Capgemini

Capgemini est une entreprise de services du numérique française créée par Serge Kampf en 1967 à Grenoble, sous le nom de Sogeti. Il s’agit du cabinet de conseil qui a le plus gros chiffre d'affaires du pays et elle figure parmi les dix plus grosses du secteur mondialement. Basée à Paris, la société fait partie du CAC 40 à la Bourse de Paris.

Pour les articles homonymes, voir Gemini.

Capgemini

Création
Fondateurs Serge Kampf
Forme juridique Société européenne[1] à conseil d'administration
Action Euronext : CAP
Slogan « Get the future you want » (« Réalisez le futur que vous voulez. »)
Siège social 11 rue de Tilsitt
75017 Paris
 France
Direction Paul Hermelin, Président du conseil d'administration
Aiman Ezzat, Directeur général[2]
Directeurs Aiman Ezzat (d)
Activité ESN
Produits Conseil en stratégie et transformation, services applicatifs, services de technologie et d'ingénierie, autres services d'infogérance[3]>
Filiales Sogeti, Capgemini Invent
Effectif 211 300 (2018)[3]
SIREN 330 703 844
TVA européenne FR06330703844[4]
Site web capgemini.com

Capitalisation 18,218 milliards d'euros (05/04/2019)[5]
Chiffre d'affaires 15,848 milliards d'euros (2020) [6]
12,2%
Résultat net 955 millions d'euros (2020)[7]
12%

Histoire

1967-1975 : Sogeti, l'essor d'une dynamique entrepreneuriale[8]

Le , la Société pour la gestion de l'entreprise et traitement de l’information (Sogeti) est créée avec un capital de 1 000 000 francs à Grenoble par Serge Kampf, ancien directeur régional Dauphiné-Savoie de Bull[9]. Sogeti compte alors cinq employés, tous venus de chez Bull, et propose dans la région Rhône-Alpes de l'assistance technique pour le démarrage des ordinateurs et la mise en œuvre de programmes de gestion : « La recette du groupe n'avait rien de diabolique : 1/3 de bon sens, 1/3 d'audace, 1/3 de chance avec un zeste de patience et beaucoup d'heures supplémentaires »[9]. Quelques semaines à peine après la création de la société, des tensions apparaissent entre les 13 petits-actionnaires[réf. souhaitée]. La plupart des actionnaires fondateurs quittent alors le groupe en 1968 (dont Pierre Pasquier, fondateur de Sopra Group) et Serge Kampf récupère alors près de 84 % du capital.[réf. souhaitée]

En 1970, Hermès Informatique, filiale d'infogérance d'infrastructures commune à Sogeti et Cofradel, est créée. Cette même année, la société lyonnaise des dépôts, les Docks lyonnais et le groupe Le Dauphiné libéré entrent au capital d'Hermès Informatique. La même année, Sogeti acquiert Solame (Société lyonnaise d'applications mécanographiques), société d'informatique spécialisée dans le traitement à façon (externalisation de la comptabilité).[réf. souhaitée]

En 1971, Solame, Hermès Informatique et la société Infor fusionnent pour donner naissance à la société Eurinfor, spécialisée dans l'externalisation des services informatiques (infogérance). Eurinfor devient une entreprise deux fois plus importante que Sogeti qui est un des principaux actionnaires. La filiale Sogeti-Formation est également créée.

En 1973, la délégation à l'informatique, structure de l'État chargée de favoriser le développement du secteur de l'informatique, pousse la filiale informatique du CEA, la Cisi, (Compagnie internationale des services informatiques) à prendre une participation de 34 % dans Sogeti et Eurinfor, afin de constituer un leader important français dans les services informatiques. Ce rapprochement sera difficile, et Serge Kampf qui veut garder son indépendance et la majorité du capital, s'engage en contrepartie à céder à terme sa participation dans Eurinfor à la Cisi.

En , en toute discrétion, Serge Kampf rachète à titre personnel la participation à 15 % de la banque La Hénin (groupe Suez) dans l'un de ses principaux concurrents, le groupe CAP (Centre d'analyse et de programmation), fondé en 1962. L'arrivée de Serge Kampf dans le capital provoque de graves tensions au sein du CAP, aggravant les conflits entre les actionnaires, [réf. souhaitée]conflits qui avaient déjà poussé la banque La Henin à vendre sa participation. En juillet 1973, excédé par les tensions au CAP, l'ancien président de celui-ci, Bertrand Asscher, vend sa participation de 34 % dans le CAP à Sogeti. Sogeti et Serge Kampf détiennent alors seulement 49 % du capital du CAP, mais sont le premier actionnaire de l'ESN. En mars 1974, fatigués des conflits au sein du CAP, les deux autres actionnaires cèdent leur part à Sogeti. Le 5 juin 1974, CAP et Sogeti fusionnent pour donner Cap Sogeti.

En septembre 1974, Cap Sogeti acquiert Gemini Computer Systems, une ESN présente en Europe, mais aux capitaux américains.

