Ermenonville

Ermenonville est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France (région Picardie avant le ).

Cet article possède un paronyme, voir Yermenonville.

Ermenonville
De haut en bas et de gauche à droite: la mairie; le château; l'église St-Martin; la fontaine de la place J.J. Rousseau; statue de J.J. Rousseau; la Mer de Sable; le parc J.J. Rousseau.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Senlis
Intercommunalité Communauté de communes du pays de Valois
Maire
Mandat
Jean-Michel Cazeres
2020-2026
Code postal 60950
Code commune 60213
Démographie
Gentilé Ermenonvillois
Population
municipale
1 004 hab. (2018 )
Densité 61 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 07′ 36″ nord, 2° 41′ 48″ est
Altitude Min. 71 m
Max. 123 m
Superficie 16,49 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Nanteuil-le-Haudouin
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Ermenonville
Géolocalisation sur la carte : Oise
Ermenonville
Géolocalisation sur la carte : France
Ermenonville
Géolocalisation sur la carte : France
Ermenonville

    Géographie

    Prise de vue aérienne du village d'Ermenonville avec la forêt du même nom.

    Le village se situe au sud-est de la forêt d'Ermenonville et à la limite de la plaine agricole du Valois, à 13 km de Senlis et à 40 km au nord - nord-est de Paris. Ermenonville est accessible par l'autoroute du Nord via l'échangeur n° 07 « Chantilly, Survilliers, Ermenonville, Fosses » à Saint-Witz, au sud-ouest, éloigné de 13 km, et les RD 922 et 126. La RN 330 Creil - Meaux passe directement par Ermenonville, mais le village a bénéficié d'une déviation par le sud et par l'ouest. La RN 330 permet de rejoindre la RN 2 au Plessis-Belleville à 4,5 km au sud-est. Un autre axe routier d'importance régionale est la RD 922, qui, dans un sens est-ouest, relie Mareuil-sur-Ourcq et Nanteuil-le-Haudouin à Beaumont-sur-Oise et Luzarches. Cette route dessert directement le centre d'Ermenonville. - La gare S.N.C.F. le plus proche, celle du Plessis-Belleville est éloignée de près de km du village, et celle de Nanteuil-le-Haudouin de km environ. Ces deux gares sont situées sur la ligne Paris Nord - Crépy-en-Valois - Laon (ligne K du Transilien et TER Picardie). Ermenonville est desservie par la ligne routière départementale n° 20 Le Plessis-Belleville - Senlis, mais en dehors des jours scolaires, la desserte se limite à deux allers pour Senlis le matin et l'après-midi, et un retour en début de soirée[1]. La LGV Nord passe à 1,7 km au sud-est du village.

    Bien que le territoire communal d'Ermenonville dépasse la moyenne d'une commune française avec 16,49 km², la commune ne compte que cinq communes limitrophes. En effet, la commune de Fontaine-Chaalis, la troisième de l'Oise de par sa superficie, côtoie Ermenonville sur presque la moitié de sa circonférence, qui est de 25,5 km environ. Ainsi, le bois de Perthes à l'est du village est entièrement situé en dehors du territoire communal. Par contre, un peu plus à l'est, Ermenonville arrive jusque devant les premières maisons de Montagny-Sainte-Félicité, et l'aérodrome du Plessis-Belleville au sud-est se situe pour moitié sur le territoire d'Ermenonville (dont l'ensemble des bâtiments). En forêt d'Ermenonville, les limites administratives correspondent toujours au découpage des parcelles forestières[2].

    La route du Carreau dans la forêt d'Ermenonville.
    Le chemin de la Mare des Eaux à l'ouest d'Ermenonville.

    Ermenonville est traversée du sud au nord par la Launette, ruisseau prenant sa source au sud de la commune voisine de Ver-sur-Launette. Malgré sa modestie, son rôle est primordial pour le remplissage des pièces d'eau du parc d'Ermenonville : le « Gouffre » et le « Petit étang » au parc Jean-Jacques-Rousseau, la « Grande rivière » au parc nord, et même l' « étang du Désert » sont alimentés par la Launette. C'est à l'endroit où cette dernière quitte le territoire communal, près de l'abbaye de Chaalis, que se situe le point le plus bas d'Ermenonville, à 71 m au-dessus du niveau de la mer. C'est au poteau d'Ermenonville, dans la forêt, que se trouve le point le plus élevé, avec 123 m. Toutefois, sur le plateau agricole au sud-est, plusieurs endroits atteignent une altitude de 118 m et 119 m. Globalement, le relief de la commune est peu varié et souvent plat, mais l'on distingue clairement les dépressions de la vallée de la Launette et de deux ruisseaux temporaires adjacents (au sud du bois de Perthe et au sud-est du parc Jean-Jacques-Rousseau). L'église d'Ermenonville a été bâtie sur une butte, perceptible notamment depuis l'ouest et le nord. Le paysage bâti au centre du village prend l'aspect d'un bourg campagnard, mais ne subsistent aujourd'hui qu'un commerce de proximité, une boulangerie-pâtisserie, sans compter les quatre établissements de restauration. Toutefois, la commune compte au total environ 125 entreprises, commerces, artisans.

