Graphène

Le graphène est un matériau bidimensionnel cristallin, forme allotropique du carbone dont l'empilement constitue le graphite.

Ne doit pas être confondu avec graphane ou graphème.

Graphène
Réseau bidimensionnel de graphène
Identification
No CAS 1034343-98-0
No ECHA 100.227.924
Apparence Solide noir mat (graphite)
Propriétés chimiques
Formule (C)n
Propriétés électroniques
Mobilité électronique 200 000250 000 cm2·V-1·s-1
Cristallographie
Système cristallin Hexagonal plan

Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.

Théorisé dès 1947 par Philip R. Wallace (en)[1], il n'a pu être synthétisé qu'en 2004 par Andre Geim, du département de physique de l'université de Manchester, qui a reçu pour cela, avec Konstantin Novoselov, le prix Nobel de physique en 2010. Le graphène est une forme allotropique cristalline du carbone et constitue l'élément structurel de base d’autres formes allotropiques, comme le graphite, les nanotubes de carbone (forme cylindrique) et les fullerènes (forme sphérique). Ce matériau possède le record de conductivité thermique : jusqu'à 5 300 W m−1 K−1.

La stabilité du graphène est due à ses atomes de carbone très compacts et à une hybridation orbitale sp2 –une combinaison d'orbitales s, px et py t qui constituent la liaison σ. L'électron pz électron constitue la liaison π [2] . Les liaisons π s'hybrident ensemble pour former la bande π et les bandes π ∗. Ces bandes sont responsables de la plupart des propriétés électroniques notables du graphène, via la bande à moitié remplie qui permet aux électrons de se déplacer librement [3].

Il peut être produit de plusieurs manières, dont par :

Il pourrait devenir un matériau idéal pour le stockage de l'énergie et est l'objet d'un projet-phare européen (Future and Emerging Technologies Flagship)[4].

Historique

Le graphène a pu être extrait pour la première fois en 2004 par l'équipe d'Andre Geim à l'université de Manchester en Angleterre. Si la structure du graphène constitue un « cas d'école » dans le calcul de structure de bandes électroniques, on avait longtemps cru qu'une telle structure ne pouvait exister réellement.

Production

Représentation graphique du graphène.

Le graphène se trouve à l'état naturel dans les cristaux de graphite (défini comme un empilement de feuilles de graphène). Plusieurs techniques ayant pour but de rendre le graphène exploitable ont vu le jour ces dernières années.

Depuis 2009, année où seulement deux sociétés (Graphene Industries et Graphene Works) étaient capables de le produire, de nombreux projets publics et privés ont vu le jour avec pour objectif de diminuer le coût, jusqu'alors prohibitif, du matériau. Parmi ces programmes, on peut citer une première tentative de Ningbo Moxi Co. Ltd[5], qui se serait lancé en juillet 2011 dans l'étude et la construction d'une ligne de production capable de fabriquer trente tonnes de graphène par an à un coût qui pourrait être inférieur à un dollar le gramme[6].

Graphène exfolié

Le principe consiste à arracher une très fine couche de graphite du cristal à l'aide d'un ruban adhésif, puis de renouveler l'opération une dizaine de fois sur les échantillons ainsi produits afin que ces derniers soient les plus fins possibles. Ils sont ensuite déposés sur une plaque de dioxyde de silicium où une identification optique permettra de sélectionner les échantillons constitués d'une unique couche.

Cette méthode permet à ce jour d'obtenir les plus grands cristallites de graphène, d'un diamètre allant jusqu'à vingt micromètres[réf. souhaitée].

Graphène épitaxié

Il s'agit de synthétiser du graphène à partir de carbure de silicium. Un échantillon de ce dernier est chauffé sous vide à 1 300 °C afin que les atomes de silicium des couches externes s'en évaporent. Après un temps bien déterminé, les atomes de carbone restants se réorganisent en fines couches de graphène.

