Goulien

Goulien [guljɛn] est une commune française du département du Finistère, en région Bretagne. Elle est située vers l'extrémité du Cap Sizun, non loin de la pointe du Raz.

Goulien

L'église Saint-Goulven.
Administration
Pays France
Région Bretagne
Département Finistère
Arrondissement Quimper
Intercommunalité Communauté de communes Cap Sizun - Pointe du Raz
Maire
Mandat
Henri Goardon
2020-2026
Code postal 29770
Code commune 29063
Démographie
Gentilé Gouliennois
Population
municipale
432 hab. (2018 )
Densité 34 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 03′ 27″ nord, 4° 35′ 29″ ouest
Altitude Min. 0[1] m
Max. 97[1] m
Superficie 12,77 km2
Type Commune rurale et littorale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Douarnenez
Législatives Septième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
Goulien
Géolocalisation sur la carte : Finistère
Goulien
Géolocalisation sur la carte : France
Goulien
Géolocalisation sur la carte : France
Goulien

    Géographie

    Carte de la commune de Goulien.

    Goulien est située dans la partie nord-ouest de la presqu'île du Cap Sizun ; la commune est littorale de la rive sud de la baie de Douarnenez.

    Le littoral de Goulien est formé de falaises très découpées, hautes de plusieurs dizaines de mètres (des altitudes de 72 mètres se rencontrent à plusieurs reprises à proximité du littoral, notamment de part et d'autre de Kerguerriec) et les rares petites grèves (la plus importante crique est celle de Porz Kanape dans laquelle se jettent deux petits ruisseaux, Kouar Kanape et Kouar Kermaden [kouar signifie ruisseau en breton]) sont d'accès quasi-impossible ou très difficile depuis le continent ; le littoral de Goulien ne possède aucun port et est resté quasi-inhabité. Cet aspect sauvage a permis à ce littoral de rester un sanctuaire de la vie sauvage, désormais protégé par la Réserve de Goulien-Cap Sizun. Quelques îlots rocheux longent ce littoral, le principal étant celui d'Ar Milinou Braz où nichent de nombreuses espèces d'oiseaux de mer (océanite tempête, fulmar, cormoran huppé, goéland argenté, goéland brun, goéland marin, mouette tridactyle, guillemot, pingouin torda, macareux) qui sont aussi observables de plusieurs autres endroits, notamment de Kastell ar Roc'h, une des falaises les plus hautes du Cap Sizun[2].

    Le littoral de Goulien [Réserve du Cap Sizun] (partie est)
    Le littoral de Goulien [Réserve du Cap Sizun] (partie ouest)

    En raison de ce littoral peu hospitalier, la commune tourne traditionnellement le dos à la mer : le bourg est situé dans l'intérieur des terres, à nette distance de la côte, sur le plateau à près de 80 mètres d'altitude et est à l'écart de la voie principale de circulation formée par la route départementale no 7 qui va de Douarnenez à la Pointe du Van (le bourg est desservi par la route départementale no 43 qui vient depuis l'est de Pont-Croix et se dirige vers l'ouest vers le bourg de Cléden-Cap-Sizun) ; le bourg de Goulien est de faible importance, l'habitat étant traditionnellement dispersé en de nombreux écarts formés de hameaux et de fermes isolées.

