Commissaire de police (France)

En France, les commissaires de police sont des hauts fonctionnaires de l’État nommés par décret du président de la République. Ils constituent le corps de conception et de direction de la Police nationale, lequel est défini comme un « corps technique supérieur à vocation interministérielle »[1].

Écharpe tricolore de commissaire de police, symbole de la Nation (ancien modèle)

Pour les articles homonymes, voir Commissaire de police.

Histoire

Sous l'Ancien Régime

Nicolas de La Mare, commissaire au Châtelet et auteur du Traité de la Police. Caricature extraite d'une publication protestante, 1691[n 1].

À Paris, jusqu'en 1667, la police n'est qu'un parent pauvre de la justice : il n'y a pas de corps de police indépendant. Les juges et leurs auxiliaires n'ont pas le temps matériel d'assurer la sécurité des personnes et des biens, ni de lutter contre les divers fléaux. Il y a vingt commissaires au Châtelet pour les dix-sept quartiers de la ville. Deux cent quarante militaires constituent le Guet royal, ancêtre de la Gendarmerie.

Épée de commissaire, symbole du représentant de l'État.

Il existe pourtant bien un corps des commissaires enquêteurs et examinateurs, qu'on appelle « commissaires au Châtelet ». Ces agents sont des « officiers de robe longue établis pour faire certaines instructions et fonctions de justice et de police, à la décharge des magistrats », attachés aux lieutenants du prévôt de Paris, un lieutenant civil tenait la chambre civile tandis qu'un lieutenant criminel s'occupait des affaires criminelles. Leur nombre a considérablement varié : il est passé de huit sous Philippe V à quarante-huit sous Louis XIII.

L'édit royal de 1667 fait de ces agents des subordonnés du lieutenant général de police, dont la fonction est créée pour Nicolas de La Reynie, et seuls quatre d'entre eux demeurent attachés au lieutenant civil du prévôt de Paris. À Louis XIV, Colbert donne la définition de ce lieutenant général : « Il faut que notre lieutenant de police soit un homme de simarre et d'épée et si la savante hermine du docteur doit flotter sur ses épaules, il faut aussi qu'à son pied résonne le fort éperon du chevalier, qu'il soit impassible comme le magistrat et comme le soldat intrépide, qu'il ne pâlisse devant les inondations du fleuve et la peste des hôpitaux, non plus que devant les rumeurs populaires et les menaces de vos courtisans ». Pendant trente ans, jusqu'en 1697, Nicolas de La Reynie, métamorphose la ville : les quarante-huit commissaires de police, bénéficiant d'un traitement, de primes, d'avantages fiscaux, veillent sur les quartiers de Paris. On compte 2736 lanternes publiques à la fin de 1667, le Guet royal est réorganisé, le lieutenant général a ses observateurs qui scrutent l'opinion publique.

Les commissaires étaient répartis dans Paris à la tête de chacun des seize quartiers de la ville (l'équivalent d'un commissaire central d'arrondissement aujourd'hui). On trouve à chaque fois un « ancien préposé », un commissaire désigné par son ancienneté. Les autres commissaires du quartier sont placés sous ses ordres. Ils sont assistés de clercs, dont certains seront à compter de 1709 appelés " inspecteurs de police " et se voient attribuer par l'ancien un service particulier. Ils doivent lui signaler quotidiennement tout fait notable survenu dans leur service et se rassemblent chez lui chaque semaine pour faire le rapport de leurs activités. Ils procèdent à une visite bimensuelle et minutieuse de leur quartier.

Les commissaires sont alors propriétaires de leur charge, transmissible et aliénable.

Durant la Révolution française

Dans un premier temps, les commissaires de police sont élus comme d'autres fonctionnaires publics (clergé, magistrature), d'abord au suffrage censitaire, puis après la chute de la monarchie en 1792, dans des élections « révolutionnaires » à la main levée permettant toutes les intimidations. Plus tard, la Convention, au travers de son Comité de sûreté générale, nomme directement les commissaires sur l'ensemble du territoire de la République. Sous le Directoire, ils nommés par l’administration départementale sur proposition de la municipalité.

Au XIXe siècle

Un commissaire de police vers 1840,
lithographie.

