Fontaine-le-Port

Fontaine-le-Port est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Fontaine.

Fontaine-le-Port

Fontaine-le-Port, vue du pont sur la Seine.

Blason
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Melun
Intercommunalité Communauté de communes Brie des Rivières et Châteaux
Maire
Mandat
Béatrice Mothré
2020-2026
Code postal 77590
Code commune 77188
Démographie
Gentilé Portifontains
Population
municipale
1 010 hab. (2018 )
Densité 137 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 29′ 10″ nord, 2° 45′ 50″ est
Altitude Min. 41 m
Max. 97 m
Superficie 7,35 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Bois-le-Roi
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Nangis
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Fontaine-le-Port
Géolocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
Fontaine-le-Port
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Fontaine-le-Port
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Fontaine-le-Port
Liens
Site web ville-fontaineleport.fr

    Géographie

    Localisation

    La commune est située rive droite de la Seine entre les communes de Chartrettes au nord-ouest et Héricy au sud.

    Communes limitrophes

    Géologie et relief

    La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[1]. L'altitude varie de 41 mètres à 97 mètres pour le point le plus haut , le centre du bourg se situant à environ 50 mètres d'altitude (mairie)[2].

    Réseau hydrographique

    Carte des réseaux hydrographique et routier de Fontaine-le-Port.

    Le réseau hydrographique de la commune se compose de neuf cours d'eau référencés :

    La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 7,74 km[13].

    Gestion des cours d'eau

    Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[14].

    La commune fait partie du SAGE « Nappe de Beauce et milieux aquatiques associés », approuvé le . Le territoire de ce SAGE couvre deux régions, six départements et compte 681 communes, pour une superficie de 9 722 km2[15]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le Syndicat mixte du pays Beauce Gâtinais en Pithiverais, qualifié de « structure porteuse »[16].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 11,2 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C : 3,1 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C : 4,3 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,5 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 730 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : 1,7 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : -6,8 j

    La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[17].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[18]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[17]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[19]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[20], où la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour 1981-2010[21] à 11,6 °C pour 1991-2020[22].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[23],[24].

    La réserve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais », créée en 1998 et d'une superficie totale de 150 544 ha, est un espace protégé présent sur le territoire communal. Cette réserve de biosphère, d'une grande biodiversité, comprend trois grands ensembles : une grande moitié ouest à dominante agricole, l’emblématique forêt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine à l’est. La structure de coordination est l'Association de la Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Education, unique parmi les Réserves de biosphère françaises[25],[26],[27].

    Réseau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[28].

    Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[29],[Carte 1] :

    • le « Massif de Fontainebleau », d'une superficie de 28 063 haCet espace constitue le plus ancien exemple français de protection de la nature. Les alignements de buttes gréseuses alternent avec les vallées sèches. Les conditions de sols, d'humidité et d'expositions sont très variées. La forêt de Fontainebleau est réputée pour sa remarquable biodiversité animale et végétale. Ainsi, elle abrite la faune d'arthropodes la plus riche d'Europe (3 300 espèces de coléoptères, 1 200 de lépidoptères) ainsi qu'une soixantaine d'espèces végétales protégées[30] ;

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Le territoire communal de Fontaine-le-Port comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 2],[31],[Carte 2], le « Buisson de Massoury » (559,54 ha), couvrant 5 communes du département[32] ; et les « forêt de Barbeau et bois de Saint-Denis » (595,26 ha), couvrant 3 communes du département[33] et trois ZNIEFF de type 2[Note 3],[31] :

    • le « Buisson de Massoury » (1 261,51 ha), couvrant 5 communes du département[34] ;
    • les « Forêt de Barbeau et bois de Saint-Denis » (814,38 ha), couvrant 5 communes du département[35] ;
    • la « vallée de la Seine entre Melun et Champagne-sur-Seine » (1 062,65 ha), couvrant 15 communes du département[36].

    Urbanisme

    Typologie

    Fontaine-le-Port est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[37],[38],[39]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bois-le-Roi, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[40] et 9 431 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[41],[42].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire regroupe 1 929 communes[43],[44].

