Malestroit

Malestroit ([maletʁwa]) est une commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne.

Malestroit

La place du Bouffay.

Blason
Administration
Pays France
Région Bretagne
Département Morbihan
Arrondissement Vannes
Intercommunalité De l'Oust à Brocéliande Communauté
(siège)
Maire
Mandat
Bruno Gicquello
2020-2026
Code postal 56140
Code commune 56124
Démographie
Gentilé Maltrais ou Malestroyen
Population
municipale
2 460 hab. (2018 )
Densité 423 hab./km2
Population
agglomération
4 675 hab.
Géographie
Coordonnées 47° 48′ 33″ nord, 2° 22′ 55″ ouest
Altitude Min. 10 m
Max. 95 m
Superficie 5,81 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Malestroit
(ville-centre)
Aire d'attraction Malestroit
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Moréac
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
Malestroit
Géolocalisation sur la carte : Morbihan
Malestroit
Géolocalisation sur la carte : France
Malestroit
Géolocalisation sur la carte : France
Malestroit
Liens
Site web https://www.villedemalestroit.bzh

    Chef-lieu de canton, elle est traversée par le canal de Nantes à Brest et par la rivière Oust qui sont confondus à cet endroit.

    Cette ville a fêté son millénaire en 1987. C'est une ville ayant l'appellation « petites cités de caractère ».

    Géographie

    La ville de Malestroit est située à 40 km de Vannes (préfecture). Les communes limitrophes sont Saint-Marcel à l'ouest, Pleucadeuc au sud et Ruffiac à l'est.

    La ville est traversée par la D776, la D764 et la D146. Il y avait anciennement une gare à Malestroit. La gare la plus proche est celle de Vannes.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Malestroit
    Missiriac
    Saint-Marcel
    Pleucadeuc Saint-Congard

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 11,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 12,6 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 830 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pleucadeuc », sur la commune de Pleucadeuc, mise en service en 1990[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 11,9 °C et la hauteur de précipitations de 902,8 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Vannes-Séné », sur la commune de Séné, mise en service en 1998 et à 34 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 12,3 °C pour 1981-2010[11] à 12,4 °C pour 1991-2020[12].

    Urbanisme

    Typologie

    Malestroit est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[13],[14],[15]. Elle appartient à l'unité urbaine de Malestroit, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[16] et 4 675 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[17],[18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Malestroit, dont elle est la commune-centre[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 3 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[19],[20].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (43,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (47,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (31,4 %), terres arables (26,2 %), forêts (15,2 %), zones agricoles hétérogènes (10,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,9 %), prairies (7 %), mines, décharges et chantiers (1,1 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].

    Toponymie

    Attestée sous les formes Malestrictum au XIe siècle, Malertritus en l'an 1127, Malestret en 1331[23], Maletroit en 1464, Malestroict en 1477, Malestroit en 1481[24].

    Le nom apparaît en 1131 sous la forme du latin médiéval Malestrictum et signifie « mauvais défilé »[23] , « mauvais passage », « passage dangereux »[25].

    Le nom gallo de la commune est Maltrë, Maltrae ou Malestroec[26].
    Le nom breton est Malastred ou Malastreg[26].

    Devise

    La devise est inscrite au fronton de l’Hôtel de ville « Quæ numerat nummos non malestricta domus » qui peut être traduite par « le domaine qui compte (ses besans) n’est pas Malestroit » ou « Maison riche d'écus ne grince jamais ». les Baguenaudes Malestroyennes » - Jean-Paul Bourban)

    Histoire

    Moyen-Âge

    On date traditionnellement la fondation de Malestroit à 987 par des moines qui s'installèrent sur les rives de l'Oust.

    La famille de Malestroit

    Gisant en marbre de Jean II de Malestroit et de son épouse (dessin de Dom Morice)

    Le premier seigneur de Malestroit connu est Juhaël, qui vivait au début du XIe siècle. Sa lignée se termine avec :

    Payen IV est tué en 1347 lors de la bataille de La Roche-Derrien, il ne laisse comme héritier que sa sœur Jeanne de Malestroit épouse de Hervé de Châteaugiron. Leur fils Jean de Châteaugiron dit de Malestroit († 1374), seigneur d'Oudon, a pour héritier son fils Jean de Malestroit capitaine Général en 1364 qui meurt en Italie en 1382. La fille et héritière de ce dernier Jeanne II († 1429) épouse un membre de la lignée cadette de la famille de Malestroit ; Jean II de Malestroit, seigneur de Beaumont († 1415 ou 1416) dont une fille Jeanne (III) de Malestroit qui épouse à son tour Jean II Raguenel vicomte de la Bellière.

