Gaillon-sur-Montcient

Gaillon-sur-Montcient est une commune du département des Yvelines, dans la région Île-de-France, en France.

Ne pas confondre avec Gaillon dans le département de l'Eure.

Gaillon-sur-Montcient

La mairie.
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Yvelines
Arrondissement Mantes-la-Jolie
Intercommunalité Grand Paris Seine et Oise
Maire
Mandat
Jean-Luc Gris
2020-2026
Code postal 78250
Code commune 78261
Démographie
Gentilé Gaillonnais
Population
municipale
671 hab. (2018 )
Densité 139 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 01′ 35″ nord, 1° 53′ 38″ est
Altitude Min. 22 m
Max. 126 m
Superficie 4,83 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton des Mureaux
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Gaillon-sur-Montcient
Géolocalisation sur la carte : Yvelines
Gaillon-sur-Montcient
Géolocalisation sur la carte : France
Gaillon-sur-Montcient
Géolocalisation sur la carte : France
Gaillon-sur-Montcient
Liens
Site web gaillon-sur-montcient.fr

    Le village se trouve dans la vallée de la Montcient, petite rivière affluent de l'Aubette de Meulan. La commune de Gaillon-sur-Montcient se trouve dans le périmètre du parc naturel régional du Vexin français.

    Ses habitants sont appelés les Gaillonnais.

    Géographie

    Localisation de Gaillon-sur-Montcient dans les Yvelines.

    Situation

    La commune de Gaillon-sur-Montcient est située dans le nord du département des Yvelines, à la limite du Val-d'Oise, à 17 km environ au nord-est de Mantes-la-Jolie, sous-préfecture, et à 34 km environ au nord-ouest de Versailles, préfecture du département. Elle se trouve dans la vallée de la Montcient, dans le sud du Vexin français,

    Elle est limitrophe des communes de Seraincourt à l'est, de Longuesse au nord (toutes deux communes du Val-d'Oise), de Tessancourt-sur-Aubette à l'est, de Meulan-en-Yvelines et Hardricourt au sud.

    Hydrographie

    La commune se trouve dans le bassin versant de l'Aubette de Meulan, affluent de la Seine. Elle est irriguée, dans la partie sud du territoire, par la Montcient[1], ruisseau de 11 km de long qui prend sa source à Sailly et rejoint l'Aubette de Meulan à Hardricourt.

    Urbanisme

    Typologie

    Gaillon-sur-Montcient est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[5] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[8],[9].

    Occupation des sols simplifiée

    Le territoire de la commune se compose en 2017 de 81.67 % d'espaces agricoles, forestiers et naturels, 11.81 % d'espaces ouverts artificialisés et 6.51 % d'espaces construits artificialisés[10].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme Wallonio en 1149, Gaaillon en 1265, Gallon en 1337[11].

    Toponyme signifiant « endroit guéable »[12] (gué sur la Montcient).

    Voir toponymie de Gaillon (Eure).

    La Montcient est une petite rivière, affluent de la rive droite de l'Aubette de Meulan, qui coule dans le nord des Yvelines, sous-affluent de la Seine, qui traverse la commune[13].

    Histoire

    Village d'origine gallo-romaine[réf. nécessaire].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1995 2001 Claude Durand    
    mars 2001 2008 Claude Durand[14]    
    mars 2008 En cours Jean-Luc Gris[15]    

    Instances administratives et judiciaires

    La commune de Gaillon-sur-Montcient appartient au Canton des Mureaux et est rattachée à la communauté urbaine Grand Paris Seine et Oise.

    Sur le plan électoral, la commune est rattachée à la Septième circonscription des Yvelines, circonscription à dominante rurale du nord-ouest des Yvelines.

    Sur le plan judiciaire, Gaillon-sur-Montcient fait partie de la juridiction d’instance de Mantes-la-Jolie et, comme toutes les communes des Yvelines, dépend du tribunal de grande instance ainsi que du tribunal de commerce sis à Versailles[16],[17].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[19].

    En 2018, la commune comptait 671 habitants[Note 3], en diminution de 0,59 % par rapport à 2013 (Yvelines : +1,62 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    353313339287320313294282307
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    319332324290307308295298307
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    293280299264263238271276389
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    332358489516599646657679679
    2018 - - - - - - - -
    671--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges en 2007

    Pyramide des âges à Gaillon-sur-Montcient en 2007 en pourcentage[22]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90  ans ou +
    0,0 
    4,1 
    75 à 89 ans
    5,3 
    10,5 
    60 à 74 ans
    11,0 
    25,1 
    45 à 59 ans
    23,4 
    21,6 
    30 à 44 ans
    22,0 
    19,0 
    15 à 29 ans
    20,5 
    19,3 
    0 à 14 ans
    17,8 
    Pyramide des âges du département des Yvelines en 2007 en pourcentage[23]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90  ans ou +
    0,9 
    4,3 
    75 à 89 ans
    6,6 
    11,2 
    60 à 74 ans
    11,6 
    20,3 
    45 à 59 ans
    20,7 
    22,1 
    30 à 44 ans
    21,5 
    19,9 
    15 à 29 ans
    18,9 
    21,9 
    0 à 14 ans
    19,8 

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (15,6 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,5 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (50,4 % contre 48,4 % au niveau national et 48,8 % au niveau départemental).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 50,4 % d’hommes (0 à 14 ans = 19,3 %, 15 à 29 ans = 19 %, 30 à 44 ans = 21,6 %, 45 à 59 ans = 25,1 %, plus de 60 ans = 14,9 %) ;
    • 49,6 % de femmes (0 à 14 ans = 17,8 %, 15 à 29 ans = 20,5 %, 30 à 44 ans = 22 %, 45 à 59 ans = 23,4 %, plus de 60 ans = 16,3 %).