    Morphologie urbaine

    Le village est divisé en deux parties, le bas de Fontaine-le-Port, appelé Le vieux Fontaine et le haut de Fontaine-le-Port, qui est plus récent, hormis quelques maisons situées autrefois sur les coteaux portifontains.

    Lieux-dits, écarts et quartiers

    La commune compte 60 lieux-dits administratifs[Note 6] répertoriés[45] dont La Coudre, Massoury, Grand Barbeau (Château du XIXe siècle et emplacement de l'ancienne abbaye de Barbeau).

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (57,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (57,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (55,8% ), terres arables (28,4% ), zones urbanisées (9,9% ), eaux continentales[Note 7] (4,1% ), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,8 %)[46].

    Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[47],[48],[Carte 3]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 4].

    Planification

    La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision[49]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 5].

    Logement

    En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 521 dont 92,2 % de maisons et 7,5 % d'appartements[Note 8].

    Parmi ces logements, 80,4 % étaient des résidences principales, 11,1 % des résidences secondaires et 8,5 % des logements vacants.

    La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 86,1 % contre 12,3 % de locataires et 1,7 % logés gratuitement[50].

    Transports

    La commune est desservie par les lignes d'autocars du réseau Transdev :

    • No 41 (Melun – Montereau-Fault-Yonne)[51] ;
    • No 43 (Sivry-Courtry – Fontainebleau)[52] ;
    • No 44 (Le Chatelet-en-Brie - Bois-le-Roi)[53] ;
    • No 45 (Chartrettes – Fontainebleau)[54].

    La commune est desservie également par la gare de Fontaine-le-Port de la ligne Melun - Montereau-Fault-Yonne.

    Toponymie

    Le village de Fontaine-le-Port. Plan d'intendance de 1785. Archives départementales de Seine-et-Marne.

    Le nom de la localité est mentionné sous les formes Ecclesia de Fontanis vers 1145[55] ; Clausum de Fontanis en 1180[56] ; Apud Fontanas en 1220[57] ; Fontainnes en près de l'abbaye de Barbeel en 1308[58],[59] ; Fontaines le Port en 1385[60] ; Fontaines en 1479[61] ; Fontaines le Pont et Fontennes en 1527[61] ; Fontayne le Port en 1545[61] ; Fontaine le Port en Brie en 1758[62].

    Du latin fontana, fontaine, et portus, port. Ce portus doit être Sacer Portus, nom initial de l'abbaye de Barbeau. En ancien français il faut comprendre "le Port" comme un cas-régime correspondant au génitif. "Bois-le-Roi" signifie "le bois appartenant au roi", "Vaux-le-Vicomte" la vallée appartenant au vicomte (de Melun). De même "Fontaines le Port" doit se comprendre "les fontaines appartenant à (l'Abbaye de) Port (Sacré)". En effet, lors de la fondation de l'abbaye en 1160, le roi lui fit don de "deux arpents de terre et d'un clos de vigne à Fontaines".

    Histoire

    L'église Saint-Martin à Fontaine-le-Port. Dessin de 1816.

    On n'a jamais signalé sur le territoire de la commune de vestiges datables la Préhistoire ou de l'Antiquité, pas le moindre tesson de poterie. Il est possible que le premier établissement permanent ne se soit produit qu'au XIe ou XIIe siècle. Les premières traces de l'existence du village de Fontaine le Port remontent en effet à des archives du XIIe siècle qui le nomment en latin Fontanae (au pluriel). Au milieu du XIIe siècle il y avait là un village appartenant au roi où l'on cultivait des champs et des vignes, et qui formait une paroisse puisqu'une "ecclesia de fontanis" (église de Fontaines) est mentionnée vers 1145. En 1156 le roi Louis VII (1137-1180) fonda à Barbeau, à la limite sud du territoire de la commune, une abbaye cistercienne qui fut nommée "Sacer Portus", et lui fit don en 1160 de deux arpents de terre et un clos de vigne à Fontaines.