    Ermenonville entre dans le parc naturel régional Oise-Pays de France pour la totalité de son territoire. La ZNIEFF type 1 n° national 220014323 « Massif forestier de Chantilly / Ermenonville » protège les parties boisées et couvertes de landes du territoire communal à l'ouest. La ZNIEFF inclut le secteur sud du parc d'attractions « La Mer de sable », mais non le secteur nord où se concentrent les attractions[3]. Le territoire de la ZNIEFF constitue en même temps un élément du site naturel classé « Forêts d'Ermenonville, de Pontarmé, de Haute Pommeraie, clairière et butte de Saint-Christophe » (classement par décret du 28 août 1998)[4]. En outre, cette ZNIEFF ainsi que l'ensemble de la commune d'Ermenonville entrent dans le vaste site inscrit de la vallée de la Nonette (inscription par décret du 6 février 1970)[5]. Ce site inscrit a préfiguré le parc naturel régional, son découpage étant à peu près identique avec la partie du parc située dans l'Oise. S'y superpose un deuxième site inscrit d'origine plus ancienne, dénommé « Domaine d'Ermenonville » (inscription par décret du 22 février 1938)[6]. Ce site exclut curieusement une partie du parc d'Ermenonville, le parc ouest appelé « le Désert » ; en même temps, il englobe une petite partie de la forêt d'Ermenonville.

    Un diverticule du GR 1 partant du hameau de Loisy à l'ouest arrive à Ermenonville depuis l'ouest, en provenance de la forêt de Chantilly et de la gare d'Orry-la-Ville - Coye. Le sentier s'arrête toutefois au rond-point sur la RN 330, obligeant le randonneur de marcher les dernières centaines de mètres sur la plate-bande de la route. Une alternative est le chemin de la Mare-des-Eaux, un peu plus au nord, qui évite ce passage peu agréable. - L'itinéraire principal du GR 1 contourne Ermenonville, au nord de la mer de sable. Finalement, il est important de signaler que tout le secteur de la forêt d'Ermenonville entre le chemin de la Mare-des-Eaux au sud et le GR 1 au nord, appartenant à l'Institut de France, est interdit d'accès. De ce fait, aucune liaison piétonne entre le massif principal et le massif annexe du bois de Perthe sans passer par le centre d'Ermenonville ou par Montlognon n'est possible.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[8].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[9]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[7]

    • Moyenne annuelle de température : 10,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 716 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,9 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[11] complétée par des études régionales[12] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Le-Plessis-Belleville », sur la commune du Plessis-Belleville, mise en service en 1964[13] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[14],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,6 °C et la hauteur de précipitations de 750,5 mm pour la période 1981-2010[15]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Le Bourget », sur la commune de Bonneuil-en-France, dans le département du Val-d'Oise, mise en service en 1920 et à 26 km[16], la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour la période 1971-2000[17] à 11,6 °C pour 1981-2010[18], puis à 12,1 °C pour 1991-2020[19].

    Urbanisme

    Typologie

    Ermenonville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[20],[21],[22].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire regroupe 1 929 communes[23],[24].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (49,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (49,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,7 %), terres arables (43 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,8 %), zones urbanisées (3,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %)[25].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[26].

    Toponymie

    Irminon villa[27] (attesté au Xe siècle), composé du nom d'homme d'origine germanique Irmin(o)(n)[28] ou Ermin(o) + villa, qui désigne un domaine rural.

    Pendant la Révolution, la commune d'Ermenonville est temporairement renommée « Jean-Jacques-Rousseau »[29].

    Ses habitants sont appelés les Ermenonvillois.

    Histoire

    Préhistoire

    La ville est habitée depuis le néolithique.

    L'allée couverte d'Ermenonville est fouillée par René Verneau en 1898[30].

    Moyen Âge

    Au VIIe siècle, elle fait partie des domaines des seigneurs de Chantilly, les Bouteiller.

    En 987, à l'époque d’Hugues Capet, le château d'Ermenonville est construit sur la villa d’Irminon, par l’évêque de Senlis. En 1351 Robert de Lorris en fait l'acquisition. En 1402, Michel de Laillier est seigneur d’Ermenonville et du Vivier les Aubervilliers.

    La vicomté d'Ermenonville, XVIIe siècle

    En 1590, Ermenonville appartient à Dominique de Vic (1551-1610), seigneur de Mareil-sur-Mauldre et Montainville, militaire compagnon d'armes fidèle de Henri IV qui sera récompensé par le roi qui érigera Ermenonville en vicomté et il en sera le premier vicomte ; Méry de Vic, deuxième vicomte [31]; Gédéon de Vic, troisième vicomte[31]; Dominique II de Vic quatrième vicomte[31].

