Cauvigny

Cauvigny est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

Ne doit pas être confondu avec Cavigny.

Cauvigny

Mairie de Cauvigny.
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Beauvais
Intercommunalité Communauté de communes Thelloise
Maire
Mandat
Francis Chable
2020-2026
Code postal 60730
Code commune 60135
Démographie
Gentilé Mavais
Population
municipale
1 651 hab. (2018 )
Densité 94 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 18′ 06″ nord, 2° 14′ 58″ est
Altitude Min. 67 m
Max. 208 m
Superficie 17,5 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Chaumont-en-Vexin
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Cauvigny
Géolocalisation sur la carte : Oise
Cauvigny
Géolocalisation sur la carte : France
Cauvigny
Géolocalisation sur la carte : France
Cauvigny
Liens
Site web http://cauvigny.fr/

    Ses habitants sont appelés les Mavais.

    Géographie

    Hameaux et écarts

    Les hameaux de la commune sont Château-Rouge, Fercourt, Fayel et Bonvillers[1].

    Communes limitrophes

    Transport en commun

    Un service de transport à la demande dénommé Pass Thelle Bus organisé par l'intercommunalité fonctionne dans la commune[4].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[6].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[7]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[5]

    • Moyenne annuelle de température : 10,5 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,4 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 734 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,1 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Airion », sur la commune d'Airion, mise en service en 1989[11] et qui se trouve à 18 km à vol d'oiseau[12],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 663,5 mm pour la période 1981-2010[13]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 21 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[15] à 10,6 °C pour 1981-2010[16], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[17].

    Urbanisme

    Typologie

    Cauvigny est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[18],[19],[20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire regroupe 1 929 communes[21],[22].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (75,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (66,8 %), forêts (20,8 %), zones agricoles hétérogènes (8,3 %), zones urbanisées (4,1 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme latinisée Calviniacus en 899[1] et Cauvignacum en 1070[25].

    Homonymie avec Cauvigny à Trefcon (Aisne), Calviniacus en 899[26].

    Il s'agit d'une formation toponymique gallo-romane en (-i)-acum, suffixe de localisation, puis de propriété d'origine gauloise. Il est précédé du nom de personne de basse latinité Calvinu(s)[27] ou Calvinius (+ -acum)[26], littéralement Chauvin « le chauve ». Il s'agit d'une forme normano-picarde avec maintien du [ka] (ca) initial.

    *Calviniacum a donné selon les dialectes et les langues : Chauvigny, Chauvigné, Chalvignac, Cauvignac, Calviac, etc. répertoriés par Albert Dauzat et Charles Rostaing[27].

    Les habitants de la commune sont les Mavais. Cette appellation remonterait à la grande Jacquerie au XIVe siècle, lorsque nobles et gentilshommes, avec comme chef « Charles-le-Mauvais », luttent contre les Jacques, nom donné aux paysans révoltés du village[1].

    Histoire

    Au XIXe siècle, on fabriquait des calicots et des mouchoirs, ainsi que des boutons en poil de chèvre. Le village possédait aussi une tabletterie[1].

    À la fin de la Seconde Guerre mondiale, lors des combats de la libération de la France le village est marqué par un massacre de 20 habitants par les Allemands, sans doute de la 3e Panzerdivision SS Totenkopf, que le maire de l'époque relate dans le registre des délibérations du conseil municipal : « Au mois de juillet 1944, un groupe de la Résistance vint se réfugier au hameau de Châteaurouge. [...] Le 23 août, quelques hommes de ce groupe décidèrent de se mettre en embuscade dans un bois situé non loin de Cauvigny […] ils voulaient surveiller une route assez empruntée par les Allemands. », ils y croisèrent un véhicule occupé par des SS et « envoyèrent une rafale de mitraille » sur ses occupants ». « Deux furent tués et le troisième qui était blessé fut fait prisonnier » Le prisonnier fut emmené à Château Rouge, « dans une maison située à l’extrémité du village ». Le 27 août, un détachement allemand « portant comme insigne une tête de mort » encercla Château Rouge. Les habitants, au nombre d’une centaine, furent rassemblés près de la chapelle. « Les hommes furent alignés le long d’un mur face à la route ». Présent aux côtés du chef du détachement allemand, le prisonnier libéré « désigna un à un tous les hommes qu’il reconnut pour lui avoir rendu visite dans son cachot et ils furent fusillés sous les yeux des femmes et des enfants épouvantés à la vue de ce massacre ». La mort de ces quinze hommes « n’était pas encore assez ». « On prit au hasard cinq autres qui partagèrent le sort de leurs malheureux concitoyens », relate encore l’ancien maire. « Le chef des criminels » ordonna ensuite aux habitants de creuser une fosse commune pour inhumer les vingt cadavres. « Les bourreaux […] n’attendirent pas que la fosse soit creusée. Ils étaient pressés de se rendre à 12 km de Cauvigny, à Andeville, où ils massacrèrent 17 autres Français[28] ».