Graphène produit par CVD

Le graphène est produit par la décomposition catalytique à haute température d'un gaz carboné (méthane, éthylène, etc.) sur un métal, en général, du cuivre, du nickel ou encore de l'iridium. La température optimale de réaction dépend du type de gaz et de métal. On distingue deux grandes familles de réaction :

  • sur des métaux comme le cuivre, la décomposition du gaz carboné produit des atomes de carbone qui restent en surface du fait de leur très faible solubilité dans le métal, et interagissent pour former une couche de graphène en surface ;
  • sur des métaux de type nickel, c'est la forte variation de solubilité du carbone dans le métal en fonction de la température qui permet, une fois que le carbone produit a diffusé dans le métal à haute température, de se retrouver expulsé en surface de celui-ci lorsque la température diminue. Cette technique produit en général quelques couches de graphène.

Les couches de graphène obtenues présentent généralement des défauts (grains, surcouche, froissement ou repli). Une étude concernant la réalisation de graphène à partir de précurseur d’éthylène sur des feuilles de Cu-Ni(111) monocristallines a permis d'éliminer la formation de replis lors du refroidissement en limitant la température de croissance du cristal sous 1 030 K (757 °C)[7],[8].

Graphène produit par voie chimique

Graphène produit par "chauffage flash"

  • Une méthode récente (2020) consiste à chauffer extrêmement vite tout objet carboné (déchet alimentaire, plastique, pneu usagé, etc...) jusqu'à la température exacte de 2 727 °C.

Elle permet de produire en quelques secondes et à moindre coût une quantité moyenne de graphène de bonne qualité et constitue de plus un excellent moyen de réduire la pollution par le plastique. [10],[11]

Coût

Cependant, sa production reste problématique et très onéreuse : six cents milliards d'euros par mètre carré selon la Recherche (2008)[12] (chiffre relativisé par le physicien Jean-Noël Fuchs, qui déclare :

« On lit parfois que la production d'un mètre carré de graphène reviendrait à 600 milliards d'euros. Il s'agit d'un calcul qui avait été fait il y a quelques années en tenant compte du fait qu'un très petit nombre de groupes étaient capables d'en produire, en très petite quantité, de l'ordre du millimètre carré. En réalité, le matériau de base n'est rien d'autre que du carbone, ce qui ne coûte pas très cher[13] ! »

Applications à venir

Les récentes publications scientifiques sur ce matériau suggèrent de nombreuses applications possibles.

Le graphène serait une étape pour la fabrication d'une nouvelle génération de transistors ultra rapides, de dimension nanométrique[réf. nécessaire]. De plus, il possède une excellente résistance mécanique[14], selon l'approche de la mécanique à cette échelle, de 42 GPa soit 42×109 (42 milliards) newtons par mètre carré.

En 2009, on a réussi à transformer, en une opération réversible, du graphène (conducteur électrique) en graphane (forme hydrogénée, isolante du graphène)[15]. D'autres applications concernant la fabrication d'écrans souples (en) sont également envisagées[16].

En 2010, il est proposé pour produire des électrodes transparentes[17].

Début 2014, des chercheurs britanniques (revue Scientific) ont montré qu'une couche de graphène peut absorber 90 % de l’énergie électromagnétique (certaines bandes de fréquence). Une fine couche pourrait donc bloquer la propagation d'un réseau sans fil, par exemple pour sécuriser ou confiner la propagation radio du Wi-Fi[18].

En , des chercheurs de la faculté de médecine et de chirurgie de l’université catholique du Sacré-Cœur de Milan et de l’ISC-CNR de Rome en proposent une application médicale pour lutter contre les champignons et les bactéries des hôpitaux[19].

Fin 2016, une équipe de chercheurs de l’Université de l'Arkansas, menée par le physicien américain Paul Thibado, a effectué des recherches sur les mouvements de ce matériau avant de publier ses conclusions dans la revue Physical Review letters. Ces chercheurs ont réussi à créer un circuit capable de capter le mouvement thermique du graphène et de le transformer en courant électrique, cela ouvrirait alors la voie vers une énergie propre et réutilisable à l'infini[20]

Cependant, l'idée de récolter de l'énergie de cette manière est controversée, en effet, elle réfute l'affirmation de Richard Feynman avec le mouvement brownien car elle démontre que le mouvement thermique du graphène induit un courant alternatif dans un circuit. Cette expérience a permis aux scientifiques de produire 10 µW d’énergie en continu, sans perte, avec une feuille de graphène de seulement 10 µm par µm.[21]

Électronique

Le graphène est conducteur. Sa structure de bande électronique en fait un semi-conducteur de gap nul.

