Extrême gauche par pays

L'extrême gauche[1] désigne une catégorie politique aux contours relatifs. Ainsi, ce terme peut qualifier des courants révolutionnaires visant à abolir le capitalisme tels que les organisations marxistes ou anarchistes, voire certains courants socialistes ou écologistes.

Selon les pays et les contextes, le terme « extrême gauche » est, de fait, utilisé pour quatre types de visions ou de mouvances :

  • les mouvements siégeant à la gauche des partis socialistes (ou sociaux-démocrates) et des partis communistes locaux[2] ;
  • l'ensemble des mouvements et des partis siégeant, lorsqu'ils ont des élus, à l'extrême gauche de l'hémicycle - il convient alors de parler de « l'extrême gauche de l'échiquier politique » ou de « l'extrême gauche parlementaire » ;
  • un ensemble de partis et groupes révolutionnaires se distançant nettement du parlementarisme par leur idéologie ;
  • un ensemble de groupuscules insurrectionnels violents, voire terroristes[3].

Il n'existe pas de définition qui puisse réellement circonscrire l'extrême gauche sur le plan des valeurs ou de l'organisation, d'autant que la classification est parfois rejetée par les intéressés. Du fait d'une définition aux contours flous, ces organisations se caractérisent d'abord comme étant situées à la gauche des partis socialistes et communistes.

Selon Irène Pereira, « Les notions de « gauche radicale » ou de « gauche de la gauche » sont d'abord le résultat de l’effondrement du Bloc de l'Est et du fait que le Parti communiste n'est, dès lors, plus capable de polariser l'extrême gauche. C'est aussi la nécessité de se situer par rapport au Parti socialiste devenu un parti de gouvernement depuis les années 1980, qui justifie leur emploi[4] ». Désignés comme « gauche radicale », « gauche combative » ou « gauche anticapitaliste » par les politologues, ces groupes se situent à la « gauche de la gauche » des mouvements réformistes et antilibéraux.

Afrique

Afrique du Sud

Le logo officiel du parti communiste sud-africain.

Le principal mouvement se réclamant d'extrême gauche est le parti Economic Freedom Fighters, parti se revendiquant anticapitaliste et panafricain dirigé par un dissident de l'ANC, Julius Malema. On compte également parmi les rangs de l'extrême gauche sud-africaine le Parti communiste sud-africain et les différents mouvements qui lui sont affiliés. Certains politologues considèrent Nelson Mandela comme étant d'extrême gauche pour ses liens avec des mouvements communistes[5].

Le Parti communiste sud-africain est fondé le au Cap. Il est issu de l'union entre la ligue internationale socialiste, la fédération sociale-démocrate du Cap, le parti communiste du Cap, la société juive et socialiste du Cap, la société juive et socialiste de Johannesburg, le club marxiste de Durban et quelques autres entités locales d'Afrique du Sud. Selon son manifeste, il proclame sa foi dans l'avènement d'une Afrique du Sud des travailleurs, blancs et noirs, au sein d'un pays débarrassé du système capitaliste et de la distinction entre classes sociales. William H. Andrews, un syndicaliste et ancien parlementaire travailliste qui s'était opposé à l'entrée en guerre au côté du Royaume-Uni en 1914, est alors élu pour être le premier secrétaire général du parti.

L'organisation plateformiste Zabalaza Anarchist Communist Front s'investit dans les luttes de base avec une perspective anarcho-communiste et révolutionnaire en Afrique du Sud et dans le reste de l'Afrique australe[6].

Amérique

Amérique latine

Les mouvements d’extrême gauche sont implantés en Amérique du Sud depuis les années 1930, notamment des formations d'obédience trotskiste sous la direction de leaders charismatiques comme les argentins Nahuel Moreno ou J. Posadas. Au Brésil, le PSoL (Parti socialisme et liberté) issu d'une scission de la gauche du Parti des travailleurs emmenée par la sénatrice Heloísa Helena, malgré ses récents revers électoraux, détient toujours plusieurs postes de députés et sénateurs et compte encore près de 150 000 adhérents.

On retrouve également des groupes armés comme les FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie), le MRTA (Mouvement révolutionnaire Tupac Amaru) ou le M19 (Movimiento 19 de Abril) par exemple, souvent accusés de se financer par le trafic de drogue et les prises d'otages (Íngrid Betancourt). Che Guevara et Fidel Castro ont été des figures de l'extrême gauche latino-américaine. Le Parti communiste de Cuba, au pouvoir dans le pays depuis sa création en 1965 et seul parti autorisé, est considéré comme étant d'extrême-gauche par Le Monde diplomatique[7].

On y retrouve également des partis plus démocratiques comme le Mouvement de la gauche révolutionnaire au Chili créé par des étudiants et des syndicalistes, bien que son passé lui attribue davantage un profil de groupe armé jusqu'en 1995, ou encore le Mouvement révolutionnaire oriental, parti politique uruguayen au passé relativement semblable à celui du MIR chilien avant de devenir démocratique en 1985. Le Front large, qui souhaite en finir avec le bipartisme traditionnel de la classe politique chilienne, est une coalition hétéroclite regroupant des mouvements citoyens et des formations politiques allant de l'extrême-gauche[8],[9] au centre gauche et qui caractérise l'intégration ou la réintégration de l'extrême gauche au jeu politique démocratique.

Canada

Au Canada, il y a le parti socialiste du Canada, un petit parti marxiste (tendance dite impossibiliste refusant le réformisme) fondé en 1904-1905 par fusion de la Canadian Socialist League et du Parti socialiste de la Colombie-Britannique.

On peut également citer le Parti communiste du Canada (marxiste-léniniste), parti anti-révisionniste au départ maoïste avant de s'orienter vers le courant dit « pro-albanais », considérant la République Populaire de Chine comme étant « révisionniste ».

États-Unis

Couverture d'une brochure antiraciste éditée en 1931 par le Parti communiste des États-Unis d'Amérique.

