Monteux (Vaucluse)

Monteux est une commune française située dans le département de Vaucluse, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Elle fait partie de la communauté de communes Les Sorgues du Comtat.

Pour les articles homonymes, voir Monteux.

Ne pas confondre avec Monieux, dans le même département de Vaucluse.

Monteux

Porte d'Avignon.

Blason
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Vaucluse
Arrondissement Carpentras
Intercommunalité Communauté de communes Les Sorgues du Comtat
(siège)
Maire
Mandat
Christian Gros
2020-2026
Code postal 84170
Code commune 84080
Démographie
Gentilé Montiliens
Population
municipale
12 875 hab. (2018 )
Densité 330 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 02′ 10″ nord, 4° 59′ 52″ est
Altitude 42 m
Min. 26 m
Max. 80 m
Superficie 39,02 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Avignon
(banlieue)
Aire d'attraction Avignon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Monteux
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Monteux
Géolocalisation sur la carte : Vaucluse
Monteux
Géolocalisation sur la carte : France
Monteux
Géolocalisation sur la carte : France
Monteux
Liens
Site web monteux.fr

    Géographie

    Monteux est à quatre kilomètres de Carpentras, au cœur du Comtat Venaissin, en pleine Provence et à une vingtaine de kilomètres d'Avignon. Elle est située dans la plaine, au sud-ouest du mont Ventoux, à l'est du Rhône et au nord de la Durance. Ses habitants sont appelés les Montiliens.

    Le patron de la ville est saint Gens.

    Accès

    On y accède par la D 942 (voie rapide) depuis Avignon au sud-ouest ou Carpentras au nord-est, et par la D 31 depuis l'Isle-sur-la-Sorgue et Pernes-les-Fontaines au sud ou Sarrians au nord.

    Communes limitrophes

    Relief

    Le relief de Monteux est dans l'ensemble assez plat. La seule colline est celle de Talaud.

    Géologie

    La commune couvre une vaste plaine alluvionnaire du quaternaire récent. C'est la plaine du Comtat dont les alluvions reposent sur une nappe miocène s'étendant de Carpentras à Entraigues. Seules émergent quelques collines érodées datées de l'helvétien et du burdigalien.

    Sismicité

    Les cantons de Bonnieux, Apt, Cadenet, Cavaillon, et Pertuis sont classés en zone Ib (risque faible). Tous les autres cantons du département de Vaucluse sont classés en zone Ia (risque très faible). Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu'exceptionnellement par la destruction de bâtiments[1].

    Hydrographie

    L'Auzon passe au nord du centre historique. Au sud du village, la commune compte quelques petits cours d'eau, dont la Sorguette[2], affluents de la Sorgue de Velleron. Au nord de la commune, la Grande Levade sert de limite séparative avec Sarrians.

    Cours d'eau sur la commune ou à son aval[3] :

    • rivière la mède,
    • rivière la sorgue,
    • rivière le brégoux,
    • rivière l'auzon,
    • rivière la sorguette,
    • ruisseaux récaveau, la lône,
    • vallat le mian ruisseau.

    Un lac aménagé, de dix hectares, dans le parc de Beaulieu, ouvert au public depuis l'été 2013, est disponible pour la baignade et les sports nautiques[4].

    Climat

    La commune, située dans la zone d’influence du climat méditerranéen, est soumise à un rythme à quatre temps : deux saisons sèches, dont une brève en fin d'hiver, une très longue et accentuée en été ; deux saisons pluvieuses, en automne, avec des pluies abondantes sinon torrentielles, et au printemps. Les étés sont chauds et secs, liés à la remontée des anticyclones subtropicaux, entrecoupés d’épisodes orageux parfois violents. Les hivers sont doux. Les précipitations sont peu fréquentes et la neige rare[5].

    Données climatologiques de Carpentras 2000-2007
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 2 3 6 8 12 15 18 18 14 11 6 3 9,6
    Température moyenne (°C) 6 7,5 11 13 17,5 21 24 24 19,5 15,5 8,5 7,5 14,7
    Température maximale moyenne (°C) 10 12 16 18 23 27 30 30 25 20 13 10 19,7
    Précipitations (mm) 36,5 23,3 24,9 47,5 45,6 25,4 20,9 29,1 65,8 59,6 52,8 34 465,4
    Diagramme climatique
    JFMAMJJASOND
     
     
     
    10
    2
    36,5
     
     
     
    12
    3
    23,3
     
     
     
    16
    6
    24,9
     
     
     
    18
    8
    47,5
     
     
     
    23
    12
    45,6
     
     
     
    27
    15
    25,4
     
     
     
    30
    18
    20,9
     
     
     
    30
    18
    29,1
     
     
     
    25
    14
    65,8
     
     
     
    20
    11
    59,6
     
     
     
    13
    6
    52,8
     
     
     
    10
    3
    34
    Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

    Histoire

    Antiquité

    Sur la colline de Talaud a été exhumé une sépulture à incinération, des débris de balsamaires, une lampe en terre cuite, une assiette et un bol de terre vernissé rouge[6].

    Moyen Âge

    La tour Clémentine dans laquelle résida Clément V.

    Dès 1211, Guillaume III, évêque de Carpentras, qui a transigé avec les co-seigneurs Isnard d'Entrevennes, Imbert et Raymond d'Agoult, obtint l'exemption de tout droit de péage sur leur fief. Celui-ci dépendait alors du comte de Toulouse. Ce fut en 1240 que Raymond VII en donna la suzeraineté à Barral des Baux, son neveu par alliance, alors qu'il était en paréage entre huit seigneurs[6].