    Économie

    • Agriculture.
    • Commune résidentielle.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'église Notre-Dame-de-l'Assomption.
    Il s'agit probablement de l'église primitive de la paroisse, qui fut achevée vers le milieu du XIIe siècle, puis agrandie au début du XIIIe siècle.
    Cette église se caractérise par sa silhouette tassée, qui est imputable au clocher roman en grande partie noyé dans les combles, mais néanmoins dominée par une élégante flèche de pierre, et aussi par le fort déséquilibre entre la nef des fidèles et les parties orientales. En effet, la nef ne compte que deux travées, et n'a jamais possédé de bas-côtés, mais est néanmoins voûtée d'ogives dès sa construction à la fin de la période romane. À l'est, le transept également roman, dont la croisée sert de base au clocher, ainsi que le chœur gothique avec ses deux collatéraux, totalisent neuf travées réparties sur trois vaisseaux.
    Le chœur était à deux niveaux d'élévation, et dépassait deux fois en hauteur ses chapelles latérales, comme en témoigne toujours son chevet avec deux triplets superposés. Mais ses deux voûtes étaient insuffisamment contrebutées, et n'ont pas résisté au temps. Elles furent remplacées à la première moitié du XVIe siècle par deux voûtes flamboyantes surbaissées, qui soustraient le second niveau d'élévation à l'espace liturgique.
    Ce que l'église Notre-Dame-de-l'Assomption offre de remarquable à l'intérieur sont notamment ses voûtes d'ogives romanes de la nef et de la base du clocher, qui montrent deux approches architecturales différentes dans les années 1130 / 1140, et la curieuse conception du chœur gothique, dont les grandes arcades commencent par des piliers libres du fait que le remplacement des parties romanes était prévu[26].
    Église où ont été tournées des scènes de Maigret et l'affaire Saint-Fiacre avec Jean Gabin, en 1959.
    • Le château de Gaillon du XVIe siècle, restauré au XVIIIe siècle et son parc désormais rebaptisé château de la Chouette abrite un parcours de golf.
    (à ne pas confondre avec le château de Gaillon, dans l'Eure).

    Gaillon-sur-Montcient et le cinéma

    En 1959, le film Maigret et l'affaire Saint-Fiacre, avec Jean Gabin, a été partiellement tourné dans le village.

    Galerie

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Le patrimoine des communes des Yvelines - tome 2, Paris, Editions Flohic, , 1155 p. (ISBN 2-84234-070-1), « Gaillon-sur-Montcient », p. 498–501
    • Marcel Lachiver, Histoire de Meulan et de sa région par les textes, Persan-Beaumont, , 428 p..
    • Les Yvelines. Les 262 communes, Éditions Delattre, , p. 88.
    • François Boulet, Histoire des Yvelines : l'esprit des lieux et des siècles dans l'Ouest parisien, Saint-Germain-en-Laye, Les Presses Franciliennes, , 303 p. (ISBN 978-2-919495-00-9), p. 207, 248

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Fiche cours d'eau - La Montcient (H3007000) », Sandre (consulté le ).
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    6. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    7. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. [PDF]« Occupation des sols en 2017 (comparaison avec 2012) », sur cartoviz.iau-idf.fr (consulté en ).
    11. Ernest Nègre - Toponymie générale de la France, Volume 2, page 842 (ISBN 2600001336).
    12. Étymologie du terme gué.
    13. Service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau, « Fiche ruisseau la montcient (H3018000) » (consulté le 24 mai 2017).
    14. « La liste des maires - "Troisième tour" des municipales », Le Courrier de Mantes, .
    15. « Gaillon-sur-Montcient », Union des maires des Yvelines (consulté le ).
    16. « Tribunal d'instance de Mantes la Jolie - Liste des communes et cantons », Cour d'appel de Versailles (consulté le ).
    17. « Tribunal de grande instance de Versailles - », Cour d'appel de Versailles (consulté le ).
    18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    22. « Évolution et structure de la population à Gaillon-sur-Montcient en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    23. « Résultats du recensement de la population des Yvelines en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    24. « Église Notre-Dame-de-l'Assomption », notice no PA00087437, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    25. « Les objets classés de l'église », base Palissy, ministère français de la Culture.
    26. Pierre Coquelle, « Monographie de l'église de Gaillon (près Meulan) », Commission des antiquités et des arts du département de Seine-et-Oise, Versailles, vol. XXVII, , p. 73-85 (ISSN 1146-9994, lire en ligne) ; version illustrée par Pascal Pigeot, 2009.
    • Portail des Yvelines
    • Portail des communes de France
    • Portail du Vexin
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.