    Le relief est constitué principalement d'un plateau dont l'altitude maximale est de 90 mètres (le long de la D 7, à proximité du parc éolien), lequel est toutefois échancré par quelques vallons où coulent des ruisseaux de faible importance qui se dirigent soit vers le sud (le principal, qui prend sa source au sud du hameau de Kerennou, sert de limite sud à la commune, la séparant de Pont-Croix et Primelin et coule ensuite vers l'ouest, se jetant dans l'océan Atlantique au niveau de la baie des Trépassés), soit, au nord de la ligne de partage des eaux qui coïncide à peu près avec le tracé de la route départementale no 7, vers le nord pour se jeter dans la baie de Douarnenez : ceux-là n'ont qu'un cours très bref (par exemple le ruisseau de Porlorec qui sert pour partie de limite communale avec Cléden-Cap-Sizun et le ruisseau d'Ar Valc'h, qui sert de limite communale avec Beuzec-Cap-Sizun), mais à pente forte et leurs vallons sont très encaissés dans leur partie aval, contribuant à accidenter un littoral formé par ailleurs de falaises élevées.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[5]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de température : 11,5 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 0,4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 0,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 10,4 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 977 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 16,2 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sein », sur la commune d'Île-de-Sein, mise en service en 1977[9] et qui se trouve à 19 km à vol d'oiseau[10],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 12,9 °C et la hauteur de précipitations de 815 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Lanvéoc », sur la commune de Lanvéoc, mise en service en 1948 et à 27 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 11,7 °C pour la période 1971-2000[13], à 11,8 °C pour 1981-2010[14], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Goulien est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[16],[17],[18]. La commune est en outre hors attraction des villes[19],[20].

    La commune, bordée par la mer d'Iroise, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[21]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[22],[23].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (62,1 %), terres arables (25 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,2 %), prairies (2,6 %), forêts (2,5 %), eaux maritimes (1 %), zones urbanisées (0,6 %)[24].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[25].

    Toponymie

    La cloche à main dite de saint Goulven (datant du haut Moyen Âge) qui se trouve dans l'église Saint-Goulven de Goulien.

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Golthuen en 1192 et 1202, Golchuen en 1267, Goulchen en 1364, 1368, 1426 et 1536, Goulhien en 1540 et Goulien en 1623.

    Le nom « Goulien » vient peut-être de saint Goulven, mais selon les chanoines Peyron et Abgrall un acte de la fin du XIIIe siècle du cartulaire de Quimper cite le nom d'un chapelain du nom de Golthuen ou Golchuen, qui serait le nom du patron de la paroisse[26].

    La toponymie des lieux-dits de Goulien a fait l'objet d'une étude de Jean-Yves Monnat : par exemple Kanape signifie « chanvre » en breton (il existait autrefois des mares à rouir le chanvre dans la vallée du ruisseau de Kanape) ; Porz an Halenn signifie la « crique du sel » car on y récoltait autrefois un peu de sel dans de petites flaques asséchées[2].

    Histoire

    Préhistoire

    Un tumulus, situé au sud-ouest du village de Kerlan, haut de 2 mètres et mesurant dix mètres de diamètre, contenait des fragments de poteries, notamment des tessons d'amphores, des fragments de bois pourris et des clous en fer, une urne cinéraire à deux anses, plusieurs objets en bronze, le tout mêlé à des cendres abondantes. Il s'agit là de la sépulture par incinération d'une femme qui date de l'époque romaine ; ce type de sépulture sous tumulus n'était pas une coutume romaine, il s'agit probablement d'une tombe indigène qui mêle des objets usuels des romains à la persistance de rites funéraires plus anciens[27].

    Trois stèles datées de La Tène ancienne (époque gauloise), à l'origine des stèles funéraires liées à des tombes à incinération, se trouvent dans l'enclos paroissial : la plus haute (2,80 mètres), à section circulaire, est cannelée (un creux à son sommet laisse supposer qu'une croix fut un temps placée à son sommet) ; la seconde, haute de 1,70 mètre, est à section quadrangulaire : une troisième, de section carrée, a un mètre de hauteur[28].

    Un groupe de 4 menhirs, accompagnés d'un dolmen, qui étaient probablement les restes d'un alignement mégalithique plus important, est cité à deux kilomètres au sud de Goulien, « assez près d'un moulin à vent », en 1875[29].

