L'Oreille cassée

L'Oreille cassée est le sixième album de bande dessinée des Aventures de Tintin, prépublié en noir et blanc du 5 décembre 1935 au 25 février 1937 dans les pages du Petit Vingtième, supplément du journal Le Vingtième Siècle. La version couleur et actuelle de l'album est parue le 23 juin 1943. Cet album marque l'arrivée du général Alcazar dans la série.

L'Oreille cassée
6e album de la série Les Aventures de Tintin

Haut de couverture de l'album Logo L'Oreille cassée.

Auteur Hergé
Genre(s) Franco-Belge
Aventure

Personnages principaux Tintin
Milou
Général Alcazar
Lieu de l’action Belgique
Océan Atlantique
Océan Pacifique
San Theodoros
Nuevo Rico

Langue originale Français
Éditeur Casterman
Première publication 1937 (noir et blanc)
1943 (couleur)
Nb. de pages 62 (couleur)
128 (noir et blanc)

Prépublication Le Petit Vingtième
Albums de la série

Synopsis

Statue Chimú très semblable à celle apparaissant dans l'album[1],[2],[3].

À Bruxelles, un fétiche arumbaya a été volé, puis restitué, au musée ethnographique. Entre-temps, un sculpteur sur bois, monsieur Balthazar, est retrouvé mort. Tintin découvre que le fétiche restitué est une copie, et décide de mener son enquête sur ces deux affaires qui semblent liées. En remontant les pistes, il découvre deux hommes, Alonzo Pérez et Ramón Bada qui s'intéressent aussi au fétiche arumbaya. Ceux-ci partent pour le San Theodoros, une république fictive d'Amérique du Sud, à bord du paquebot Ville-de-Lyon, sur lequel s'est embarqué le voleur du fétiche et assassin de monsieur Balthazar, Rodrígo Tortilla. Tintin les poursuit, mais il ne peut empêcher les deux bandits de tuer Tortilla. Cependant, il les fait arrêter à l'arrivée du Ville-de-Lyon à Las Dopicos, capitale du San Theodoros, mais ceux-ci sont rapidement libérés par des complices. Quant au fétiche qu'ils ont repris au voleur, il s'agit lui aussi d'un faux. Tintin, attiré à terre par une fausse lettre le convoquant à leur procès, se retrouve au cœur d'une révolution au cours de laquelle il est arrêté, accusé de terrorisme et condamné à être fusillé.

Alors qu'il est face au peloton d'exécution, Tintin est sauvé par les événements révolutionnaires qui portent au pouvoir le général Alcazar qui fait du reporter son nouvel aide de camp. Mais Tintin se retrouve rapidement confronté à nouveau à Alonzo Pérez et Ramón Bada qui, croyant qu'il possède le véritable fétiche arumbaya, le font enlever pour l'obliger à le leur rendre. Le reporter parvient à leur échapper et à les capturer à nouveau. À son retour, il échappe à un attentat perpétré par le caporal Diaz, l'ancien aide de camp d'Alcazar qui a juré de se venger de lui. Le général Alcazar est convalescent à la suite de cet événement et Tintin doit gérer les affaires du San Théodoros. Il reçoit la visite de monsieur Chicklet, qui représente une importante compagnie pétrolière et qui lui demande de convaincre le général Alcazar de déclarer la guerre au Nuevo Rico pour que sa compagnie puisse exploiter le pétrole dans le désert du Gran Chapo, frontalier aux deux États. Face au refus immédiat du reporter, Chicklet demande à son homme de main Rodríguez de le faire disparaitre. Celui-ci charge un certain Pablo de tuer Tintin, mais sa tentative échoue et le reporter le gracie après ses aveux. Dès son retour, le général Alcazar reçoit Chicklet puis Basil Bazaroff, un marchand d'armes, qui le convainquent de déclarer la guerre au Nuevo Rico. Les deux hommes d'affaires font également passer Tintin pour un espion travaillant pour le Nuevo Rico aux yeux d'Alcazar qui le fait aussitôt arrêter et condamner à mort. Le reporter est sauvé par Pablo qui le fait évader, mais il est ensuite poursuivi par l'armée du San Theodoros puis celle du Nuevo Rico. Après leur avoir échappé, Tintin fuit chez les Arumbayas où il rencontre Ridgewell, un explorateur anglais que tout le monde croit mort et qui a décidé de vivre au sein de la tribu. Grâce à lui, il découvre le secret du fétiche : celui-ci contient un précieux diamant, dérobé aux Arumbayas.