L'extrême gauche américaine était très active dans les années 1960 et 70. Elle se démarque au niveau idéologique par une lutte plus marquée (et parfois violente) pour les droits des minorités. On peut citer l'American Indian Movement, le Black Panther Party, le National Black United Front ou le Parti communiste révolutionnaire, États-Unis, entre autres.

L'American Indian Movement (AIM) est un groupe de droits civils des indiens des États-Unis. Il est fondé à Minneapolis-Saint Paul par Dennis Banks et Clyde Bellecourt avec le soutien de l'attorney Douglas Hall et l'avocat des Black Panthers Matt Eubanks[10]. En 1972 le mouvement occupa le quartier général du Bureau des affaires indiennes à Washington DC Il est surtout connu depuis l'occupation de Wounded Knee en 1973.

Le Black Panther Party (à l'origine le Black Panther Party for Self-Defense) est un mouvement révolutionnaire afro-américain formé en Californie en 1966 par Bobby Seale et Huey P. Newton. Il a atteint une échelle nationale avant de s'effondrer à cause de tensions internes et des actions menées par l'État. L'organisation est connue pour son programme « Free Breakfast for Children », l'utilisation du terme « pigs » (cochons) pour décrire les agents de police corrompus ainsi que pour avoir apporté des armes à feu à l'assemblée législative californienne.

Le National Black United Front est un mouvement afro-américain formé en juin 1980 à Brooklyn (New York) [11],[12]. Selon le NBUF, près de 1 500 personnes venant de 35 États des États-Unis et de 5 autres pays formèrent ce collectif en 1980, le groupe passant en cinq ans de 5 sections locales à plus de 18, étant présent dans plus de 40 villes[13]. Outre ses activités nationales, le groupe soutint alors Maurice Bishop, leader du Gouvernement révolutionnaire populaire de la Grenade assassiné en 1983 (événement qui provoqua l'invasion américaine)[13], ainsi que des groupes anti-apartheid comme le Congrès national africain ou le Congrès panafricain d'Azanie[13]. Le NBUF établit aussi des contacts avec Cuba et l'Irak[13]. Il a été décrit comme un mouvement chrétien de gauche, plus ou moins proche du Nationalisme noir [14],[15], travaillant dans la continuation de la Million Man March[16] et de Malcolm X[17]. En 1979, le NBUF était dirigé par le père Herbert Daughtry, qui salua l'évasion d'Assata Shakur, une militante de la Black Liberation Army, dans un article publié dans The New York Amsterdam News intitulé « Run Hard Sister, Run Hard » (Cours vite sœur, cours vite !) [18].

Asie

Corée du Nord

À l'instar de Cuba, du Laos, de la Chine et du Viêt Nam; la Corée du Nord est l'un des cinq derniers pays au monde officiellement doté d'un régime communiste. Depuis son indépendance en 1948, le pays est dirigé par le Front démocratique pour la réunification de la patrie, une coalition regroupant trois partis, dont le Parti du travail de Corée constitue le parti dominant. C'est le principal parti d'extrême gauche du pays[19],[20] et il détient de facto le pouvoir, avec l'occupation des plus hautes fonctions de l’État par trois membres de la famille Kim. Les deux autres formations politiques mineures composant la coalition sont le Parti Chondogyo-Chong-u, d'extrême gauche, et le Parti social-démocrate de Corée, un parti de gauche. Le Parti du travail de Corée et le Parti Chondogyo-Chong-u suivent tous deux l'idéologie du Juche, un syncrétisme d'idées marxistes adaptées au nationalisme coréen et articulé autour de l'autonomie militaire, l'autosuffisance économique et l'indépendance politique afin de permettre l'avènement d'une société socialiste[21].

Corée du Sud

L'extrême gauche sud-coréenne s'exprime notamment via le magazine Jajuminbo, partisan de la réunification des deux Corée.

Inde

Les principaux partis d'extrême gauche indien sont le Parti communiste d'Inde, le Parti communiste d'Inde (marxiste) qui compte 9 représentants au Lok Sabha et 11 au Rajya Sabha et le Parti communiste d'Inde (maoïste)[22] qui lui mènent une lutte armée contre l'état. Certains partis d'extrême gauche se sont rassemblés avec d'autres partis de gauche et de centre-gauche au sein du Front de gauche (Inde).

Le naxalisme est un mouvement composé de plusieurs groupes révolutionnaires en activité dans quinze États et territoires de l'Inde. Les naxalites cherchent à « organiser les paysans pour provoquer une réforme agraire par des moyens radicaux y compris la violence ». Le terme « Naxal » dérive de Naxalbari, un village situé dans le district de Darjeeling, au nord du Bengale-Occidental d'où le mouvement est issu. Le mouvement est considéré comme « terroriste » par les autorités et combattu, mais est toutefois populaire auprès de la majorité de la population des territoires concernés par le conflit[23]. La guérilla naxalite bénéficie d'un degré de soutien conséquent dans les régions où elle est présente. Selon une étude du journal The Times of India, 58 % des personnes ont une perception positive de la guérilla, contre seulement 19 % pour le gouvernement[23].

Israël et territoire palestinien

Laos

Le Parti révolutionnaire populaire lao (lao : Phak Pasason Pativat Lao) est le parti communiste du Laos. Depuis 1975, il est le seul parti politique autorisé dans le pays. Les organes décisionnels sont le Politburo et le Comité central. Un Congrès, élisant les membres du Politburo et du comité central, se tient tous les cinq ans. Le Congrès élisait également un secrétariat, mais cet organe a été supprimé en 1991. Le parti trouve ses origines dans le Parti communiste indochinois fondé par Hô Chi Minh en 1930. En février 1972, à l'occasion du deuxième Congrès du parti, le nom de Parti du peuple lao fut remplacé par « Parti révolutionnaire populaire lao ».

