Cinq-Mars-la-Pile

Cinq-Mars-la-Pile [sɛ̃ maʁ la pil] est une commune française du département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire.

Pour les articles homonymes, voir Cinq-Mars et Pile.

Cinq-Mars-la-Pile

La mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Centre-Val de Loire
Département Indre-et-Loire
Arrondissement Chinon
Intercommunalité Communauté de communes Touraine Ouest Val de Loire
Maire
Mandat
Sylvie Pointreau
2020-2026
Code postal 37130
Code commune 37077
Démographie
Gentilé Cinq-marsiens
Population
municipale
3 621 hab. (2018 )
Densité 180 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 20′ 54″ nord, 0° 27′ 45″ est
Altitude Min. 37 m
Max. 101 m
Superficie 20,11 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Cinq-Mars-la-Pile
(ville-centre)
Aire d'attraction Tours
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Langeais
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Cinq-Mars-la-Pile
Géolocalisation sur la carte : Indre-et-Loire
Cinq-Mars-la-Pile
Géolocalisation sur la carte : France
Cinq-Mars-la-Pile
Géolocalisation sur la carte : France
Cinq-Mars-la-Pile
Liens
Site web www.cinq-mars-la-pile.fr

    Géographie

    Situation

    Cinq-Mars-la-Pile est une commune située une quinzaine de kilomètres à l'ouest de Tours, la préfecture d'Indre-et-Loire. Elle s'établit au nord de la Loire, adossée au coteau. Elle est traversée par le Breuil qui termine quelques kilomètres plus loin sa course dans la Roumer.

    Hydrographie

    Réseau hydrographique de Cinq-Mars-la-Pile.

    La commune est bordée sur son flanc sud-est par la Loire (3,71 km), qui en constitue la limite communale. Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 24,98 km, comprend un autre cours d'eau notable, le Breuil (5,717 km sur la commune), et divers petits cours d'eau pour certains temporaires[1],[2].

    Le cours de la Loire s’insère dans une large vallée qu’elle a façonnée peu à peu depuis des milliers d’années. Elle traverse d'est en ouest le département d'Indre-et-Loire depuis Mosnes jusqu'à Candes-Saint-Martin, avec un cours large et lent. La Loire présente des fluctuations saisonnières de débit assez marquées. Sur le plan de la prévision des crues, la commune est située dans le tronçon de la Loire tourangelle, qui court entre la sortie de Nazelles-Négron et la confluence de la Vienne[3], dont la station hydrométrique de référence la plus proche est située à Langeais. Le débit mensuel moyen (calculé sur 34 ans pour cette station) varie de 142 m3/s au mois d'août à 753 m3/s au mois de février. Le débit instantané maximal observé sur cette station est de 3 060 m3/s et s'est produit le , la hauteur maximale relevée a été de 4,89 m le [4],[5]. La hauteur maximale historique a été atteinte le 27 septembre 1856 avec 6,80 m[6]. Sur le plan piscicole, la Loire est classée en deuxième catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[7].

    Le Breuil, d'une longueur totale de 14,6 km, prend sa source dans la commune d'Ambillou et se jette dans le Roumer à Langeais, après avoir traversé 4 communes[8]. Plusieurs moulins à eau établis sur son cours ont cessé de fonctionner au XXe siècle, le dernier en [9]. Sur le plan piscicole, le Breuil est également classé en deuxième catégorie piscicole[7].

    Quatre zones humides[Note 1] ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le conseil départemental d'Indre-et-Loire : « la vallée du Breuil aux Tronchées », « la vallée du Breuil de Velantan à Cinq-Mars-la-Pile », « la vallée du Breuil du Château de La Touche à Vélantan » et « la vallée de la Loire de Mosnes à Candes-Saint-Martin »[10],[11].

    Voies de communication

    Un échangeur de l'autoroute A85, situé sur le territoire de Cinq-Mars-la-Pile, dessert également la ville de Langeais. A son entrée, les destinations extrêmes affichées sont Nantes et Lyon.

    Depuis , une piste cyclable en site propre relie Cinq-Mars-la-Pile à Langeais[12].