    XVIIIe siècle

    La vicomté sera vendue à René Hatte, financier du roi Louis XV, en 1754. Son gendre René-Louis de Girardin en hérite en 1763. Il aménage le parc, qui n'était qu'un marais[32], en suivant les idées de Jean-Jacques Rousseau dans La Nouvelle Héloïse dont la lecture l'avait fortement marqué. L'écrivain résidera à Ermenonville les dernières semaines de sa vie et sera inhumé dans l'Île des Peupliers dans un tombeau dessiné par Hubert Robert. En 1794, un décret impose le transfert des cendres de Rousseau au Panthéon. La présence de Rousseau à Ermenonville attirera des touristes tels que la reine Marie-Antoinette, le roi de Suède Gustave III, Benjamin Franklin, Robespierre, Mirabeau, Danton, Saint-Just, Camille Desmoulins et enfin Napoléon Bonaparte, alors premier consul.

    XIXe siècle

    En 1880, le prince Radziwill acquiert Ermenonville. Il fait disparaître la maison de Rousseau ainsi que la tour GabrielleHenri IV et Gabrielle d'Estrées avaient l'habitude de se rencontrer. Une grande partie du domaine est par la suite achetée par Nélie Jacquemart-André qui en fait don à l'Institut de France en 1902. Le château appartient un temps à Bugatti qui y effectue des recherches mécaniques.

    XXe siècle

    En 1963, Jean Richard, inaugure le premier parc d'attractions à thème français, La Mer de sable, profitant d'une zone où la terre de bruyère retirée pour alimenter le marché parisien a laissé place à une grande étendue sablonneuse, qui lui permet de créer à quelques pas de Paris des décors du far west américain.

    Le 3 mars 1974, un DC-10 de la compagnie Turkish Airlines reliant l'aéroport Atatürk d'Istanbul à l'aéroport de Londres-Heathrow, s'écrase dans la forêt d'Ermenonville.

    XXIe siècle

    Une vingtaine d'habitants d'Ermenonville travaillent pour Air France (l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle est proche) en 2009, et lorsque survient la disparition du vol 447 Air France le 1er juin 2009, la première adjointe au maire faisait partie de l'équipage et deux conseillères municipales étaient passagers de l'appareil[33].

    Politique et administration

    Mairie-école et calvaire.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1977 1983 Jean Bouvier    
    1989 2001 André Guiraud    
    2001 2008 Josette Friez    
    2008 2020 Alain Pétrement    
    2020 En cours Jean-Michel Cazères    

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[35].

    En 2018, la commune comptait 1 004 habitants[Note 7], en augmentation de 0,3 % par rapport à 2013 (Oise : +1,44 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    477491475508488508455450440
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    461454410409498487484487505
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    498485520470545525477435441
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    493528604778782830897908918
    2013 2018 - - - - - - -
    1 0011 004-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (18,7 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois inférieur au taux départemental (17,5 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (50,5 % contre 48,4 % au niveau national et 49,3 % au niveau départemental).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 50,5 % d’hommes (0 à 14 ans = 23,5 %, 15 à 29 ans = 15,3 %, 30 à 44 ans = 25,2 %, 45 à 59 ans = 21,6 %, plus de 60 ans = 14,4 %) ;
    • 49,5 % de femmes (0 à 14 ans = 18,1 %, 15 à 29 ans = 13,2 %, 30 à 44 ans = 25,1 %, 45 à 59 ans = 20,5 %, plus de 60 ans = 23,1 %).
    Pyramide des âges à Ermenonville en 2007 en pourcentage[38]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90  ans ou +
    3,1 
    5,6 
    75 à 89 ans
    8,8 
    8,6 
    60 à 74 ans
    11,2 
    21,6 
    45 à 59 ans
    20,5 
    25,2 
    30 à 44 ans
    25,1 
    15,3 
    15 à 29 ans
    13,2 
    23,5 
    0 à 14 ans
    18,1 
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2007 en pourcentage[39]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90  ans ou +
    0,8 
    4,5 
    75 à 89 ans
    7,1 
    11,0 
    60 à 74 ans
    11,5 
    21,1 
    45 à 59 ans
    20,7 
    22,0 
    30 à 44 ans
    21,6 
    20,0 
    15 à 29 ans
    18,5 
    21,3 
    0 à 14 ans
    19,9 

    Héraldique

    Les armes de Ermenonville se blasonnent ainsi :

    de gueules à la foi d'argent mouvant des flancs, surmontée d'un écusson d'azur bordé d'or et chargé d'une fleur de lys du même.