À partir de la loi du 28 pluviôse an VIII, , toutes les communes de plus de 5 000 habitants sont tenues d'avoir leur commissaire de police. Pour les communes de Marseille, de Lyon et de Bordeaux, il fut institué un emploi de " commissaire général " et il fut envisagé de créer de tels emplois pour les villes de plus de 100 000 habitants.

Néanmoins, la fonction est un véritable casse-tête administratif, car ces « hommes du gouvernement » sont nommés et promus par les autorités de l'État (Consulat) mais payés par les municipalités sur les recettes de l'octroi et ils dépendent du parquet pour toutes les affaires judiciaires. Les zones de compétences des commissaires se diversifient sous le Second Empire avec la création des éphémères commissaires cantonaux et commissaires départementaux, mais aussi des commissaires affectés à la police des chemins de fer, créés dès 1848, ancêtres des renseignements généraux.

Depuis 1941

Sous le régime de Vichy, les corps de police dépendant des maires de communes de plus de 10 000 habitants sont nationalisés par la loi du 21 avril 1941. Se crée alors la " police régionale d'État ", qui intègre les anciens fonctionnaires en tenue et en civil et fonctionnaires administratifs (secrétaires de police) payés jusqu'alors par les communes. Chaque région de police qui fut alors créée par décret est placée sous l'autorité d'un haut fonctionnaire de police, issu du corps des commissaires de police, appelé " intendant régional de police ", lui même placé auprès du " préfet régional", qui avait été mis en place pour être au-dessus des préfets de chaque département, au moment où le gouvernement de Vichy avait mis au point la nouvelle structure de " région administrative ". A la même époque, se créent les groupements mobiles de réserve (G.M.R), unités de policiers mobiles, de type militarisée, qui seront dissous en septembre 1944 à la suite de leur action notamment contre les mouvements de la Résistance. Toutefois, les membres des G.M.R. qui pourront attester de leur comportement républicain seront autorisés à rester dans la Sûreté nationale et constitueront la base de 50 % des effectifs des Compagnies républicaines de sécurité, mises au point par le décret du 8 décembre 1944, portant création des C.R.S. par le gouvernement provisoire de la République française et qui disposent depuis février 1952 d'un drapeau spécifique, qui se transmet chaque année entre groupement régional de C.R.S.

Le gouvernement de Vichy crée l'École nationale supérieure de la Police par la loi du 23 avril 1941, laquelle est maintenue par le gouvernement provisoire de la République française à la Libération[4]. Elle a vocation à former les commissaires de police et les officiers de paix, en deux cours séparés. Toutefois, l'école, considérée par le gouvernement provisoire de la République française comme une création du gouvernement de Vichy et au vu de la collaboration de la police française avec les forces d'occupation allemande, ne reçoit aucune promotion d'élèves-commissaires à compter de 1944 et reste inactive de 1944 à 1955. Durant cette période, les candidats reçus au concours de commissaire de police rejoignent un service de police où ils sont placés en tant que commissaires stagiaires pendant un an.

Une importante réforme menée par le décret du 30 août 1977, préparé par Christian Bonnet, alors ministre de l'Intérieur, transforme le corps des commissaires de police, leur donnant pouvoir hiérarchique sur l'intégralité des effectifs de police, jusque-là limité à l'encadrement des inspecteurs et enquêteurs, les inspecteurs étant équivalents en " civil " des officiers de paix, créés en 1790 dont la compétence était limitée au département de la Seine et des gardiens de la paix, dont le corps fut créé par la Troisième République en 1871, était la transformation du corps des sergents de ville, apparu en 1829. Cette réforme a également permis d'intégrer les commandants principaux (anciens officiers supérieurs de la police en tenue) dans le corps des commissaires de police au grade de commissaires et les commandants de groupements (grade supérieur à celui de commandant principal) au grade de commissaire principal. Cette importante réforme qui ne fut pas remise en cause à l'occasion de l'arrivée de la gauche au pouvoir après le 10 mai 1981 fut à l'époque contestée par différents syndicats de policiers en civil qui considéraient que les débouchés de carrière pour le corps des inspecteurs étaient restreints par l'arrivée des officiers supérieurs de paix, qui limitaient ainsi la promotion des inspecteurs, dans le corps des commissaires de police.