Tintin retourne ensuite en Europe où il découvre que le frère de monsieur Balthazar sculpte des copies parfaites du fétiche arumbaya. Le sculpteur révèle à Tintin qu'il détenait le véritable fétiche mais qu'il l'a vendu à Samuel Goldwood, un riche Américain qui repart dans son pays à bord du S.S. Washington. Le reporter se hâte pour rejoindre le navire, mais, arrivé à bord, il tombe sur Alonzo Pérez et Ramón Bada qui viennent de voler le fétiche dans la cabine de monsieur Goldwood. Surpris, les deux bandits lâchent le fétiche qui se casse en tombant, libérant le diamant qu'il contenait mais qui tombe dans la mer. Furieux, les deux hommes s'attaquent à Tintin et, dans la bagarre, tous trois tombent à la mer aussi. Si les deux malfrats coulent à pic et meurent noyés, le reporter parvient à remonter à la surface et à être sauvé. Il raconte ensuite toute la vérité à propos du fétiche à monsieur Goldwood qui lui demande de le rendre au musée.

Analyse

Le nouveau réalisme

Avec l'album précédent, Le Lotus bleu, Hergé avait découvert le réalisme grâce à la présence de Zhang Chongren, jeune étudiant chinois qui avait accompagné l'auteur dans la préparation de l'album en l'instruisant sur la réalité du monde asiatique. Ainsi, l'album, par son réalisme  géopolitique notamment  contrastait fort avec la fantaisie qui caractérisait les volets précédents. Mais ce réalisme poussé à son extrême avait eu pour désavantage de mécontenter des ambassadeurs, japonais surtout, qui étaient venus se plaindre du jugement qui était infligé à leur pays dans l'histoire d'Hergé. Ce dernier, pour éviter de nouveaux ennuis de ce genre, ne délaissa pas le réalisme, mais le traita différemment, notamment en le détournant[4].

Situation géographique avant la guerre du Chaco, qui a inspiré le conflit dans l'album.

Ainsi, L'Oreille cassée s'inspire fortement de la guerre du Chaco qui a opposé la Bolivie et le Paraguay de 1932 à 1935. La raison, généralement admise à cette époque, en était la concurrence acharnée entre deux compagnies pétrolières qui voulaient exploiter le territoire du Chaco Boréal (es), région du grand Chaco[4]. Ces trois années de guerre provoquèrent cent mille morts. On retrouve dans la bande dessinée ce même prétexte lié au pétrole. En effet, dans la réalité, la Standard Oil prospérait en Bolivie, tandis que la Royal Dutch Petroleum Company (future Shell) exploitait les ressources du Paraguay. Les agents des deux compagnies fictives rappellent les patrons des deux compagnies réelles : John Davison Rockefeller Junior et Henri Deterding[5].

C'est ainsi que le grand Chaco devient le grand Chapo et que certains personnages sont physiquement très ressemblants à leurs modèles, parmi lesquels Bazil Zaharoff pour Bazil Bazaroff[4]. On peut aussi constater le changement de l'entreprise d'armements Vickers en Vicking[4]. Comme pour d'autres de ses histoires, Hergé s'est alors documenté grâce à un journal anticonformiste, Le Crapouillot[6].

Mais le réalisme est moins poussé que dans le volet précédent, notamment car Hergé a eu l'idée d'inventer de nouveaux pays, le San Theodoros et le Nuevo Rico, qui réapparaîtront plusieurs fois par la suite. Ces nouveaux pays laissent à l'auteur une totale liberté sur les plans géographiques, historiques et géopolitiques[4]. Cette idée fut exploitée une nouvelle fois dans Le Sceptre d'Ottokar avec l'apparition de deux nouveaux pays rivaux : la Syldavie et la Bordurie.

Plus discrètement, dans la première version de l'aventure, alors que Tintin écoute la radio dans son appartement, sont évoqués des événements se déroulant en Éthiopie[7]. Il s'agit sans doute d'un compte-rendu des débuts de l'occupation italienne de ce pays d'Afrique[8].

La fin du feuilleton

Reproduction d'un décor de l'album.

Depuis les deux albums précédents, Hergé a tenté de délaisser le genre feuilletonesque qui caractérisait ses premières œuvres en leur donnant un scénario plus fourni et surtout en tentant de les unifier. Pour cela, le dessinateur avait introduit dans Les Cigares du pharaon un élément récurrent : le signe du pharaon Kih-Oskh, qui revenait régulièrement dans l'histoire. Toutefois, cette initiative fut maladroite, les nombreux rebondissements du scénario rendant difficile une véritable unification. Dans Le Lotus bleu, aucun élément récurrent n'apparaît, mais l'intrigue était suffisamment solide  centrée presque uniquement sur la quête des trafiquants de stupéfiants  pour permettre à cet album de devenir la première réussite scénaristique du jeune auteur.