Au milieu des années 1970, à l'aube de la naissance de Capgemini, l'activité du groupe tourne autour de quatre grands types d'activités :

  • l'infogérance (appelé alors Facilities Management) avec Eurinfor (leader en France),
  • l'assistance technique (qualifié alors péjorativement de body shopping) : mise à disposition d'analystes programmeurs et d'ingénieurs,
  • le conseil en organisation,
  • les activités de traitement et d'exploitation de l'information (saisie et traitement de données).

1975-1991 : expansion du groupe Cap Gemini Sogeti (CGS)

Le 1er janvier 1975, Cap Sogeti et Gemini Computer Systems fusionnent pour donner naissance au groupe Cap Gemini Sogeti (CGS) qui devient la première SSII en France à l'époque avec 180 millions de francs de chiffre d'affaires et 1850 salariés.

En aout 1975, avant son rachat par Sogeti, le CAP s'était développé à l'international avec la création quelques années auparavant avec une SSII anglaise, s'appelant également Cap (CAP UK) d'une filiale commune CAP Europe dont le groupe français Cap (Cap France) détenait 42,5 % du capital. Mécontent du rapprochement de CAP France avec Sogeti, CAP UK se dispute avec Cap Gemini Sogeti, la participation dans Cap Europe, qui est présente dans quatre pays européens dont les Pays-Bas, qui était la plus grosse entité de Cap Europe. L'entité néerlandaise décide de faire passer un oral afin de choisir une option (celle de CAP UK ou celle de Cap Gemini Sogeti). Finalement, le choix se porte sur le groupe français, qui promet une certaine indépendance aux filiales de CAP Europe.

En 1975, conformément à ses engagements auprès de la Cisi, le groupe se sépare de ses activités d'infogérance (Eurinfor).

En 1976, le groupe entre dans le capital de Bossard Consultants, qui compte parmi ses responsables Jean-René Fourtou.

En 1977, le groupe essaye de se séparer de la Cisi, son encombrant actionnaire à 34 %, qui est à la fois un concurrent du groupe Cap Gemini Sogeti. Une tentative de rapprochement avec EDS est envisagé. En 1978, après l'échec du rapprochement avec EDS, une première filiale aux États-Unis (Cap Gemini Inc) est créée.

En 1979, le groupe fait appel à Jacques Séguéla pour trouver un nom plus commercial et international. Les propositions telles que Sogecap ou International Computer Services ne sont finalement pas retenues et le groupe garde son nom.[réf. nécessaire]

En 1980, le groupe crée Cap Gemini Logiciel, filiale spécialisée dans les activités télématiques qui participera dans un consortium à la création de l'annuaire électronique sur Minitel.

En 1981, Cap Gemini Inc rachète la SSII américaine DASD. Cette acquisition est pour l'époque la plus grosse acquisition d'une SSII américaine par des européens. La même année, la Cisi, vend sa participation de 34 % dans Cap Gemini Sogeti à un pool bancaire. Le groupe veut alors entrer en Bourse, mais l'arrivée de François Mitterrand qui veut lancer un programme de nationalisation et interdire les sociétés d'intérim, auxquelles sont assimilées les SSII, retarde ses ambitions.

En 1982, le groupe atteint 1 milliard de francs de chiffre d'affaires[10] (dont 50 % à l'étranger)[réf. nécessaire].

En 1983, Cap Gemini Sogeti cède des activités de saisies informatiques et de la Sorinfor (prestations machines). Le groupe se concentre sur les activités intellectuelles. La même année, la CGIP (holding d'Ernest-Antoine Seillière) acquiert pour 200 millions de Francs, les 34 % du capital autrefois détenu par la Cisi. Toujours en 1983, Jacques Stern actionnaire à 34 % de la SSII Sesa (société de services et de systèmes informatiques), est nommé à la direction de Bull, nationalisé par l'État, il vend sa participation à Cap Gemini Sogeti, qui prend ainsi le contrôle d'une société autrefois de systèmes complexes pour l'armée, les télécommunications et les transports, et qui est très présente dans les nouveaux métiers que sont l'intégration de systèmes et les réseaux de transmissions de données.

En 1984, l'anglais devient la langue officielle du groupe[11].

En 1985, Cap Gemini Sogeti est introduit à la Bourse de Paris. Le groupe ouvre son capital à hauteur de 10 %, la demande porte sur 40 millions d'actions à 650 francs, soit 123 fois l'offre disponible. À tel point que les autorités boursières demandent une hausse du prix de souscription d'une action qui passe alors à 875 francs. La même année, le groupe double sa taille aux États-Unis avec l'acquisition des services informatiques de CGA Computers.