    Lieux et monuments

    Monuments historiques

    Ermenonville compte quatre monuments historiques sur son territoire.

    Le parc Jean-Jacques-Rousseau

    Le parc Jean-Jacques-Rousseau a été classé monument historique par arrêté du 6 juillet 1939 et par arrêté du 26 janvier 1989[40]. Il doit son nom au célèbre philosophe Jean-Jacques Rousseau qui y séjourna les six dernières semaines de sa vie. Il y mourut en 1778 et fut inhumé dans l'île des Peupliers. Le parc devint alors un lieu de pèlerinage littéraire, faisant oublier l'importance historique du parc en tant que premier parc à l'anglaise sur le continent. Créé entre 1766 et 1775 environ par le marquis René de Girardin avec la collaboration du paysagiste Jean-Marie Morel et du peintre Hubert Robert, il s'inspire notamment du parc de Leasowes (en) de l'écrivain William Shenstone, tout en puisant certaines idées de la Nouvelle Héloïse, roman de Rousseau paru en 1761. Les « paysages philosophiques » sont arrangés de la manière qu'un peintre conçoit son tableau, et de nombreuses inscriptions poétiques sont destinées à faire réfléchir le promeneur. Le message de Girardin est empreint du rationalisme et de la physiocratie. L'« enclos des cultures » à l'est de l'actuel parc du château était le terrain d'expérimentations agronomiques mais portait aussi un plaidoyer pour une réforme sociale, visant à réduire la pauvreté dans les campagnes en permettant à chaque paysan de vivre du fruit de son travail[41]. Domaine départemental ouvert au public moyennant un droit d'entrée, le parc actuel ne représente qu'une partie du parc initial, qui se départage entre trois propriétaires différents: le secteur ouest, appelé « le Désert », appartient à l'Institut de France, et le secteur nord appartient au domaine de l'hôtel-restaurant établi au château d'Ermenonville. Ces deux autres secteurs ne sont ouverts au public que de façon restreinte.

    Château d'Ermenonville

    Le château d'Ermenonville a été inscrit monument historique par arrêté du 11 juin 1930[42], avec le parc nord. Ce bâtiment de style classique avec deux longues ailes latérales encadrant la cour d'honneur ouverte sur le parc Jean-Jacques-Rousseau de gauche et de droite. Les avant-corps des ailes latérales, de hauteur et de largeur réduites par rapport au bâtiment principal, sont ornés de frontons surbaissés richement sculptés, tout comme le corps central. Ce dernier est pourvu d'un balcon et de deux bas-reliefs sur les trumeaux du premier étage. Sinon, les décors de la façade se limitent aux Chaînages d'angle et aux modillons au milieu du linteau de chacune des fenêtres. C'est sous le seigneur Claude-Louis Lombard que le château a reçu son aspect extérieur actuel, en 1725. Le marquis René de Girardin fit ensuite dégager la cour des bâtiments qui l'encombraient, ouvrant ainsi la perspective sur le parc au sud. Il transforma aussi profondément l'intérieur pour en faire un lieu de vie agréable et confortable[43]. - Le premier château fort d'Ermenonville avait été construit dès 987 à l'époque d'Hugues Capet, et au XVe siècle, le roi Louis XI y séjourne parfois. À la fin du XVIe siècle, le roi Henri IV qui venait souvent se reposer à Ermenonville a permis à son fidèle cavalier à la jambe de bois Dominique de Vic d'acquérir le château. Au XVIIIe siècle le château est transformé sur les fondations de l'ancien château fort, dont restent deux tours rondes à l'est et deux à l'ouest, ainsi que les douves. En 1754, le château (avec seigneurie et vicomté) est vendu au collecteur des impôts du roi Louis XV, René Hatte. Son petit-fils, le marquis René de Girardin, hérita de lui en 1762 et devint le propriétaire unique du domaine grâce au rachat des parts des autres héritiers[44]. Le 31 mai 1991, le château est acheté par Les Hôtels Particuliers du groupe de Philippe Savry. Il est réaménagé en hôtel-restaurant de prestige[45]. Au nord du château subsiste le « Petit parc » le long d'un étang appelé la « Grande rivière », avec quelques fabriques de jardin de la fin du XIXe siècle. Cette partie de l'ancien parc d'Ermenonville de René de Girardin est réservée aux clients du hôtel-restaurant, qui peuvent y bénéficier de promenades en barque gratuites[46].