    Le XIXe siècle

    Avant le chemin de fer la ville de Malestroit était très active : « le transport par l'Oust revenait au quart du prix du transport par voie de terre »[27].

    A partir de 1828, Malestroit devient le noviciat de la Congrégation de Saint-Pierre. Jusqu'en 1834. Jean-Marie de La Mennais, acquiert l'ancien couvent des Ursulines (actuelle communauté des Augustines 2 Faubourg Saint-Michel). C'est un lieu de formation ecclésiastique, novateur en son temps, par le fait que les étudiants rédigent eux-mêmes leurs traités de théologie et qu'ils étudient un grand nombre de langues étrangères. Parmi les langues proposées, certaines sont obligatoires : l'hébreu, le grec et le latin. Les autres sont facultatives, parmi lesquelles : le sanskrit, l'arabe, le persan, le chaldéen, le chinois, l'allemand, l'anglais, l'italien. C'est un lieu de formation réputé. Parmi l'équipe fondatrice du séminaire, on peut citer : l’abbé Simon Blanc qui en est le directeur. Ancien professeur à Besançon, il fait à Malestroit des conférences sur la philosophie, il a rédigé un manuel d’histoire ecclésiastique. L’abbé Rohrbacher, est directeur des études et professeur de théologie, spécialiste du sens commun. L’abbé Persehais, économe de l’établissement, puis remplacé par l’abbé Bouteloup huit mois plus tard quand l’abbé Persahais est nommé vicaire à la paroisse de Saint-Méen. L’abbé Bornet est maitre des novices, chargé des cours de littérature[28].

    La Première Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Malestroit porte les noms de 63 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale[29].

    La Seconde Guerre mondiale

    Panneau commémoratif de faits survenus à Malestroit pendant la Seconde Guerre mondiale.

    À partir du , Malestroit et ses environs accueillent les contingents de soldats polonais qui formeront la Brigade de chasseurs de montagne qui participa ensuite à la bataille de Narvik[30].

    Malestroit fut une ville clé de la résistance bretonne avec le maquis de Saint-Marcel à proximité (au cours des combats liés à ce maquis, 25 résistants FFI de la compagnie "Malestroit" furent arrêtés et fusillés)[31].

    Dans cette ville de nombreux résistants, notamment les religieuses de la clinique des Augustines, abritaient des parachutistes britanniques, des responsables de la Résistance comme le général Audibert, des blessés du maquis de Saint-Marcel ou encore se battaient contre les Allemands à travers de petits attentats.

    Le monument aux morts de Malestroit porte les noms de 20 personnes mortes pour la France pendant la Deuxième Guerre mondiale[29]. Parmi eux Jacques Bonsergent, né dans la commune voisine de Missiriac, qui fut le premier résistant français fusillé par les Allemands.

    La fin du XXe siècle

    En 1987, des festivités commémorent le millénaire de la cité bretonne.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1965 mars 1977 Bertrand Queinnec   Chirurgien
    mars 1977 mars 1980
    (démission)
    Jean Davalo (1910-1983)   Grand Invalide de Guerre (39-45)
    Officier de la Légion d'honneur (1956)
    avril 1980[32] mars 1989 Jean Camussi   Entrepreneur
    mars 1989 mars 2007[33]
    (décès)
    Maurice Mélois RPR puis UMP Chef d'entreprise
    Conseiller général du canton de Malestroit (1994 → 2007)
    mars 2007 mars 2014 Bernard Miloux DVD Directeur technique
    mars 2014
    Réélu en 2020[34]
    En cours Bruno Gicquello DVD Consultant-formateur en communication

    Jumelages

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[36].

    En 2018, la commune comptait 2 460 habitants[Note 6], en diminution de 0,65 % par rapport à 2013 (Morbihan : +2,32 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 6001 7961 7351 6841 7811 7931 6761 6301 577
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 5481 5831 6331 6911 6271 6891 7411 7121 685
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 6931 7161 8401 7951 8951 9562 1012 2502 052
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    2 3812 4832 5062 4652 3572 4722 4792 4782 497
    2017 2018 - - - - - - -
    2 4562 460-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    La ville de Malestroit possède une école primaire et maternelle publique et une privée. Nous pouvons aussi y trouver un collège public, un collège privé et un lycée professionnel agricole privé.

    D'un point de vue santé Malestroit possède un cabinet médical récent et un laboratoire d'analyses médicales. Nous pouvons aussi trouver une clinique privée, un cardiologue et de nombreux médecins spécialisés dans différents domaines. Enfin, un petit hôpital est présent.