En 1987, un décret voulu par le chef du gouvernement d'alors, Jacques Chirac, donne aux commissaires de police des fonctions et responsabilités équivalentes à celles accordées aux administrateurs civils ou aux membres des corps recrutés par la voie de l'École nationale d'administration. Les commissaires de police deviennent ainsi des fonctionnaires de catégorie supérieure, soit des " A + " ; ils deviennent alors dès cette année là " hauts fonctionnaires ". Ce décret répond aux demandes réitérées après mai 1968, exprimées par le syndicat national des commissaires de police, créé en 1925, qui considérait que les commissaires de police étaient des agents publics qui devaient être des hauts fonctionnaires, au vu de leur niveau de responsabilités et de leur action au quotidien. Déjà, des détachements de commissaires avaient été faits dans des corps de sous-préfets ou dans d'autres corps de l’État de même niveau. Un cas célèbre de détachement fut celui de Michel Baroin, alors commissaire principal, comme sous-préfet de Nogent sur Seine en 1964. Michel Baroin avait été condisciple de Jacques Chirac au sein de l'I.E.P. de Paris.

Le décret du 24 décembre 2012 a modifié l'organisation de l'École nationale supérieure de la Police. Il transfère les activités de l'ENSOP (École nationale supérieure des officiers de police), organisme sans personnalité juridique rattaché à l'administration centrale du ministère de l'Intérieur à l'ENSP qui, jusqu'à présent, ne formait que les commissaires de police. L'ENSP devient ainsi l'établissement public unique chargé de la formation des commissaires et des officiers de police.

Responsabilités 

Képi de commissaire de police, désormais remplacé par la casquette

Ils sont chargés de l'élaboration et de la mise en œuvre des doctrines d'emploi et de la direction des services dont ils assument la responsabilité opérationnelle et organique. Ils ont autorité sur le personnel affectés dans ces services.

Ils peuvent être appelés à exercer leurs fonctions dans les établissements publics administratifs placés sous la tutelle du ministre de l'Intérieur.

Ils participent à la conception, à la réalisation et à l'évaluation des programmes et des projets relatifs à la prévention de l'insécurité et à la lutte contre la délinquance.

Ils peuvent exercer la fonction d'officier du ministère public (OMP) auprès des tribunaux de police.

Ils sont dotés de la tenue d'uniforme.

École nationale supérieure de la police, défilé du 14 juillet 2008 sur les Champs-Élysées

Grades

Le corps de conception et de direction comprend trois grades [5] :

  • commissaire de police ;
  • commissaire divisionnaire de police ;
  • commissaire général de police.

Le commissaire de police ayant neuf ans de services effectifs, ayant satisfait à l'obligation de mobilité et après avoir suivi une formation professionnelle organisée par l'École nationale supérieure de la police, peut être promu au grade de commissaire divisionnaire.

Le grade de commissaire principal a été supprimé en 2005, les membres du corps ayant atteint ce grade à la date de la réforme pouvant à titre temporaire cependant continuer à le porter.

Peuvent accéder au grade de commissaire général[6] :

  • les commissaires divisionnaires ayant atteint au moins le 5e échelon de leur grade et ont accompli six ans de service en position de détachement dans un ou plusieurs emplois énumérés par décret ;
  • les commissaires divisionnaires ayant atteint au moins le 5e échelon de leur grade et ont exercé, pendant huit ans, des fonctions supérieures d'un niveau particulièrement élevé de responsabilité. Ces fonctions doivent avoir été exercées en position d'activité ou de détachement dans le grade de commissaire divisionnaire, dans un grade d'avancement d'un corps ou cadre d'emplois de niveau comparable défini par arrêté interministériel.

Les commissaires généraux ainsi que les commissaires divisionnaires ayant atteint le 5e échelon de leur grade et ayant satisfait aux obligations de mobilité peuvent être nommés à un emploi de contrôleur général [7]. Après avoir occupé cet emploi depuis un an au moins, le contrôleur général peut être nommé inspecteur général ou directeur des services actifs. Contrôleur général, inspecteur général et directeur des services actifs ne sont pas des grades mais des emplois à la discrétion du gouvernement, qui nomme et révoque à ces emplois ad nutum.

Affectations

À la sortie de l'École nationale supérieure de la police, la plupart des postes offerts aux commissaires de police sont proposés en sécurité publique.