    La commune a été marquée par des activités industrielles, et, dans les années 1990, 1000 employés y travaillaient, dont 550 à la Greenfiltre et 350 à Durat (automobile). Ils n'étaient plus que 100 au recensement de 1999,[29],[30].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Beauvais du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de l'Oise.

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Noailles[31]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Chaumont-en-Vexin.

    Intercommunalité

    La commune faisait partie de la communauté de communes du pays de Thelle, créée en 1996.

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[32], le préfet de l'Oise a publié en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, qui prévoit la fusion de plusieurs intercommunalités, et en particulier de la communauté de communes du Pays de Thelle et de la communauté de communes la Ruraloise, formant ainsi une intercommunalité de 42 communes et de 59 626 habitants[33],[34].

    La nouvelle intercommunalité, dont est membre la commune et dénommée provisoirement communauté de communes du Pays de Thelle et Ruraloise, est créée par un arrêté préfectoral du qui a pris effet le [35].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1944[28]   Louis-Léonard Desjardins    
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 2014 Michel Vereecke    
    2014[1] 2020 Michel Druez SE  
    2020 En cours Francis Chable    

    Population et société

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[37].

    En 2018, la commune comptait 1 651 habitants[Note 7], en augmentation de 9,41 % par rapport à 2013 (Oise : +1,44 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8229401 0461 0091 0251 0091 0311 0101 039
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0119629619671 026935916892972
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    9311 007932846899866701766739
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    8087597439331 1071 1991 3491 4391 610
    2018 - - - - - - - -
    1 651--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[38].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Pyramide des âges en 2007

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (14,5 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,5 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (51 % contre 48,4 % au niveau national et 49,3 % au niveau départemental).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 51 % d’hommes (0 à 14 ans = 24,9 %, 15 à 29 ans = 17 %, 30 à 44 ans = 22,7 %, 45 à 59 ans = 21,8 %, plus de 60 ans = 13,6 %) ;
    • 49 % de femmes (0 à 14 ans = 23 %, 15 à 29 ans = 14,4 %, 30 à 44 ans = 25,7 %, 45 à 59 ans = 21,5 %, plus de 60 ans = 15,4 %).
    Pyramide des âges à Cauvigny en 2007 en pourcentage[39]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,1 
    90  ans ou +
    0,3 
    3,9 
    75 à 89 ans
    5,1 
    9,6 
    60 à 74 ans
    10,0 
    21,8 
    45 à 59 ans
    21,5 
    22,7 
    30 à 44 ans
    25,7 
    17,0 
    15 à 29 ans
    14,4 
    24,9 
    0 à 14 ans
    23,0 
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2007 en pourcentage[40]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90  ans ou +
    0,8 
    4,5 
    75 à 89 ans
    7,1 
    11,0 
    60 à 74 ans
    11,5 
    21,1 
    45 à 59 ans
    20,7 
    22,0 
    30 à 44 ans
    21,6 
    20,0 
    15 à 29 ans
    18,5 
    21,3 
    0 à 14 ans
    19,9 

    Enseignement

    Les enfants du bourg sont scolarisés dans une école communale comprenant un centre périscolaire (cantine et centre de loisirs)[1].

    Culture

    La commune comprend une bibliothèque municipale[41].

    Économie

    Le bourg compte en 2016 quelques commerces[42] et services de proximité, ainsi que des artisans[43].

    L'entreprise Presse informatique, spécialisée dans la gestion d'abonnements de presse, a été liquidée en 2010, avec ses 400 salariés. Son site de 6 000 m2 de bureaux implantés dans un ancien relais de chasse situé sur le plateau dominant la vallée du Thérain, devrait faire l'objet d'une reconversion pour «  faire de Cauvigny le centre de l’artisanat  » et a été acquis par la commune avec le soutien du Département, afin de le transformer en locaux artisanaux et pépinière artisanale[44],[29].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Église de Cauvigny.

    Cauvigny compte deux monuments historiques sur son territoire :