    Après la croisade contre les Albigeois, le Comtat Venaissin ayant été attribué au pape, en 1274, Bertrand des Baux rendit hommage pour son fief montilien au recteur Guillaume de Villaret que venait de nommer Grégoire X[7]. Au début du XIVe siècle, l'installation de la papauté d'Avignon changea la destinée de Monteux. En 1313, Bertrand de Got, neveu de Clément V, acheta ses parts à Bertrand des Baux[7] et, un an plus tard, le , son oncle signait sur place les décrétales du concile de Vienne[8]. Ce fief passa ensuite par mariage aux Armagnac. Il fallut toute l'autorité de Clément VI pour que le comte Jean 1er accepta de revendre ce fief à la papauté le . La Révérende Chambre Apostolique — le ministère des finances pontificales — le lui racheta pour 14 000 florins et devint Dame Foncière de Monteux[7].

    En 1357, l'arrivée de l'archiprêtre dans la région provoque une vague de constructions de fortifications : Monteux commence à construire un mur d’enceinte en [9].

    Charles IV, troisième fils de Philippe le Bel, après la mort de son frère Philippe, est couronné à Reims par l’archevêque Raymond de Courtenay, le . Considérant que son Trésor est par trop vide, il n’hésite pas à poursuivre la politique de son père et fait expulser les juifs de France afin de récupérer leurs biens. Jean XXII trouve la mesure excellente et, pour ne pas être en reste, il fait de même avec les juifs d’Avignon et du Comtat Venaissin qui se réfugient en Dauphiné et en Savoie. Pour parfaire l’expulsion, le pape juge utile et nécessaire de faire jeter à bas la synagogue de Monteux ainsi que celles de Bédarrides, Bollène, Carpentras, Le Thor, Malaucène et Pernes. Ce fut la seconde expulsion des juifs du Comtat[10],[11]. La première avait été décidée le , par Mathias de Chiéti – dit Matthieu de Chéate – recteur du Comtat Venaissin, qui les accusait de pratiquer l’usure.

    Période moderne

    Toute cette période fut marquée par des épidémies de peste dont les plus importantes touchèrent la population en 1588-1589 puis en 1630 pour se conclure par la peste de Marseille (1720) de 1721[7].

    Le second fléau fut les guerres de religion. En 1562, les huguenots incendièrent le couvent des franciscains puis se retranchèrent derrière les remparts de Monteux. Ils tinrent jusqu'en 1564 et ne se retirèrent qu'en faveur d'une trêve[7].

    Sous la Révolution, seule l'église paroissiale fut mise à sac. Mais lors du siège de Carpentras en juillet 1793, l'Armée d'Avignon fit de la cité sa base arrière. Il y eut jusqu'à 9 000 hommes de troupe qui y furent cantonnés alors que la population s'élevait à 3 500 personnes[7].

    Période contemporaine

    L'irrigation de la plaine du Comtat Venaissin par le canal de Carpentras et la mise en place du chemin de fer, avec la ligne de Sorgues - Châteauneuf-du-Pape à Carpentras a permis à Monteux de développer une activité agricole intensive liée au maraîchage et à l'arboriculture fruitière. Ce qui n'a pas empêché un développement industriel avec l'artificier Ruggieri (pyrotechnique), MGI Coutier (industrie automobile) et Ducros (industrie alimentaire).

    Le 31 juillet 1973, une explosion s'est produite dans l'entreprise Ruggiéri de Monteux. Elle fait quatre morts parmi les artificiers et plusieurs blessés[12],[13],[14]. Une autre explosion a lieu le 12 avril 1977 faisant deux morts et plusieurs blessés[12],[13],[14].

    Toponymie

    Le nom de la commune est attesté dès le XIIe siècle sous la forme de Montilis (1188) ainsi que Montilium ou Monticulus. Cette graphie va peu évoluer puisque l'on retrouve Montels en 1464 et Monteulx en 1558. L'origine de ce toponyme d'après ses formes anciennes semble provenir de sa position au pied des collines de Plumanel et de Saint-Martin[6].

    Héraldique

    Les armes peuvent se blasonner ainsi[15] :

    D'azur aux trois tours d'argent, maçonnées de sable, ajourées du champ, rangées en fasce, celle du milieu plus haute et ouverte du champ.

    Devise : unitas fortitudo (l'union fait la force).

    Politique et administration

    Le conseil municipal est composé de 33 membres : le maire, 9 adjoints, et 23 conseillers municipaux. Il se réunit 8 à 10 fois par an dans la salle du conseil de l'hôtel de ville et règle par délibérations toutes les affaires de la commune.

    Il existe aussi un conseil municipal d'enfants, composé de 33 membres, élus chaque année par les élèves de cycle 3 des écoles de la commune.

    Intercommunalité

    Monteux fait partie de la communauté de communes Les Sorgues du Comtat, composée également d'Althen-des-Paluds et de Pernes-les-Fontaines. Elle a été créée le .

    La communauté de communes fait partie de plusieurs syndicats mixtes :

    • Syndicat mixte ITER Vaucluse ;
    • Syndicat mixte intercommunautaire pour l'étude, la construction et l'exploitation d'unités de traitement des ordures ménagères de la région de Cavaillon (sieceutom) ;
    • Syndicat mixte pour la création et le suivi du schéma de cohérence territoriale (SCOT) du Sud Luberon.

    Urbanisme

    Typologie

    Monteux est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[16],[17],[18]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Avignon, une agglomération inter-régionale regroupant 59 communes[19] et 455 711 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[20],[21].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Avignon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 48 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[22],[23].