Parmi ceux-ci :

  • responsable d'un commissariat d'une ville moyenne ;
  • adjoint au responsable d'un commissariat central dans une grande ville ;
  • chef de service dans une direction départementale d'un département important.

D'autres postes sont offerts à la Préfecture de police de Paris :

  • commissaire central adjoint dans un commissariat d'arrondissement ;
  • chef du service d’investigation judiciaire dans un commissariat d’arrondissement important ;
  • adjoint à un chef de division à la direction de l’ordre public et de la circulation.

Les postes de commissaire de police font l'objet d'une nomenclature définissant pour chacun d'entre eux leur niveau de responsabilité. Ces niveaux sont déterminés de A à F (niveau A : sortie d'école - niveau F : commissaire divisionnaire confirmé ou commissaire général). 

Après son premier poste, occupé obligatoirement pendant une durée minimum de 2 ans, le commissaire de police peut se porter candidat sur les postes vacants offerts dans l'ensemble des directions de la police nationale.

Recrutement

Il existe trois voies d'accès au corps des commissaires de police :

  • Le concours externe (50 % d'une promotion) ouvert aux candidats de nationalité française ayant obtenu un master (Bac+5) âgés de 35 ans au plus l'année du concours ;
  • Le concours interne (20 % d'une promotion) ouvert aux agents de l' État ou des collectivités locales comptant au mois quatre années de service et âgés de 44 ans au plus l'année du concours ;
  • La voie d'accès professionnelle (30 % d'une promotion) ouverte aux fonctionnaires du corps de commandement ayant au moins le grade de capitaine, comptant 7 ans d'ancienneté dans ce grade depuis leur titularisation et âgés de 50 ans au plus au 1er janvier de l'année de leur recrutement.

À l'issue de cette phase de recrutement, les élèves-commissaires de police suivent une formation initiale d'une durée de deux ans au sein de l'École nationale supérieure de la police, à Saint-Cyr-au-Mont-d'Or (Rhône) où ils alternent les formations au sein de l'école et les stages en directions de police. Au cours de la seconde année d'école, ils deviennent commissaires de police stagiaires.

Le concours d'accès au corps des commissaires de police, tout particulièrement par la voie externe, est l'un des plus difficiles et sélectifs de la fonction publique d'État, d'un niveau comparable à ceux de l'École nationale d'administration et de l'École nationale de la magistrature.

Effectifs

Deux commissaires de police, un officier, un gardien de la paix et un brigadier-chef

Au 31 décembre 2014, il y avait 1 709 membres du corps de conception et de direction soit 1,2 % des effectifs de la police nationale, répartis comme suit :

  • 892 commissaires soit 52 % des effectifs.
  • 686 commissaires divisionnaires soit 41 % des effectifs.
  • 90 contrôleurs généraux.
  • 26 inspecteurs généraux.
  • 15 directeurs.

Pour les élections professionnelles du ministère de l'Intérieur ayant eu lieu entre le 30 novembre et le 6 décembre 2018, les effectifs de ce corps pouvant participer à ces élections étaient de 1666 personnes. La répartition des voix pour la commission administrative paritaire des commissaires est au 2/3 pour le syndicat " historique " des commissaires de police, créé en 1925 et au tiers restant pour le syndicat indépendant des commissaires de police, créé en 2006.

Quelques commissaires de police

Réels

Fictifs

Notes et références

Notes

  1. Cette caricature d'inspiration protestante est publiée dans l'ouvrage de Cornelis Dusart (1660-1704) et Jacob Gole (1660-1737), Les Héros de la Ligue ou la procession monacale conduitte par Louis XIV pour la conversion des protestans de son royaume, Paris, P. Peters, 1691, [lire en ligne].
    En raison de sa participation à la destruction du temple de Charenton après la révocation de l'édit de Nantes, Nicolas de La Mare est férocement caricaturé comme un moine ligueur encapuchonné et hilare, évocation du temps des Guerres de religion. La planche est ornée d'un sonnet moquant la corruption du commissaire[2].
    Il s'agit de l'unique représentation contemporaine de Nicolas de La Mare, aucun portrait n'étant connu par ailleurs[3].