    Église Saint-Martin

    L'église paroissiale Saint-Martin a été classée monument historique par arrêté du 14 octobre 1914[47]. Ermenonville est érigée en paroisse par le chapitre Notre-Dame de Senlis en 1213. La construction de l'église avait commencé dès 1170 / 1180 par le clocher, mais s'était interrompue par la suite, et le voûtement du chœur n'est certainement pas achevé avant le second quart du XIIIe siècle. Tout le chœur appartient à la première période gothique. Au XIVe siècle, l'on commence à bâtir une nouvelle nef, mais il est probable que la guerre de Cent Ans ne permet pas de procéder à son voûtement. En 1528, les paroissiens décident un important programme de réparation de l'église, principalement du chœur et des toitures. Six ans plus tard, ils veulent doter l'église d'une nouvelle nef. Ce chantier dure de 1534 à 1540, ce qui n'est pas bien long, puisque les grandes arcades du XIVe siècle sont maintenues. Les voûtes de la nef et les bas-côtés, presque entièrement reconstruites, affichent le style gothique flamboyant. Quelques fenêtres sont encore refaites un peu plus tard. En 1614 / 1615, le seigneur Méry de Vic dote le sanctuaire d'un retable représentatif, avec un tableau de la Charité de Saint-Martin, patron de l'église. Le 25 mai 1625, Dominique de Vic est consacré archevêque de Corinthe en l'église Saint-Martin. Entre 1883 et 1886, l'église est soumise à un important programme de restauration, qui enlève en partie l'authenticité du monument, mais respecte globalement les dispositions d'origine. Ces travaux sont en grande partie financés par le prince Constant Radziwiłł et son épouse la princesse Louise, née Blanc, qui offrent également à l'église un riche mobilier néo-gothique de grande qualité[48].

    Ermitage de Jean-Jacques Rousseau

    L'« ermitage de Jean-Jacques Rousseau », dite « la cabane du Bonhomme » avant l'arrivée du philosophe, au site du « Désert », a été inscrit monument historique par arrêté du 8 mai 1933[49]. Cette cabane simple couverte de chaume est la plus ancienne des fabriques du parc. Le philosophe y passait des journées entières à méditer et contempler la nature. À son souvenir, une inscription « Jean-Jacques est immortel » a été portée sur un rocher en face. Devant la cabane, des bancs de mousse invitaient au repos. Nombreux sont les vers de Rousseau gravés sur les rochers des alentours. Le lieu était initialement consacré à la célébration de l'œuvre de Rousseau, « Julie ou la Nouvelle Héloïse[50]. L'ermitage de Jean-Jacques Rousseau n'est pas accessible au public, sauf dans le cadre des visites guidées du Désert organisées par le parc Jean-Jacques-Rousseau.

    Autres éléments du patrimoine

    L'étang du Désert ; vue depuis l'ouest de la RN 330.
    Bruyère cendrée, près de la route de la Haute-Chaume.
    Monument pour Jean-Jacques Rousseau de 1908.
    La fontaine de la place J.-J.-Rousseau.
    Le lavoir sur la Launette, rue René-de-Girardin.

    Le site du Désert

    Appelé également parc ouest, ce secteur du parc d'Ermenonville comprenait les alentours des deux étangs, l'étang du Désert et l'étang des Crapauds. Le parc resta dans son intégralité dans la famille de Girardin jusqu'en 1874, année du décès d'Ernest-Stanislas de Girardin, petit-fils de René de Girardin. Le domaine passa à un membre de la branche cadette des Girardin[51], qui, endetté, vendit aussitôt le secteur du parc appelé « le Désert », au nord-ouest, à Paméla Hainguerlot[52]. Le Désert est mis en vente pour une deuxième fois, avec le domaine de Chaalis, en 1902. L'ensemble est acquis par Nélie Jacquemart-André, qui le lègue à l'Institut de France à l'instar du duc d'Aumale avec le domaine de Chantilly. L'Institut devient donc propriétaire du désert en 1912, année du décès de Nélie, et le reste à ce jour. Le Désert n'a jamais été aménagé comme jardin anglais ; la nature y a toujours régné en maîtresse et les aménagements du marquis de Girardin s'étaient limités à l'ajout de quelques fabriques simples et probablement la création de sentiers. La fabrique la plus connue est la cabane du philosophe (voir ci-dessus, monuments historiques). Le Désert se voit aujourd'hui privé de la plupart des surfaces dégagées, avec étendues sablonneuses, genêts, landes et bruyères, en raison de la décimation de la population de lapins dans les années 1950 à la suite de l'apparition de la myxomatose. Les pins et bouleaux ont rapidement envahi l'espace[53]. Ainsi, le Désert ne ressemble plus que vaguement à ce qu'il avait encore été au début du XXe siècle. L’Institut de France a loué les étangs au Comité d'entreprise D'A.D.P. (Aéroports de Paris) comme étangs de pêche. Le site du parc Jean-Jacques-Rousseau n'est accessible qu'en visite guidée, proposée par le parc Jean-Jacques-Rousseau les week-ends de début avril à fin septembre, sans horaires fixes[54]. Le tarif est celui du billet combiné pour le parc Jean-Jacques-Rousseau et l'abbaye de Chaalis ( 7 euros pour le billet plein tarif en 2011)[55].