    Située dans l'unité urbaine d'Avignon, qui atteint 456 000 habitants, la quatorzième de France, la commune constitue un pôle attractif. Elle le doit à l'importance et la qualité de ses constructions rurales, dont beaucoup ont été réhabilitées. L'habitat individuel s'est considérablement développé durant la seconde moitié du XXe siècle par la construction de pavillons et de villas.

    L'habitat actuel est essentiellement composé de résidences principales (91,10 % de l'hébergement)[24].

    Pour l'année 2007, ses résidences principales comptent 3 500 maisons, contre 1 237 appartements. 56,7 % de ses résidences principales étaient occupées par leur propriétaire, les autres étant occupées par des locataires (dont 8,9 % en HLM).

    Évolution de l'habitat à Monteux entre 1968 et 2007

    Types de logement 1968 1975 1982 1990 1999 2007
    Résidence Principales 1 868 2 139 2 562 2 971 3 674 4 381
    Résidence secondaire 19 25 48 69 64 53
    Logement vacant 159 185 269 247 231 375
    Ensemble 2 046 2 349 2 879 3 287 3 969 4 809

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (90,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (84,5 %), zones urbanisées (9,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,1 %), terres arables (1,1 %), cultures permanentes (0,6 %), forêts (0,5 %)[25].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[26].

    Budget et fiscalité

    Le budget 2008 de la commune a été de 2 837 053 €, le prévisionnel de 2009 est estimé à 2 925 453 €, ce qui représente une imposition de 184 €/hab, pour les achats et charges externes, et de 449 €/hab, pour les frais de personnels[27].

    L'imposition des ménages et des entreprises à Monteux en 2009[28]
    TaxePart communalePart intercommunalePart départementalePart régionale
    Taxe d'habitation (TH)11,20 %0,00 %7,55 %0,00 %
    Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB)15,89 %0,00 %10,20 %2,36 %
    Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB)40,30 %0,00 %28,96 %8,85 %
    Taxe professionnelle (TP)19,05 %0,00 %13,00 %3,84 %

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (90,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (84,5 %), zones urbanisées (9,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,1 %), terres arables (1,1 %), cultures permanentes (0,6 %), forêts (0,5 %)[25].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[26].

    Budget et fiscalité 2016

    En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[29] :

    • total des produits de fonctionnement : 13 124 000 , soit 1 073  par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 12 250 000 , soit 1 002  par habitant ;
    • total des ressources d'investissement : 1 754 000 , soit 143  par habitant ;
    • total des emplois d'investissement : 1 533 000 , soit 125  par habitant ;
    • endettement : 11 589 000 , soit 948  par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d’habitation : 13,95 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés bâties : 20,37 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 50,19 % ;
    • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

    Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014 : médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation : 18 282 [30].

    Jumelages

    Monteux est jumelée avec :

    Élections municipales

    En 2001, Christian Gros est réélu dès le premier tour avec 59,7 % des voix face à Yvon Dunand, divers-droite soutenu par le RPR et l'UDF[32].

    En 2008, Christian Gros est réélu dès le premier tour avec 54,8 % des voix face à André Macou, soutenu par l'UMP[33].

    En 2014, Christian Gros est réélu au second tour avec 47,5 % des voix dans une triangulaire face à Jacqueline Bouyac (soutenue par l'UMP), qui remporte 29,1 % des suffrages, et Rémy Arnaud (Front national), avec 23,4 %[34].

    Autres scrutins

    Résultats de l'élection présidentielle française de 2012 :

    Résultats de l'élection régionale 2015 :

    • 1er tour (>5 %) : Marion Maréchal-Le Pen (FN) 55 %, Christian Estrosi (Les Républicains) 16 %, Christophe Castaner (Union de la gauche) 14 %
    • 2e tour : Marion Maréchal-Le Pen (FN) 61 %, Christian Estrosi (Les Républicains) 39 %.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs depuis la Libération[35]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1944 1947 Jean Rioufoul    
    octobre 1947 mars 1959 Gaston Gonnet Rad. Conseiller général du canton de Carpentras-Sud (1945 → 1958)
    mars 1959 1976 Édouard Grangier   Ancien chef de bataillon
    Sénateur du Vaucluse (1972 → 1977)
    Conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur (1973 → 1977)
    1976 mars 1989 Raymond Chabran[36]   Commerçant
    mars 1989 En cours Christian Gros PS [37] Professeur de faculté retraité
    Président de la CC Les Sorgues du Comtat

    Évolution de la population

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[38],[Note 3]

    En 2018, la commune comptait 12 875 habitants[Note 4], en augmentation de 7,16 % par rapport à 2013 (Vaucluse : +1,79 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3 1613 2453 5144 0054 7604 9785 4504 4734 607
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    4 4834 5124 5284 3764 0583 7223 6973 5303 847
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    4 0364 0404 1463 8824 0054 1854 4164 3734 710
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2011
    5 2375 8676 4717 5248 1579 56410 59710 70411 122
    2016 2018 - - - - - - -
    12 87012 875-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee à partir de 2006[40].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    Pyramide des âges à Monteux en 2007 en pourcentage[41].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90 ans ou +
    0,8 
    5,6 
    75 à 89 ans
    8,1 
    14,4 
    60 à 74 ans
    14,8 
    19,4 
    45 à 59 ans
    19,2 
    21,4 
    30 à 44 ans
    20,9 
    17,6 
    15 à 29 ans
    16,8 
    21,2 
    0 à 14 ans
    19,5 
    Pyramide des âges du département de la Vaucluse en 2007 en pourcentage[42].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4 
    90 ans ou +
    1,1 
    6,6 
    75 à 89 ans
    9,6 
    14,3 
    60 à 74 ans
    14,8 
    20,4 
    45 à 59 ans
    20,5 
    20,3 
    30 à 44 ans
    19,9 
    18,3 
    15 à 29 ans
    16,8 
    19,7 
    0 à 14 ans
    17,3 

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 27 198 , ce qui plaçait Monteux au 12 362e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[43].