En 1987, CGE (Alcatel) actionnaire à 51 % de SESA (Société d'étude des systèmes d'automation) est privatisé, et vend pour un montant non révélé sa participation dans la SESA, qui permet à Cap Gemini Sogeti d'accroître son chiffre d'affaires d'un milliard de francs. Les activités françaises prennent le nom de Cap Sesa, le groupe porte toujours le nom de Cap Gemini Sogeti

Le 1er janvier 1988, Cap Gemini Sogeti (environ 3 800 salariés) et SESA (environ 1 200 salariés) fusionnent. La même année, le groupe IBM tente de racheter Cap Gemini Sogeti, leader européen et numéro 5 mondial des services informatiques, où IBM est encore peu présent. Bien que les négociations soient poussées, elles n'aboutissent pas. En avril 1988, le groupe Cap Gemini Sogeti prend une participation dans Sema-Metra pour entraver sans succès le projet de fusion entre Sema-Metra et CAP Scientific.

En 1989, le groupe réalise 7 milliards de francs de chiffres d'affaires et emploie 12 000 salariés.

En juin 1990, Le groupe organise à Marrakech une rencontre des managers. Ces derniers sont appelés à voter pour le choix stratégique du groupe.

  • 1er scénario : renforcement du groupe dans ses métiers de bases, meilleure coordination de ses prestations.
  • 2e scénario : convergence des métiers, développement de la gamme de services dans chaque pays où le groupe est implanté.
  • 3e scénario : faire du groupe Cap Gemini Sogeti l'un des 3 ou 4 leaders mondiaux des services informatiques en le renforçant là où il est peu présent (Angleterre, Allemagne), en externalisant (infogérance autrefois abandonnée), et en le réorganisant autour d'une direction à la fois géographique et par secteurs d'activités économiques. Ce scénario entraînerait un risque de faire perdre l'indépendance au groupe.

Le premier scénario recueille 12 % des suffrages exprimés, le second 37 % et le troisième, 51 % des suffrages.

Le 13 juillet 1990, Cap Gemini Sogeti acquiert de SCS, la 2de SSII allemande derrière Debis SystemHause (groupe Daimler-Benz). Le 18 juillet 1990, Cap Gemini Sogeti acquiert pour 2 milliards de francs, Hoskyns, leader européen de l'infogérance employant plus de 3500 salariés, auprès du groupe britannique Pressey.

Cap Gemini Sogeti recherche depuis 1989, un actionnaire industriel stable. Des contacts sont pris avec France Télécom, et ATT. Le 23 juillet 1991, finalement Daimler-Benz entre à 34 % dans le capital du groupe à travers un montage financier complexe et évolutif. Beaucoup voient dans cette entrée au capital, la chronique d'un rachat annoncé. En 1991, Gemini Consulting est créé par la fusion des différentes acquisitions du groupe dans le domaine du conseil (United Research, Mac Group, Gamma International) dans une holding regroupant 1 400 consultants dans le monde.

1992-1999 : le groupe se réorganise

En 1992, Cap Gemini SCS (Allemagne) et la division prestations informatique de Debis SystemHaus, du groupe Daimler-Benz fusionnent pour donner naissance à Cap Debis

En juillet 1992, après 20 ans de croissance rapide (15 à 20 % par an), le secteur informatique s'essouffle, la croissance du secteur se ralentit et la concurrence des géants américains devient dangereuse.

En 1993, le programme Genesis met en place une organisation uniforme au niveau mondial (aujourd'hui abandonné) structuré de la manière suivante :

  • division support (comptabilité, RH, communication)
  • divisions opérationnelles regroupées par secteurs géographiques (SBA : Strategic Business Area) elle-même divisée en d'autres divisions :
    • Market Developpement Unit (MDU) : fonctions commerciales auprès d'un secteur donné
    • skill-center (centre de services) : réalisations des prestations informatiques d'un secteur donné et commercialisées par les MDU.

Le plan sera confié à Gemini Consulting et coûtera un investissement de 150 millions de dollars.

En 1995, après trois années de pertes, le groupe affiche un bénéfice de 52 millions de francs. La même année, le programme Convergence, visant à rapprocher les fonctions de conseil et techniques, est lancée, il débouchera à la création en 1997 de GMU (Global Market Unit) : pôles transnationaux mélangeant les activités conseils et techniques autour de secteurs donnés.

En 1996, pour suivre les ambitions de globalisation du plan Genesis, le groupe change de nom pour adopter un nom au niveau mondial, le nom de Cap Gemini. Une nouvelle Strategic Business Area en Asie, basée à Singapour, est lancée.

En 1997, le groupe acquiert les 51 % restants du capital de Bossard Consultants, leader français du conseil employant 700 personnes et générant 900 millions de francs de chiffre d'affaires. La même année, Daimler-Benz cède sa participation dans le capital du groupe. La crise économique et du secteur informatique, ainsi que les conflits entre les dirigeants de Cap Gemini et de l'actionnaire allemand, pousseront Daimler-Benz à vendre sa participation alors qu'en 1991, il envisageait clairement de racheter Cap Gemini. La CGIP par un montage financier acquiert la participation de Daimler-Benz et possède 34 % du capital, seuil limite avant le déclenchement d'une OPA.