Turquie

Troisieme force politique du pays, le Parti démocratique des peuples est parfois considéré comme étant d'extrême gauche de pars son idéologie progressiste, social-démocrates et en faveur des minorités sexuelles et ethnique mais aussi de pars ces liens avec des partis de gauche radicale et d'extrême gauche européens comme SYRIZA ou le Parti communiste français. Il existe aussi des mouvements armée d'extrême gauche comme le Parti communiste de Turquie/marxiste-léniniste, principal mouvement d’extrême gauche armée turque. Le Parti des travailleurs du Kurdistan qui utilise la lutte armée depuis les années 1970 pour l'indépendance du Kurdistan est également considéré comme d'extrême gauche. Le Parti de la liberté et de la solidarité est aussi considéré comme d'extrême gauche par ses liens. Bien qu'il soit nationaliste, le Parti des travailleurs est aussi considéré d'extrême gauche à cause de son idéologie maoïste et populiste.

Viêt Nam

Le Parti communiste vietnamien (Đảng Cộng Sản Việt Nam) est le parti au pouvoir au Viêt Nam. Il suit le modèle marxiste-léniniste. Le parti est fondé en 1931 sous le nom de Parti communiste indochinois (PCI). Le PCI crée ensuite en 1941 la ligue Viet Minh animer son combat pour l'indépendance du Viêt Nam. Les communistes vietnamiens au Nord, dont Hô Chi Minh, annoncent la dissolution du PCI, le , pour des raisons tactiques. Le parti continue néanmoins d'exister dans les faits, en tant qu'organe dirigeant du Viêt Minh. Il est reconstitué en 1951 sous le nom de Parti des travailleurs du Viêt Nam. Il prend son nom actuel en 1976.

Europe

Allemagne

L'extrême gauche allemande existe depuis le XIXe siècle. Après la guerre de 14-18, elle tenta de prendre le pouvoir en vain pendant la Révolution allemande de 1918-1919. Sous le troisième Reich, elle fut persécutée et prit part à la résistance allemande au nazisme. Dans les années 1970, différents mouvements communistes, anarchistes et révolutionnaires ont pris les armes, dont la célèbre Fraction armée rouge, la Revolutionäre Zellen où la Rote Zora. Actuellement les principaux partis d'extrême gauches allemand actuel sont :

Dans les années 2010, les autorités du pays observent une recrudescence des actes de violence commis par des membres de l'extrême gauche. Entre 2014 et 2015, le nombre ce ces actes est ainsi passé de 995 à 1 608. Le nombre d'extrémistes de gauche violents est évalué à 7 700 en 2015[27].

En 2016, l'Office fédéral de protection de la constitution publie une étude concernant les délinquants violents d'extrême gauche à Berlin et précise leur profil moyen : sur 873 suspects identifiés, 84 % sont des hommes, 16 % des femmes. 72 % sont âgés entre 18 et 29 ans. La plupart d'entre eux ne travaillent pas et un tiers d'entre eux est enregistré au chômage. 92 % d'entre eux vivent encore chez leur mère[28]. Entre 2009 et 2013, l'Office attribue aux militants de gauche à Berlin onze tentatives de meurtre et deux tabassages ayant pu entraîner la mort[28].

En aout 2017, le site linksunten.indymedia.org, considéré comme la principale plate-forme internet d'extrême gauche du pays, est interdit par le gouvernement[29].

Les anti-allemands, des groupuscules d'extrême gauche qui sont pro-Israël et contre l'Allemagne. Ils sont le résultat d'une rupture avec les mouvements autonomes.

Autriche

Le Parti communiste d'Autriche est parfois considéré comme étant un parti d'extrême gauche ; cependant, sa ligne est plus réformiste que les partis considérés traditionnellement comme étant d'extrême gauche. Il ne compte plus de député au Nationalrat depuis 1959, mais obtient depuis 2005 des résultats très élevés en Styrie.

Belgique

À l'instar de la plupart des pays européens, l'extrême gauche est présente en Belgique depuis bien longtemps. Historiquement, elle correspond au Parti ouvrier belge (POB, fondé en 1885) et au Parti communiste de Belgique (PCB). Les trotskistes et des militants de la gauche catholique du PWT et de l'UGS créent en 1970 la Ligue révolutionnaire des travailleurs (LRT). La LRT deviendra la section belge de la Quatrième Internationale. De leur côté, plusieurs organisations marxistes-léninistes influencées par la Révolution culturelle chinoise ou par les événements de Mai 68 en France avaient vu le jour : Action communiste (AC), Lutte communiste (LC), Centre d'action, de recherche et d'études marxistes (Carem) et La Parole au Peuple (d'orientation mao-spontex)[30]. Les années 1980 ont vu la disparition des derniers élus communistes au Parlement, ainsi que dans les conseils communaux en région bruxelloise. Aux élections communales de 1988, des listes Ensemble vers l'alternative (EVA) ont été présentées dans quelques communes bruxelloises par le POS trotskyste, le PC et d'autres organisations de gauche, Solidarité et participation et Verts pour une gauche alternative. Elles n'ont obtenu aucun élu. Une tentative similaire, Gauches unies, connaîtra le même échec électoral aux élections européennes de juin 1994, aux communales d'octobre 1994 et aux régionales bruxelloises de juin 1995[31]. Actuellement le principal parti d'extrême gauche belge est le Parti du travail de Belgique qui est marxiste-léniniste et qui compte quelque représentants dans les parlements régionaux[32].

Biélorussie

Le Parti communiste de Biélorussie, né en 1996 à la suite d'une scission avec le Parti de la gauche biélorusse « Un monde juste », est le principal parti d'extrême gauche du pays. Contrairement au parti originel dont il s'est séparé, celui-ci est un soutien de poids du régime autocratique d'Alexandre Loukachenko et appartient à la majorité présidentielle. Il participe donc au gouvernement et prône aussi une politique pro-russe.

Chypre

Le Parti progressiste des travailleurs est un parti politique chypriote, d'orientation marxiste-léniniste. Il existe aussi trois autres partis d'extrême gauche chypriotes: le Rassemblement du Comité pour une Gauche Radicale (communiste), la Nouvelle Gauche Internationaliste (trotskiste), et Démocratie des Travailleurs (trotskiste également).