    En 2013, 49,9 % des ménages sont imposables[44].

    Commerces

    Le commerce de proximité est varié et dynamique : alimentation générale, boulangeries-pâtisseries, poissonnerie, vins, équipement de la personne, culture et loisirs, services… tous les domaines sont représentés.

    Côté artisans, la diversité est aussi de mise : ferronnerie, maçons, matériaux, menuisier, mécanique, plombiers, alarme, jardinier paysagiste…

    Un grand nombre de ces commerçants et artisans se sont regroupés en association, l’Association des Commerçants et Artisans de Monteux (l’UCAM), afin d’offrir aux Montiliens des services supplémentaires : animations et promotions diverses, livraison à domicile… On notera aussi la présence de deux supérettes, et de plusieurs banques.

    Tourisme

    Chaque année, dans la seconde moitié du mois de mai se déroulent des fêtes médiévales sur un thème différent. Elles s'étalent sur 36 heures et mobilisent 150 artistes. Vers la fin août, est tiré un gigantesque feu d'artifice qui attire une foule considérable. La commune accueille le parc Spirou, un parc d'attractions sur l'univers de l'éditeur de bande dessinée Dupuis[45] ouvert en 2018.

    Agriculture

    Dès la fin du XIXe siècle, la mise en place de la ligne de Sorgues - Châteauneuf-du-Pape à Carpentras accéléra la vocation agricole de la commune. À partir des années 1960, l'utilisation des serres agricoles permit de mettre en marché deux spécialités : la fraise de Carpentras et le melon de Cavaillon.

    • Serres
    • Arboriculture fruitière
    • Primeurs
    • Horticulture

    Industrie

    L'industrie historique de Monteux est liée aux feux d'artifice. La société Ruggieri a été durant de nombreuses années l'un des principaux employeurs de la commune[46]. Après plusieurs accidents industriels ayant touché le village, qui s'accroissait autour des usines, l'activité n'est plus assurée à Monteux. Reste de ce passé, l'organisation annuelle d'un feu d'artifice, fin août, d'une heure environ. Il sert de test grandeur nature des dernières innovations pyrotechniques de ce groupe.

    La commune compte quatre zones d’activités, couvrant 90 hectares qui accueillent les entreprises :

    Zone de la Tapy
    35 entreprises sont installées sur cette zone de 32 hectares commercialisés. Elle est située pris de la voie rapide RD 942  Monteux centre, à huit minutes de l'autoroute A7 ( 23 : Avignon Nord). Les principales entreprises installées : Ducros - Mc Cormick (unité de production européenne de moulins à poivre - 200 millions d'unités), MGI Coutier (unité de production et centre de recherche international), Charles Faraud, BN Serres, Assurema, LSM, Jimenez Motor, Mas Provence, SARL 555, BB Cash, Rougerie…les ZAC des Escampades I et II, la zone artisanale de la Tapy et la Zone Industrielle de Beauchamp.
    Zone de Beauchamp
    Huit entreprises sont installées sur cette zone de 19 hectares commercialisés. Elle est accessible par la voie rapide RD 942 sortie Monteux centre. Les principales entreprises installées sont Christian Potier, Transports Lurit, Rossi Récupération
    ZAC des Escampades 1 et 2
    36 entreprises sont installées sur cette zone de 55 hectares commercialisés. Elle est située près de la voie rapide RD 942  Monteux - Escampades. Les principales entreprises installées : Norbert Dentressangle, Epices Fuchs, Iséa, Lafarge (centre de formation), MS Distribution, STIM, SMV, et dernièrement TPM, RDC, GEC, VPSV, Décoralux et la confiserie Aillaud…
    Plateforme économique du Pérussier
    Cette friche industrielle laissée par les établissements Lacroix-Ruggieri, achetée par la communauté en 2006, et transformée en pépinière d'entreprises et ateliers relais. Sur 10 000 m2 de bâti sur 7,5 hectares de terrain, 30 entreprises se sont installées. Elle est située près de la voie rapide RD 942  Monteux Nord - Sarrians. Les principales entreprises installées sont : SOPREM, La croisée des fers, Les Forges de la Louve, Chaudronnerie Demord, Accès Cible Bâtiment, MMD, Pro Musica (centre de formation)…

    Deux zones sont également en projet, en vue du développement de l'activité économique.

    Zone des Mourgues
    Ce projet de 17 hectares est proche de la voie rapide RD 942  Monteux centre. La mise en œuvre a été interrompue du fait des annulations des POS en 2001 et 2005. La procédure de création et de réalisation de la ZAC vient d'être reprise.
    ZAC de Beaulieu
    Ce projet de 100 hectares, est en commercialisation prévue pour 2013. Elle est située à l'ouest de la ville, le long de la voie rapide RD 942  Monteux centre. Ce projet d'envergure a été labellisé "site expérimental de développement durable européen" par le ministère de l'Écologie, du développement et de l'aménagement durable.

    Transports

    Gare de Monteux.

    La commune de Monteux est desservie par la ligne de bus Avignon - Carpentras. Deux lignes « annexes » relient les communes de Sarrians et Pernes-les-Fontaines, en connexion avec cette ligne « principale ».

