Hardricourt

Hardricourt est une commune française du département des Yvelines en région Île-de-France, située sur la rive droite de la Seine à 15 km à l'est de Mantes-la-Jolie et à 20 km à l'ouest de Poissy.

Hardricourt

Le château des Tourelles.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Yvelines
Arrondissement Mantes-la-Jolie
Intercommunalité Grand Paris Seine et Oise
Maire
Mandat
Yann Scotte
2020-2026
Code postal 78250
Code commune 78299
Démographie
Gentilé Hardricourtois
Population
municipale
2 392 hab. (2018 )
Densité 729 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 00′ 32″ nord, 1° 53′ 40″ est
Altitude Min. 18 m
Max. 118 m
Superficie 3,28 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton des Mureaux
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Hardricourt
Géolocalisation sur la carte : Yvelines
Hardricourt
Géolocalisation sur la carte : France
Hardricourt
Géolocalisation sur la carte : France
Hardricourt
Liens
Site web hardricourt.fr

    Ses habitants sont les Hardricourtois.

    Géographie

    Localisation d'Hardricourt dans les Yvelines.

    Situation

    Hardricourt est une commune bordée par la Seine d'une part, riveraine du parc naturel régional du Vexin français d'autre part. Située sur la rive droite du fleuve, dans le nord du département des Yvelines, au cœur de la seine aval en limite du Val-d'Oise, à 15 km environ à l'est de Mantes-la-Jolie, sous-préfecture, et à 32 km environ au nord-ouest de Versailles, préfecture du département.

    La commune est limitrophe de Meulan-en-Yvelines à l'est, de Mézy-sur-Seine à l'ouest, de Gaillon-sur-Montcient au nord-est et de Seraincourt (Val-d'Oise) au nord-ouest. Au sud, elle est séparée des Mureaux par la Seine (toutefois l'île séparant la Seine en deux bras à cet endroit est rattachée à la commune de Meulan-en-Yvelines).

    Hydrographie

    Le territoire communal longe la rive droite de la Seine sur environ km, le long du bras de Mézy[1], qui sépare la rive nord de l'île Belle.

    La commune est également irriguée par l'Aubette[2], petite rivière de 20 km de long, grossie de la Montcient[3], ruisseau de 11 km, prenant tous deux leur source dans le Vexin français.

    La commune est concernée par les risques d'inondations liés aux crues de la Seine dans la frange sud du territoire, le long de la Seine, et dans la frange est, le long du cours de l'Aubette et de la Montcient. Dans le cadre du « plan de prévention des risques d’inondation (PPRI) de la vallée de la Seine et de l'Oise, les zones inondables ont été classées en zone verte, rouge clair ou bleue selon l'importance de l'exposition aux risques d'inondation. Les zones vertes, très exposées et peu urbanisées ou restées à l'état naturel voient leur urbanisation interdite pour préserver le champ d’expansion de crue de la Seine, dans les zones rouge clair également exposées mais déjà urbanisées, toute nouvelle urbanisation est interdite, mais l'entretien et le renouvellement des installations existantes sont autorisés. Les zones bleues moins exposées mais également urbanisées sont soumises à des restrictions d'urbanisation, de nouvelles constructions pouvant être autorisées sous conditions[4].

    Territoire

    Occupation des sols en 2008.
    Type d'occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Espace urbain construit 24,9 % 83,63
    Espace urbain non construit 16,4 % 55,12
    Espace rural 58,8 % 197,68
    Source : Iaurif

    Le territoire communal est resté majoritairement rural, à près de 60 %, tandis que l'espace urbain construit représente un peu un quart de la superficie totale. L'espace urbain non construit qui recouvre surtout des espaces verts publics ou privés représente 16,4 % du total, proportion relativement importante qui inclut, dans le nord-ouest de la commune, environ 23 ha occupés par le terrain de golf de Seraincourt[5].

    Infrastructures

    Hardricourt est desservie par la ligne ferroviaire Paris-Saint-Lazare-Mantes-la-Jolie via Conflans-Sainte-Honorine (gare de Meulan - Hardricourt).

    Urbanisme

    Typologie

    Hardricourt est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[6],[7],[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[9] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[10],[11].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[12],[13].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Hartdicurt en 1164, Hadricuria en 1249 [14], il dériverait de Hardrich ou Halidrich et du latin cortem (domaine) : « domaine de Hardri »[15].

    Histoire

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1977 mars 2014 André Cassagne[16] RPR puis UMP Ingénieur retraité
    Conseiller général du canton de Meulan (1994 → 2008)
    mars 2014 En cours Yann Scotte LR Cadre supérieur
    Conseiller départemental du canton des Mureaux (2015 → )
    Réélu pour le mandat 2020-2026
    Les données manquantes sont à compléter.

    Instances administratives et judiciaires

    La commune d'Hardricourt appartient au canton de Meulan-en-Yvelines et est rattachée à la communauté urbaine Grand Paris Seine et Oise. Elle est aussi incluse dans le territoire de l'opération d'intérêt national Seine-Aval[17].

    Sur le plan électoral, la commune est rattachée à la septième circonscription des Yvelines (UMP), circonscription à dominante rurale du nord-ouest des Yvelines,

    Sur le plan judiciaire, Hardricourt fait partie de la juridiction d’instance de Mantes-la-Jolie et, comme toutes les communes des Yvelines, dépend du tribunal de grande instance ainsi que du tribunal de commerce sis à Versailles[18],[19].

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[21].