    Antiquité

    Les traces d'un chemin romain, appelé hent-ahès ["chemin d'Ahès"], de soixante-dix pieds de largeur, en pierres de taille, qui se continue jusqu'à la Baie des Trépassés, sont visibles à Goulien. Paul du Châtellier décrit en ces termes cette voie romaine en 1886 :

    « Le moulin à vent du Châtel, entre Beuzec et Goulien,(...) est tout au bord de la voie romaine qui allait de Carhaix au village du Troguer. (...) [Le] meunier du Châtel (...) a trouvé une urne pleine de moyens bronzes romains qui ont été dispersés. Laissant le moulin à notre gauche, nous nous engageons en char-à-bancs sur la voie romaine qui, si elle n'est pas très viable, est cependant encore praticable sur un parcours de plusieurs kilomètres. Cette voie est bien connue des habitants du pays qui l'appellent an-end-Meur. Au nord du bourg de Goulien, à deux cents mètres avant d'arriver d'arriver au moulin à vent de Goalarn, nous remarquons (...) une lourde borne miliaire. (...) Continuant à suivre le tracé de cette ancienne voie, nous passons au nord-est du bourg de Cléden, près du moulin de Kerharo, ne pouvant nous empêcher de remarquer que les moulins du Châtel, de Goalarn et de Kerharo sont là, aujourd'hui, comme des jalons placés le long de l'antique chemin. Enfin nous arrivons au village de Théolen (nom breton qui veut dire tuiles, le village des tuiles). C'est le point extrême de cette voie qui allait aboutir au village de Troguer ; à partir de là, on en perd la trace aujourd'hui. (...) Troguer a du être longtemps occupé par les conquérants [romains] (...), nous avons vu dans plusieurs parcelles des restes de murs romains, (...) ayant encore de 1,50 à 2 mètres au-dessus du sol. (...) [Au centre du bourg de Goulien], nous y trouvons un camp avec retranchements de terre, à angles arrondis, de 3 mètres de large, ayant 3,50 mètres de hauteur à l'extérieur et 2,50 mètres à l'intérieur de l'enceinte. Ce camp était à deux cent mètres au sud de la voie romaine (...). Il était le dernier poste militaire le long de son tracé avant d'arriver à Troguer[27] »

    Moyen Âge

    Selon Miorcec de Kerdanet, les ruines d'un monastère fondé par Azénor[Note 5] ainsi qu'une fontaine Sainte-Azénor se voyaient jadis entre le bourg de Goulien et la chapelle de Lannourec[26].

    Le manoir de Lezoualc'h, demeure des seigneurs de Lezoualc'h, se situe à environ 1 km du bourg de Goulien, sur la route de Cléden-Cap-Sizun. La seigneurie de Lezoualc'h appartenait à la famille Autret, dont le membre le plus ancien connu fut Juquel Autret, archer en brigandine à la montre de 1481, receveur des fouages de Pont-Croix entre 1415 et 1457[30]. Ce manoir fut pillé en 1595 par Guy Éder de La Fontenelle et Guy Autret de Missirien y naquit en 1599 (son frère aîné continuant à habiter dans ce manoir, il alla habiter le manoir de Lézergué en Ergué-Gabéric). En 1913, le manoir de Lezoualc'h est ainsi décrit : « Une haute muraille, toute couverte de lierres, en grande partie écroulée, cerne le domaine le long du chemin. Un portail au cintre surbaissé donne accès à la cour intérieure, inégale, au pavage défait. À gauche s'élève le bâtiment principal, édifice du XVIe siècle, composé d'un grand corps de logis à deux étages, surmonté d'un toit aigu. L'intérieur n'offre rien de remarquable, sauf un grand escalier en pierre de taille et la monumentale cheminée du rez-de-chaussée ». Ce manoir fut le berceau de la famille Autret, déjà attestée comme noble dans le registre de réformation de la noblesse de 1426[31].

    Le seigneur de Lezoualc'h disposait d'un « droit de sennage consistant en le septième des merlus, dorades et autres poissons pêchés sur les côtes de Cléden, Plogoff, Goulien et aux environs de l'Île de Sein ». Il jouissait également « au port et rade du Loc'h [en Plogoff et Primelin], de la faculté de prendre une fois l'an, un merlu sur tout "compagnon de bateau" qui déchargeait au dit port »[32].