    Monteux dispose d'une gare sur la ligne de Sorgues-Châteauneuf-du-Pape à Carpentras où s'arrêtent les trains express régionaux Avignon - Carpentras. Cette ligne a été rouverte en 2015 après avoir été fermée au service des voyageurs depuis de nombreuses années (elle était néanmoins ouverte au service du fret). Avec un train en moyenne toutes les heures, elle assure les liaisons entre Carpentras et Avignon, via Entraigues-sur-la-Sorgue et Sorgues[47].

    Médias

    La radio Fly FM, radio associative, émet depuis la ville de Monteux. Elle peut être écoutée sur 89.8 FM, sur la radio, ou par ADSL, pour les abonnés de free.fr sur le canal 89 du module radio. Côté presse écrite, l'actualité montilienne est traitée dans la presse régionale, la Provence et Vaucluse, ainsi que dans la presse locale, l'Hebdo du Comtat.

    Culture et Patrimoine

    Lieux et monuments

    • La tour Clémentine était le donjon du château de Monteux, construit au XIe siècle. C'est la seule construction qui a résisté à l'incendie qui a détruit ce château en 1415. Son nom lui a été donné en l'honneur du pape Clément V qui fut l'un de ses possesseurs et qui y séjourna souvent. Elle mesure 28 mètres de haut et est large de 8 mètres. Ses murs ont une épaisseur de 2 mètres. Son sommet est bordé de créneaux simples. Sa hauteur permet de voir l'ensemble de la ville et la plaine du Comtat. Sa démolition a été fréquemment demandée, mais jamais accordée, car les souvenirs historiques qui s'y rattachent sont nombreux. La tour a d'ailleurs été classée Monument Historique le [48].
    • Vestiges des remparts de la ville : la Porte Neuve[49] et la Porte d'Avignon sont deux portes qui permettaient d'entrer dans la ville, à l'époque où Monteux était entourée de remparts. Ce sont d'ailleurs les deux seuls vestiges de ces remparts. La Porte Neuve date du XIVe siècle et s'appelait autrefois porte Notre-Dame. Elle a changé de nom et a été doublée lors de sa restauration au XVIIe siècle. Elle a conservé les conduits des chaînes du pont levis et ses tourelles d'angle. Sous le porche voûté, deux banquettes de pierre étaient adossées aux murs et servaient de sièges aux membres du Conseil de la Cité qui rendaient là la justice. Cette porte est unique en son genre dans la région et est classée Monument Historique.
    • La porte d'Avignon a été édifiée au XIVe siècle afin de permettre l'accès vers Avignon et le sud de Monteux[50]. Murée en 1695, une nouvelle porte a été édifiée il y a environ 290 ans suivant les plans de Mignard, peintre de la noblesse et du roi Louis XIV. Son aspect d'origine était beaucoup plus flatteur, portant en sculpture les armes du pape et celles de Monteux, mais elles furent brisées en 1792. Cette porte était l'un des lieux importants de la ville : seul passage avec le Portail Neuf pour sortir de la ville, lieu de ravitaillement en eau, elle était synonyme de vie et d'activités.
    • L'église Notre-Dame-de-Nazareth doit son existence aux religieux de l'abbaye de Montmajour, qui autorisèrent, au XIVe siècle, l'agrandissement d'une chapelle intra muros en raison de l'éloignement de la première église. De style gothique dominant, la nef de l'église mesure 40 mètres de long et 14 de large. Le clocher date de 1605. Après la Révolution, la construction exigea de grosses réparations. La façade gothique classique a été réalisée entre les deux guerres. L'église a récemment été restaurée et classée Monument Historique[51],[52] en 1992 pour les raisons suivantes : "Charpente apparente. Rareté de ce type d'édifices dans le Sud-Est". Une tribune est construite en 2007 pour y installer un orgue à tuyaux. Depuis 2010, l'Orgue trône fièrement sur sa tribune. Chaque année un festival est organisé par l'association des Amis de l'Orgue de Monteux[53].
    • La chapelle Notre-Dame-des-Grâces[54] : En 1629, en pleine épidémie de peste, le conseil de Monteux décide de construire une chapelle sous le titre de Notre-Dame-des-Grâces, afin d'apaiser « l’ire de Dieu », et de faire cesser le mal contagieux qui s'étend sur le Comtat Venaissin. C'est donc en 1630 que la chapelle Notre-Dame-des-Grâces est construite, érigée par Nicolas Moreau, un maçon de Pernes-les-Fontaines. Elle rend de grands services à la commune. Elle est, par exemple, transformée en infirmerie en 1720 quand la peste fait son grand retour dans la région, elle sert également à protéger les fidèles lors de fortes intempéries. Le , l'eau justement, et plus particulièrement l'Auzon, a raison de notre petite chapelle, envahissant l'intérieur et dégradant au passage les murs jusqu'à hauteur d'homme. Malgré tout, la chapelle Notre-Dame-des-Grâces a su faire face à l'outrage du temps (pillages, destruction) pour la plus grande joie des Montiliens.
    • La chapelle des Pénitents Noirs[55] appartenait à la confrérie des Pénitents Noirs, association religieuse fondée à Monteux en 1566. Au début, les pénitents eurent un terrain derrière l'église et construisirent une chapelle dans laquelle ils se réunirent pendant près de 200 ans. Au milieu du XVIIIe siècle, ils s'installèrent dans une nouvelle chapelle où ils ne restèrent que 40 ans car, pendant la Révolution, elle fut confisquée et vendue. La confrérie resta alors près de 50 ans sans lieu de culte. En , le recteur des pénitents leur céda une partie de l'un de ses terrains pour qu'ils puissent construire une nouvelle chapelle, qui est encore debout aujourd'hui. Mesurant 15 m de long et 10 de large, elle comporte une seule nef rectangulaire et peut recevoir environ 150 personnes assises. Jusqu'en 1914, la confrérie sera très dynamique, mais avec la Première Guerre mondiale, ses activités seront mises en sommeil. En 1960, avec la mort du chanoine Laporte, ce sera la fin des activités de la confrérie des Pénitents à Monteux. Depuis, la chapelle est utilisée pour différentes activités et sert parfois pour la présentation d'expositions.
    • L'hôtel de ville était autrefois un hôpital, l'hôpital Saint-Pierre. Il fut construit en 1713, car le précédent hôpital était trop petit. Il ferma momentanément après avoir été pillé pendant la Révolution. Les Allemands l'occupèrent pendant la dernière guerre obligeant ainsi les religieuses qui s'occupaient des malades à retourner dans leur couvent ardéchois. Les malades furent alors dispersés dans les différents établissements des alentours. Après la guerre, les citoyens de Monteux désirèrent retrouver leur hôpital et voulurent le retour des religieuses. Mais le conseil municipal en majorité anticléricale s'opposa à la volonté des citoyens. Le bâtiment fut mis à la disposition des personnes du 3e âge qui venaient y passer la journée, encadrées par des bénévoles. Le bâtiment et les jardins n'étant plus entretenus, le site se détériorait. La municipalité décida dans les années 1950 d'en faire la mairie et d'y transférer l'ensemble des services administratifs. Et c'est ainsi que l'inauguration de l'hôtel de ville eut lieu le .