L'Oreille cassée marque une nouvelle étape dans cette recherche de l'unification. Le scénario peut sembler au départ très feuilletonesque, avec ses très nombreuses péripéties lui donnant un air très désordonné[9], à tel point qu'Hergé lui-même s'y perdait

« Je ne savais plus comment me dépêtrer : cette histoire de bijoux ? Qui avait tué ? Qui avait volé ? Pourquoi ? Comment ? Je n'en sortais plus. »

 Hergé[10]

Pourtant, L'Oreille cassée innove par l'apparition du premier véritable élément récurrent suffisamment porteur pour assurer une véritable unité : le fétiche arumbaya[9]. Il est au centre de l'intrigue, à tel point que sa caractéristique  il possède une oreille cassée  inspire le titre de l'album. Il apparaît à la première page du récit, disparaît aussitôt et réapparaît à la page 60 (sur 62) de l'édition en couleur, ayant été l'objet d'une longue traque par plusieurs personnes aux intérêts plus ou moins nobles. Il est également le but du voyage de Tintin, ce dernier étant bien décidé à percer à jour son secret et la raison de sa présence au cœur de tant d'intrigues[9].

Avec le fétiche arumbaya, Hergé intègre le principe du « fil conducteur » et n'hésitera pas à mettre de nouveau, dans certains récits, la quête d'un objet disparu ou d'une personne chère[9]. On peut ainsi citer le sceptre d'Ottokar dans l'album éponyme, le professeur Tournesol dans Le Temple du Soleil et L'Affaire Tournesol, Tchang dans Tintin au Tibet

Hergé et la gémellité

Parmi les nouveautés de cet album, il y a l'apparition du San Théodoros.

Benoît Peeters, grand spécialiste de l'univers d'Hergé, s'est servi de cet album pour souligner la présence d'un aspect particulier de la série : l'omniprésence de la gémellité, avec des nombreux personnages et éléments « dédoublés »[11]. L'Oreille cassée regorge d'exemples de ces jumeaux.

On peut ainsi noter la présence de deux frères : les Balthazar, de deux pays rivaux : le Nuevo Rico et le San Theodoros, deux rivaux au sein de ce dernier pays : Tapioca et Alcazar, deux compagnies pétrolières s'affrontent, et enfin, deux tribus ennemies s'affrontent : les Arumbayas et les Bibaros[11]. Peeters note aussi que, « entre le fétiche qu'on reproduit et le perroquet qui répète, les affinités sont évidentes »[11].

Il existe aussi de nombreux « jumeaux » dans les autres albums, dont Benoît Peeters fait une liste non exhaustive : la Syldavie et la Bordurie, les deux vaisseaux à la recherche de l'étoile mystérieuse dans l'album éponyme, Nestor et Alfred Halambique (Le Sceptre d'Ottokar), les frères Loiseau (Le Secret de La Licorne) et les Dupondt[11].

Un tour du monde ethnographique

Le musée ethnographique, que l'on découvre au début de l'album, est une introduction à ce qu'on appelle les « arts premiers », dont il sera question tout au long de l'histoire. Pour le constituer, Hergé y dessine des œuvres provenant du monde entier, mêlant les collections de différents musées européens : les musées royaux d'Art et d'Histoire de Bruxelles, le musée royal de l'Afrique centrale de Tervueren ou, dans une moindre mesure, le musée d'ethnographie du Trocadéro de Paris (futur musée de l’Homme). On y reconnaît ainsi[12] :

Ainsi que le fameux fétiche arumbaya, basé sur une statue de porteur d'offrandes chimú (importante civilisation andine du nord du Pérou). Récemment acquise par les Musées royaux d'art et d'histoire de Bruxelles lors de la création de l'histoire, elle fut ramenée par l'archéologue belge Henri Lavachery. En partance pour l'Île de Pâques en 1934, il avait profité de son passage au port péruvien de Callao pour se procurer différentes antiquités. L'une d'entre elles fut cette statuette à l'oreille droite légèrement ébréchée, d'abord attribuée fautivement à la culture nazca, pour être identifiée comme étant chimú (d'autres similaires furent par la suite découvertes à Chan Chan). Elle marqua suffisamment Hergé pour qu'il puisse en faire un fétiche d'un peuple fictif et ainsi, faire connaître cet artefact au monde entier[13],[14].