2000-2005 : une baisse d'activité

En 2000, Cap Gemini acquiert la branche conseil d'Ernst & Young, le groupe prend le nom de Cap Gemini Ernst & Young (CGEY). Cette acquisition fera passer l'effectif du groupe de 40 000 à 60 000 personnes.

En 2001, l'agence web Darestep est lancée en France, inventée par Ernst & Young aux États-Unis en 1998. L'agence a depuis disparu et réintégré les structures traditionnelles du groupe.

En décembre, Paul Hermelin est nommé directeur général.

Le , CGEY recrée la filiale Sogeti (réutilisation de la marque autrefois abandonnée) pour commercialiser ses activités d'assistance technique et de services informatiques de proximité (son premier cœur de cible) aux entreprises au niveau local et aux grandes entreprises ayant besoin de prestations ponctuelles au niveau local.

En 2002, le plan stratégique LEAP (Leadership Expansion Alignment Portofolio) est lancé, il prévoit :

  • la montée en puissance de l'activité infogérance (22 % du CA en 2002, 40 % en 2007), aux revenus récurrents ;
  • le développement des capacités offshore et du concept commercial de Rightshore ;
  • le développement des services informatiques de proximité (marges plus importantes, moins sensibles aux cycles économiques) ;
  • de nouvelles suppressions d'emplois : 10 % des effectifs du groupe (5 500 personnes).

En octobre 2003, une OPE est réalisée avec Transiciel, qui fusionne avec Sogeti, l'entité spécialisée dans les services de proximité, qui double de taille. Le groupe ouvre le premier centre de production offshore à Bombay.

Le , le groupe change une nouvelle fois de nom et prend sa dénomination actuelle : Capgemini (en un seul mot), la licence de marque Ernst & Young obtenue lors de l'acquisition de la branche conseil du groupe Ernst & Young ayant pris fin. En 2004 également, la CGIP vend le solde de sa participation dans le groupe.

2005-2021 : retour à la croissance

Site d'Issy-les-Moulineaux de Capgemini, quai du Président-Roosevelt, baptisé le « 147 »[12].

En 2005, l'activité de conseil est à nouveau filialisée pour former Capgemini Consulting. La même année, l'activité américaine (plan Booster) est réorganisée avec un nouveau système de management. Le plan MAP (Margin Acceleration Plan) est lancé. Il vise à redresser la rentabilité de l'activité infogérance, via une réduction des coûts, le développement de l'offshore et de la TMA, la renégociation des contrats déficitaires et la recherche de contrats de plus petites tailles.

En 2007, Capgemini acquiert Kanbay International (en), une ESN américaine dont la production se fait principalement depuis l'Inde afin de renforcer ses offres offshore.

En 2007 également, le plan stratégique i3 (industrialisation, innovation, intimité client) est lancé. Il est destiné à accroître la rentabilité du groupe et la pérennité de son activité, souvent soumise aux cycles économiques[C'est-à-dire ?].

Le , Capgemini annonce l'acquisition du hollandais Getronics PinkRoccade Applications commerce Services BV[13] pour un coût de 255 000 000 [14].

En 2009, Capgemini confirme ses objectifs au premier trimestre[15]. L’annonce de ces résultats stables rassure les investisseurs[réf. nécessaire]. Le 9 avril, Capgemini regroupe sous la marque Capgemini Consulting ses activités de conseil à travers le monde[16]. Cette nouvelle entité globale de conseil est dotée de 4 000 consultants dans plus de trente pays[réf. nécessaire]. Début avril, Capgemini lance une émission d’obligations convertibles Océane à hauteur de 500 millions d’euros[17]. Bien perçue par les marchés financiers, l’opération rencontre une forte demande[18].

En février 2010, le suédois IBX rejoint le groupe. En juin Capgemini annonce l'acquisition de Strategic Systems Solutions, une entreprise spécialisée dans les marchés de capitaux ainsi que de Plaisir Informatique, une société française spécialisée dans les migrations de données complexes dans le secteur bancaire et des assurances. En septembre, CPM Braxis, la plus grande société de consultant en informatique brésilienne rejoint Capgemini. En novembre, Capgemini acquiert Thesys Technologies Private Limited, une société indienne de services informatiques. En décembre, Capgemini acquiert le fournisseur allemand IT-Services CS Consulting GmbH.

En avril 2011, Capgemini acquiert 100 % du capital d'Avantias, société créée en 2006 spécialisée dans la mise en place de solutions ECM (Entreprise Content Management)[19] et d'Artesys, un fournisseur d'infrastructure informatique. En juin de la même année, l'acquisition de Prosodie, opérateur de services multi-canaux, est finalisée ainsi que celle de Praxis Technology, un spécialiste de l'industrie des services publics chinois. En juillet, l'italien AIVE Group, fournisseur de services informatiques rejoint le groupe.

En avril 2012, Paul Hermelin succède à Serge Kampf, le fondateur de l'entreprise, qui annonce son départ après 45 ans de collaboration.