Danemark

La Liste de l'unité est un parti danois classé à l’extrême gauche, par sa position au Folketing, le Parlement danois. Le parti est fondé en 1989 grâce à la collaboration de VS (Socialistes de gauche, Venstresocialisterne, ou socialistes de gauche), DKP (Parti communiste du Danemark, Danmarks Kommunistiske Parti) et SAP (Parti socialiste des travailleurs, Socialistisk Arbejderparti, section danoise de la Quatrième Internationale). Le parti est anticapitaliste et écosocialiste et compte 13 députés. L'extrême gauche libertaire est quant à elle représentée par l'organisation Libertære Socialister.

Espagne

Les mouvements d’extrême gauche espagnol les plus connus sont le parti indépendantiste basque Batasuna et sa branche armée Euskadi ta Askatasuna, ainsi que le Movimiento Ibérico de Liberación (mouvement anarchiste et anti franquiste). D'autres partis d'extrême gauche régionaux et indépendantistes existent, tels la Candidature d'unité populaire[33],[34] qui milite pour l'indépendance de la Catalogne. Mais il existe aussi des partis d’extrême gauche qui ont lutté contre le franquisme dont le Parti ouvrier d'unification marxiste qui a participé activement à la guerre d'Espagne contre le général Franco, le Parti communiste ouvrier espagnol (1973) qui lui aussi participa à la guerre contre le franquisme. Actuellement, le Parti communiste d'Espagne est plus réformiste qu'auparavant et est plus difficilement classable à l'extrême gauche. Il faut également souligner le poids du syndicalisme libertaire représenté par la Confédération générale du travail (plus grand syndicat libertaire au monde), par la Confédération nationale du travail (CNT, deuxième plus grand syndicat anarchiste au monde) et par Solidaridad Obrera. Le parti anti-austérité PODEMOS est considéré de gauche radicale voire d'extrême gauche pour son idéologie et ces revendications[35],[36]. Il possède 5 députés européens et 134 élus au sein des parlements régionaux. En mai 2016, le parti s'allie avec d'autres formations de gauche radicale et d'extrême gauche, dont Izquierda Unida, la principale formation d'extrême gauche du pays[37],[38],[39],[40], pour former Unidos Podemos. Cette coalition remporte plus de 20 % des voix aux élections générales de 2016 et devient ainsi la 3e formation politique du pays.

Estonie

Le Parti de la Gauche unie (en estonien, Eestimaa Ühendatud Vasakpartei) est un parti politique estonien créé le 28 juin 2008 par la réunion du Parti de la Gauche et du Parti de la Constitution.

France

Parmi les organisations d'extrême gauche qui ont connu par leur action une large notoriété, Action directe, un groupe terroriste armé anarcho-communiste regroupant des militants provenant de milieux anarchistes, libertaires ou maoïstes[41]. Ses membres ont revendiqué plus de 80 attentats ou assassinats sur le territoire français entre 1979 et 1987. Selon le criminologue Jean-François Gayraud, l'organisation compta 200 sympathisants et militants sur huit ans d'existence[42].

Les mouvements trotskistes

Nathalie Arthaud, porte-parole de Lutte ouvrière, à Reims pendant la campagne pour l'élection présidentielle de 2012.

Le mouvement trotskiste en France se distingue par une présence visible dans la vie politique française et les luttes sociales. Deux figures sont particulièrement populaires en raison de leurs fréquentes apparitions télévisées et de leur score électoraux élevés à l’échelle de l’extrême gauche mondiale : Olivier Besancenot et Arlette Laguiller.

Ce courant se caractérise par la stabilité de trois courants majeurs depuis les années 1953-1956, malgré les changements de noms : la Ligue communiste révolutionnaire (section française de la IVe Internationale), Lutte ouvrière (ou Union communiste (trotskyste), membre de l'UCI (Union communiste internationaliste), et le Courant communiste internationaliste (CCI), courant majoritaire du Parti des travailleurs, qui se réclame du trotskisme. Ces trois organisations disposent d’une présence effective dans les luttes sociales, d’une bonne implantation syndicale et associative, de quelques élus locaux, et bénéficient de financements publics en raison de leurs scores électoraux.

Par son fonctionnement propice aux discussions internes, la Ligue communiste révolutionnaire a attiré de nombreuses petites organisations trotskistes, qui estiment qu’il est plus intéressant de militer en son sein que de poursuivre une existence autonome. C’est le cas notamment de l’Alliance marxiste révolutionnaire, Voix des travailleurs, Pouvoir ouvrier, Socialisme international, Socialisme par en bas et d’une partie de la Gauche révolutionnaire. Le groupe subsistant de la Gauche révolutionnaire et le Groupe communiste révolutionnaire internationaliste pourraient faire de même dans le cadre du projet sur le nouveau parti anti-capitaliste initié par la LCR.

À l’inverse, les nombreuses scissions des organisations trotskistes ont entraîné la création d’un nombre considérable de groupes d’influence limitée, même s’ils disposent le plus souvent de quelques cadres syndicaux bien implantés localement. C’est le Courant lambertiste (nom donné au courant trotskiste à l'intérieur du Parti des Travailleurs, par référence à son fondateur, Pierre Lambert) qui a le plus de branches, avec le Groupe La Commune, Toute la vérité, Carré rouge, et les rameaux issus de la scission de Stéphane Just, dont proviennent le Comité communiste internationaliste (trotskiste), le Comité pour la construction du Parti ouvrier révolutionnaire, l’Abeille rouge… Il reste peu de scissions subsistantes de la Ligue communiste révolutionnaire, les plus notable étant la Ligue trotskiste de France et sa propre scission, le Groupe internationaliste.