    On trouve aussi de nombreuses fontaines au hasard de la promenade dans les rues du cœur de ville.

    Patrimoine environnemental

    Lac de Monteux, dans le quartier Beaulieu.

    La commune dispose de deux parcs : le parc Bellerive et le parc Notre-Dame, situés de chaque côté de l'Auzon, la rivière qui traverse la ville. On peut aussi faire des randonnées autour de Monteux.

    Le parc de Beaulieu, comprenant un lac de dix hectares, ouvert au public depuis l'été 2013, est inclus dans un écoquartier[56].

    Manifestations

    Notre-Dame-des-Grâces, lieu de culte de saint Gens, par Jean-Joseph Bonaventure Laurens, croquis du 18 septembre 1841.
    Les porteurs de la bannière et de la statue de saint Gens entourés du clergé et accompagnés par le maître de la confrérie à cheval.

    Chaque année, le week-end suivant le , la confrérie de Saint Gens organise un pèlerinage au Beaucet. Cette manifestation a gardé son caractère traditionnel et folklorique. Le samedi, des jeunes gens en costumes d'époque portent la statue de saint Gens et la bannière jusqu’à l’ermitage. Dans la soirée du samedi et la matinée du dimanche, des cérémonies religieuses ont lieu. Le Christ, porté également par des jeunes gens en tenues d’époque, part de Monteux vers l’ermitage à six heures du matin. Quand ces cérémonies sont terminées, le cortège des pèlerins, formé de personnes à pied et de charrettes (appelées jardinières), repart vers Monteux. À l’arrivée du saint, des bombes éclatent et les cloches sonnent. Une bénédiction a lieu dans la chapelle consacrée au saint et la fête se termine à l’église Notre-Dame-de-Nazareth par une allocution en provençal.

    Le feu d'artifice, symbole issu de la présence historique d'une importante industrie pyrotechnique. Le quatrième vendredi du mois d'août donne lieu à un grand feu d'artifice d'envergure nationale. En 2006, pour fêter l'année Mozart, le thème était La Flûte Enchantée. En 2007, c'est l'Europe qui en est le thème, avec Canta, Europa mia. Ce feu d'artifice sans égal dure entre 3/4 d'heure et une heure, et attire environ 15 000 personnes venues de toute la région, ainsi que de nombreux touristes.

    En 2004, à l'occasion du 900e anniversaire de son saint Patron, saint Gens, Monteux inaugurait La Légende des Siècles. Depuis 2008, le thème de cette fête sert aussi de support à la carte de vœux et au Feu de Monteux. Dans le cadre de la Légende des Siècles, il est décliné de différentes façons, espaces scéniques, saynètes, spectacles musicaux, expositions, marché… Cette grande fête populaire a l'ambition de transporter tous ses participants en un autre lieu, en une autre époque. Monteux crée ainsi tous les deux ans un univers festif particulier et différent. 200 bénévoles travaillent des mois durant pour réaliser les décors et costumes et atteindre une atmosphère ludique avec comme fil rouge le voyage à travers les siècles. Cette festivité a été annulée en 2014.

    La fête de la Saint Jean a lieu aux environs du et dure cinq jours. C'est une fête foraine avec manèges et attractions diverses, mais de nombreuses autres festivités sont organisées : spectacle de variétés, compétitions de rugby, football, moto-ball, concours de boules, jeux pour enfants… mais aussi une matinée Camargue (abrivado, bandido) le dimanche matin. Un bal a lieu tous les soirs. Le vendredi soir à 22 heures se déroule le grand feu d'artifice, véritable spectacle son et lumières, qui attire chaque année près de 30 000 personnes venant des quatre coins de la France.

    La foire d'Automne, organisée pour la première fois en , se veut conviviale et festive. Elle réunit commerçants, artisans et associations de la ville sous forme de villages répartis dans le centre-ville, chacun exposant ses productions ou activités. S'ajoutent également à cela, concessionnaires automobiles, brocanteurs, marché artisanal avec produits du terroir, potiers…

    Un salon de peinture et de sculpture est organisé chaque année, à compter de 2012, lors de « Monteux en fleurs ».