    Époque moderne

    Carte du littoral de Goulien et Cléden à la fin du XVIIIe siècle.

    Le prédicateur Julien Maunoir prêcha une mission à Goulien en 1648[33].

    En 1741, une épidémie de dysenterie sévit : « Dans chacune des paroisses de Goulien, Plogoff, Esquibien, Plouinec, Plozévet, Mahelon, Poulan, Beuzet-Cap-Sizun, Pouldergat, Douarnenez, on compte le chiffre énorme de dix à douze morts par jour (...) En 1768, ce sont les paroisses de Primelin Cléden, Goulien, Esquibien et Plogoff qui sont envahies »[34].

    En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Goullien [Goulien] de fournir 10 hommes et de payer 65 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne »[35].

    Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Goulien en 1778 :

    « Goulien, à sept lieues trois-quarts à l'ouest de Quimper, son Évêché et son ressort ; à quarante-six lieues et demie de Rennes, et à une lieue deux-tiers de Pontcroix, sa subdélégation. Cette paroisse, située dans la presqu'île du Rarz, relève du Roi et compte 600 communiants[36]. La cure est à l'alternative. Son territoire, borné au nord et au sud [faux, pas au sud] par la mer, est très bon et très bien cultivé ; on y voit peu de terres incultes[37]. »

    Révolution française et Premier Empire

    La paroisse de Goulien, qui comprenait alors 220 feux, élit deux délégués, Mathieu Kerloch et Yves Urcun, pour la représenter à l'assemblée du tiers-état de la sénéchaussée de Quimper au printemps 1789[38].

    Olivier Le Pape, recteur de Goulien, devint en 1791 le premier maire de la commune.

    Clet Quideau[Note 6], né à Goulien, fut soldat pendant l'Empire, combattant notamment en 1812 en Espagne, et rédigea un journal intitulé par lui « Voyage militaire »  ; il revint en 1814 avec le grade de sergent-major à Goulien et il exerça par la suite la profession de cabaretier[39].

    Le XIXe siècle

    A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Goulien en 1843 :

    « Goulien (sous l'invocation de saint Goulven ou Golhen, évêque de Léon ; en breton, dans ce pays, saint Goulien) ; commune formée par l'ancienne paroisse du même nom, aujourd'hui succursale. (...). Principaux villages : Kerguend'hui, Lezoulein, Kerizit, Kervéguen, Trohalu, Bréhonet, Bréharadec. Maison rarquable : manoir de Lezoualc'h. Superficie totale 1 279 hectares dont (...) terres labourables 618 ha, prés et pâtures 81 ha, bois 11 ha, vergers et jardins 19 ha, landes et incultes 506 ha (...). Moulins : 9 ( de Kerbeulec, de Kervongan, de Cotegoalarn, à vent ; de Kervoën, de Bréhonnet, de Kervongan, à eau). Il y a, outre l'église, la chapelle de Saint-Laurent. Celle-ci et l'église ont chacune leur pardon, qui dure un jour. Il y a près de Goulien un menhir ayant environ 5 m de hauteur. L'agriculture emploie le goémon ; il coûte 4 fr 50 centimes la charretée, sur place. Chaque année cette commune exporte deux cents à deux cent cinquante hectolitres de blé dans les communes voisines. On fait aussi quelques élèves de bestiaux ; mais depuis quelques années on a augmenté sensiblement l'élève des chevaux. Ogée se trompe en parlant du petit nombre des terres incultes, puisqu'aujoud'hui il y a encore en cet état près de la moitié de la commune. Géologie : au nord de la commune, constitution granitique ; à l'est micaschiste. On parle le breton[40]. »

    L'épidémie de choléra de 1849 fit deux morts à Goulien[41].

    Une station d'étalons postiers est créée à Goulien en 1877[42].

    Un rapport du Conseil général du Finistère indique en août 1880 que Goulien fait partie des 27 communes de plus de 500 habitants du Finistère qui n'ont encore aucune école de filles[43].