    Du village médiéval de Fontaine le Port il ne reste que la tour du clocher de l'église Saint-Martin, qui est du XIIIe siècle, la nef datant, pense-t-on, du XVIe siècle. Un bac, dont le péage revenait jusqu'en 1740 aux religieux de Barbeau, permettait de traverser la Seine à peu près à l'emplacement du pont actuel. L'abbaye prospérait. Le roi Louis VII y fut enseveli dans un tombeau monumental.

    Les forêts entourant le village étaient des chasses royales (puis impériales) : au XIXe siècle on y chassait encore le cerf. Ce n'était pas du goût des Portifontains dont les cultures étaient dévastées par les incursions du gros gibier qui réussissait parfois à traverser la Seine. À la fin du XVIIIe siècle, comme d'autres villages de la région, la paroisse de Fontaine le Port s'est ainsi ruinée en dépensant 35 000 livres afin de faire enclore d'un mur ses champs et ses jardins[63].

    L'abbaye de Barbeau fut pillée par les sans-culotte en 1793, puis transformée sous le Premier Empire en maison des orphelines de la Légion d'honneur. Un prêtre, l'abbé Lejeune, réussit à mettre à l'abri à Chartrettes les restes du roi Louis VII qu'il put rapporter à Barbeau en 1813. En 1817, le 30 juin, la dépouille du roi fut à nouveau exhumée et transférée officiellement à l'église de Fontaine-le-Port où une messe solennelle fut dite et où l'on rendit à la dépouille de Louis VII les honneurs militaires, avant de la transférer à l'abbaye royale de Saint-Denis. L'abbaye de Barbeau fut détruite au XIXe siècle.

    Jusqu'au milieu du XIXe siècle Fontaine le Port était toujours un modeste village agricole et viticole d'environ trois cents habitants. La côte de Barbeau était couverte de vignes. Au fond, les choses n'avaient pas beaucoup changé depuis le Moyen Âge... Le village s'est considérablement développé avec la construction du premier pont sur la Seine en 1862, et surtout avec l'arrivée du chemin de fer en 1897. Cela fit venir des Parisiens dont les plus fortunés se firent construire des résidences secondaires. Le village devint une destination touristique : au début du XXe siècle on trouvait dans le village un café et quatre hôtel-restaurants.

    Passage stratégique mentionné comme tel dès 1589 (à l'époque c'était un bac), le pont de Fontaine le Port fut détruit et reconstruit à plusieurs reprises : détruit en 1870, rebâti deux fois, détruit à nouveau en 1940, reconstruit en 1941 puis à nouveau détruit, cette fois par les Allemands en retraite, en 1944, enfin rebâti en 1946.

    Politique et administration

    La mairie.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1792 An III François Louis Brébant    
    1793 1798 Félix Bouillon    
    1798 1799 Joseph Houdard    
    1800 An IX Louis Favre    
    1801 1802 Jean-François Thibault des Aulnois    
    1802 1806 Étienne Boivin    
    1806 1811 Joseph Houdard    
    1811 1816 Joseph Niel    
    1816 1821 Jean-Noël Rabourdin    
    1821 1830 Louis Auguste Chevrier    
    1830 1831 Édouard Gabriel Roux    
    1831 1835 Gabriel Voyer    
    1835 1838 Gustave Roux    
    1839 1871 Augustin Denis de Valmer    
    1871 1885 Louis Denis Miraton    
    1885 1903 Émile Bouly    
    1904 1937 Ferdinand Soupeaux    
    1937 1974 Émile Millet    
    1974 2001 André Birbaum    
    2001 2014 Raymond Prunet    
    2014 En cours Béatrice Mothré[64]    

    Jumelages

    Jumelages et partenariats de Fontaine-le-Port.
    VillePaysPériode
    Liptovský Ján[65],[66]Slovaquiedepuis le

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [67],[68].

    Assainissement des eaux usées

    En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Fontaine-le-Port est assurée par la communauté de communes Brie des Rivières et Châteaux (CCBRC) pour la collecte et . Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [69],[70],[71].