    Transports publics

    La commune dispose d'une gare SNCF qui la relie par TER à Tours, vers l'est, et à Saumur, Angers et Nantes, vers l'ouest.

    Urbanisme

    Typologie

    Cinq-Mars-la-Pile est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[13],[14],[15]. Elle appartient à l'unité urbaine de Cinq-Mars-la-Pile, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[16] et 5 172 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[17],[18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tours, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[19],[20].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (66,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (26,9 %), zones agricoles hétérogènes (20 %), forêts (17,6 %), zones urbanisées (14,3 %), prairies (12,3 %), eaux continentales[Note 4] (4,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,9 %), cultures permanentes (1,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,2 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].

    Toponymie

    Pile, de Cinq-Mars-la-Pile

    Attestée sous les formes Terra Sancti Medardi en 915, ecclesia de Pila Beati Medardi en 1012, Prioratus Sancti Medardi de Pila et Sancto Medardo en 1170, ecclesia Sancti Medardi de Pila en 1247, Sancti Marcius, villa Sancti Marci en 1272 [23].

    « Cinq-Mars » représente une cacographie de « Saint-Mars », attestée dès la fin du XVIe siècle. Saint-Mars est une déformation du nom hagiotoponymique de saint Médard[24].

    Le complément -la-pile est l'évocation de la Pile de Cinq-Mars.

    Histoire

    Des seigneurs de Cinq-Mars (alias Saint-Médard)[25],[26],[27],[28] sont signalés depuis le XIe siècle au moins (certains auteurs[29],[30] remontent même au Xe siècle pour l'origine de cette première maison des sires de St-Médard, mais il semble que ce soit une mauvaise lecture, une confusion), assez mal connus : - Geoffroy Ier, fl. vers 1050 et † vers 1070 ; père d'Eudes/Othon Ier, fl. 1070 ; apparaissent alors : - Hardouin Ier (fl. en 1092, frère d'un Geoffroi et père d'Hardouin II), et - Eudes (II) (fils d'un Geoffroi - serait-ce Geoffroy Ier ou Geoffroi frère d'Hardouin Ier ? à moins que ces deux Geoffroy n'en fassent qu'un, si Hardouin Ier est le frère de Geoffroy Ier ? — moine à St-Julien, il serait † croisé en 1102). - Hardouin II, fl. 1109 et 1127, était un fidèle du comte Geoffroy Plantagenêt (1113-1151), il marie Adélaïde et est le père d'André Ier, fl. en 1140, père de - Barthélemi Ier, fl. 1178, père lui-même de Pierre, Guillaume et André II de Saint-Médard. - André II, fl. en 1202 et 1206, † en Terre sainte en 1210, époux de Marguerite, est le père de - Barthélemi II, encore un enfant sous tutelle en 1210-1218. Seraient ensuite sires de St-Médard un certain - Raoul du Verger en 1232, puis - Raoul de Saint-Alemand, † avant 1272, et sa fille Eustachie de St-Alemand.

    Par son mariage semble-t-il, une certaine Eustach(i)e, héritière des sires de St-Médard/Cinq-Mars, transmet ensuite ladite seigneurie à la maison de L'Isle-Bouchard fin XIIIe (vers 1285 ?)-début XIVe siècle. En effet, deviennent seigneurs de St-Médard : - Barthélemi III de L'Isle-Bouchard, † vers 1288, puis son fils cadet - Jean Ier de L'Isle, frère de Bouchard VIII († vers 1290/1300), et mari en 1327 d'Agnès/Isabeau de Montbazon, fille de Barthélemi Ier Savary de Montbazon et de Marie de Dreux-Beu. On remarque que la femme de Barthélemy III de L'Isle-Bouchard, donc la mère de Jean de L'Isle, était Eustach(i)e de Doué[31], † vers 1322, fille de Gédoin/Jodon/Gelduin de Doué (lui-même fils d'une Eustach(i)e), dame de Gençay, Thouarcé et probablement de Gonnor ; la maison de Doué posséda aussi dans les parages Gizeux ; serait-ce cette Eustach(i)e de Doué qui transmet Cinq-Mars aux L'Isle-Bouchard ? ; on peut aussi remarquer que les Savary de Montbazon étaient bien proches, étant les maîtres de Savonnières et Co(u)lombiers/Villandry juste à l'est de Cinq-Mars.