    La forêt d'Ermenonville

    La forêt d'Ermenonville appartient à la région forestière Valois et Vieille France, telle que définie par l'Inventaire forestier national[56], ainsi qu'à la sylvoécorégion (SER) définie par l'IFN du « Bassin parisien tertiaire »[57]. La forêt d'Ermenonville s'étend au nord jusqu'à la vallée de la Nonette, à l'ouest jusqu'à la forêt de Chantilly (dont elle est séparée par l'autoroute du Nord), au sud jusqu'à la vallée de la Thève, le parc de Vallière à Mortefontaine et le village d'Ermenonville et à l'est jusqu'au plateau du Valois. La forêt domaniale couvre huit communes sur 3 319 hectares : Mont-L'Évêque, Borest, Fontaine-Chaalis, Montlognon, Baron, Ermenonville, Ver-sur-Launette et Mortefontaine. Elle est constituée d'une partie centrale, à l'ouest de la N 330, et de deux autres bois périphériques à l'est de cet axe de communication: les bois de Perthe au sud et de Montlognon au nord[58]. Un certain nombre de bois de grande taille prolongent la forêt domaniale formant ainsi un massif d'environ 6 500 ha. La forêt de Chaalis, située au milieu de la forêt domaniale appartient au domaine de l'abbaye de Chaalis, propriété de l'Institut de France (600 hectares). La forêt occupe un territoire vallonné, variant entre 70 et 123 m d'altitude au carrefour d'Ermenonville. Le sol de la forêt est presque exclusivement couvert de sables, avec quelques couches de grès et calcaires. Les grès forment par endroits des tables modelées par l'érosion, voire des chaos rocheux à l'image de ceux que l'on peut trouver en forêt de Fontainebleau. Les plus importants sont la Pierre Sorcière (dans le bois de Perthe, parcelle 245), les Bruyères de Frais Vent (dans le bois de Montlognon, parcelles 51-52) et les grès Sainte-Marguerite (parcelle 166)[59],[60].

    La Mer de sable

    La Mer de sable[61], sur la RN 330 au nord-ouest de la commune, en face de l'abbaye de Chaalis est le premier parc à thème français, créé en 1963 par Jean Richard dans la forêt d'Ermenonville, sur une zone où la terre de bruyère retirée pour alimenter le marché parisien a laissé place à une grande étendue sablonneuse[62], propice à la création de décors paysagers du Far West américain. Ses thèmes principaux sont l'aventure, la découverte et l'évasion. Le parc est plutôt destiné aux enfants de moins de quatorze ans[63]. En 2016, le parc propose vingt-quatre attractions et quatre spectacles. On y trouve également plusieurs restaurants et des boutiques thématisées.

    Petit patrimoine

    Le monument pour Jean-Jacques Rousseau, sur la petite place Jean-Jacques-Rousseau, rue du Prince-Radziwill : exécuté en 1908 par le sculpteur beauvaisien Henri-Léon Greber (1855-1944)[64]. Il représente le philosophe assis sur un bloc de rocher, vêtu selon la mode de convenance à l'époque, appuyant la main droite sur la canne de voyage et regardant vers un point lointain. En haut à gauche, une muse représentée comme jeune femme à torse nu qui semble veiller sur Rousseau en le protégeant d'un voile qu'elle soulève avec son bras droit. Avec sa main gauche, elle repousse les branches d'un buisson que l'on voit en haut à droite.

    La fontaine de la place Jean-Jacques-Rousseau, rue du Prince-Radziwill : érigée en 1911 par les habitants en hommage aux bienfaiteurs de la commune, la princesse et le prince Constantin de Radziwiłł (1850-1920), alors propriétaires du parc et du château d'Ermenonville[65]. De style néo-Renaissance, la fontaine se présente comme un portail plein cintre muré, avec deux colonnes doriques non cannelées supportant un linteau ainsi qu'un fronton en arc de cercle, orné tout en haut par une tête de Neptune. Le tympan se présente comme une coquille Saint-Jacques renversée. L'eau est dispensée par un simple robinet.

    Le lavoir, rue René-de-Girardin, au sud du pont de la Lanterne, sur la Launette : Situé sur l'emprise du parc Jean-Jacques-Rousseau, coincé entre le barrage de l'étang inférieur du parc et le pont, il est constitué d'un bassin, de deux plates-formes à gauche et à droite, avec des murs de soutènement rehaussés vers l'extérieur, et de toits en appentis sur les plates-formes. La couverture est en ardoise. Le barrage arrive au niveau des gouttières, soit environ 1,50 m au-dessus du niveau des plates-formes. L'on y descendait depuis la rue, elle aussi surplombant le lavoir, par des escaliers ; un de chaque côté. Côté ouest, subsiste toujours un genre de potager ayant servi au réchauffement de l'eau.