    L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[72]. La communauté de communes Brie des Rivières et Châteaux (CCBRC) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[69],[73].

    Eau potable

    En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la communauté de communes Brie des Rivières et Châteaux (CCBRC) qui en a délégué la gestion à l'entreprise Veolia, dont le contrat expire le [69],[74].

    Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Bière[75].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[76]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[77].

    En 2018, la commune comptait 1 010 habitants[Note 9], en augmentation de 5,32 % par rapport à 2013 (Seine-et-Marne : +3,47 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    270284235279313299270270290
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    291267308250290265254271376
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    297304330311356341400479630
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    604535564776776836913924941
    2017 2018 - - - - - - -
    1 0011 010-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[78] puis Insee à partir de 2006[79].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    • "2007-2008" c'est la SAISON 20 pour l'échiquier de Fontaine-le-Port.
    • Kermesse des enfants de l'école primaire de Fontaine-le-Port tous les mois de juin.
    • Feu de la Saint-Jean en bord de Seine avec tout le village.
    • Brocante et vide-grenier une fois par an.

    Enseignement

    La commune ne dispose pas d’école primaire publique (maternelle ou élémentaire)[80].

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2017, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 415, représentant 1 021 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 29 300 euros[81].

    Emploi

    En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 147, occupant 461 actifs résidants.

    Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 73,3 % contre un taux de chômage de 5,8 %.

    Les 20,8 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 8,4 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 6,9 % de retraités ou préretraités et 5,5 % pour les autres inactifs[82].

    Entreprises et commerces

    En 2015, le nombre d'établissements actifs était de 79 dont 4 dans l'agriculture-sylviculture-pêche, 2 dans l’industrie, 9 dans la construction, 53 dans le commerce-transports-services divers et 11 étaient relatifs au secteur administratif[83].

    Ces établissements ont pourvu 74 postes salariés.

    Agriculture

    Fontaine-le-Port est dans la petite région agricole dénommée la « Brie humide » (ou Brie de Melun), une partie de la Brie à l'est de Melun[Carte 6]. En 2010, aucune orientation technico-économique[Note 10] de l'agriculture ne se dégage sur la commune[84].

    Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[85]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 2 en 1988 à 0 en 2010[84]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Fontaine-le-Port, observées sur une période de 22 ans :

    Évolution de l’agriculture à Fontaine-le-Port entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension économique[84],[Note 11]
    Nombre d’exploitations (u) 2 2 0
    Travail (UTA) 4 4 0
    Surface agricole utilisée (ha) 249 331 0
    Cultures[86]
    Terres labourables (ha) s s 0
    Céréales (ha) s s
    dont blé tendre (ha) s s
    dont maïs-grain et maïs-semence (ha) s s
    Tournesol (ha) s
    Colza et navette (ha) s s
    Élevage[84]
    Cheptel (UGBTA[Note 12]) 0 0

    Culture locale et patrimoine

    L'église Saint-Martin.
    Lavoir sur le ru du Châtelet..

    Lieux et monuments

    • L'église Saint-Martin, inscrite au titre des monuments historiques[87]. avec son clocher du XIIe siècle fut reconstruite en style gothique au début du XVIe siècle et plusieurs fois remaniée (l'abside a disparu). La base du clocher a été convertie en chapelle dédiée à saint Nicolas.
    • Le château de la Barre (domaine de Massoury), propriété du sultan d'Oman Qabus ibn Sayd[88]. C'est un petit château de la fin du XIXe siècle, considérablement agrandi dans le style Louis XIV au début du XXIe siècle.
    • Trois anciens lavoirs sont encore en état.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason
    D'azur au pont de bois à trois piles de pierre d'or sur une mer du champ, à la fontaine du même mouvant de la pointe et brochante, à la branche de six feuilles de chêne de sinople englantée de trois pièces d'or en chef.
    Détails

    au bas, sont entremêlées les initiales GC, de l'adjoint au maire (André Birbaum) Gilbert Courot, créateur du blason

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
    7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    8. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    10. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    11. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
    12. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
    • Cartes
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