    La Belle Époque

    Extrait d'un article du journal L'Ouest-Éclair évoquant une rixe en entre l'instituteur public et le président du comité local de l'Action libérale populaire à propos d'un crucifix enlevé de la maison d'école.

    Selon Christian Pelras, six moulins à eau et six moulins à vent existaient à Goulien au début du XXe siècle : celui de la vallée du Valc'h, à la limite de Beuzec-Cap-Sizun, fut le premier à être arrêté, suivi par les autres (par exemple Bréhonnet pendant la décennie 1930, Kervoën en 1958, Meilh Vrotel en 1962, puis celui de Kerbeulec ; le dernier fut le moulin de Kergonvan arrêté en 1984[44].

    La tempête de début , qualifiée de véritable raz de marée, provoqua l'échouage sur la côte de Goulien de 17 barriques de vin venues d'on ne sait où, qui ne tardèrent pas à être brisées contre les rochers par la mer en furie[45].

    En 1904, une troupe de théâtre en breton, dirigée par l'abbé Louis Abjean, vicaire à Goulien, fit des représentations, la première au bourg de Goulien, qui connurent un succès certain[46] ; l'abbé Louis Abjean composa aussi en 1904 un cantique en langue bretonne devenu célèbre : Da feiz hon tadou koz[47],[48]. La même année des tensions vives provoquèrent une rixe entre l'instituteur public, Goualch, qui avait enlevé le crucifix de la maison d'école, provoquant le mécontentement de la majeure partie de la population, et Hervé Gloaguen, président du comité local de l'Action libérale populaire[49].

    En 1911, le presbytère de Goulien est construit par l'architecte Charles Chaussepied.

    En , on trouva l'instituteur de Goulien mort de froid dans sa chambre[50].

    La Première Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Goulien porte les noms de 45 soldats et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale (le tiers de tous ceux qui ont été mobilisés) ; « Certaines familles [ont] perdu tous leurs hommes à l fois, fils et gendres »[51] : parmi eux, deux sont décédés sur le front belge (Clet Guillou dès le à Rossignol et Simon Dagorn le à Nieuport) ; Jean Corre a été tué lors de la bataille d'Elhri au Maroc le  ; cinq (Yves Claquin[Note 7], Yves Donnart, Jean Linot, Yves Marzin, Pierre Pichon[Note 8]) sont des marins disparus en mer ; deux soldats sont morts dans le cadre de l'expédition de Salonique (Clet Velly en Serbie en 1917 et Jean Saouzanet[Note 9] en Grèce en 1918) ; Pierre Coader a été assassiné le au Tchad ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français : parmi eux deux (Jean Dagorn[Note 10] et Germain Goraguer[Note 11]) ont été décorés de la Médaille militaire et de la Croix de guerre, un (Daniel Kerloc'h) de la Médaille militaire et deux (Jean Cloarec et Corentin Le Page) de la Croix de guerre ; Jean Bernard, caporal au 114e régiment d'infanterie, a été le dernier soldat originaire de Goulien tué pendant cette guerre le à Neuville-Saint-Amand (Aisne)[52].

    Thépault, vicaire à Goulien avant la guerre, soldat infirmier au 219e régiment d'infanterie fut cité à l'ordre de son régiment : « A soigné et ramassé plusieurs blessés sous un violent bombardement et avec la plus grande abnégation »[53].

    L'Entre-deux-guerres

    Le la foudre tomba lors d'une tempête sur le bourg de Goulien, provoquant l'effondrement du clocher et endommageant plusieurs maisons[54].

    En 1938, une série d'incendies criminels provoquèrent une véritable psychose de peur à Goulien[55].