    Toujours est-il que - Jean Ier de L'Isle, fl. 1336-1345, souche d'une courte branche cadette des L'Isle-Bouchard, est seigneur de Cinq-Mars (mais sans doute pas de Bueil comme la tradition le soutenait : voir l'article Bueil), et après lui ses enfants : (Jean II de L'Isle de St-Médard, † vers 1366, ∞ Isabelle fille de Geoffroi de Pal(l)uau de Montrésor) ?, puis sa sœur - Jeanne de L'Isle dame de Cinq-Mars/St-Médard, épouse de Bonabès IV (1328-1377) sire de Rougé, Derval et vicomte de La Guerche (Jeanne avait pour sœur Isabeau de L'Isle, x Jean de Maillé de Clervaux). Puis succession à leurs fils - Jean Ier de Rougé († sans postérité vers 1380) et - Guillaume II/Galiot/Galhot de Rougé, père entre autres enfants de - Jean II de Rougé († 1415, sans postérité de son mariage avec Béatrix fille de Jean II de Rieux), et - Jeanne de Rougé († 1413), dame de Derval, épouse d'Armel II de Châteaugiron († 1414) : d'où - Patry II de Châteaugiron († 1427 ; sans postérité de son union avec Louise de Rohan, fille d'Edouard et petite-fille de Jean Ier de Rohan), et sa sœur - Valence de Châteaugiron († 1435), qui marie son lointain cousin Geoffroi de Châteaugiron dit de Malestroit († 1440 ou 1463) seigneur de Combourg. Leur fils - Jean de Châteaugiron-Malestroit, † 1482, héritier de Derval, Combourg et Cinq-Mars, échange cette dernière seigneurie en 1474 avec - Louis Ier de La Trémoïlle vicomte de Thouars (1429-1483), contre Fougerai.

    On trouve ensuite ses enfants : - Louis II de La Trémoïlle († 1525 à Pavie), puis sa sœur - Antoinette de La Trémoille († après 1507, x 1473 Charles de Husson, comte de Tonnerre, † 1492) et ses fils et petit-fils - Louis III († 1508) et Louis IV de Husson († 1537), comtes de Tonnerre ; puis, par des ventes : - François Dufor/du Fou (achète Cinq-Mars vers 1530 ; fl. 1559), - Mathurin de Broc (achète en 1573 contre 70 000 livres ; capitaine-gouverneur de Carentan et Pont-Audemer) puis son fils François de Broc, père de Jacques de Broc, enfin - Martin Ruzé (achète vers 1630 ; † 1613, Grand-maître des mines de France), qui, sans postérité, lègue à son petit-neveu - Antoine Coëffier de Ruzé, marquis d'Effiat, surintendant des Finances, Maréchal de France, père du malheureux Cinq-Mars exécuté en 1642 à Lyon, beau-père du maréchal Charles de La Porte, 1er duc de la Meilleraye, et grand-père du 2e duc Armand-Charles de La Porte (mari d'Hortense Mancini, nièce de Mazarin ; les La Porte de La Meilleraye conservent une part de la seigneurie, allée ensuite à Marie-Olympe de La Porte de La Meilleraye, 1665-1754, x Louis-Christophe Gigault marquis de Bellefonds (-en-Berry), † 1692, fils du maréchal). Deux fils du maréchal d'Effiat se succèdent ensuite à Cinq-Mars dans la seigneurie principale : Martin de Ruzé, et son frère puîné Jean de Ruzé (1622-1698, abbé de Saint-Cernin et de Trois-Fontaines). Puis Antoine de Ruzé, † 1719, gouverneur de Montargis, fils de Martin et d'Elisabeth/Isabelle d'Escoubleau, fille de Charles, marquis d'Alluye en Perche-Gouët ; ses fils Gabriel-Martin et Louis-Auguste de Ruzé (leur mère était Marie-Anne Olivier de Leuville), et Benoît-Gabriel-Armand de Ruzé marquis d'Effiat, sans doute fils de Louis-Auguste, en tout cas le dernier de la famille à posséder Cinq-Mars.