Des explorateurs pour modèles

L'ethnologie est au cœur de l'épisode, où se croisent différents explorateurs fictifs, tels que Ridgewell, ou bien Ch. J. Walker (auteur de l'ouvrage Voyages aux Amériques, que Tintin consulte au début de l'histoire[15]). Mais Hergé s'en est inspiré d'autres qui ont réellement existé pour son histoire :

  • L'explorateur Percy Fawcett.
    Au cours de l'histoire, Tintin fait la connaissance, dans une forêt d'Amérique du Sud, de l'explorateur Ridgewell, disparu depuis plus de dix ans et que tout le monde croit mort ; alors que ce dernier, appelé « Le vieillard blanc », est devenu membre de la tribu des Arumbayas. On peut y voir une analogie avec le véritable explorateur britannique Percy Fawcett, né en 1867 et probablement mort en 1925 à la recherche d'une cité perdue, la légendaire « Z ». Il fut ami de sir Arthur Conan Doyle, qui situera en Amazonie le cadre de son roman Le Monde perdu. Peter Fleming  écrivain comme son frère Ian, créateur du personnage de James Bond , partit à la recherche de l'aventurier et s'inspira de son expédition pour écrire son roman Un aventurier au Brésil (Brazilian Adventure), paru en 1933, quatre ans avant la bande dessinée.
  • Un autre aventurier a inspiré Hergé : le marquis Robert de Wavrin, explorateur belge auteur de films et d'articles sur l'Amérique du Sud. Ses travaux servent notamment de base pour représenter les tribus rencontrées par Tintin.

Différences entre les versions de l'histoire

Comme toujours, il existe des différences plus ou moins importantes entre chaque version de l'histoire :

  • Dans la première version, après avoir consulté l'ouvrage où il est question des Arumbayas, Tintin s'endort et rêve que l'un d'entre eux lui lance une fléchette empoisonnée dans le cou avec sa sarbacane. En se réveillant, il comprend que le rêve est dû à un moustique qui l'a piqué. Cette scène évoque celle des Sept Boules de cristal lorsque Tintin rêve qu'il est attaqué par Rascar Capac[16].
  • Dans la première version, le tueur chargé de neutraliser Tintin se nomme Juan Paolino, le plus fin tireur du pays, surnommé « La terreur de Las Dopicos » (selon des clients du restaurant où il reçoit son commanditaire). Et l'homme pour qui il travaille se nomme Pablo. Dans la version actuelle, c'est le tueur qui s'appelle Pablo et son commanditaire Rodriguez[17].

Adaptations

Autres éléments de l'album

Le marchand d'armes Basil Zaharoff
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Cette aventure de Tintin sortit en album en 1937 et fut mise en couleurs en 1943. Avec Tintin au pays des Soviets, c'est le seul qui ne soit pas redessiné pour être modernisé et ressembler aux albums plus récents (Le Lotus bleu n'avait que ses premières pages de redessinées).[réf. nécessaire]

Comme dans les autres aventures produites avant-guerre, on note l'influence d'événements historiques (la guerre du Chaco pour les champs pétroliers en Amérique du Sud, avec le rôle ambigu de la Standard Oil)[18],[19] et de personnages existants tels Basil Zaharoff un marchand d'armes (dont le nom est à peine modifié)[20],[21] qui a fait fortune par la vente de matériels à chacun des belligérants en présence[22].

C'est aussi le seul album, avant On a marché sur la Lune, où l'on voit mourir des protagonistes — emportés par des diablotins aux enfers[23],[24].

Version animée

Cet album est adapté une première fois en 1959 par les studios Belvision et la RTF dans une série semi-animée.

Une seconde adaptation est réalisée en 1991 pour la série d'animation Les Aventures de Tintin. Dans cette version, le Nuevo Rico et la guerre l'opposant au San Theodoros, ainsi que le peuple des Bibaros, ne sont pas mentionnés. La période où Tintin est l'aide de camp du général Alcazar est fortement réduite. Les personnages de Chicklet, Pablo, Rodriguez, Bazil Bazaroff, du colonel puis caporal Diaz, et le général Mogador sont absents. Sur le paquebot, Tintin est déguisé en serveur blanc brun moustachu portant des lunettes au lieu d'être déguisé en serveur noir. Enfin, à la fin, Alonzo Pérez (qui n’était pas avec l’expédition ayant ramené le fétiche dans l’album) et Ramón Bada sont capturés par Tintin, alors qu'ils meurent noyés dans l'album.