    La Deuxième Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Goulien porte les noms de 11 personnes mortes pour la France pendant la Deuxième Guerre mondiale : parmi elles Jean Carval[Note 12], décédé lors des combats de la poche de Dunkerque le à Téteghem (Nord) ; Jean Laouenan a lui aussi été tué lors de la Débâcle le à Houdelmont (Meuse) ; Jean Gloaguen, Noël Dagorn et Jean Normant sont des marins disparus en mer ; Clet Pichon, soldat des Forces françaises libres au Bataillon de marche n° 2 est mort le lors de la bataille de Bir Hakeim ; Sébastien Quéré est mort en Allemagne en 1942 alors qu'il était prisonnier de guerre ; Jacques Pérennès, résistant, a été tué à l'ennemi le à Clohars-Carnoët ; Georges Didailler, résistant, est mort d'un accident le [52].

    L'après-Seconde-Guerre-mondiale

    Trois soldats (Clet Bonis, Jean Kérisit et Henri Mens), originaires de Goulien sont morts pendant la guerre d'Indochine et un (Corentin Savina) pendant la guerre d'Algérie[52].

    En 1958 est créée la réserve du Cap Sizun (sa création est provoquée par trois jeunes scientifiques, occupés au baguage d'oiseaux dans les falaises de Goulien, qui voient le un pêcheur de l'Île de Sein tirer sur des cormorans et prendre des poussins dans les nids pour les montrer à un groupe de touristes[56]) ; il s'agit de la première réserve créée par la SEPNB (Société pour l'Étude et la Protection de la Nature en Bretagne), ouverte d'emblée au public.

    En sont implantées huit éoliennes de 750 kW. Un centre d'interprétation ludique et scientifique, la Maison du vent[57], est aménagé dans l'ancienne école du bourg.

    Entre 1962 et 1964, Christian Pelras, alors jeune ethnologue au Musée de l'homme, entreprit une étude sur « l'adaptation d'une communauté agricole et rurale française aux conditions de la vie moderne » qui fut une monographie de la commune de Goulien, dans le cadre d'un grand projet interdisciplinaire dénommé « Les enquêtes de Pont-Croix », parallèlement aux enquêtes menées alors à Plozévet. Les films alors tournés ont été déposés à la Cinémathèque de Bretagne à Brest et sont consultables sur Internet[58]. Son livre Goulien, commune bretonne du Cap-Sizun. Entre XIXe siècle et IIIe millénaire, a été publié en 2001 aux Presses Universitaires de Rennes[59].

    Le XXIe siècle

    En 2014, la commune de Goulien achète « Ti Félix », une maison construite en 1927 par Félix Coquet dans la lande de Menez Kermaden dans un site grandiose surplombant les falaises qui dominent de 120 mètres la baie de Douarnenez, et les 5 000 m2 attenants ; abandonnée alors depuis quelques années, la maison a été restaurée et est devenue une halte pour les randonneurs[60].

    En 2019, un projet de parc solaire d'une puissance de production de 11 à 20 MW, dans le secteur de Lannourec, à proximité des huit éoliennes existantes, est bloqué car la commune est concernée par la Loi littoral[61].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1944 1952 Clet Kérisit[Note 23] MRPCent.g Officier de la Marine marchande
    Habitait au Croissant
    1953 1963 Jean Le Moan CNIP Habitait Kerspern
    1963 1977 Daniel Goraguer CD Habitait Trévern
    1977 1983 Jean Coader DVD Agriculteur à Trévern
    1983 En cours
    (au 24 mai 2020)
    Henri Goardon [62]
    Réélu pour le mandat 2020-2026
    UDFUMP Vétérinaire

    Premier président de la
    Communauté de communes du Cap-Sizun
    Habite Kerros