    Ruines du relais de chasse « la Foursière », sur une route forestière « la prairie Secheron » qui part de la RN 330, après l'étang du Désert, côté droit (est) : petite tour ronde, avec un étroit chemin de rond autour du premier étage, pris dans l'épaisseur de la tour, avec un toit en poivrière. Subsistent en outre des vestiges des murs. - Foursière ou froissière signifie réservoir rempli de carpes[66], ce qui peut expliquer l'existence d'une tour de guet à cet endroit.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Amédée Vicomte de Caix de Saint-Aymour, « Les De Vic, vicomtes d'Ermenonville », Comité Archéologique de Senlis, Comptes-rendus et Mémoires, Senlis, Imprimerie de Eugène Dufresne, 4e série, vol. II, 1897-1898, p. 1-16 (ISSN 1162-8820, lire en ligne)
    • Amédée Vicomte de Caix de Saint-Aymour, « Description de la terre et seigneurie d'Ermenonville (milieu du XVIIe siècle) », Comité Archéologique de Senlis, Comptes-rendus et Mémoires, Senlis, Imprimerie d'E. Vigon fils, 5e série, vol. V, , p. 155-161 (ISSN 1162-8820, lire en ligne)
    • Jean-Claude Curtil, Ermenonville : La glaise et la gloire, La Ferté-Macé, Bernard Gallier, , 153 p.
    • Geneviève Mazel, Ermenonville : l'histoire et la vie du village, le château et les jardins du marquis de Girardin, le souvenir de Jean-Jacques Rousseau : bulletin spécial n°73-75, Beauvais (60), Groupe d'étude des monuments et œuvres d'art de l'Oise et du Beauvaisis (GEMOB), (ISSN 0224-0475)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[10].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Cf. « Horaires », sur Oise Mobilité (consulté le ).
    2. Communes limitrophes et autres renseignements topographiques selon la carte topographique 1 : 25 000e « TOP 25 » de l'IGN, consultable en 3D sur le site « Geoportail » (consulté le ). Distances mesurées par l'outil proposé dans le mode de visionnage en 3D.
    3. Cf. « Massif forestier de Chantilly / Ermenonville » sur le site « DREAL Picardie - Recherche par commune des zonages du patrimoine naturel et paysager de Picardie » (consulté le ).
    4. [PDF] « Forêts d'Ermenonville, de Pontarmé, de Haute Pommeraie, clairière et butte de Saint-Christophe » sur le site « DREAL Picardie - Recherche par commune des zonages du patrimoine naturel et paysager de Picardie » (consulté le ).
    5. [PDF] « Vallée de la Nonette » sur le site « DREAL Picardie - Recherche par commune des zonages du patrimoine naturel et paysager de Picardie » (consulté le ).
    6. [PDF] « Ermenonville - Domaine d'Ermenonville » sur le site « DREAL Picardie - Recherche par commune des zonages du patrimoine naturel et paysager de Picardie » (consulté le ).
    7. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    8. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    9. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    10. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    11. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    12. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    13. « Station Météo-France Le-Plessis-Belleville - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    14. « Orthodromie entre Ermenonville et Le Plessis-Belleville », sur fr.distance.to (consulté le ).
    15. « Station Météo-France Le-Plessis-Belleville - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    16. « Orthodromie entre Ermenonville et Bonneuil-en-France », sur fr.distance.to (consulté le ).
    17. « Station météorologique de Le Bourget - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    18. « Station météorologique de Le Bourget - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    19. « Station météorologique de Le Bourget - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    20. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    21. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    22. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    23. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    24. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    25. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    26. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    27. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Volume 2, Librairie Droz, 1996, p. 933. (ISBN 2600001336).
    28. Nom porté notamment par un abbé de Saint-Germain-des-Prés du IXe siècle.
    29. Roger de Figuères, Les noms révolutionnaires des communes de France : listes par départements et liste générale alphabétique, (lire en ligne), p. 47.
    30. [Verneau 1909] René Verneau, Titres et travaux scientifiques de M. R. Verneau, Paris, impr. Levé, , 67 p., sur archive.org (lire en ligne), p. 5.
    31. CAIX DE SAINT-AYMOUR (Vte de) Mémoires et documents pour servir à l'histoire des pays qui forment aujourd'hui le département de l'Oise : (Picardie méridionale, nord de l'Ile de France) (1898), p. 6-7, 10, 12.