L'une de ses propriétés spectaculaires est de posséder des électrons au niveau de Fermi dont la masse apparente est nulle ; il constitue ainsi le seul système physique faisant apparaître des fermions de masse nulle, ce qui est d'un très grand intérêt pour la physique fondamentale. L'un des effets les plus frappants est l'apparition sous un champ magnétique d'un effet Hall quantique à température ambiante.

La mobilité électronique théorique est de 200 000 cm2 V−1 s−1, ce qui fait que ce matériau est particulièrement attractif pour l'électronique haute fréquence et térahertz.

Les électrons se déplacent sur le graphène, cristal bidimensionnel, à la vitesse de 1 000 km/s, soit presque 150 fois la vitesse des électrons dans le silicium (7 km/s)[22]. Grâce encore à ses propriétés de cristal bidimensionnel et à une capacité récemment découverte d'auto-refroidissement très rapide, un transistor de graphène ne s'échauffe que très peu.

Double couche

Le graphène bicouche se trouve généralement soit dans des configurations décalées où les deux couches sont désalignées l'une par rapport à l'autre, soit dans des configurations avec un empilement dit de type Bernal où la moitié des atomes d'une couche se trouve au-dessus de la moitié des atomes de l'autre comme pour le graphite.

La superposition de deux couches de graphène décalées d'un angle de 1,1° constitue un isolant de Mott, dans lequel la bande de conduction n'est remplie qu'à moitié mais est très étroite, si bien que la répulsion électrostatique entre électrons empêche la circulation d'un courant électrique. Au-dessous de 1,7 K cette bicouche devient au contraire supraconductrice c.-à-d. de résistance nulle[23],[24].

Les deux couches du graphène bicouche peuvent résister à une différence de contrainte mécanique importante[25] qui doit culminer avec leur exfoliation.

Stockage d'énergie

Le graphène pourrait être la clef de l'électrification des automobiles. En effet, ses caractéristiques exceptionnelles en font un support idéal pour les électrodes des batteries.

  • Sa grande résistance mécanique et chimique laisse augurer une bonne durée de vie et une faible perte de capacité après de multiples cycles de charges/décharges.
  • La finesse des feuilles de graphène assure une grande surface d'échange ; or c'est cette capacité à échanger des ions qui induit les performances des batteries, aussi bien en capacité énergétique qu'en vitesse pour les opérations de charge et de décharge.
  • Sa très bonne conductivité réduit les risques d'échauffement, autorisant des charges plus rapides.

Des feuilles de graphène perforées et dopées au silicium ont été testées pour remplacer les anodes traditionnelles en graphite, permettant de tripler la capacité des batteries[26]. La société SiNode Systems a réussi une levée de fonds de 1,5 million de dollars pour un projet de batterie lithium-ion graphène d'une capacité équivalente à 10 fois une batterie classique[27]. Pour ce faire, les chercheurs ont combiné le graphène avec des particules de silicium, ce qui permet de multiplier par dix la capacité de stockage d'énergie[28] : 3 200 mAh/g contre 300 mAh/g pour les batteries lithium-ion classiques.

L'autre voie d'utilisation pour l'énergie est la conception de super-condensateurs au graphène[29]. Ces composantes électriques ont une capacité de stockage d'énergie modeste, mais peuvent être chargés plus rapidement que les composants « traditionnels ». La structure du graphène est très efficace et permet d'atteindre des quantités d'énergie hors de portée des autres matériaux[30].

Le , un brevet, déposé par le fabricant sud-coréen Samsung, a été accepté aux États-Unis et en Corée du Sud pour une batterie au graphène qui offrirait une autonomie deux fois supérieure à celle des smartphones actuels, sans échauffement et avec un temps de rechargement estimé à 15 minutes [31],[32].

Matériaux

Ses propriétés ont pu être caractérisées par rayonnement synchrotron[33].

Sa résistance à la rupture est deux cents fois supérieure à celle de l'acier (tout en étant six fois plus léger)[réf. nécessaire].