    Population et société

    Démographie

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8751 4338948878911 0011 0241 0531 080
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0911 1081 1151 0811 0851 0741 1451 1351 163
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 1441 1851 1401 0781 092982966807703
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    721667617566512428418416438
    2017 2018 - - - - - - -
    433432-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[63] puis Insee à partir de 2006[64].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'église Saint-Goulven, dédiée à saint Goulven, date de la première moitié du XVIe siècle[65]. Elle est dépourvue de style dans sa construction générale, mais son porche sud et son clocher à flèche aiguë sont représentatifs de la fin du gothique[26]. Deux barques de pêche sont sculptées, représentées avec leurs équipages de trois marins, sur le porche sud de l'église. Une de ses cloches est réputée avoir appartenu à saint Goulven[66]. À l'intérieur, outre le chœur, se trouvent notamment deux autels latéraux , dédiés l'un à Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus, l'autre à la Vierge et ses statues de saint Sébastien, sainte Barbe et saint Antoine de Padoue[67]. Saint Goulven, dénommé localement saint Goulien, était invoqué contre les maux de tête : le rituel pratiqué est décrit dans un journal de 1913[68], la cloche à main de saint Goulien[69] (qui daterait du IXe siècle et serait donc en fait postérieure de deux siècles à saint Goulien [saint Golven]), conservée dans l'église, était apposée sur la tête des malades afin de les guérir. Dans l'enclos paroissial ont été placées trois stèles funéraires (probablement les restes d'un lec'h) datant de l'âge du fer, classées à l'inventaire des Monuments historiques[28].
    • La chapelle Saint-Laurent, ou encore chapelle Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle, se trouve au lieu-dit Lannourec. Son clocher, de style gothique flamboyant, date de la fin du XVe siècle ou du début du XVIe siècle ; la chapelle possède plusieurs statues dont une Vierge à l'Enfant en pierre et une autre en bois, ainsi qu'une statue de saint Laurent, qui était honorée autrefois pour obtenir la guérison de la « courte-haleine ». L'autel en granite porte les armes des Autret de Missirien, seigneurs de Lezoualc'h et celles de Catherine Le Picard de Kerganno, épouse de Jean Autret. Son pardon est organisé le lundi de Pentecôte. À l'extérieur de la chapelle se trouvent une statue de saint Fiacre et une fontaine de dévotion, aussi dédiée à saint Fiacre, qui était fréquentée pour combattre les maladies de langueur[26].
    • Plusieurs manoirs dont ceux de Lezoualc'h[71], de Mespirit, de Kervenargant.
    • Le sentier littoral (une partie du GR 34) allant de Douarnenez à la Pointe du Van, est long d’une cinquantaine de kilomètres et il faut une douzaine d’heures à de bons marcheurs pour le parcourir. Très accidenté, en tout l'addition des dénivelés dépasse 2 000 mètres) ce sentier permet de découvrir les pointes de Leydé, de la Jument, du Millier, de Beuzec, de Luguénez, de Brézellec et du Van (avec sa chapelle Saint-They), les éperons barrés de Castel-Meur et de Kastel-Koz (Castel Coz), Pors Lanvers , Pors Péron et Pors Théolenn, la réserve de Goulien-Cap Sizun, le phare du Millier (qui accueille l’été des expositions), Ti Félix (maison achetée et restaurée par la commune de Goulien).
    • Le « canot de Joachim »[67] symbolise le patrimoine maritime de Goulien.
    • Le lavoir, la fontaine, les murets et chemins creux du village de Brehonnet.
    • Le calvaire et la fontaine de Kéréon.
    • Le rouissoir à lin de Kerveguen.
    • Les lavoirs de Kermaden, de Bremeur et de Trévern[72].

    Personnalités liées à la commune

    Goulien dans les arts et la littérature

    • À l'occasion de son séjour à Goulien, Christian Pelras, ethnologue, avait filmé en 8 mm des scènes de la vie quotidienne à Goulien. Le film est disponible en bande vidéo de 2 h 50 sous le titre Goulien, le retour à la cinémathèque de Bretagne à Brest.
    • Un documentaire sur la réserve du Cap-Sizun a été tourné en 1995 : L'aventure d'une réserve : Goulien, Cap Sizun, documentaire réalisé par Yvon Le Gars, Skravig images, Plouha (Côtes d'Armor), 1995, 26 min (VHS).
    • Charles Vincent, plus connu sous son pseudonyme de Pierre Maël, a écrit un roman Tout seul, dont l'action se déroule en partie à Goulien et qui fut publié en feuilleton dans le journal La Croix en 1898[74] et à nouveau en 1901 dans le journal Le Pays : journal des volontés de la France[75] ainsi que dans le journal La Justice[76].