Enfin, plusieurs courants trotskistes internationaux essaient de s’implanter en France en suscitant des organisations sœurs. Outre celles qui militent au sein de la Ligue communiste révolutionnaire, on peut citer La Riposte, qui a la particularité de militer dans le Parti communiste français, mais aussi des groupes plus restreints comme Le Militant, issu de la tendance trotskiste internationale Militant de Ted Grant, Stratégie internationale d'origine Argentine, ou encore le Parti communiste révolutionnaire trotskiste (PCR/T) affilié à la Quatrième internationale posadiste et issu des thèses de Juan Posadas.

Stand du NPA lors de la manifestation du 1er mai 2009 à Paris.

Le mouvement libertaire

Manifestation contre l'EPR, Lyon, 17 mars 2007, place Bellecour. Banderole de la fédération anarchiste.

Si le « mouvement libertaire » s'investit pleinement dans les mouvements sociaux radicalisés, il refuse globalement de se laisser enfermer sous l'étiquette « extrême gauche » : ses bases théoriques et son passé historique l'oppose radicalement aux courants marxistes autoritaires (léninisme, trotskisme, stalinisme, etc).

Groupes, collectifs, syndicats qui composent le mouvement libertaire (liste non exhaustive) :

Groupes issus du maoïsme

Le courant maoïste est apparu en France dans les années 1960. Complexe en raison de son usage fait de la Révolution culturelle de Mao, on peut le distinguer en deux groupes principaux :

Ce second courant a très fortement décliné au cours des années 1975-1985. Aujourd'hui l'influence politique des maoïstes est quasi inexistante.

Quelques organisations se réclamant du maoïsme subsistent en France en 2019, tels que le Parti Communiste maoïste (PCm), l'Organisation Communiste-Futur Rouge (OC-FR), l'Organisation Communiste Marxiste-Léniniste Voix prolétarienne(OCML-VP), le Rassemblement organisé des communistes marxistes-léninistes (ROCml) et l'Union Prolétarienne Marxiste-Léniniste (UPML).

Depuis les années 1980

Les années 1980 sont un tournant pour beaucoup de militants de l'extrême gauche qui abandonnent les mouvements groupusculaires pour pratiquer un large entrisme dans la vie politique "classique", ce notamment par l'intermédiaire des associations luttant contre le racisme comme SOS Racisme, pour intégrer rapidement le Parti socialiste. Typiques sont en cela les parcours de Lionel Jospin, Julien Dray, Jean-Christophe Cambadélis et bien d'autres[45]. Beaucoup font une carrière dans les médias tels Michel Field, Serge July ou Edwy Plenel[46].

Avec la désaffection idéologique pour le communisme et l'effrondement du "bloc de l'Est", une partie des militants de ses groupuscules se reconvertit dans la lutte contre le Front national, au nom de la lutte contre le « fascisme », terme utilisé à multiples reprises par le Parti communiste durant son histoire pour lutter contre ses opposants politiques, en créant de multiples associations comme Ras l'front[47], Section carrément anti Le Pen ou Action antifasciste Paris-Banlieue, dans la lutte pour soutenir les mal-logés (Droit au logement)[48],[49] ou enfin dans le soutien des immigrés illégaux comme dans le réseau transnational No Border[50]. Ils se sont enfin investis dans tout un ensemble d'organisations altermondialistes dont ATTAC sera la plus représentative[51].

Finlande

Le premier parti d'extrême gauche finnois est le Parti communiste de Finlande (1918), créé par des réfugiés communistes après la guerre civile finlandaise. Elle resta illégal jusqu'à la fin de la 2d guerre mondiale, puis se présenta plusieurs fois aux élections et participa à divers gouvernements. Lors de la guerre froide, le parti fut l'un des partis communiste les plus puissants d'Europe de l'Ouest. Le parti fut dissout après la chute du mur de Berlin. Son nom fut repris par un autre parti communiste, le Parti communiste de Finlande (1997), ce parti n'a pas de représentant au parlement. L'Alliance de gauche peut être considéré comme d'extrême gauche pour ces revendications axés sur la justice social et l'écologie et ces liens avec des partis communiste européens [52].

Grèce

Le principal parti d'extrême gauche grec est le Parti communiste de Grèce (KKE), d'orientation marxiste-léniniste. SYRIZA, dirigée par Aléxis Tsípras, une coalition de partis de gauche radicale, comptant 71 députés, est parfois considérée comme étant d'extrême gauche, notamment car elle comporte en son sein plusieurs organisations trotskistes ou maoïstes[53] (comme le Synaspismós où l'Organisation communiste de Grèce. En janvier 2015, SYRIZA gagne les législatives anticipé avec 36,34 % des voix et son chef, Aléxis Tsípras, devient Premier ministre. Certains de ses membres sont impliqués dans des actions (parfois violentes) contre le parti néonazi Aube dorée. En août 2015, les députés les plus à gauche de SYRIZA créent l'Unité populaire, mouvement explicitement d'extrême gauche[54]. Le pays compte également une autre organisation ouvertement d'extrême gauche : l'ANTARSYA, rassemblant trotskistes, marxistes-léninistes, maoïstes et écosocialistes où le Mouvement je ne paie pas, branche politique de mouvement anti-austérité "je ne paie pas"[55].

Hongrie

Le Parti ouvrier hongrois est un parti politique hongrois fondé en 1989 par la minorité orthodoxe de l'ancien parti unique de la République populaire de Hongrie : le Parti socialiste ouvrier hongrois. Il ne compte aucun élu. On peut aussi citer la Gauche verte comme étant d'extrême gauche.

Irlande

Le principal parti d'extrême gauche irlandais est le Parti socialiste. Son idéologie est principalement le trotskisme. Le parti est représenté au Parlement irlandais avec 3 députés.

Italie

Logo du Parti communiste des travailleurs italien.