En mai 2013, Areva annonce sa volonté de céder sa filiale informatique Euriware. Capgemini serait le plus à même de conclure cette vente, face à Atos et à Steria. Areva vend Euriware à Capgemini le . En mai, toujours, Capgemini achète Strategic Systems & Products Corp (SSP), un fournisseur de solutions pour l'industrie pétrolière et gazière.

En , Capgemini, alors sixième entreprise mondiale en informatique, acquiert l'entreprise américaine d’infogérance Igate, pour 4 milliards de dollars[20],[21].

Le 15 mars 2016 Serge Kampf meurt à l'âge de 81 ans à Grenoble, où il a créé Capgemini 49 ans plus tôt[22].

En mai 2016, la demande d'augmentation de salaire de Paul Hermelin ( plus 18% ce qui équivaut à 100.000 euros) crée une polémique et la réaction des syndicats qui signalent que les salariés de l'entreprise ne sont augmentés que de 1 %. Cela intervient dans le cadre de la controverse au sujet de la rémunération des dirigeants des grandes entreprises[23].

En 2016, Capgemini est l’ESN qui a le plus gros chiffre d'affaires du pays[24].

En octobre 2017, Capgemini lance sa nouvelle identité de marque, l'année de ses 50 ans[25].

La même année, le groupe renforce ses métiers phares du numérique et du cloud avec les acquisitions ciblées d'Itelios, TCube Solutions, Idean et Lyons Consulting Group[3].

En 2018, Capgemini crée Capgemini Invent, une nouvelle ligne de services mondiale dédiée à l'innovation numérique, au conseil et à la transformation. Elle rassemble sous une marque unique, capgemini Consulting et les sociétés acquises récemment dont : LiquidHub, Fahrenheit 212, Idean, Adaptive Lab, Backelite et June 21[26].

Après deux relèvements de guidance dans l’année, en juillet et en octobre, le groupe poursuit sa croissance avec un chiffre d'affaires de 13 197 millions d’euros, en progression de 5,4% par rapport à celui de 2017 - ce qui représente une croissance de 8,1% à taux de change constants - et une marge opérationnelle qui atteint 1 597 millions d’euros et 12,1 % du chiffre d’affaires, en progression de 7% en valeur. Le résultat net est en recul de 11% sur un an, à 730 millions d'euros contre 820 millions d'euros en 2017, en raison d'une hausse de ses impôts. Le cloud et le numérique représentent désormais environ 45 % du chiffre d'affaires du groupe[27],[28],[29]. Elle reste l’ESN qui a le plus gros chiffre d'affaires du pays[30].

L'histoire de Capgemini avec le rugby prend une nouvelle dimension en 2018 puisque le Groupe devient "Global Innovation Partner" des séries masculines et féminines du HSBC World Rugby Sevens Series[31].

Le 24 juin 2019, Capgemini annonce avoir trouvé un accord pour le rachat d'Altran, une autre société de conseil en technologie[32]. Avec cette acquisition, le groupe devrait peser 17 milliards d'euros de chiffres d'affaires annuels et devenir « un leader mondial de la transformation numérique des entreprises industrielles et de technologie », selon un communiqué commun aux deux entreprises[33]. Le montant de l'acquisition s'élève à 3,6 milliards d'euros avant la prise en compte de la dette financière nette de 1,4 milliard d'euros[34]. Un rapprochement des deux entités n'est cependant pas prévu avant la fin de l'année 2019.

Au premier semestre 2019, Capgemini réalise un bénéfice net en hausse de 23 % à 388 millions d'euros[35]. Son chiffre d'affaires progresse de 8,4 % à 7 milliards d'euros[36].

Début juin 2020, Capgemini est retenu pour aider les administrations françaises à se doter du Cloud via la centrale publique d'achat Ugap[37],[38].

En mai 2020, le groupe annonce que l'Etat va lui verser 91 millions d’euros d'aide pour couvrir le chômage partiel de 3000 de ses employés provoqué par la crise du Covid-19 . La CGT dénonce alors l'attitude de la direction estimant que cette aide correspond à la baisse du dividende par solidarité[39].

En janvier 2021, le groupe annonce s'associer avec Sanofi, Orange et Generali pour fonder une société commune en France dans le domaine de la santé. L'objectif est d'accélérer le développement de solutions concrètes en matière de santé et leurs mises à disposition sur le marché au bénéfice des patients[40].

En avril 2021, rachetée en 2019, la société Altran devient Capgemini Engineering[41]. En mai 2021, Capgemini s'associe à Orange et Microsoft pour créer une société baptisée "Bleu" spécialisé dans la fourniture de technologie d'informatique en ligne pour les entreprises et les administrations dont les données sont sensibles[42].

En juillet 2021, Capgemini annonce le rachat pour 145 millions d'euros d'Empired, une société australienne spécialisée dans le cloud[43].

L'as de pique est présent dans le logo du groupe depuis sa création.