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Jacques Delroeux, Étude d'anthropologie sociale de trois sociétés rurales occidentales : Goulien, Plogoff et Lescoff, Sud-Finistère : de 1800 à 1970, Université Paris 5, 1979, 2 vol., 659 p. (thèse de doctorat de Lettres).
    • Denise Glück, Une salle commune à Goulien en Basse-Bretagne : galerie culturelle, Musée national des arts et traditions populaires, Réunion des musées nationaux, Paris, 1992, 23 p. (ISBN 2-7118-0609-X)
    • Christian Pelras[Note 24], Goulien, commune bretonne du Cap Sizun. Entre XIXe siècle et IIIe Millénaire, Presses universitaires de Rennes, collection « Mémoire commune », 2001, 486 p. (ISBN 2-86847-649-X).

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. Azénor, ou Aliénor, fille du mythique Even, comte de Lesneven, fut, d'après la légende, enfermée au château de Brest puis jetée à la mer dans un tonneau, errant au gré des courants et nourrie par un ange, elle échoua sur la côte irlandaise oùù elle donna naissance à saint Budoc.
    6. Clet Quideau, né le à Kermaden en Goulien, décédé le à Pont-Croix.
    7. Yves Claquin, maître-mécanicien à bord du sous-marin Le Héros coulé le par l'aéronavale britannique à Diégo-Suarez (Madagascar) dans le cadre de la Bataille de Diégo-Suarez, décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre.
    8. Jean Linot et Pierre Pichon, sont disparus en mer le lors du naufrage du croiseur cuirassé Léon Gambetta ; Pierre Pichon a été décoré de la Croix de guerre.
    9. Jean Saouzanet a été décoré de la Croix de guerre, de la Médaille de la Bravoure en argent (serbe) et cité à l'ordre de son régiment.
    10. Jean Dagorn, séminariste, chasseur au 19e bataillon de chasseurs à pied, tué à l'ennemi le à Vailly-sur-Aisne (Aisne). Son frère Simon Dagorn est aussi mort pour la France en Belgique en 1915.
    11. Germain Goraguer, sergent au 153e régiment d'infanterie, mort des suites de ses blessures à l'hôpital temporaire du Casino à Cherbourg le .
    12. Jean Carval, né le à Goulien, était pupille de la nation, son père Jean Carval étant décédé pendant la Première Guerre mondiale.
    13. Daniel Le Goraguer, né le à Kergueryen [Kerguerrien] en Goulien, décédé le 15 brumaire an IX () à Kerguerrien en Goulien.
    14. Yves Urcun, né le à Kerguerriec en Goulien, décédé le au manoir de Lezoualc'h en Goulien.
    15. Jean Urcun, né le à Kerguerriec en Goulien, décédé le au manoir de Lezoualc'h en Goulien.
    16. Jean Le Dréau, né le à Cléden-Cap-Sizun, décédé le à Mesmeur en Goulien.
    17. Mathieu Le Dréau, né le à Goulien, décédé le à Mesmeur en Goulien.
    18. Yves-Étienne Donnart, né le à Goulien, décédé le à Trévern en Goulien.
    19. Guillaume Moullec, né le à Trévern en Goulien.
    20. Pierre (nommé Simon) Dagorn, né le à Kerrest en Goulien, décédé le à Goulien.
    21. Jean-Yves Le Dréau, né le à Kermaden en Goulien.
    22. Jean Guillaume Le Bras, né le à Kervalguen en Goulien.
    23. Clet Kérisit, né le au bourg de Goulien, décédé le au bourg de Goulien.
    24. En 1962, Christian Pelras, jeune ethnologue du musée de l'Homme, revenant d'Indonésie, vint s'établir pour deux ans à Goulien. Il a complété son étude en y revenant en 2000.

    Références

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