Après le congrès de Livourne (1921), et l'apparition du Parti communiste italien, elle se situe à la gauche de ce dernier et souvent en opposition frontale et inconciliable. Elle a parfois été proche de formes d'activisme, voire de terrorisme, comme les Brigades rouges. Tous ces mouvements prolifèrent après 1968. Ce n'est qu'après la mort d'Aldo Moro en 1978, avec la naissance de Démocratie prolétarienne qui en a longtemps été le plus important représentant, que la quasi-totalité des mouvements d'extrême gauche renoncent à toute forme de violence, avec l'épisode tardif mais mineur des Nouvelles Brigades rouges au tournant du XXIe siècle. La plupart des mouvements qui avaient eu leur importance, critique, médiatique et même électorale, finissent par disparaître peu à peu de la scène politique italienne, notamment après l'Opération Mains propres et le bouleversement profond qui en a résulté.

Dans un contexte politique très différent de ce qu'il était dans les années 1970, seul le Parti communiste des travailleurs peut aujourd'hui relever de cette catégorie politique, ainsi que quelques groupuscules auxquels il est possible de joindre la Gauche critique, dissidence du Parti de la refondation communiste en 2007 mais qui ne s'est pas présentée aux élections générales italiennes de 2013.

Bien que généralement classée à gauche, ou au centre-gauche, Gauche, écologie et liberté est classée à l’extrême gauche par le politologue italien Giovanni Orsina dans un entretien accordé au Figaro[56].

D'autres partis d'extrême gauche mineurs existent, on cite notamment :

Luxembourg

La Gauche est un mouvement politique luxembourgeois de gauche, fondé en 1999. Il fait partie du Parti de la gauche européenne et est associé au groupe parlementaire de la Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique. D'orientation plutôt réformiste, il pose la question de sa classification à l'extrême gauche.

Norvège

Le premier vrai parti d'extrême gauche norvégien est l'Alliance populaire qui donna naissance au Rouge, qui entre pour la 1re fois au Parlement en 2017. Le principal parti d'extrême gauche en Norvège est le Parti socialiste de gauche, parti anticapitaliste et socialiste. Le parti arrive en 5e position lors des législatives de 2017, gagnant 11 sièges au Parlement et fait partie du groupe européen Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique. On peut également citer les principales organisations anarchiste norvégienne Motmakt (no), la Ligue syndicaliste norvégienne (en) et la Fédération anarchiste de Norvège (no).

Pays-Bas

Le principal parti d'extrême gauche néerlandais est le Nouveau parti communiste des Pays-Bas, fondé en 1992 et se réclamant du marxisme-léninisme. Ce parti ne compte aucun député. Le Parti socialiste, 6e formation politique du pays, est aussi parfois considéré d'extrême gauche en raison de ces revendiquations populiste de gauche et de ces liens historiques avec le maoïsme.

Portugal

Graffiti en soutenant le Parti communiste portugais

Le Parti ouvrier d'unité socialiste fut l'un des premiers parti d'extrême gauche notable, fondée en 1976, elle fut membre de la Quatrième Internationale (lambertiste). Actuellement, il existe deux partis d'extrême gauche au parlement portugais :

Il existe d'autres petites formation d'extrême gauche comme le Parti ouvrier d'unité socialiste qui se réclame de la Quatrième Internationale. Le parti n'a jamais eu plus de 1,8 % des voix lors des législatives [58].

République tchèque

Le Parti communiste de Bohême et Moravie est le principal parti marxiste du pays. Le parti compte 15 députes, un eurodéputé et 86 conseillers régionaux. Comme pour nombre de partis membres du Parti de la gauche européenne, il est difficile de le classer clairement à l'extrême gauche. La plupart des observateurs le placent entre la gauche[59],[60] et l'extrême gauche[61],[62],[63],[64].

Roumanie

Le principal parti d'extrême gauche roumain est le Parti communiste roumain, héritier du Parti communiste de la guerre froide ; il n'est pas reconnu par les autorités. D'autres partis se réclament du marxisme mais sont plus réformistes que le PCR, tels que le Parti socialiste roumain, membre du Parti de la gauche européenne.

Royaume-Uni

Stand du Parti socialiste des travailleurs à Londres (2011).

Les partis d’extrême gauche britannique ne sont pas représentés au parlement mais il en existe comme :

Russie

La Russie fut dirigée de 1917 à 1991 par le parti bolchevique, qui deviendra après la création de l'URSS le Parti communiste de l'Union soviétique. La Russie actuelle compte plusieurs organisations d'extrême gauche, avec cette particularité qu'elles sont, pour certaines, teintées de nationalisme, comme le Parti communiste de la Fédération de Russie ou encore le parti L'Autre Russie, qui a succédé en 2010 au Parti national-bolchevique interdit trois ans plus tôt et qui prône une révolution de type léniniste[66],[67]. Il existe d'autres formations d'extrême gauche mineures en Russie, telles que le Front de gauche ou les Communistes de Russie. Enfin, des organisations trotskistes et communistes libertaires existent également, sur une orientation internationaliste.

Slovaquie

Le Parti communiste slovaque est le parti qui succéda au parti unique communiste de la Guerre froide. Il ne compte aucun représentant. Le parti prône notamment le marxisme-léninisme.

Suède

Parti de gauche lors de la Gay Pride en 2010.

Le Parti de gauche, fondé en 1917 sous le nom de Parti communiste de Suède, siège au parlement depuis 100 ans[68],[69].

En 1967, le Parti communiste de Suède (SKP) fait scission du Parti de gauche, rejetant la ligne eurocommuniste de ce dernier et adoptant une ligne pro-Pékin. Il est désormais inactif.

En 1977, le Ligue communiste des marxistes-léninistes (révolutionnaires) (KFML(r)), fait scission du SKP et adopte une ligne anti-révisionniste. Il entretient désormais des liens avec d'autres partis d'extrême gauche comme le Parti communiste de Grèce, le Front populaire de libération de la Palestine, le Front Polisario et le Parti du travail de Corée [70].

Par ailleurs, la principale force de l'extrême gauche libertaire en Suède est le syndicat Sveriges Arbetares Centralorganisation.

