Montereau (Loiret)

Montereau est une commune française située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.

Pour les articles homonymes, voir Montereau.

Montereau

La mairie

Blason
Administration
Pays France
Région Centre-Val de Loire
Département Loiret
Arrondissement Montargis
Intercommunalité Communauté de communes Canaux et Forêts en Gâtinais
Maire
Mandat
Jean Debouzy
2020-2026
Code postal 45260
Code commune 45213
Démographie
Gentilé Monterelais[1]
Population
municipale
618 hab. (2018 )
Densité 12 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 51′ 25″ nord, 2° 34′ 24″ est
Superficie 50,12 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Lorris
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Montereau
Géolocalisation sur la carte : Loiret
Montereau
Géolocalisation sur la carte : France
Montereau
Géolocalisation sur la carte : France
Montereau

    Géographie

    Localisation et communes limitrophes

    Carte de la commune de Montereau et des communes limitrophes.

    La commune de Montereau se trouve dans le quadrant sud-est du département du Loiret, dans la région agricole de l'Orléanais[2]. À vol d'oiseau, elle se situe à 49,9 km d'Orléans[3], préfecture du département, à 20,4 km de Montargis[4], sous-préfecture, et à 5,7 km de Lorris, ancien chef-lieu du canton dont dépendait la commune avant [Note 1]. La commune fait partie du bassin de vie de Lorris[5].

    Les communes les plus proches sont : Le Moulinet-sur-Solin (4,5 km), La Cour-Marigny (4,6 km), Lorris (5,7 km), Varennes-Changy (6,6 km), Noyers (7,3 km), Oussoy-en-Gâtinais (7,6 km), Thimory (7,6 km), Langesse (7,7 km), Coudroy (9,7 km) et Vieilles-Maisons-sur-Joudry (10,1 km)[6].

    Hydrographie

    L'étang communal.

    La Bonnée, affluent de la Loire, prend sa source à Montereau et la rigole de Courpalet traverse territoire de la commune.

    Sites Natura 2000

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones Spéciales de Conservation (ZSC) et de Zones de Protection Spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État Membre. les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l’état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés[7],[8].

    Les sites Natura 2000 présents sur le territoire communal de Montereau sont les suivants[INPN 1] :

    Numéro Type Nom Arrêté de classement Localisation
    FR2410018ZPS (directive « Oiseaux »)Forêt d’Orléans[9]Dans la partie sud-ouest de la commune[10].
    FR2400524SIC (directive « Habitats, faune, flore »)Forêt d’Orléans et périphérie[11] Dans la partie sud-ouest de la commune[10].

    Le site de la « forêt d'Orléans » s'étend du nord-est de l'agglomération orléanaise jusqu'aux portes de Gien, suivant un arc de cercle d'une soixantaine de kilomètres de long et d'une largeur variant de 2 à 15 km environ. Cet ensemble forestier quasi continu est majoritairement domanial. La forêt domaniale est constituée de trois massifs distincts, de l'ouest vers l'est, les massifs d'Orléans, Ingrannes et Lorris, en périphérie desquels se trouvent d'autres parcelles forestières. La surface globale des trois massifs domaniaux est de 34 500 hectares. D'une surface totale de 32 177 ha, le site est constitué de deux grandes entités couvrant la presque intégralité des massifs forestiers domaniaux d'Ingrannes et de Lorris. Ces deux grandes entités englobent également d'autres parcelles forestières, ainsi que des étangs, en périphérie, de même que la grande « clairière » de Sully-la-Chapelle, Ingrannes et Seichebrières incluse dans le massif d'Ingrannes. Ce site présente un grand intérêt ornithologique notamment avec la nidification du balbuzard pêcheur, de l'aigle botté, du circaète Jean-le-Blanc, de la bondrée apivore, du busard Saint-Martin, de l'engoulevent d'Europe, des pics noir, mar et cendré, de l'alouette lulu et de la fauvette pitchou. Les étangs constituent par ailleurs des sites d'étape migratoire importants pour différentes espèces[INPN 2].