    En effet, le 10 novembre 1768 Armand de Ruzé d'Effiat cède Cinq-Mars contre 306 000 livres à - Choiseul (1719-1785), sire de Chanteloup et duc d'Amboise, qui l'échange le 16 novembre 1768 avec - Marie-Charles-Louis d'Albert duc de Luynes et de Chevreuse (1717-1771), contre La Bourdaisière. Depuis les d'Albert de Luynes, cinq familles ont acquis le Château/domaine de Cinq-Mars : François Charles Moisant puis sa fille Boisseau de Beaulieu, en 1797 ; M. et Mme Mathieu Maucler en 1845 ; M. et Mme Louis Bussienne en 1856 ; Théobald-Arthur Genty en 1877 ; M. et Mme Nicolas Untersteller depuis 1957[32].

    À l'été 1944, le pont ferroviaire fut détruit par un bombardement allié[33].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1953 1959 Alexandre Petit    
    1959 1970 Gui Padieu DVD Ingénieur agronome
    1970 1977 Marcel Le Droff    
    1977 1988(décès) Jean-Pierre Cottet DVD Conseiller général du canton de Langeais (1982-1988)
    mars 1989 juin 1995 André Ricou    
    juin 1995 mars 2014 Jean Gouzy DVG Conseiller général du canton de Langeais (2008-2015)
    mars 2014 mai 2020 Jean-Marie Carles DVG Retraité
    Conseiller départemental depuis 2015
    mai 2020 En cours Sylvie Pointreau DVG  
    Les données manquantes sont à compléter.

    Politique environnementale

    Dans son palmarès 2016, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué une fleur à la commune au Concours des villes et villages fleuris[34].

    Jumelage

    Le canton de Langeais, dont fait partie la commune de Cinq-Mars-la-Pile, est jumelé depuis 1986 avec la ville allemande d'Eppstein[35].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[37].

    En 2018, la commune comptait 3 621 habitants[Note 5], en augmentation de 6,03 % par rapport à 2013 (Indre-et-Loire : +1,25 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 2001 1871 1021 2701 6261 6901 7282 2001 889
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 8221 9991 9801 9622 0542 1522 1362 0582 003
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 0101 9411 7991 7911 8371 7311 6131 8502 110
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    2 0802 0321 9552 1962 3702 6213 1243 1753 226
    2013 2018 - - - - - - -
    3 4153 621-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[39].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Cinq-mars-la-pile se situe dans l'Académie d'Orléans-Tours (Zone B) et dans la circonscription de Langeais.

    L'école maternelle publique et l'école élémentaire Courier accueillent les élèves de la commune.

    Économie

    La commune était le siège d'un Centre de Coordination et de Sauvetage (CCS, RCC en anglais - Rescue and Coordination Center) compétent pour les accidents aériens en région Ouest[40]. Ce centre a brièvement été impliqué dans les opérations de recherche du vol Air France 447 qui a disparu le 1er juin 2009[41]. Ce RCC est fermé depuis le 31 août 2015 et son activité est reprise par le RCC de Lyon Mont Verdun[42].