    32. M D***, Voyage pittoresque des environs de Paris, 1779 (4e éd.).
    33. Le « village d’Air France » perd trois de ses élus, Le Parisien, 3 juin 2009
    34. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    35. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    36. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    37. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    38. « Évolution et structure de la population à Ermenonville en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    39. « Résultats du recensement de la population de l'Oise en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    40. « Parc Jean-Jacques Rousseau », notice no PA00114678, base Mérimée, ministère français de la Culture. Ce classement porte sur la plupart des fabriques et éléments architecturaux et paysagers du parc, mais l'embarcadère et le jeu d'arc font seulement l'objet d'une inscription, par l'arrêté cité en référence.
    41. Cf. Catherine Dumas, « Ermenonville: un paysage philosophique », Géographie et cultures, Paris, L'Harmattan, no 37, , p. 59-80 (ISBN 2-7475-0586-3).
    42. « Château d'Ermenonville », notice no PA00114678, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    43. Cf. Geneviève Mazel, Ermenonville : l'histoire et la vie du village, le château et les jardins du marquis de Girardin, le souvenir de Jean-Jacques Rousseau : bulletin spécial n°73-75, Beauvais, Groupe d'étude des monuments et œuvres d’art de l’Oise et du Beauvaisis (GEMOB), (ISSN 0224-0475), p. 32-41.
    44. Cf. Jean-Claude Curtil, Ermenonville : La glaise et la gloire, Bernard Gallier, La Ferté-Macé, 1978, 153 p.; p. 66-67.
    45. Cf. « Historique (suite) » (consulté le ) sur le site « Château d'Ermenonville. Les Hôtels Particuliers ». Cet aperçu historique contient cependant de nombreuses erreurs et des informations démenties par plusieurs sources, citées dans le présent article.
    46. Cf. « Découvrir sur place » (consulté le ) sur le site « Château d'Ermenonville. Les Hôtels Particuliers ».
    47. « Église Saint-Martin », notice no PA00114679, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    48. Dominique Vermand, Églises de l'Oise : Canton de Nanteuil-le-Haudouin, Beauvais, Conseil général de l'Oise / comité départemental du tourisme, , 32 p., p. 11-12.
    49. « Ermitage de Jean-Jacques Rousseau », notice no PA00114680, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    50. Cf. Auteur anonyme (textes) et Mérigot fils (gravures), Promenade ou itinéraire des jardins d'Ermenonville, Paris, 1783 (réédition 1788), 72 p. (lire en ligne), p. 48-49.
    51. Cf. J.-Henri Volbertal, Ermenonville ses sites ses curiosités son histoire, Senlis, Imprimeries réunies de Senlis, , 196 p., p. 14.
    52. Sauvegarde de Senlis, Bulletin de liaison no 46, Senlis, mars 2010, (ISSN 1273-1072), 21 p., p. 19 ; lire en ligne et René Mathieu, Parc d'Ermenonville, Nouvelles éditions latines, Paris, 1970, 32 p., p. 22.
    53. Cf. Jean-Claude Curtil, « Le Désert d'Ermenonville », Comptes rendus et mémoires de la Société d'Histoire et d'Archéologie de Senlis, s.l., s.n., 2008-2009, p. 97-104.
    54. Cf. « Service au public », sur Conseil général de l'Oise (site officiel) (consulté le ).
    55. Cf. « Informations pratiques », sur Conseil général de l'Oise (site officiel) (consulté le ).
    56. [PDF] Inventaire forestier départemental : Oise - IIIe inventaire, Inventaire forestier national, (lire en ligne), « Région forestière - Valois », p. 49-52.
    57. Cf. « Poster des sylvoécorégions », sur IFN (consulté le ).
    58. Cf. Pascal Corpart, Découvrons le massif forestier d'Ermenonville, Orry-la-Ville, Parc naturel régional Oise-Pays de France, s.d., 16 p., p. 2-3.
    59. « Carte géologique de la forêt d'Ermenonville » sur Géoportail (consulté le 15 avril 2010)..
    60. [PDF] « Notice de la carte géologique de la France, Senlis, 1/50 000e, XXIV-12 », sur brgm.fr (consulté le ).
    61. Site de La mer de sable
    62. Cf. Robert-Henri Bautier, « Nouveaux documents sur l'état du parc d'Ermenonville au début du XIXe siècle et sur l'origine de la mer de sable », Comptes rendus et mémoires de la Société d'Histoire et d'Archéologie de Senlis, s.l., s.n., 1995-1997, p. 365-370.
    63. Cf. « En 1963, Jean Richard inaugure la Mer de sable », Le Parisien, édition de l'Oise, Saint-Ouen (93), S.N.C. « Le Parisien libéré », (ISSN 0767-3558, lire en ligne).
    64. Notice no 000SC020189, base Joconde, ministère français de la Culture.
    65. Cf. l'inscription en haut du monument.
    66. Cf. Amédée Vicomte de Caix de Saint-Aymour, « Description de la terre et seigneurie d'Ermenonville (milieu du XVIIe siècle) », Comité Archéologique de Senlis, Comptes-rendus et Mémoires, Senlis, Imprimerie d'E. Vigon fils, 5e série, vol. V, , p. 155-161 (lire en ligne) ; p. 160.
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