    • Église Saint-Martin, rue de Senlis et rue de Mouy (classée monument historique par arrêté du 20 octobre 1920[45]) : Sa fondation remonte au moins au XIe siècle, et le mur méridional de la nef englobe des vestiges de cette époque. L'église est principalement de style gothique flamboyant, et date pour l'essentiel du premier tiers du XVIe siècle, mais elle comporte des éléments intéressants de deux campagnes de construction au XIIe siècle. Ce sont d'abord trois voûtes d'ogives archaïques des années 1140, sans leurs supports, dans le collatéral nord ; puis le croisillon sud des années 1150 / 1160, qui a été reprise à la période flamboyante ; et surtout un élégant clocher octogonal de la fin du XIIe siècle avec une lanterne coiffée d'une flèche de pierre, qui compte parmi les plus beaux représentants de ce type de clocher dans la région. Le clocher, le croisillon sud, la tourelle d'escalier polygonale et la haute abside des années 1520 forment un ensemble pittoresque.
    À l'intérieur, l'architecture du chœur est tout à fait remarquable, notamment pour son plan octogonal. La première travée s'ouvre depuis la base du clocher, et ses murs s'écartent progressivement afin d'obtenir une largeur plus importante à partir de l'arc-doubleau intermédiaire. Il n'y a pas de fenêtres dans cette travée, mais de grandes arcades assurent la communication avec les chapelles latérales. La seconde travée est une abside à pans coupés, très lumineuse grâce à quatre hautes fenêtres à verre transparent. Les voûtes sont agrémentées de liernes et tiercerons, et leurs nervures se fondent dans des piliers ondulés engagés dans les murs, qui sont munis de curieux chapiteaux pseudo-corinthiens.
    Quant aux autres parties de l'église, elles offrent une rare complexité, avec de nombreuses campagnes de construction qui s'enchevêtrent, ce qui est particulièrement évident autour de la base du clocher. Néanmoins, la nef et son collatéral paraissent assez homogènes à la première vue[46],[47].
    Chapelle de Château-Rouge.
    • Chapelle Sainte-Restitute de Châteaurouge, au hameau de ce nom (classée monument historique par arrêté du 2 octobre 1961[48]) : Le nom du hameau est celui d'une forteresse ayant joué un rôle important pendant la guerre de Cent Ans et les guerres de Religion de la fin du XVIe siècle.
    La chapelle est tristement célèbre pour avoir été le théâtre d'un massacre d'innocents lors de la Seconde Guerre mondiale, et elle en porte encore les traces (impacts de balles).
    Elle représente aussi l'un des rares édifices religieux que le XVIIe siècle a donné dans le département. Il s'agit d'une chapelle seigneuriale, édifiée en 1625 pour le compte Gilles de Fay, seigneur de Fercourt, peu après le démantèlement de la forteresse. L'architecture baroque règne à cette époque, mais elle n'a pas connu une diffusion notable dans l'Oise, et la chapelle puise ses références dans le style flamboyant et dans la Renaissance.
    Son décor sculpté était très soigné et d'une belle facture, mais il a été en partie abîmé tant à l'extérieur qu'à l'intérieur. De l'extérieur, c'est surtout la façade qui est remarquable, flanquée par une tourelle à lanternon à sa gauche, dont les baies sont flanquées par des pilastres cannelés. Le portail est encadré par deux paires de colonnettes doriques, qui supportent un entablement dont la frise est décorée de six rosaces. L'ensemble est couronné par un fronton en arc de cercle entre deux anges.
    L'intérieur comporte trois travées droites et une abside à pans coupés, l'ensemble étant voûté d'ogives avec liernes et tiercerons, et les clés de voûte pendantes sont richement décorées. Comme particularité, les culots sur lesquels retombent les nervures des voûtes représentent des aigles aux ailes déployées dans la nef, et des anges tenant des banderoles ou des écussons dans le chœur. Sous chaque culot, se trouve une niche à statue au fronton triangulaire. Un petit autel est ménagé dans l'épaisseur du mur du chœur, bénéficiant lui aussi d'une décoration d'un grand raffinement. La chapelle est toujours restée propriété privée. Entre 1661 et 1712, trois messes y sont dites chaque semaine par un chapelain, grâce à une fondation par Anne du Fay, dame de Châteaurouge. La chapelle est désaffectée au culte à la Révolution, et le culte n'y est rétabli que pour une courte durée en 1862[49].

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Bibliographie

    Léon Vial, Cauvigny : Un village rural du département de l'Oise, Cauvigny, Édition à compte d'auteur, , 107 p. (lire en ligne).

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[8].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Alice Ancelin, « Cauvigny, un lieu marqué par son histoire », L'Observateur de Beauvais, no 961, , p. 18.
    2. « Communes limitrophes de Cauvigny » sur Géoportail..
    3. « Communes limitrophes de Cauvigny » sur Géoportail..
    4. « Transports en commun », sur http://www.cauvigny.fr (consulté le ).
    5. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    6. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    7. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    8. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    9. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    10. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    11. « Station Météo-France Airion - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    12. « Orthodromie entre Cauvigny et Airion », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station Météo-France Airion - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    14. « Orthodromie entre Cauvigny et Tillé », sur fr.distance.to (consulté le ).
    15. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    17. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    18. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    20. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    21. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    22. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    23. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    24. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    25. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud 1979, p. 134.
    26. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 1 : Formations préceltiques, celtiques, romanes, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 193), , 1869 p. (ISBN 978-2-600-02884-4, lire en ligne)., p. 545..
    27. Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.
    28. « Hommage aux fusillés du Château Rouge du 27 août 1944 : Comme le veut la tradition, les élus et habitants de Cauvigny rendront hommage aux fusillés de Château Rouge morts pour la France le 27 août 1944, le 27 août 2016 sur la place des fusillés de Château Rouge à 11h30 », L'Observateur de Beauvais, no 961, , p. 17.
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    49. Dominique Vermand, Églises de l'Oise, op. cit., p. 10.
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