    Le site de la « forêt d'Orléans et périphérie » d'une surface totale de 2 226,40 ha, est morcelé en 38 entités. Celles-ci, de tailles variables (de 0,9 à 347 ha), sont disséminées sur les 3 massifs et leurs périphéries. Au cours de la réalisation du document d'objectifs, suite aux inventaires de terrain, l'absence d'habitat ou habitat d'espèce d'intérêt communautaire dans certaines entités a conduit à la proposition de leur suppression (13 entités concernées, pour une surface totale de 207,90 ha). L'intérêt du site réside dans la qualité des zones humides (étangs, tourbières, marais, mares), la grande richesse floristique, avec un intérêt élevé pour les bryophytes, les lichens et les champignons. 17 habitats naturels d’intérêt communautaire sont répertoriés sur le site qui présente aussi un intérêt faunistique, notamment l’avifaune, les chiroptères, les amphibiens et les insectes. Ce site présente une faible vulnérabilité dans les conditions actuelles de gestion ; il s’agit en effet de parcelles de forêt domaniale dont la gestion actuelle n’induit pas de contraintes particulières pour les espèces citées. Certaines comme le balbuzard pêcheur font l’objet d’une surveillance. D’autres espèces justifieraient un suivi, comme le sonneur à ventre jaune, l’aigle botté, la pie-grièche écorcheur[INPN 3].

    Zones nationales d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    Carte des ZNIEFF de la commune et de ses abords.

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Le territoire communal de Montereau comprend quatre ZNIEFF[INPN 4] :

    • l'« Étang de Courcambon », de type 1[Note 2] et de superficie de 506 hectares. La zone s'étend sur 3 communes : Dampierre-en-Burly, Montereau et Le Moulinet-sur-Solin. L'étang de Courcambon se situe pratiquement à l'extrémité Est du massif de Montereau, en Forêt domaniale d'Orléans. Ce plan d'eau privé est distant d'environ 3 km au Nord de Montereau[12]. Son altitude varie entre 135 et 150 m[INPN 5]. Le site abrite une dizaine d'espèces végétales déterminantes dont deux protégées. Il semble avoir été nettement plus riche au début du XXe siècle. L'étang et sa périphérie abritent la reproduction de plusieurs couples de balbuzards fluviatiles. C'est par ailleurs le seul site du Loiret qui accueille le pygargue à queue blanche en hivernage de manière régulière. L'intérêt entomologique est également avéré[INPN 6].
    • le « Massif forestier d'Orléans », de type 2[Note 3] et d'une superficie de 36 086 hectares. La ZNIEFF s'étend sur 37 communes, dont Dampierre-en-Burly, et se superpose pour la commune à la zone Natura 2000 de même nom[DREAL 1]. Son altitude varie entre 126 et 174 m[INPN 7]. La forêt d'Orléans repose pour l'essentiel sur des terrains de nature comparable à celle des terrains de la Sologne (Burdigalien) épandus sur le coteau de Beauce. Les formations végétales sont donc plutôt acidoclines à acidiphiles avec des secteurs secs et d'autres très humides. L'intérêt dépasse les contours complexes du massif domanial et s'étend également aux lisières et enclaves privées qui le prolongent[INPN 8].
    • la « Prairie de Lideuve », de type 1 et d'une superficie de 1,45 hectare. La ZNIEFF est située au sud-ouest du bourg de Montereau[DREAL 2]. Son altitude est de 119 m[INPN 9]. Cette prairie, bien qu'en cours de fermeture et sans gestion apparente, abrite huit espèces déterminantes dont deux protégées. On y trouve à la fois des espèces des prairies oligotrophes et des espèces des prairies eutrophes. On retiendra plus particulièrement ici la présence de Carex hostiana et de Carex nigra, deux espèces non protégées mais très rares en région Centre et caractéristiques des prairies humides oligotrophes à tourbeuses[INPN 10].
    • la « Prairie des Fondereaux », de type 1 et de superficie de 2,15 hectares. La ZNIEFF est constituée de deux prairies s'étendant entre les deux bras de la rivière le Solin, à 1,7 km environ à l'est du bourg de Montereau. Elles sont traversées par la RD 41[DREAL 3]. Son altitude est de 113 m[INPN 11]. Au nord de la route le milieu est mésophile alors qu'il s'avère hygrophile au Sud. L'ensemble abrite un cortège végétal caractéristique de ce type de milieu, avec dix espèces déterminantes dont quatre protégées. On rencontre notamment sur cette zone Dactylorhiza fistulosa, l'orchis à fleurs lâches (Orchis laxiflora) et l'Œnanthe à feuilles de peucédan (Oenanthe peucedanifolia), trois espèces protégées au niveau régional. Dans la partie la plus mésophile on observe de l'orchis brûlé (Orchis ustulata)[INPN 12].

    Histoire

    Avant 1926, Montereau appartenait à l'arrondissement de Gien.