    Culture

    Depuis 1999, l'association Aux Arts Etc... organise le festival au Pont du Rock à Malestroit ainsi que de nombreux concerts. Des artistes de renommée mondiale sont présents.

    La maison lapins crétins, avec une boutique et un siège de réalité virtuelle[39].

    L'été, des activités et spectacles médiévaux sont proposés avec des animations sur le canal.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La commune compte onze monuments historiques :

    Autres monuments :

    • Monastère de l’Immaculée Conception, communauté de sœurs hospitalières Augustines fondée en 1866, elle appartient à la congrégation des Augustines de la Miséricorde de Jésus[44],[45].

    Personnalités liées à la commune

    • Albert Aubry (1892-1951), député d’Ille-et-Vilaine résistant français y est né.
    • Yvonne Beauvais (1901-1951), en religion Mère Yvonne Aimée de Jésus supérieure générale des Augustines de la Miséricorde de Jésus.
    • Blandine Bellavoir (1984-), actrice.
    • Edmond Besson (1887-1977), maire de Malestroit[44]
    • Les frères Alain et Daniel Bonnec, artistes peintres.
    • Jacques Bonsergent (1912-1940), premier français fusillé par l’occupant en 1940 y est inhumé.
    • James Bouillé (1894-1945), architecte.
    • Vincent Chaignart de la Gaudinaye (1746-1817), avocat en parlement, conseiller du roy, député à la Convention, maire de Malestroit
    • Marcel Cohen (1937-), journaliste, écrivain, auteur de Malestroit chroniques du silence (E.F.R., 1973)
    • Jehan Cherruier dit « Malestroit ». Éminent économiste d’Henri III et de Bretagne
    • Armand Corentin, comte de Malestroit et marquis de Pontcallec (1738-1797)
    • Charles de Cossé duc de Brissac Baron de Malestroit (1550-1626), maréchal de France lieutenant général de Bretagne[44]
    • Mathurin (Maturin) Marie Dréano (1892-1973) chanoine, professeur et littérateur, docteur ès Lettres, auteur d'ouvrages sur Montaigne : « La Pensée Religieuse de Montaigne », « La Renommée de Montaigne en France au XVIIIe siècle : 1677-1802 », « La Religion de Montaigne ».
    • Maxime Dupé (1993), footballeur professionnel, gardien de but du FC Nantes Atlantique
    • Charles Filiger (1863-1928), peintre du groupe de Pont-Aven
    • Xavier Fontanet (1948-), chef d'entreprise français, dirigeant du groupe Essilor (1991-2010), professeur à HEC Paris, chroniqueur aux Échos.
    • Yvonnet Flourée, dit Prioris, XVe siècle, homme d'affaires et officier de finance.
    • Jean-Olivier Gaudin, général de cavalerie XVIIIe siècle.
    • Louis Gougaud (1877-1941), moine bénédictin, historien du christianisme.
    • Clément de Guer-Malestroit marquis de Pontcallec, chef d'un complot contre le Régent.
    • Yves Gleu, XVe siècle, évêque.
    • Hervé Juvin (1956-), intellectuel, homme d'affaires et personnalité politique né dans la commune.
    • Jean Karakos (1940 - 2017), producteur de musique.
    • Félicité et Jean-Marie de La Mennais, supérieur général et vicaire général, noviciat de la Congrégation de Saint-Pierre
    • Famille de Lannion
    • Alphonse Lanoe (1926), peintre.
    • Jean de Laval-Châteaubriant, baron de Malestroit (1487-1543).
    • Auguste Le Franc (1858-1943), prêtre, écrivain et chercheur.
    • Marie Lefranc (1658-1781) Doyenne de l'humanité à 123 ans.
    • Jean-Pierre Letort-Tregaro (1943), écrivain, universitaire.
    • Patrick Mahéo (1954-), médecin et historien.
    • Eudon de Malestroit XIIIe siècle
    • Gaspard de Malestroit, évêque
    • Geoffroi de Malestroit 1309-1343
    • Dom Louis Gougaud (1877-1941), bénédictin
    • Guillaume de Malestroit XIVe – XVe siècles, évêque
    • Henri de Malestroit-Beaumont XIVe siècle
    • Don Hercelin (1787-1855), abbé de la Grande Trappe de Soligny Fondateur du Monastère cistercien de Timadeuc
    • Hervé Ier de Malestroit XIVe siècle
    • Hervé II de Malestroit Fin XIVe-Début XVe siècles
    • Jean de Malestroit Fin XIVe-Début XVe siècle, évêque de Nantes, chancelier du duc de Bretagne
    • Jean de Malestroit XVe siècle, seigneur d’Oudon
    • Jean de Malestroit de Bruc, écrivain
    • Jean de Malestroit-Raguenel Fin XIVe-Début XVe siècles
    • Jean II de Malestroit XIVe siècle
    • Jean II de Malestroit-Combourg Fin XIVe-Début XVe siècle
    • Jean III de Malestroit XIVe - XVe siècles, seigneur de Beaumont et sire de Käer. Le constructeur du grand donjon du château de Largoët en Elven
    • Jean IV de Malestroit-Raguenel (1436-1471)
    • Jean et Julien de Malestroit-Oudon XVIe siècle
    • Juhael et Jacques de Malestroit, croisés Fin XIe-début XIIe siècle
    • Louis de Malestroit, Fin XVe-Début XVIe siècle, seigneur de Beaumont.
    • Péan ou Païen de Malestroit XIIe siècle
    • Païen II de Malestroit, Fin XIIe-début XIIIe siècle
    • Païen IV de Malestroit, XIVe siècle
    • Philippe de Malestroit, XVe siècle, seigneur de Beaumont
    • Queïnnec de Malestroit : musicien (XXe siècle)
    • Thibaud de Malestroit XIVe siècle, évêque
    • Louis Marsille, (1872-1966), historien et érudit.
    • Bernard Melois, (1939), sculpteur
    • Eugène Mounier, (1906-2007), écrivain et historien local de Malestroit ayant rédigé « Malestroit, son histoire, ses origines »
    • Arnaud Mulliez (1959-), fils de Gérard Mulliez, Association familiale Mulliez
    • Nominoé (vers 800-851) IXe siècle comte de Vannes et duc (ou roi) des Bretons
    • Roger Plisson, navigateur solitaire.
    • Dr Jean Queinnec (1896-1962), Chirurgien chef de la Clinique des Augustines, Résistant, Maire de Malestroit et vice-président du conseil général du Morbihan[44].
    • Julien de Quistinic, défenseur de la cité assiégée XVIe
    • Daniel Rialet, (1960-2006), acteur français, y est né et y a été inhumé
    • Jean IV de Rieux, Baron de Malestroit (1447-1518), Maréchal de Bretagne (1470)
    • Albert Robida XIXe siècle, illustrateur.
    • Robin III Raguenel
    • Ratuili ou Ratwili : Évêque d’Aleth IXe siècle
    • Jean Rouxel (1935-1998), chimiste.
    • Famille de Sérent ;
    • Loaisel de Treogate (1752-1812), romancier préromantique et dramatique[44]
    • Saint Guénin (VIIe siècle)
    • Saint Poufra
    • Armand Seguin, peintre, graveur
    • Jean de Serent
    • Chanoine Seveno, restaurateur de l'église Saint-Gilles
    • Jean de Tinteniac
    • Pierre Dieulefils, photographe et éditeur de cartes postales, né à Malestroit en 1862