Un ajout de graphène dans un polymère permet d'augmenter la dureté et la thermostabilité du polymère.
Selon Michio Kaku, physicien et futurologue américain, il pourrait à terme permettre la construction d'un ascenseur spatial destiné à remplacer les navettes spatiales américaines (mises à la retraite en 2011)[34].

Le graphène est totalement imperméable aux gaz, tout en étant léger et flexible[35].

Super-réseaux de graphène

Le graphène périodiquement empilé et son isomorphe isolant fournissent un élément structurel fascinant dans la mise en œuvre de super-réseaux hautement fonctionnels à l'échelle atomique, ce qui offre des possibilités dans la conception de dispositifs nanoélectroniques et photoniques. Différents types de super-réseaux peuvent être obtenus en empilant le graphène et ses formes apparentées [36]. La bande d'énergie dans les super-réseaux à couches superposées s'avère plus sensible à la largeur de la barrière que celle des super-réseaux à semi-conducteurs III – V conventionnels. Lors de l'ajout de plus d'une couche atomique à la barrière à chaque période, le couplage des fonctions d'onde électroniques dans les puits de potentiel voisins peut être considérablement réduit, ce qui conduit à la dégénérescence des sous-bandes continues en niveaux d'énergie quantifiés. En faisant varier la largeur du puits, les niveaux d'énergie dans les puits potentiels le long de la direction L-M se comportent distinctement de ceux le long de la direction K-H.

Un super-réseau correspond à un agencement périodique ou quasi-périodique de différents matériaux, et peut être décrit par une période de super-réseau qui confère une nouvelle symétrie de translation au système, impactant leurs dispersions de phonons et par la suite leurs propriétés de transport thermique. Récemment, des structures uniformes de graphène-hBN monocouches ont été synthétisées avec succès par lithographie couplée à un dépôt chimique en phase vapeur (CVD) [37]. De plus, les super-réseaux de graphène-hBN sont des systèmes modèles idéaux pour la réalisation et la compréhension du transport thermique des phonons cohérent (en forme d'onde) et incohérent (en forme de particule) [38],[39].

Covid-19

Dans le cadre de la lutte contre la pandémie, des masques contenant du graphène, matériau réputé pour ses propriétés présumées virucides[40], ont été retirés du marché canadien car ils pourraient être toxiques[41].