    Toponymie

    Bas latin monasteriolum du IVe siècle s., diminutif de monasterium, formé avec le suffixe olum, signifie : petite église et aboutit régulièrement à monestereuil, monstreuil, puis à montreuil, et avec attraction de la finale el, eau, à Montereau.

    Monasteriolum, 900 (Chartes de Saint-Benoît-sur-Loire, t. 1, p. 93, charte de Charles le Simple).

    Héraldique

    Les armes de Montereau se blasonnent ainsi :

    D'azur à la croix d'or chargée d'une rose de gueules[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Montereau est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[14],[15],[16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17],[18].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (57,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (52,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (54,7 %), prairies (19,1 %), terres arables (17 %), zones agricoles hétérogènes (6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,4 %), eaux continentales[Note 5] (0,7 %), zones urbanisées (0,1 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Voies de communication et transports

    Réseau routier principal de la commune de Montereau (avec indication du trafic routier 2014).

    Risques majeurs

    La commune de Montereau est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Elle est également exposée à un risque technologique : le risque nucléaire[20]. Entre 1989 et 2019, huit arrêtés ministériels ayant porté reconnaissance de catastrophe naturelle ont été pris pour le territoire de la commune  : deux pour des inondations et coulées de boues et six pour des mouvements de terrains[21].

    Risques naturels

    Le territoire de la commune peut être concerné par un risque d'effondrement de cavités souterraines non connues. Une cartographie départementale de l'inventaire des cavités souterraines et des désordres de surface a été réalisée. Il a été recensé sur la commune plusieurs effondrements de cavités[22].

    Par ailleurs, le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sécheresse. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[23]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particulièrement affecté le Loiret après la canicule de l'été 2003. La quasi-totalité du territoire de la commune est soumise à un aléa « moyen » face à ce risque, quelques poches sont exposées à un aléa « fort », selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM)[24].

    Depuis le , la France dispose d’un nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicité croissante[25]. La commune, à l’instar de l’ensemble du département, est concernée par un risque très faible[21].

    Risques technologiques

    Dans le domaine des risques technologiques, une partie du territoire de la commune peut être concernée par le risque nucléaire. En cas d’accident grave, certaines installations nucléaires sont en effet susceptibles de rejeter dans l’atmosphère de l’iode radioactif. Or la commune se situe en totalité à l'intérieur du périmètre de 20 km du Plan particulier d'intervention de la centrale nucléaire de Dampierre. À ce titre les habitants de la commune, comme tous ceux résidant dans le périmètre proche de 20 km de la centrale ont bénéficié, à titre préventif, d'une distribution de comprimés d’iode stable dont l’ingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur la thyroïde d’une exposition à de l’iode radioactif[Note 6]. En cas d'incident ou d'accident nucléaire, des consignes de confinement ou d'évacuation peuvent être données et les habitants peuvent être amenés à ingérer, sur ordre du préfet, les comprimés en leur possession[27].

    Politique et administration

    Commune : territoire et institution

    La paroisse de Montereau acquiert le statut de municipalité avec le décret du de l'Assemblée Nationale[28] puis celui de « commune », au sens de l'administration territoriale actuelle, par le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II ()[29]. Il faut toutefois attendre la loi du sur l'organisation municipale pour qu'un régime juridique uniforme soit défini pour toutes les communes de France, point de départ de l’affirmation progressive des communes face au pouvoir central[30].

    Aucun événement de restructuration majeure du territoire, de type suppression, cession ou réception de territoire, n'a affecté la commune depuis sa création[31].

    Circonscriptions administratives et électorales de rattachement

    La loi du divise le pays en 83 départements découpés chacun en six à neuf districts eux-mêmes découpés en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les départements, sont le siège d’une administration d’État et constituent à ce titre des circonscriptions administratives. La commune de Montereau est alors incluse dans le canton de Gien, le district de Gien et le département du Loiret[32].

    La recherche d’un équilibre entre la volonté d’organiser une administration dont les cadres permettent l’exécution et le contrôle des lois d’une part, et la volonté d’accorder une certaine autonomie aux collectivités de base (paroisses, bourgs, villes) d’autre part, s’étale de 1789 à 1838[33]. Les découpages territoriaux évoluent ensuite au gré des réformes visant à décentraliser ou recentraliser l'action de l'État. La régionalisation fonctionnelle des services de l'État (1945-1971) aboutit à la création de régions[34]. L'acte I de la décentralisation de 1982-1983 constitue une étape importante en donnant l'autonomie aux collectivités territoriales, régions, départements et communes[35]. L'acte II intervient en 2003-2006[36], puis l'acte III en 2012-2015.

    Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune de Montereau aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l'historique de l'évolution de leurs territoires.

    Circonscription Nom Période Type Évolution du découpage territorial
    DistrictGien1790-1795AdministrativeLa commune est rattachée au district de Gien de 1790 à 1795[31],[32]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance[37].
    CantonGien1790-1801Administrative et électoraleLe , la municipalité de Montereau est rattachée au canton de Gien[38],[31]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral[37]. Ils permettent l’élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[39]. Les cantons acquièrent une fonction administrative avec la disparition des districts en 1795.
    Ouzouer-sur-Loire1801-1969Sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons dans le Loiret de 59 à 31[40]. Montereau est alors rattachée par arrêté du 9 vendémiaire an X () au canton d'Ouzouer-sur-Loire, sous le nom de Montereau[41],[31].
    Lorris1969-2015En 1969, la commune est rattachée au canton de Lorris, un canton issu de la division de l'ancien canton d'Ouzouer-sur-Loire[42].
    Lorris2015-ÉlectoraleLa loi du [43] et ses décrets d'application publiés en février et [44] introduisent un nouveau découpage territorial pour les élections départementales. La commune est alors rattachée au nouveau canton de Lorris[44]. Depuis cette réforme, plus aucun service de l'État n'exerce sa compétence sur un territoire s'appuyant sur le nouveau découpage cantonal. Le canton a disparu en tant que circonscription administrative de l'État ; il est désormais uniquement une circonscription électorale dédiée à l'élection d'un binôme de conseillers départementaux siégeant au conseil départemental[45].
    ArrondissementGien1801-1926AdministrativeMontereau est rattachée à l'arrondissement de Gien par arrêté du 9 vendémiaire an X ()[31],[41].
    Orléans1926-1969Sous la Troisième République, en raison d'un endettement considérable et de l'effort nécessaire pour la reconstruction post-Première Guerre mondiale, la France traverse une crise financière. Pour réduire les dépenses de l’État, Raymond Poincaré fait voter plusieurs décrets-lois réformant en profondeur l’administration française : 106 arrondissements sont ainsi supprimés, dont ceux de Gien et de Pithiviers dans le Loiret par décret du [46]. Montereau est ainsi transférée de l'arrondissement de Gien à celui d'Orléans[47],[48].
    Montargis1969-La loi du rétablit l'arrondissement de Pithiviers[48]. Montereau est alors rattachée à l'arrondissement de Montargis[49].
    Circonscription législative6e circonscription2010-ÉlectoraleLors du découpage législatif de 1986, le nombre de circonscriptions législatives passe dans le Loiret de 4 à 5. Un nouveau redécoupage intervient en 2010 avec la loi du . En attribuant un siège de député « par tranche » de 125 000 habitants, le nombre de circonscriptions par département varie désormais de 1 à 21[50],[51]. Dans le Loiret, le nombre de circonscriptions passe de cinq à six[52]. Montereau, initialement rattachée à la cinquième circonscription, est, après 2010, rattachée à la sixième circonscription[53].

    Collectivités territoriales

    La commune de Montereau est rattachée au département du Loiret et à la région Centre-Val de Loire[49], à la fois circonscriptions administratives de l'État et collectivités territoriales.

    Intercommunalités

    La commune est membre de la Communauté de communes Canaux et forêts en Gâtinais et qui remplace depuis le la communauté de communes du canton de Lorris créée le , une intercommunalité qui remplace l'ancien SIVOM du canton de Lorris, créé en [54]. Depuis le , la commune est membre de la communauté de communes Canaux et Forêts en Gâtinais, issue de la fusion de la communauté de communes du canton de Lorris, de la communauté de communes de Châtillon-Coligny et de la communauté de communes du Bellegardois[55].

    Conseil municipal et maire

    Depuis les élections municipales de 2014, le conseil municipal de Montereau, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours, les électeurs pouvant modifier les listes, panacher, ajouter ou supprimer des candidats sans que le vote soit nul[56], pour un mandat de six ans renouvelable[57]. Il est composé de 15 membres[58]. L'exécutif communal est constitué par le maire, élu par le conseil municipal parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil. Jean Debouzy est maire depuis 2001.

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1988  ? Pierre Gobert    
    2001 En cours Jean Debouzy[59],[60]   Ancien cadre
    Les données manquantes sont à compléter.