Cinéma

L'Homme de Rio (sorti en 1964) est reconnu comme étant largement inspiré des Aventures de Tintin, et plus particulièrement de L'Oreille cassée[25],[26]. On retrouve plusieurs éléments de l'intrigue comme la statuette volée dans un musée d'anthropologie, les fléchettes empoisonnées, la quête en Amérique du Sud, le trésor caché constitué de diamants...

Notes et références

  1. Baudson et al. 1980, p. 33
  2. Peeters 1984, p. 80
  3. Soumois 1987, p. 98
  4. Peeters mars 1985, p. 83
  5. « Tintin : les peuples du monde vus par le héros d'Hergé ...et leur réalité aujourd'hui », GEO, hors-série,
  6. « Les personnages de Tintin dans l'histoire : Les événements de 1930 à 1944 qui ont inspiré l'œuvre d'Hergé », Historia, Hors-série,
  7. Et voici maintenant les dernières nouvelles de la nuit... D'Addis Abeba les troupes du ras Zumba ont remporté une éclatante victoire au nord de Makallé. Les troupes italiennes sont en pleine déroute. Les troupes du général Pirelli ont repris leur avance, infligeant une sérieuse défaite aux troupes du Ras Zumba, qui se sont enfuies dans le plus grand désordre.
  8. « Planche 2 de la version originale »
  9. Peeters mars 1985, p. 84
  10. Sadoul 1989, p. 101
  11. Peeters mars 1985, p. 86
  12. « Planche 5 de la version originale »
  13. Tintin à la découverte des grandes civilisations, Le Figaro, impr. 2010, 156 p. (ISBN 978-2-8105-0199-1, OCLC 690440367, lire en ligne), p. 20 à 29
  14. Hergé, 1907-1983,, La malédiction de Rascar Capac. 1, Le mystère des boules de cristal, Bruxelles/Paris, Éd. Moulinsart / Casterman, 135 p. (ISBN 978-2-203-08777-4, OCLC 881500914, lire en ligne)
  15. Dans la version originale de l'histoire, il se nomme Ch. J. Walkerss et son ouvrage est écrit en 1853, au lieu de 1875 dans la version actuelle. Mais dans les deux cas, il est édité chez Graveau-Éditeur.
  16. « Planche 4 de la version originale »
  17. « Planche 66 de la version originale »
  18. Soumois 1987, p. 103-109
  19. Capedevila 2011
  20. Soumois 1987, p. 115-117
  21. Capedevila 2011, p. 67
  22. Basil Zaharoff et la guerre du Chaco : la tintinisation de la géopolitique des années 1930 Marc Angenot, Études françaises, Volume 46, Numéro 2, 2010, p. 47–63, Diffusion numérique : 29 septembre 2010
  23. p. 61, dernière case
  24. Sadoul 1989, p. 153
  25. « L'ouvreuse - L'Homme De Rio », sur louvreuse.net (consulté le )
  26. « L'Homme de Rio de Philippe de Broca », sur arte tv, (consulté le )

Voir aussi

Liens externes

Bibliographie

  • Alain André, Le Secret de l'Oreille Mystérieuse, Paris, Astrée Éditions, 2015, 200 p.  (ISBN 979-10-91815-13-0)
  • Benoît Peeters, L'Œuvre Intégrale d'Hergé, vol. 3, Tournai, Rombaldi, , 282 p.
  • Pierre Assouline, Hergé : biographie, Paris, Plon, , 463 p. (ISBN 2-259-18104-X)
  • Michel Baudson (dir.), Hergé, Pierre Sterckx et Henri Van Lier, Le musée imaginaire de Tintin, Tournai, Casterman, , 48 p. (ISBN 2-203-00401-0)
  • Luc Capedevila, « Gran Chaco : massacre pour des bagatelles », Historia, Paris « Hors-série » « Les personnages de Tintin dans l'histoire : Les événements de 1930 à 1944 qui ont inspiré l'œuvre d'Hergé », , p. 62-67
  • Benoît Peeters, Le monde d'Hergé, Tournai, Casterman, , 2e éd. (1re éd. 1983), 320 p. (ISBN 2-203-23124-6)
  • Numa Sadoul, Entretiens avec Hergé : Édition définitive, Tournai, Casterman, coll. « Bibliothèque de Moulinsart », , 3e éd. (1re éd. 1975), 256 p. (ISBN 2-203-01708-2)
  • Frédéric Soumois, Dossier Tintin : Sources, Versions, Thèmes, Structures, Bruxelles, Jacques Antoine, , 316 p. (ISBN 2-87191-009-X)
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