Récapitulatif des acquisitions et cessions

Le groupe Capgemini, comme beaucoup de ses concurrents, s'est constitué à travers de multiples acquisitions dans tous les secteurs d'activités liés aux services informatiques : conseil, intégration de systèmes, infogérance. Le groupe a réalisé près de 60 acquisitions (petites ou grandes entreprises) en 50 ans.

Acquisitions

Date Entreprise   Pays   Remarques/Activité
Février 1970 Solame
Mars 1970 Sorgas
Novembre 1970 Infor-Algoe
Août 1971 Perfo-Service
Octobre 1972 Software International
Février 1973 Sesi
Juillet 1973 CAP Group 15 % du capital
Octobre 1973 Soref
Mars 1974 CAP Group 100 % du capital
Août 1975 CAP Europe
Décembre 1976 Bossard Consultants Conseil en management et stratégie - 51 % du capital / 100 % en 1997
Avril 1980 Data Logic
Janvier 1981 DASD  
Mai 1982 Spiridellis & Associates  
Décembre 1982 SESA Intégration de systèmes et Télématique - 35 % du capital
Janvier 1986 CGA Computers  
Octobre 1986 Ibat  
Novembre 1986 Geda  
Décembre 1986 Sycomm  
Juillet 1987 Sesa Intégration de systèmes et Télématique - 100 % du capital
Août 1987 ITMI  
Février 1988 AD&GD
Mai 1988 Data Logic  
Décembre 1988 Hiekkamaki
Janvier 1989 Comp. Act Data Systems  
Février 1989 Systemation Inc
Octobre 1989 Merit Systems  
Janvier 1990 Gamma International Consulting
Mai 1990 United Research Corp Consulting
Juillet 1990 SCS
Juillet 1990 Hoskyns Infogérance (leader européen en 1990)
Janvier 1991 Mac Group Consulting (conseil en stratégie)
Février 1992 Volmac Reconnue à l'époque comme la SSII la plus rentable d'Europe
Mai 1992 Programmator
1993 Gruber Titze and Partners    
Janvier 1997 Géislogica  
Avril 1999 Beechwood  
Mai 2000 Ernst & Young Consulting Activités de conseil de Ernst & Young (11 milliards $)
Octobre 2003 Transiciel Services informatiques de proximité
Août 2006 Sogeti High Tech GmbH (ex. Future Engineering (FuE)) R&D externalisé
2006 SD&M  
Septembre 2006 Unilever Shared Services (Indigo) Spécialiste du BPO - 51 % du capital
Janvier 2007 InQA.labs Tests et qualité logicielle
Février 2007 Kanbay International Spécialiste des SI financiers très implanté en Inde (1,25 Milliard $)
Février 2007 Software Architects Services informatiques de proximité
Novembre 2007 Network Consulting Group (NCG)
Juillet 2008 Getronics PinkRoccade Business Application Services Services applicatifs (225 M€)
Novembre 2008 Empire
Juillet 2009 IACP Informatique et IACP Asia
Septembre 2010 CPM Braxis 55 % du capital pour environ 233M€[44] avec option de rachat en 2013
Avril 2011 AVANTIAS 100 % du capital du leader européen de l'ECM et de l'éditique[réf. nécessaire] (CCM)
Juin 2011 Prosodie 100 % du capital
Mai 2014 Euriware
Avril 2015 Igate 100% du capital
Janvier 2016 Oinio[45]
Février 2016 Fahrenheit 212[46],[47]
Février 2017 Idean[48],[49], TCube Solutions[50]
Mars 2017 ITELIOS[51] 100% du capital
Septembre 2017 Lyons Consulting Group[52],[53]
Février 2018 LiquidHub[54],[55]
Juin 2018 Adaptive Lab[56],[57],[58]
Octobre 2018 June 21[59],[60],[61]
Octobre 2018 Doing[62],[63],[64]
Février 2019 Leidos Cyber[65],[66],[67]
Juin 2019 Altran[68]
Février 2020 Advectas[69]

Depuis 2016, le groupe s'est attaché à intégrer Igate et a finalisé plusieurs acquisitions-clés d'entreprises disposant d'une expertise spécifique renforçant sa position de leader dans les secteurs numérique et cloud[70].

Cessions

Date Entreprise Pays concernés Acquéreur
1975 Eurinfor (infogérance) Cisi
1995 Sema-Metra Participation minoritaire (27 % du capital)
2004 Activités de maintenance d'infrastructures EDB Business
2004 Participation dans Vertex Data Centre United Utilities Plc
2005 Activités Healthcare (Santé) Accenture (175 millions $)
2005 Capgemini Japan NTT Data (95 % du capital)
2005 Activités de maintenance d'infrastructures Unisys
2006 NIS Europe (infrastructures de réseaux) BT
2006 Working Links (société d'aide au retour à l'emploi)  

Métiers et activités

Capgemini est l'un des leaders mondiaux du conseil, des services informatiques et de la transformation numérique.