    Équipements et services

    Gestion des déchets

    En 2016, la commune est membre du SICTOM de la région de Châteauneuf-sur-Loire, créé en 1976. Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures ménagères résiduelles[Note 7], des emballages ménagers recyclables et des encombrants en porte à porte et du verre en points d’apport volontaire[61]. Un réseau de dix déchèteries accueille les encombrants et autres déchets spécifiques (déchets verts, déchets dangereux, gravats, ferraille, cartons…). La déchèterie la plus proche est située sur la commune de Lorris[62]. L'élimination et la valorisation énergétique des déchets ménagers et de ceux issus de la collecte sélective sont effectuées par le SYCTOM de Gien-Châteauneuf-sur-Loire qui comprend un centre de transfert de déchets ménagers et un centre de stockage de déchets ultimes (CSDU) de classe II à Saint-Aignan-des-Gués ainsi qu'une usine d’incinération des ordures ménagères à Gien-Arrabloy[61].

    Depuis le , la « gestion des déchets ménagers » ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de la communauté de communes Canaux et Forêts en Gâtinais en application de la loi NOTRe du [63].

    Production et distribution d'eau

    Le service public d’eau potable est une compétence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques[64]. Au , la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal sont assurées par le Syndicat Intercommunal de Montereau - Moulinet-sur-Solin, un syndicat créé en 1967 desservant deux communes : Montereau et Le Moulinet-sur-Solin[65],[66],[67]. La loi NOTRe du 7 août 2015 prévoit que le transfert des compétences « eau et assainissement » vers les communautés de communes sera obligatoire à compter du . Le transfert d’une compétence entraîne de facto la mise à disposition gratuite de plein droit des biens, équipements et services publics utilisés, à la date du transfert, pour l'exercice de ces compétences et la substitution de la communauté dans les droits et obligations des communes[68],[69].

    Assainissement

    La compétence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l’épuration des eaux usées, l’élimination des boues produites, ainsi que le contrôle des raccordements aux réseaux publics de collecte[70], est assurée par la commune elle-même[71]. La commune est raccordée à une station d'épuration située sur le territoire communal, mise en service le et dont la capacité nominale de traitement est de 350 EH, soit 42 m3/jour. Cet équipement utilise un procédé d'épuration de type lagunage naturel[72],[73].

    L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[74]. La communauté de communes du canton de Lorris a créé, par délégation de ses communes adhérentes, le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de contrôler les installations neuves et existantes, la mise en place d’un service de vidange et la réhabilitation des installations[75],[76]. Depuis le , c'est la communauté de communes Canaux et Forêts en Gâtinais, issue de la fusion de la communauté de communes du canton de Lorris, de la communauté de communes de Châtillon-Coligny et de la communauté de communes du Bellegardois, qui assure, par substitution, le SPANC.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[77]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[78].

    En 2018, la commune comptait 618 habitants[Note 8], en diminution de 0,64 % par rapport à 2013 (Loiret : +1,99 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0189149468828899638871 0111 036
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    9981 0431 0891 0261 0941 1311 0801 0511 045
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    986980906755761761689717634
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    569495449454503546609613616
    2018 - - - - - - - -
    618--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee à partir de 2006[79].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'église Saint-Pierre
    • Le monument aux morts
    • L'étang communal

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les décrets de février et mars 2014 délimitation les cantons, issus de la réforme définie par la loi du 17 mai 2013, ne définissent pas des chefs-lieux de canton, mais des bureaux centralisateurs, terminologie spécifique à une circonscription électorale qui se substitue à celle de "chef-lieu", propre à une circonscription administrative.
    2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée caractérisée par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    6. Le périmètre de sûreté des centrales nucléaires ayant été porté au niveau national de 10 à 20 km en 2018, le calendrier national prévoit une distribution d’iode aux populations du rayon 10 à 20 km, qui n'en avaient jusqu'à présent pas été destinataires, à partir de septembre 2019[26].
    7. Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus après extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
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    Inventaire national du patrimoine naturel

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    Autres sources

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    Voir aussi

    Articles connexes

    Bibliographie

    • Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire géographique et méthodique de la République française en 120 départements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673 p. (lire en ligne).
    • Collectif, Loiret : un département à l'élégance naturelle, Paris, Christine Bonneton, , 319 p. (ISBN 978-2-86253-234-9)
    • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d’hier, communes d’aujourd’hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d’histoire administrative, Paris, Institut National d’Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)
    • Jean-Louis Masson, Provinces, départements, régions : l'organisation administrative de la France, Fernand Lanore, , 703 p. (ISBN 2-85157-003-X, lire en ligne).
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