    Vie locale

    Équipements ou Services

    • Deux notaires
    • Trésor Public

    Infrastructures

    • Bibliothèque, MJC, l'Atelier, la maison des associations.
    • La salle des Fêtes : depuis 1992, Monteux est doté d'une salle des fêtes appelée la salle du Château d'Eau. Sa capacité totale de 800 personnes est modulable, elle dispose d'un système de sonorisation et d'éclairage, d'une scène, d'un bar, d'une cuisine aménagée, et d'un hall d'accueil, d'un parking de 800 places et d'un parc ombragé agrémenté de jeux pour enfants.
    • La salle de la Vannerie sert aussi de salle de spectacle.

    Enseignement

    Groupe scolaire de Monteux.
    • Deux crèches (Belle-Bleue et Clementine)
    • Le groupe scolaire Béraud
    • Le groupe scolaire Ripert
    • L'école Pagnol
    • Le groupe scolaire Lucie-Aubrac
    • L'école des Garrigues (école intercommunale)
    • Le collège Silve
    • L'école et collège Notre-Dame-du-Bon-Accueil

    Sports

    Alberto Contador lors du Critérium du Dauphiné 2010, à Monteux.

    Il existe à Monteux des associations sportives en rugby (Étoile sportive montilienne), football, handball, moto-ball, tennis, course à pied, ping-pong, pétanque, vélo ou équitation. Le Football Club Féminin Monteux est un club de football féminin créé en 1988 et vice-champion de France de Division 2 en 2005. Elle dispute le championnat de Division 2 2010-2011, soit le deuxième niveau national.

    Les stades Georges-Henri, Bertier et Saint-Hilaire sont mis à disposition des clubs de rugby, football, moto-ball. Le COSEC est composé d'un gymnase (pour le badminton, handball, basket-ball) et d'un stade en plein air avec des terrains de baskets, de hand-ball, un terrain de football et une petite piste d'athlétisme avec toutes les installations nécessaires à la pratique de l'athlétisme. Il y a également une halle des sports.

    Le  : Monteux est ville de départ pour une étape du critérium du Dauphiné 2010.

    Monteux dispose aussi d'un Cynodrome, piste pour les courses de Lévriers avec ou sans pari mutuel, organisé par le Training Club Provençal des Lévriers de Courses (TCPLC) et la Société Provençale de Courses de Lévriers (SPCL)

    Le club d'haltérophilie de Monteux a remporté plusieurs distinctions, notamment grâce à Anthony Coullet.

    Santé

    L'offre en soins à Monteux est variée. Une partie des praticiens sont regroupés dans un centre médical.

    • 10 médecins généralistes,
    • 3 orthophonistes
    • 7 infirmières
    • 2 ostéopathes
    • 5 dentistes
    • 2 pédicures
    • 6 kinésithérapeutes
    • 1 diététicienne
    • 4 pharmacies

    Monteux dispose aussi d'une maison de retraite, réservée aux personnes âgées valides.

    Autres services

    • Maison Familiale Rurale de la Denoves
    • École de Musique[57]
    • Centre de Loisirs Associé à l’École (CLAE).

    Cultes

    Catholique. Lieu de culte : église Notre-Dame-de-Nazareth[58].

    Environnement

    La collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés se fait dans le cadre de la communauté de communes Les Sorgues du Comtat et le syndicat mixte intercommunautaire pour l'étude, la construction et l'exploitation d'unités de traitement des ordures ménagères de la région de cavaillon (sieceutom).

    Clubs et Associations

    Monteux compte plus de 140 associations, parmi lesquelles on trouve des associations à caractère :

    • culturel : MJC, bibliothèque, traditions provençales, musique, chorale, jumelage ;
    • scolaire et périscolaire : associations de parents d’élèves, coopératives scolaires, société des écoles laïques ;
    • social : croix rouge Française, amicale des donneurs de sang, association familiale, secours catholique, secours populaire ;
    • patriotique : anciens combattants.

    Personnalités liées à la commune

    Tableau de Benoni Auran.
    • Gens Bournereau dit Gens du Beaucet ou Saint Gens.
    • Nicolas Saboly (1614-1675) : il écrivait des chants de Noël populaires en provençal qui sont toujours chantés pour les messes de minuit et dont le succès a dépassé le cadre de la Provence.
    • Rosa Bordas est née à Monteux le . C'est une des premières interprètes féminines de la chanson française populaire, avec Amiati. Elle vivait avec sa mère qui tenait une auberge cabaret. Elle rencontra son époux lors d'une fête, il était guitariste chanteur et lui apprit la musique. Son succès fut rapide et devint vite national. Elle s'illustra à Paris pendant les événements de la Commune. Décédée le , elle fut enterrée à Monteux. Frédéric Mistral lui consacre un chapitre entier dans son ouvrage Memòri e Raconte (Mémoires et récits). De son vrai nom Rosalie Martin, dite Rosa Bordas ou tout simplement La Bordas, ou « la Rachel du peuple », elle avait, lors de la déclaration de la guerre en 1870, chanté « La Marseillaise » un drapeau à la main.
    • Félicien Trewey est né le à Angoulême, mais a vécu à Monteux dès la prime enfance. Spécialiste de mimes et ombres chinoises, ou ombromanie, il utilisait de nombreux chapeaux pour visualiser les personnages qu'il mimait. Il était aussi un prestidigitateur internationalement reconnu. Amis des Frères Lumière, il a tourné dans leurs premiers films en 1895 et il a introduit le cinématographe Lumière en Grande-Bretagne en . Il est décédé le et est enterré à Monteux.
    • Benoni Auran : Né en 1859, décédé en 1944, artiste peintre, reconnu au niveau international. Nombre de ses œuvres sont exposées dans les salles de l'hôtel de ville. Il est coté à Drouot.
    • Édouard Grangier, ancien sénateur, suppléant puis successeur de Marcel Pellenc, et maire de Monteux.
    • Auguste Béraud, médecin, député et sénateur de Vaucluse, né à Monteux.
    • André Chiron : chanteur et guitariste qui chante en provençal, notamment Georges Brassens. À la ville, il est professeur d'EPS.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Notes

