund
    44. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    45. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    46. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    47. « Évolution et structure de la population à Mortefontaine en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    48. « Résultats du recensement de la population de l'Oise en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    49. « Fontaine monumentale », notice no PA00114763, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    50. Cf. Geneviève Mazel, Les grandes heures de Mortefontaine, op. cit., p. 27.
    51. « Château de Mortefontaine », notice no PA60000057, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    52. Cf. Repères dans l'histoire du domaine de Mortefontaine, dans : Didier Joseph-François, Céline Leblanc et Axel Vénacque, Étude urbaine-Diagnostic-Phases I-II : Compréhension du paysage d'inscription du village. Analyse des évolutions du tissu et lecture des paysages bâtis, Lille, Commune de Mortefontaine, Parc naturel régional Oise-Pays de France, , 107 p. (lire en ligne), p. 52-107 ; p. 52-57, 62.
    53. Geneviève Mazel, Les grandes heures de Mortefontaine, op. cit., p. 86-87.
    54. « Château de Vallière », notice no PA00114762, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    55. Étude urbaine-Diagnostic-Phases I-II : Compréhension du paysage d’inscription du village. Analyse des évolutions du tissu et lecture des paysages bâtis, op. cit., p. 33 et 58-59.
    56. « Promenade dans les bois privés » sur le site « Mon village Mortefontaine » (consulté le ).
    57. Dominique Vermand, Églises de l'Oise : Cantons de Chantilly et Senlis, Beauvais, Conseil général de l'Oise, avec le concours des communes des cantons de Chantilly et Senlis, , 54 p., p. 24.
    58. André Châtelain, Châteaux forts et féodalité en Île-de-France, du XIe au XIIIe siècle, Nonette (63), éditions Créer, réédition 2007, 506 p. (ISBN 978-2-902894-16-1 et 2-902894-16-3, lire en ligne), p. 143.
    59. La Colline de Montmélian. Son histoire religieuse. Le pèlerinage Notre-Dame, op. cit., p. 19.
    60. Cf. Châteaux forts et féodalité en Île-de-France, du XIe au XIIIe siècle, op. cit., p. 143-144.
    61. Cf. Étude urbaine-Diagnostic-Phases I-II : Compréhension du paysage d’inscription du village. Analyse des évolutions du tissu et lecture des paysages bâtis, op. cit., p. 58 et 71.
    62. Cf. Repères dans l'histoire du domaine de Mortefontaine, op. cit., p. 70.
    63. Cf. « Centre d’Essais et de Recherche Automobile de Mortefontaine : les pistes », sur ceram-mortefontaine (consulté le ).
    64. Cf. Étude urbaine-Diagnostic-Phases I-II : Compréhension du paysage d'inscription du village. Analyse des évolutions du tissu et lecture des paysages bâtis, op. cit., p. 33.
    65. Cf. Repères dans l'histoire du domaine de Mortefontaine, op. cit., p. 58-59.
    66. Notice de la peinture sur le site du Louvre
    67. Cf. Repères dans l'histoire du domaine de Mortefontaine, op. cit., p. 61.

    Annexes

    Bibliographie

    • François Chagny (l'abbé), La Colline de Montmélian. Son histoire religieuse. Le pèlerinage Notre-Dame, Beauvais, Éveché de Beauvais (Oise), 2e édition 1944, 34 p.
    • « Repères dans l'histoire du domaine de Mortefontaine », dans : Didier Joseph-François, Céline Leblanc et Axel Vénacque, Étude urbaine-Diagnostic-Phases I-II : Compréhension du paysage d'inscription du village. Analyse des évolutions du tissu et lecture des paysages bâtis, Lille, Commune de Mortefontaine, Parc naturel régional Oise-Pays de France, , 107 p. (lire en ligne), p. 52-107
    • Gustave Macon et Edmond Paulmier, « Montmélian, Plailly, Bertrandfosse et Mortefontaine », Comité archéologique de Senlis, Comptes rendus et mémoires, années 1909-10, Senlis, Imprimerie Eugène Dufresne, 5e série, vol. II, , p. 115-148 (ISSN 1162-8820, lire en ligne)
    • Geneviève Mazel, Les grandes heures de Mortefontaine : bulletin n° 59-60, Beauvais, Groupe d'étude des monuments et œuvres d'art de l'Oise et du Beauvaisis (GEMOB), 1993, réédition augmentée 2001, 96 p. (ISSN 0224-0475)

    Articles connexes

    Liens externes

    • Documentaire : Mortefontaine (2/5), publié le par Léa Veinstein et Cécile Laffon, sur France Culture (consulté le )
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