Suisse

À gauche toute ! (composé de SolidaritéS et du Parti ouvrier et populaire), le Mouvement pour le Socialisme, le Parti suisse du travail, La Gauche Anticapitaliste et « La Gauche - Die Linke » sont des mouvements de la gauche anticapitaliste, ils se caractérisent en étant situé politiquement à la gauche du Parti socialiste suisse. Ils demandent entre autres la régularisation des sans-papiers, l'émancipation des femmes et la stimulation de l'« action directe », les mobilisations et les actions syndicales. Ces mouvements sont proches d'autres partis anticapitaliste dont le Nouveau Parti anticapitaliste (France) et Parti socialiste des travailleurs (Royaume-Uni)[71]. L'extrême gauche suisse est également représentée par l'Organisation socialiste libertaire.

Ukraine

Le principal parti d'extrême gauche ukrainien est le parti communiste d'Ukraine, parti d'inspiration marxiste-léniniste et populiste de gauche, qui est le successeur de l'ancien Parti communiste de l'époque soviétique. Le parti a obtenu ses meilleurs scores lors des législatives de 2002 où le parti obtient presque 20 % des voix. Pendant les manifestations Euromaïdan le parti a soutenu le président Viktor Ianoukovytch, en particulier en votant à l’unanimité[72],[73] en faveur des lois liberticides du 16 janvier 2014[74].

En 2015, le gouvernement de Petro Porochenko interdit par décret au Parti communiste d’Ukraine de se présenter aux élections [75].

Océanie

Australie

Les principaux partis d'extrême gauche australiens sont l'Alliance socialiste et l'Alternative socialiste. L'IWW est présente en Australie depuis le début du XXe siècle. Une Fédération anarcho-syndicaliste(membre de l'ait existe également.