    Un CDC (Centre de Détection et de Contrôle Militaire) est localisé sur la base aérienne de Cinq Mars la Pile.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La pile gallo-romaine de Cinq-Mars-la-Pile est dessinée en 1770 par Félix Le Royer de La Sauvagère, dans son Recueil d’antiquités dans les Gaules.
    • Pile de Cinq-Mars : la commune tire son nom d'une pile romaine, curieuse tour de briques juchée sur le coteau d'une trentaine de mètres de haut. Son état de conservation en fait un des éléments majeurs du patrimoine gallo-romain du département. Elle est datée du IIe siècle apr. J.-C. Il s'agit de la plus haute pile funéraire de Gaule (les autres édifices se trouvant en Aquitaine) surplombant la vallée de la Loire d'une cinquantaine de mètres.
    Borne de la Terre sacrée.
    • Borne de la Terre sacrée, monument érigé à la mémoire de tous les soldats morts lors de la Première Guerre mondiale et œuvre du sculpteur et ancien poilu Gaston Deblaize. Il a réalisé cinq autres bornes semblables qui se trouvent au cimetière national d'Arlington à côté de Washington, dans la chapelle du Simple soldat de l'église Saint-Louis des Invalides, sur le récif de Guernic, en face du fort de Penthièvre au large de la presqu'île de Quiberon dédiée aux morts américains (une réplique de cette borne, plus accessible, a été érigée près du parking du Fozo sur la commune de Saint-Pierre-Quiberon en 1997), sur la plage de la Terre sacrée, à Ajaccio et à Meures (Haute-Marne), village natal de Gaston Deblaize. Cette borne fut installée dans le village en l'honneur de Robert H. Dunlap, général américain des Marines, qui fut tué en mai 1931 en essayant de sauver une femme lors d'un éboulement de terrain dans le village. Vétéran de la Première Guerre mondiale, il était en France pour suivre les cours du Collège militaire[43].

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Les armes de Cinq-Mars-la-Pile se blasonnent ainsi :

    De gueules au chevron fascé-ondé d'argent et d'azur de six pièces, accompagné de trois lionceaux d'argent [44].

    Armes du marquis de Cinq-Mars.

    Il s'agit d'une variante des armes de Henri Coiffier de Ruzé d'Effiat, marquis de Cinq-Mars.

    Voir aussi

    Bibliographie

    Étude consacrée à l'histoire de la formation et de l'architecture de la commune de Cinq-Mars-la-Pile.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. D’après l’article L. 211-1 du Code de l’environnement, « on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ».
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Fiche SIGES de la commune », sur le site du Système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
    2. « Carte hydrologique de Cinq-Mars-la-Pile », sur https://www.geoportail.gouv.fr/ (consulté le ).
    3. Règlement SPC Loire-Cher-Indre, 23 décembre 2013, actualisé août 2015 (lire en ligne), p. 19.
    4. « Référentiel hydrométrique », sur http://www.sandre.eaufrance.fr/ (consulté le ).
    5. « Station hydrométrique K6830020, la Loire à Langeais », sur le site de la banque Hydro (consulté le ).
    6. Règlement SPC Loire-Cher-Indre, 23 décembre 2013, actualisé août 2015 (lire en ligne), p. 52.
    7. (id) « Décret n°58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories », sur https://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le ).
    8. « Fiche Sandre - le Breuil », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
    9. Le Parisien étudiant, « Sortir - Bonnes adresses : Moulin de la Gouspillère », sur etudiant.aujourdhui.fr, (consulté le ).
    10. Direction Départementale des Territoires d'Indre-et-Loire-37, « Liste des Zones humides d'Indre-et-Loire-37 », sur http://terresdeloire.net/ (consulté le ).
    11. « L'inventaire départemental des zones humides », sur http://www.indre-et-loire.gouv.fr/, (consulté le ).
    12. Malo Richard, « Voie verte ou l’appel de l’Agglo : Loisirs sportifs – Cinq-Mars-la-Pile », La Nouvelle République, (lire en ligne, consulté le ).
    13. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    15. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Unité urbaine 2020 de Cinq-Mars-la-Pile », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    17. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    18. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    22. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    23. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Tome 3, page 1583. Lire en ligne
    24. Le site Internet de la Ville
    25. « Cinq-Mars, p. 93-96 », sur Histoire de Touraine, t. III, par Jean-Louis Chalmel, chez Armand Mame à Tours, 1828.
    26. « Cinq-Mars, p. 316-319 », sur La Loire historique, t. IV, par Georges Touchard-Lafosse, chez Lecesne à Tours, 1851.
    27. « Seigneurie de St-Médard puis de Cinq-Mars », sur France Balade : Touraine.
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