Références

  1. Décret n° 2005-939 du 2 août 2005 portant statut particulier du corps de conception et de direction de la police nationale, (lire en ligne)
  2. (en) Friedrich Hollstein, Dutch and flemish etchings, engravings and woodcuts, 1400-1700, vol. VI, p. 79 et vol. VII, p. 240.
  3. Epron 2004, p. 6.
  4. Jean-Marc Berlière, la loi du 23 avril 1941 portant organisation générale des services de police en France
  5. « Décret n°2005-939 du 2 août 2005 portant statut particulier du corps de conception et de direction de la police nationale. | Legifrance », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
  6. Décret n° 2016-808 du 16 juin 2016 relatif à l'instauration du grade de commissaire général de police, (lire en ligne)
  7. « Décret n° 2007-315 du 7 mars 2007 relatif aux conditions de nomination et d'avancement dans les emplois d'inspecteur général et de contrôleur général des services actifs de la police nationale. | Legifrance », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

  • Jean-Marc Berlière, Le monde des police en France, XIXe-XXe siècles, Editions Complexe, 1996, 275 p.
  • Justine Berlière, Policer Paris au siècle des Lumières. Les commissaires du quartier du Louvre dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, Paris, École des Chartes, « Mémoires et documents de l'École des Chartes », no 91, 2012, 414 p., [compte-rendu en ligne].
  • Pierre Bondois, « Le commissaire Delamare et le Traité de la police », Revue d'histoire moderne, no 19, , p. 313-351 (lire en ligne).
  • Vincent Denis, « Les commissaires de police parisiens, de la chute de la monarchie à la Restauration », dans Dominique Kalifa, Pierre Karila-Cohen (dir.), Le commissaire de police au XIXe siècle, Paris, Publications de la Sorbonne, 2008, p. 27-40.
  • Nicole Diament, Recherches sur la police parisienne sous Louis XIV à travers l'œuvre et la carrière de Nicolas Delamare, thèse, École des Chartes, Paris, 1974.
  • Nicole Dyonet, « Le commissaire Delamare et son Traité de la police (1639-1723) », dans Claire Dolan (dir.), Entre justice et justiciables : les auxiliaires de la justice du Moyen Âge au XXe siècle : [actes du colloque, Québec, 15-17 septembre 2004, Sainte-Foy (Québec), Les Presses de l'Université Laval, coll. « InterCultures », , 828 p. (ISBN 2-7637-8268-X), p. 101-119.
  • Quentin Epron, « Nicolas Delamare et la culture juridique française des pré-Lumières », Revue d'histoire des facultés de droit et de la science juridique, no 24, , p. 9-33.
  • Jean-Claude Hervé, « L'ordre à Paris au XVIIe siècle : les enseignements du Recueil des règlements de police du commissaire Dupré », Revue d'histoire moderne et contemporaine, t. XXXIV, , p. 185-214 (lire en ligne).
  • Dominique Kalifa, Pierre Karila-Cohen (dir.), Le commissaire de police au XIXe siècle, Paris, Publications de la Sorbonne, 2008, 284 p.
  • Steven L. Kaplan, « Note sur les commissaires de police de Paris au XVIIIe siècle », Revue d'histoire moderne et contemporaine, t. XXVIII, , p. 669-686 (lire en ligne).
  • John M. Merriman, « Les Javerts de la Restauration : commissaires de police et héritage révolutionnaire », dans Hommage à Claude Mazauric. Pour la Révolution française, Rouen, Publications de l'Université de Rouen, 1998, p. 393-398.
  • Vincent Milliot, « Saisir l'espace urbain : mobilité des commissaires et contrôle des quartiers de police à Paris au XVIIIe siècle », Revue d'histoire moderne et contemporaine, nos 50-1, , p. 54-80 (lire en ligne).
  • Raymonde Monnier, « Un nouveau magistrat municipal : le commissaire de police parisien de l'an II », Bulletin de la Société de l'histoire de Paris et de l'Île-de-France, 1987 (1985), 112e année, p. 195-228.
  • Frédéric Ocqueteau, « Le commissaire de police en « manager de service » : nouveaux rôles et repositionnements identitaires aux débuts du XXIe siècle », dans Jean-Marc Berlière, Catherine Denys, Dominique Kalifa et Vincent Milliot (dir.), Métiers de police : être policier en Europe, XVIIIe-XXe siècle, Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoire », , 560 p. (ISBN 978-2-7535-0698-5), p. 287-299.

Articles connexes

Liens externes

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