    Héraldique

    En 1451, la seigneurie de Malestroit est érigée en baronnie pour Jean IV Raguenel, Maréchal de Bretagne et devient la neuvième baronnie de Bretagne.

    Le blason se décrit de la façon suivante :

    • De gueules à neuf besants d'or 3, 3 et 3  les Baguenaudes Malestroyennes » - Jean-Paul Bourban)

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Pleucadeuc - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Malestroit et Pleucadeuc », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Pleucadeuc - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Malestroit et Séné », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Vannes-Séné - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Vannes-Séné - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    15. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Unité urbaine 2020 de Malestroit », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    17. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
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    40. Notice no PA00091420, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    41. Notice no PA00091417, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    42. Notice no PA00091418, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    43. Notice no PA00091419, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    44. Patrick Mahéo, Les rues de Malestroit, leur nom, leur histoire, Stéphane Batigne Éditeur, 2018 (ISBN 9791090887640).
    45. Alexia Vidot, Les hospitalières de la miséricorde, Famille chrétienne no 2021 du 8 au 14 octobre 2016, pp. 28-29

    Voir aussi

    Articles connexes

    Bibliographie

    • Patrick Mahéo, Les rues de Malestroit, leur nom, leur histoire, Stéphane Batigne Éditeur, 2018 (ISBN 9791090887640)
    • Bertrand Frelaut Malestroit, hier et aujourd'hui : le combat de S-Marcel, La Baule, 1979, éditions des Paludiers, 48 p. lire en ligne sur Gallica

    Liens externes

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