      Références

      1. Zonage sismique réglementaire de la France, classement des cantons (découpage fin 1989) de la région PACA, page 48
      2. Rivière La Sorguette
      3. L'eau dans la commune
      4. Lac de Monteux
      5. La climatologie du Vaucluse
      6. Robert Bailly op. cit., p. 282.
      7. Robert Bailly, op. cit., p. 283.
      8. Robert Bailly, op. cit., p. 284.
      9. Germain Butaud, « Villages et villageois du Comtat Venaissin en temps de guerre (milieu XIVe-début XVe siècle) », in Christian Desplat, Les villageois face à la guerre : XIVe – XVIIIe siècle, Actes des XXIIe Journées internationales d’histoire de l’abbaye de Flaran, 8, 9, 10 septembre 2000, Toulouse, Presses universitaires du Mirail, 2002, (ISBN 2-85816-603-X), p. 55.
      10. http://www.au-fil-du-groseau.fr/pdf/les-juifs-de-malaucene.pdf
      11. https://www.abbaye-saint-hilaire-vaucluse.com/images_synagogues/Les_juifs_et_le_Comtat_Venaissin.pdf
      12. « 47 ans après, les artificiers n'oublient pas », La Provence (édition Grand Vaucluse), , p. 9.
      13. « Deux morts, dix-neuf blessés », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
      14. « Il y a 40 ans, Monteux explosait », sur LaProvence.com, (consulté le ).
      15. Les Sorgues du Comtat : Monteux, Vexillologie Provençale, sur le site personnel de Dominique Cureau
      16. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      17. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
      18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      19. « Unité urbaine 2020 d'Avignon », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
      20. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
      21. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
      22. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Avignon », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
      23. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
      24. Monteux sur le site de l'INSEE, page 12 & 13
      25. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
      26. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
      27. Le budget municipal de Monteux
      28. « Impôts locaux à Monteux », taxes.com.
      29. Les comptes de la commune
      30. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
      31. Annonce du jumelage avec Niemcza, pr le maire de Monteux
      32. « Résultats des élections municipales de 2001 en Vaucluse » (consulté le ).
      33. Ministère de l'Intérieur, « Résultats des élections municipales 2008 », sur http://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Municipales/elecresult__municipales_2008 (consulté le ).
      34. « Résultats Monteux - Municipales 2014 - 1er et 2nd tour », sur Le Monde.fr (consulté le ).
      35. Les maires de Monteux de 1790 à nos jours, sur monteux.fr
      36. Hommage à Raymond Chabran, sur christiangros.fr, 27 janvier 2017.
      37. Elections 2020
      38. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
      39. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
      40. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
      41. « Évolution et structure de la population en 2007 », sur Insee (consulté le ).
      42. « Indicateurs de structure et de distribution des revenus en 2010 | Insee », sur www.insee.fr (consulté le ).
      43. « Comparateur de territoires−Commune de Monteux (84080) | Insee », sur www.insee.fr (consulté le ).
      44. Parc Spirou près d'Avignon : début des travaux cet été, ouverture au 2e semestre 2015
      45. Industrie à Monteux
      46. Ligne Carpentras - Avignon sur le site "Les Sorgue du Comtat"
      47. « Tour Clémentine », notice no PA00082085, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      48. « Porte Neuve », notice no PA00082083, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      49. « Remparts », notice no PA00082084, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      50. « Eglise Notre-Dame-de-Nazareth », notice no PA00082225, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      51. Fiche "monument historique" sur www.culture.gouv.fr
      52. L'orgue de Monteux
      53. Chapelle Notre-Dame-des-Grâces
      54. Chapelle des Pénitents noirs
      55. écoquartier de Beaulieu
      56. "Les Amis de la Musique"
      57. Paroisses Monteux Althen

      Bibliographie

      • Jules Courtet, Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique des communes du département de Vaucluse, Avignon, Seguin Ainé, , 400 p. (lire en ligne)
      • Robert Bailly, Dictionnaire des communes du Vaucluse, Éd. A. Barthélemy, Avignon, 1986. (ISBN 2903044279)
      • André et Nadine Payan, La Fabuleuse Histoire de Monteux, Éd. Arts et Systèmes, 1er trimestre 1992, (ISBN 2908033038)
      • Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4e trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)
        Monteux, p. 789
      • Charles-Laurent Salch, Atlas des villes et villages fortifiés en France, Début du Ve siècle à la fin du XVe siècle, Strasbourg, Editions Publitotal, , 495 p. (ISBN 2-906700-09-6)
        Monteux, p. 448, et Carte no 14 Provence-Alpes-Côte d'azur
      • Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
      • Inventaire national du patrimoine naturel de la commune

      Pour approfondir

      Articles connexes

      Liens externes

      • Portail des communes de France
      • Portail de Vaucluse
      Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.