    En 2018, la commune comptait 2 392 habitants[Note 3], en augmentation de 15,89 % par rapport à 2013 (Yvelines : +1,62 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    266270247220243226218240211
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    236225252239232234255290434
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    5606586836788559221 0491 2311 327
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    1 4021 4311 6361 5681 9891 9181 9352 0902 059
    2018 - - - - - - - -
    2 392--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (19,4 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois inférieur au taux départemental (17,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52,1 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 47,9 % d’hommes (0 à 14 ans = 17,6 %, 15 à 29 ans = 19,4 %, 30 à 44 ans = 21,7 %, 45 à 59 ans = 23,6 %, plus de 60 ans = 17,7 %) ;
    • 52,1 % de femmes (0 à 14 ans = 19,5 %, 15 à 29 ans = 17,6 %, 30 à 44 ans = 19 %, 45 à 59 ans = 22,8 %, plus de 60 ans = 21 %).
    Pyramide des âges à Hardricourt en 2007 en pourcentage[24]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90  ans ou +
    0,3 
    6,0 
    75 à 89 ans
    6,8 
    11,5 
    60 à 74 ans
    13,9 
    23,6 
    45 à 59 ans
    22,8 
    21,7 
    30 à 44 ans
    19,0 
    19,4 
    15 à 29 ans
    17,6 
    17,6 
    0 à 14 ans
    19,5 
    Pyramide des âges du département des Yvelines en 2007 en pourcentage[25]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90  ans ou +
    0,9 
    4,3 
    75 à 89 ans
    6,6 
    11,2 
    60 à 74 ans
    11,6 
    20,3 
    45 à 59 ans
    20,7 
    22,1 
    30 à 44 ans
    21,5 
    19,9 
    15 à 29 ans
    18,9 
    21,9 
    0 à 14 ans
    19,8 

    Économie

    • Agriculture
    • Industrie (notamment chocolaterie Cacao Barry, filiale de Barry Callebaut, qui produisait annuellement 60 000 tonnes de chocolat) : l'entreprise Barry Callebaut est le 1er groupe mondial dans ce domaine[26],[27].

    Culture locale et patrimoine

    Monument historique

    Église Saint-Germain-de-Paris.

    Hardricourt ne compte qu’un seul monument historique sur son territoire.

    • Église Saint-Germain-de-Paris, rue de la Chesnaye (classée monument historique par liste de 1875[28]) : C'est un édifice de dimensions restreintes, qui s'organise autour d'un noyau de deux travées de style roman tardif du second quart du XIIe siècle, non visibles depuis l'extérieur. L'une est la base du clocher, l'autre la première travée du chœur. Elles possèdent deux parmi les voûtes d'ogives les plus anciennes du Vexin français, qui affichent déjà un tracé en tiers-point assez prononcé. Les deux chapelles latérales et l'abside au chevet en hémicycle ont perdu tout caractère depuis leur reconstruction à l'époque moderne. La nef unique est également de faible intérêt, mais possède néanmoins une belle charpente lambrissée, et quatre grandes arcades bouchées au nord, qui datent également du second quart du XIIe siècle, et constituent les derniers vestiges de l'ancien bas-côté nord. Leur valeur archéologique réside dans le fait qu'elles représentent l'une des premières occurrences de grandes arcades retombant sur des piliers monocylindriques isolés, qui deviendront caractéristiques de très nombreuses églises gothiques de la région. L'élément le plus remarquable de l'église est toutefois son clocher roman, qui est une construction élégante et soignée, coiffée d'une flèche de pierre élancée un peu plus tardif[29].

    Autres éléments du patrimoine

    • Le château d'Hardricourt, construit au XIXe siècle, est entouré d'un parc d'un hectare.
    • Le château des Tourelles, entouré d'un parc de quatre hectares contigu au précédent, abritait autrefois la mairie.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Les armes d'Hardricourt se blasonnent ainsi :

    D'argent au chevron de sable, entouré de trois canettes du même, à la bordure de gueules chargée de huit fleurs de lys d'argent.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Marcel Lachiver, Vivre à Hardricourt il y a trois siècles : 1651-1800, Hardricourt, mairie d'Hardricourt, 2004

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Fiche cours d'eau - Bras de Mézy (H30-4601) », Sandre (consulté le ).
    2. « Fiche cours d'eau - L'Aubette (H3010600) », Sandre (consulté le ).
    3. « Fiche cours d'eau - La Montcient (H3018000) », Sandre (consulté le ).
    4. « Plan de Prévention des Risques d’Inondation de la vallée de la Seine et de l'Oise - Département des Yvelines -Notice de présentation », Préfecture des Yvelines, (consulté le ).
    5. « Occupation du sol détaillée en 2008 - Hardricourt », Iaurif (consulté le ).
    6. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    8. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    10. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    11. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    14. Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
    15. Pierre-Henri Billy - Origine des noms des villes et des villages de France - Page 142.[réf. incomplète].
    16. « La liste des maires - "Troisième tour" des municipales », Le Courrier de Mantes, .
    17. « Les communes et les intercommunalités du territoire de l’OIN Seine Aval », Epamsa (consulté le ).
    18. « Tribunal d'instance de Mantes la Jolie - Liste des communes et cantons », Cour d'appel de Versailles (consulté le ).
    19. « Tribunal de grande instance de Versailles - », Cour d'appel de Versailles (consulté le ).
    20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    24. « Évolution et structure de la population à Hardricourt en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    25. « Résultats du recensement de la population des Yvelines en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    26. Le site de Barry Callebaut.
    27. « Cacao Barry ne connaît pas la crise », Le Parisien, (lire en ligne).
    28. « Église Saint-Germain-de-Paris », notice no PA00087451, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    29. Eugène Lefèvre-Pontalis, « Notice archéologique sur l'église de Hardricourt », Commission des antiquités et des arts du département de Seine-et-Oise, Versailles, vol. 5, , p. 103-107 (lire en ligne).
    30. Fiche biographique sur le site de l'Ordre de la Libération
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