Le groupe définit ses métiers en 4 grandes catégories[28] :

  • le conseil en stratégie et transformation à travers Capgemini Invent : 6% du CA, 12 680 salariés
  • les services applicatifs : 64% du CA, 122 555 salariés
  • les services de technologie et d'ingénierie : 15% du CA, 27 470 salariés
  • les autres services d'infogérance : 15% du CA, 46 490 salariés

Les effectifs offshore du groupe représentent près de 122 000 salariés et 58% de l’effectif total. (2018)

Pôles d'activité

Services[71]
Applications, testingApplied Innovation ExchangeCloudCybersécurité & risques[72]
Numérique et donnéesIntelligence artificielleServices d’externalisation métierTransformation et innovation

Structures opérationnelles

En 2018, Capgemini a remodelé son organisation. À l'échelle mondiale, organisation en grandes unités opérationnelles (Strategic Business Units ou SBU) :

  • la SBU Europe
  • la SBU Amériques et Asie-Pacifique
  • la SBU Global Financial Services

Ces SBU sont elles-mêmes composées de Business Units (BU) qui regroupent plusieurs Market Units (MU) sectorielles :

  • Biens de consommation, commerce et distribution
  • Energie, Utilities et chimie
  • Services financiers
  • Industrie, Automobile et Sciences de la vie
  • Secteur public
  • Télécommunications, Médias et Divertissement
  • Autres

Certaines MU regroupent au niveau géographique des services de proximité en technologie, spécialisés en cloud, cybersécurité, assurance qualité, testing, nouvelles technologies qui opèrent sous la marque Sogeti, part of Capgemini.

Les SBU sont organisées en 15 BU :

  • 8 dans la SBU Europe : France, Allemagne, Italie, Pays-Bas, Scandinavie, Espagne, Royaume-Uni, Europe cluster
  • 3 dans la SBU Amériques et Asie-Pacifique : Amérique du Nord, LatAM, APAC
  • 4 dans la SBU Services Financiers mondiaux : Banque, Assurance, Europe Continentale, APAC Les Global Business Lines (GBL) et les Applications Business Lines ont des responsabilités liées au portefeuille d'offres[73].

Organisation de l'innovation au sein du groupe[74]

  • Un réseau mondial de directeurs des Technologies et de l'Innovation - Capgemini Applied Innovation Exchange (AIE), la plateforme d'innovation mondiale de Capgemini : l’AIE est structurée en un réseau mondial de centres d’innovation, appelés exchanges, destinés à comprendre, tester et appliquer toutes les technologies émergentes et à répondre ainsi aux problématiques de ruptures auxquelles les entreprises et/ou leurs secteurs d’activité sont confrontés. L’approche Applied Innovation Exchange intègre également un écosystème mondial de partenaires d’innovation, ainsi qu’un ensemble d’outils pour aider les sociétés à gérer les ruptures du marché de manière structurée. En 2018 : 16 AIE à travers le monde, situés à Bordeaux (France), Grenoble (France), Lille (France), Londres (Royaume- Uni), Marseille (France), Melbourne (Australie), Mumbai (Inde), Munich (Allemagne), New York (États-Unis), Paris (France), San Francisco (États-Unis), Singapour, Stockholm (Suède), Toronto (Canada), Toulouse (France) et Utrecht (Pays-Bas).
  • le Capgemini Research Institute[75], le think tank interne de Capgemini : Centre d’études et de recherche sur le numérique, il dispose d'un réseau mondial d’experts, d’universitaires et de partenaires du secteur technologique et de centres de recherche dédiés au Royaume-Uni, aux États-Unis et en Inde. L’institut publie chaque année de nombreux rapports sur les grandes tendances du numérique, de l’innovation et de la transformation des entreprises par secteur. En 2018, le Capgemini Research Institute a été classé numéro un dans le monde pour la qualité de ses recherches par des analystes indépendants[76].
  • Les Centres d’excellence Capgemini accueillent les experts, architectes et solutioners capables de déployer les offres du groupe. Ils sont coordonnés et orchestrés au niveau mondial par des Group Offer Leaders et plus globalement par le Group Chief Portfolio Officer.
  • Un écosystème mondial de partenaires technologiques et de startup spécialisées.

Présence internationale

Le groupe Capgemini est présent dans plus de 40 pays.

En 2018, les principaux marchés de Capgemini sont[77] :

  • Amérique du Nord : 32 % du CA
  • France : 22 % du CA
  • Royaume-Uni et Irlande : 12 % du CA
  • Reste de l'Europe : 27 % du CA
  • APAC (Asia PACific, capgemini est présent en Inde, vietman, singapour, australie, japon,..) et LATAM (LATin AMerica: capgemini est présent en Argentine, Chili, Brésil, Colombie, Guatemala, Mexique) : % du CA

En 2021, sur un effectif total de 270 000 salariés de Capgemini et de ses filiales, 160 000 salariés sont localisés en Inde[78].