Articles connexes

Notes et références

  1. Nonna MAYEER, Pascal PERRINEAU, Le comportement politique des Français, Armand Colin, Paris, 1991.
  2. Serge Cosseron, Dictionnaire de l'extrême gauche, Paris, Larousse, « À Présent », 2007, p. 20 ; Olivier Piot, L'Extrême gauche, Paris, le Cavalier bleu, 2008, p. 9.
  3. Les partis politiques en France et en Europe
  4. Irène Pereira, Les grammaires de la contestation, Un guide de la gauche radicale, Les Empêcheurs de penser en rond, La Découverte, 2010
  5. Christophe Le Bec, « Négociations salariales à haut risque en Afrique du Sud », Jeune Afrique, (ISSN 1950-1285, lire en ligne)
  6. « 93. Afrique du Sud : Zabalaza : là où la lutte est cruelle », sur www.alternativelibertaire.org (consulté le )
  7. Parti communiste de Cuba (extrême gauche) (créé en 1965, seul parti légal)
  8. « A la Une : Chili, l’extrême gauche, troisième force politique », sur RFI, (consulté le )
  9. « Au Chili, gauche et droite au coude-à-coude pour la présidentielle », sur France-Soir, (consulté le )
  10. Serle Chapman : Nous, le Peuple : un voyage à travers l'Amérique indienne. Préface Bill Clinton. Albin Michel, 2004 p. 114
  11. Schultz, Jeffrey D., Encyclopedia of Minorities in American Politics: African Americans and Asian Americans, Greenwood Publishing Group, 2000, p. 217, (ISBN 1573561487) [lire en ligne]
  12. Sertima, Ivan Van, Great black leaders: ancient and modern, Transaction Publishers (en), 1988, p. 111, (ISBN 088738739X) [lire en ligne]
  13. National Office - NBUF, accédé le
  14. West, Cornel, Prophetic Fragments, Wm. B. Eerdmans Publishing (en), 1993, p. 71, (ISBN 0802807216), [lire en ligne]
  15. Elbaum, Max, Revolution in the Air: Sixties Radicals Turn to Lenin, Mao and Che, Verso Books, 2002, p. 263, (ISBN 1859846173), [lire en ligne]
  16. Dawson, Michael C., Black visions: the roots of contemporary African-American political ideologies, University of Chicago Press, 2001, p. 218, (ISBN 0226138607), [lire en ligne]
  17. Sales, William W., From civil rights to Black liberation: Malcolm X and the Organization of Afro-American Unity, South End Press, 1994, p. 20, (ISBN 0896084809), [lire en ligne]
  18. Akinyele Omowale Umoja, « Repression Breeds Resistance. The Black Liberation Army and the Legacy of the Black Panther Party », in Liberation, imagination, and the Black Panther Party: a new look at the Panthers and their legacy, ed. Kathleen Cleaver, George N. Katsiaficas, Routledge, 2001, p. 3-20 [lire en ligne]
  19. Sébastien Falletti, Corée du Sud : Le goût du miracle : L'Âme des Peuples, Bruxelles, Nevicata, , 88 p. (ISBN 978-2-87523-086-7, lire en ligne)
    « Entre ce courant droitier à Séoul et l'extrême gauche au pouvoir à Pyongyang, la conciliation est devenue impossible. »
  20. (es) Francisca Bastías, « 12 datos sobre Corea del Norte que te costará creer que son reales », sur AyAyAy TV, (consulté le ) : « Hay muchos países fascinantes en el mundo, pero probablemente el más curioso y raro de todos sea Corea del Norte. En un régimen totalitario y de extrema izquierda »
  21. « Un régime totalitaire... », sur Monsite.com (consulté le ).
  22. « Indian Maoist party termed terrorist group », sur UPI, (consulté le )
  23. « 58% in AP say Naxalism is good, finds TOI poll - Times of India », The Times of India, (lire en ligne, consulté le )
  24. « Extrême-gauche et Islam : une alliance contre-nature ? », sur le Figaro, (consulté le )
  25. Die Linke triumph: Mixed reaction as German far-left gains power, BBC news, 5 décembre 2014
  26. MLPD (Germany’s Marxist-Leninist Party), exberliner, 20 septembre 2013
  27. À Berlin, la mouvance d'extrême gauche inquiète de plus en plus, slate.fr, 6 novembre 2016
  28. 92 Prozent der Linksradikalen wohnen noch bei Mutti, bild.de, 22 janvier 2016
  29. « Répression de la liberté d'expression : l'Allemagne interdit le principal site d'extrême gauche », sur www.cameroonvoice.com (consulté le )
  30. « Le dernier numéro des Cahiers marxistes est en vente au CArCoB », sur CArCoB, (consulté le )
  31. L'Extrême gauche en Belgique
  32. Site officiel du Parti du travail de Belgique
  33. « Indépendance catalane : qui sont les principaux meneurs ? », sur Le Parisien, (consulté le ).
  34. « L'extrême gauche catalane fait pression sur Puigdemont », sur Challenges, (consulté le ).
  35. Podemos, la nouvelle vague de l’indignation, Libération, 17 octobre 2014
  36. Indignés espagnols: Pablo Iglesias élu à la tête de Podemos, 20 minutes, 15 novembre 2014
  37. « Européennes : poussée du parti d’extrême gauche Izquierda Unida en Espagne », sur LCI, (consulté le ).
  38. « Espagne : Podemos s'allie avec l'extrême gauche pour les législatives », sur Le Point, (consulté le ).
  39. « Législatives en Espagne: Podemos en phase de devenir le premier parti de gauche? », sur RFI, (consulté le ).
  40. « Espagne: Podemos s'allie à l'extrême gauche », sur Le Figaro, (consulté le ).
  41. Action directe, la violence comme mode d'action, lefigaro.fr, 7 septembre 2016
  42. Jean-François Gayraud, Histoire politique d'une organisation communiste combattante, Révolution et lutte armée en France 1969-1987 - Action directe". Notes & Études de l'Institut de Criminologie 7 et 8, numéro double - octobre - décembre 1988 [archive] http://www.theyliewedie.org/ressources/biblio/fr/Anonyme_-_Revolution_et_lutte_armee_en_france.html
  43. Six présidents à l'épreuve des quinze événements qui ont changé la Ve République, Jacques Raynaud, Éditions L'Harmattan, 2011 page 83 et suivantes books.google.fr
  44. Voir à ce sujet les deux tomes d'Hervé Hamon et de Patrick Rotman, Génération, Le Seuil (tome 1, 1987 ; tome 2, 1988), qui retracent cette histoire.
  45. Entreprendre en politique. De l'extrême gauche au PS : la professionnalisation politique des fondateurs de SOS-Racisme, Philippe Juhem, Revue française de science politique, Année 2001, Volume 51, Numéro 1, p. 131-153
  46. Christophe Nick, Les Trotskistes, Fayard, 2002, 380 p.
  47. Christiane Chombeau, « 1995 : l'implantation », Le Monde, .
  48. François Koch, La galaxie de l'ultra-gauche, L'Express, 17 février 2000
  49. De Babeuf aux antimondialistes, thucydide.net, 1er août 2005
  50. Olivier Aballain, « Calais : Extrême gauche, associatifs, extrême droite... Qui sont les manifestants ? », 20minutes.fr, (lire en ligne)
  51. Ras l'front: les hérauts sont fatigués, liberation.fr, 28 décembre 2000
  52. Après cinquante années d’épreuves, la gauche finlandaise est à la recherche d’une unité durable, Le monde diplomatique
  53. GRECE. Syriza est-il vraiment d'extrême gauche ?, L'Obs, 7 janvier 2015
  54. Grèce: "Unité populaire", le nouveau parti des dissidents de Syriza, Le Parisien, 21 août 2015
  55. Site officiel du mouvement je ne paie pas
  56. « Le leader du mouvement d'extrême gauche Nichi Vendola », d'après Giovanni Orsina, « Le système politique italien est complètement déstructuré », in Le Figaro, mercredi 27 février 2013, p. 14.
  57. (pt) Pedroso Lima Rosa, « PCP perde militantes e agrava contas », Expresso, (lire en ligne, consulté le )
  58. Where is Portugal’s Radical Left?, Global Politics, 11 février 2015
  59. « Risque pays de la République Tchèque : Politique », sur Société Générale (consulté le ).
  60. (en) Michal Pink, « The Electoral Base of Left-Wing Post-Communist Political Parties in the Former Czechoslovakia », sur Central European Political Studies Review (consulté le ).
  61. André Kapsas, « Andrej Babiš et les sociaux-démocrates tchèques négocient leur alliance », sur Courrier d'Europe centrale, (consulté le ).
  62. « Partis politiques tchèques », sur Élections en Europe, (consulté le ).
  63. (en) Miroslav Mareš, « Communist and Post-Communist Parties in the Czech Republic and Slovakia », dans Communist and Post-Communist Parties in Europe, , p. 305.
  64. Perottino, Michel, « Un visage pratique du « néocommunisme » tchèque : la propagande électorale du Parti communiste de Bohême et de Moravie depuis 1990 », Revue d'études comparatives Est-Ouest, Persée - Portail des revues scientifiques en SHS, vol. 31, no 3, , p. 43–68 (DOI 10.3406/receo.2000.3038, lire en ligne, consulté le ).
  65. « Communist Party of Great Brittain », sur cpgbml, (consulté le )
  66. « Russie: arrestations lors d'une manifestation de l'extrême gauche », sur Le Point, (consulté le )
  67. « Russie: arrestations lors d'une manifestation de l'extrême gauche », sur RTBF, (consulté le )
  68. « Left Party leader rejects common election platform », sur The Local, (consulté le )
  69. Partiets historia
  70. Kommunistika Partiet
  71. Site officiel de solidaritéS
  72. « Офіційний портал Верховної Ради України », sur w1.c1.rada.gov.ua (consulté le )
  73. « Офіційний портал Верховної Ради України », sur w1.c1.rada.gov.ua (consulté le )
  74. « L'opposition ukrainienne défie les nouvelles lois anti-manif » (consulté le )
  75. « Ukraine Le Parti communiste interdit de se présenter aux futures élections » (consulté le )
  • Portail de la politique
  • Portail de l’anarchisme
  • Portail du communisme
  • Portail du marxisme
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.