Notes et références

  1. Robert J. Lambert, « The early years - The University of Manchester » (consulté le )
  2. I. M. Felix, « Study of the electronic structure of graphene and hydrated graphene »,
  3. Daniel R. Cooper, Benjamin D’Anjou, Nageswara Ghattamaneni, Benjamin Harack, Michael Hilke, Alexandre Horth, Norberto Majlis, Mathieu Massicotte, Leron Vandsburger, Eric Whiteway et Victor Yu, « Experimental Review of Graphene », International Scholarly Research Network, vol. 2012, , p. 1–56 (DOI 10.5402/2012/501686, Bibcode 2011arXiv1110.6557C, arXiv 1110.6557, lire en ligne, consulté le )
  4. Graphene Flagship.
  5. (en) New Material, sur nanjianggroup.com.
  6. https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/graphene-ce-graphene-tout-simplement-parfait-93170/
  7. DOI:10.1038/s41586-021-03753-3
  8. « L'eau de graphène, une exfoliation inégalée », CNRS, (consulté le )
  9. « Une nouvelle méthode permet de transformer les déchets alimentaires, le charbon, et les déchets plastiques en graphène »
  10. (en) Duy X. Luong, Ksenia V. Bets, Wala Ali Algozeeb et Michael G. Stanford, « Gram-scale bottom-up flash graphene synthesis », Nature, vol. 577, no 7792, , p. 647–651 (ISSN 1476-4687, DOI 10.1038/s41586-020-1938-0, lire en ligne, consulté le )
  11. F. Daninos, La Recherche, Palmarès 2008.
  12. « Distingué par le comité Nobel, le graphène va révolutionner l'industrie électronique », Le Monde, 7 octobre 2010, p. 6.
  13. Nick Bilton (trad. Courrier international n° 1232, p. 43, 12 juin 2014), « Miraculeux graphène », The New York Times, 13 avril 2014. « […]avec son épaisseur d'un atome, ce n'est pas seulement le matériau le plus dur du monde, mais aussi l'un des plus souples… Selon l'American Chemical Society, le graphène est 200 fois plus résistant que l'acier… ».
  14. D. Elias et al., Science, 323, 610, 2009.
  15. Miguel Calzada, « Innovation - Bientôt des écrans qui se plieront comme du papier », Courrier international, 2010.
  16. (en) Sukang Bae, Hyeongkeun Kim, Youngbin Lee et Xiangfan Xu, « Roll-to-roll production of 30-inch graphene films for transparent electrodes », Nature Nanotechnology, vol. 5, no 8, , p. 574–578 (ISSN 1748-3387, DOI 10.1038/nnano.2010.132, lire en ligne, consulté le )
  17. http://www.techweekeurope.co.uk/news/graphene-can-block-radio-waves-139595
  18. « Graphène, le désinfectant du futur », sur France Diplomatie - Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères (consulté le ).
  19. Alexandre TURPYN, « Le graphène, ce matériau révolutionnaire qui pourrait nous fournir une énergie propre et infinie », sur Capital.fr, (consulté le )
  20. « Un circuit à base de graphène produit une énergie propre et illimitée », sur Toms Guide : actualités high-tech et logiciels, (consulté le )
  21. « Le graphène ? En bonne voie pour une production industrielle », sur techno-science.net.
  22. Sean Bailly, « L'angle magique du graphène », Pour la science, no 487, , p. 14-15.
  23. (en) Yuan Cao, Valla Fatemi, Shiang Fang, Kenji Watanabe, Takashi Taniguchi, Efthimios Kaxiras et Pablo Jarillo-Herrero, « Unconventional superconductivity in magic-angle graphene superlattices », Nature, vol. 556, , p. 43-50 (DOI 10.1038/nature26160).
  24. Alexis Forestier, Félix Balima, Colin Bousige et Gardênia de Sousa Pinheiro, « Strain and Piezo-Doping Mismatch between Graphene Layers », The Journal of Physical Chemistry C, vol. 124, no 20, , p. 11193–11199 (ISSN 1932-7447, DOI 10.1021/acs.jpcc.0c01898, lire en ligne, consulté le )
  25. , Voiture électrique populaire
  26. , PC World
  27. http://www.nanograf.com/technology], Sinodesystems
  28. Fabien Pionneau, « La super-pile du futur est en graphène et biodégradable », Les Numériques.com, 20 avril 2013 (consulté le 17 août 2015).
  29. , Supercondensateur
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  31. (en) The Korea Herald, « Samsung develops battery technology that charges 5 times faster », sur www.koreaherald.com, (consulté le )
  32. Article - Synchrotron Soleil
  33. (en) [vidéo] Michio Kaku on the space elevator sur YouTube
  34. « La supraconductivité du graphène se profile », sur Futura (consulté le ).
  35. Yang Xu, Yunlong Liu, Huabin Chen, Xiao Lin, Shisheng Lin, Bin Yu et Jikui Luo, « Ab initio study of energy-band modulation ingraphene-based two-dimensional layered superlattices », Journal of Materials Chemistry, vol. 22, no 45, , p. 23821 (DOI 10.1039/C2JM35652J)
  36. (en) Zheng Liu, Lulu Ma, Gang Shi, Wu Zhou, Yongji Gong, Sidong Lei, Xuebei Yang, Jiangnan Zhang, Jingjiang Yu, Ken P. Hackenberg, Aydin Babakhani, Juan-Carlos Idrobo, Robert Vajtai, Jun Lou et Pulickel M. Ajayan, « In-plane heterostructures of graphene and hexagonal boron nitride with controlled domain sizes », sur Nature Nanotechnology, (DOI 10.1038/nnano.2012.256), p. 119–124
  37. (en) Isaac M. Felix et Luiz Felipe C. Pereira, « Thermal Conductivity of Graphene-hBN Superlattice Ribbons », sur Scientific Reports, (DOI 10.1038/s41598-018-20997-8), p. 2737
  38. (pt-BR) Isaac de Macêdo Félix, « Condução de calor em nanofitas quase-periódicas de grafeno-hBN »,
  39. DOI:10.1016/j.nantod.2020.100883
  40. « Covid-19 : des ONG demandent à l’Europe d’interdire les masques contenant du graphène », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).

Annexes

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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