Secteurs d'activités

En 2018, les principaux secteurs de Capgemini sont[77] :

  • Services financiers : 27% du CA
  • Industrie, automobile et sciences de la vie : 21% du CA
  • Biens de consommation, commerce, distribution et transport : 18% du CA
  • Secteur public : 14% du CA
  • Énergie, utilities et chimie : 11% du CA
  • Autres : 6% du CA

Partenariats

En juin 2021, Capgemini s'associe avec Orange, Generali et Sanofi pour fonder Future4care, un accélérateur de start-up ainsi qu'un institut spécialisés dans le domaine de la santé numérique[79].

En septembre 2021, Capgemini annonce avoir signé un contrat pour devenir le partenaire majeur de la Coupe du Monde de rugby à XV 2023, organisée en France[80].

Organisation de l'entreprise

Direction de l'entreprise

Depuis, le 20 mai 2020, le groupe est dirigé par Aiman Ezzat, directeur général. Paul Hermelin est nommé Président. Il est assisté par six directeurs généraux adjoints. Ils forment le comité de direction générale du groupe (Group Executive Board)[81].

  • Jean-Philippe Bol : directeur général Cloud Infrastructure Services
  • Anirban Bose : directeur général de la SBU services financiers
  • Carole Ferrand : directeur financier du groupe
  • Hubert Giraud : directeur des Ressources humaines du groupe
  • Patrick Nicolet : directeur des Technologies et de l’Innovation du groupe
  • Olivier Sevillia : directeur général de la SBU Europe

Conseil d'administration

Au 20 mai 2020, Aiman Ezzat prend le poste de Directeur général succédant ainsi à Paul Hermelin, qui est nommé Président.

Membres :

  • Pierre Pringuet, président du Comité Ethique et Gouvernance, membre du Comité des rémunérations,
  • Daniel Bernard : vice-président du conseil d'administration, membre du Comité éthique et gouvernance, président du Comité stratégie et RSE (depuis mai 2018),
  • Laurence Dors : présidente du Comité des Rémunérations, Membre du Comité d'Audit et des Risques, Membre du Comité Ethique et Gouvernance,
  • Anne Bouverot : membre du Comité Stratégie et RSE,
  • Siân Herbert-Jones : membre du Comité d'Audit et des Risques
  • Patrick Pouyanné : membre du Comité Stratégie et RSE
  • Xavier Musca : président du Comité d'Audit et des Risques
  • Frédéric Oudéa : membre du Comité Ethique et Gouvernance
  • Lucia Sinapi-Thomas : administrateur représentant les salariés actionnaires, membre du Comité des Rémunérations
  • Deux administrateurs représentant les salariés,
    • Hervé Jeannin : Administrateur représentant les salariés, Membre du Comité Stratégie et RSE
    • Kevin Masters : Administrateur représentant les salariés, Membre du Comité des Rémunérations.

Au , le conseil d’administration de Capgemini SE est composé de 13 membres dont 11 élus par l’assemblée générale et 2 désignés dans le cadre du dispositif de représentation des salariés, soit 80 % d’indépendants et 45 % de femmes[82].

Données financières et boursières

Données financières en millions d’euros (sauf résultat par action et dividende-EUR)
Années 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017[83] 2017 retraité[3] 2018[84] 2019 2020
Chiffre d'affaires (M. Eur) 5 750 6 235 6 954 7 700 8 703 8 710 8 371 8 697 9 693 10 264 10 100 10 600 11 915 12 539 12 792 12 525 13 197 14125
Marge opérationnelle (M. Eur) 970 1 262 1 440 1 493 1 493 1 597 1741
% chiffres d'affaires 9,2 10,6 11,5 11,7 11,9 12,1 12,3
Résultat net part groupe (M. Eur) -197 -359 +141 +293 +440 +453 +178 +280 +404 +370 +442 +580 +1 124 +921 +820 +820 +730
Fonds propres (M. Eur) 3 350 2 788 2 992 3 697 3 851 3 939 4 213 4 314 7 480
Dettes financières (M. Eur) 202 768 1 145 1 160 1 059 1 032 1 328 1 306
Résultat par action(Eur) a b c 2,03 3,03 3,09 1,16 1,80 2,59 i 6,33 5,25 4,37
Dividende par action(Eur) a b c 0,70 1,00 1,00 0,80 1,00 1,00 1,00 1,35 1,55 1,70 1,70 1,35

Actionnaires principaux en 2018 : 86,1% investisseurs institutionnels (67,6% internationaux et 18,5% Français), 7,5% Actionnaires individuels, 6,1% Administrateurs et salariés du groupe (0,20% détenu par les personnes physiques membres du Conseil d’Administration), 0,3% Auto-détention. Le cinquième plan d’actionnariat salarié "ESOP" (Employee Share Ownership Plan) visant à associer les collaborateurs au développement et à la performance du groupe (novembre 2018) a connu un large succès, avec une sur-souscription de 191 %. Il contribue à maintenir l’actionnariat salarié à plus de 5 % du capital[85].

Actionnaires

Actionnaires au 27 avril 2019[86]
Nom  %
Cap Gemini (auto-détention) 5,09 %
Fidelity Management & Research 3,30 %
The Vanguard Group 2,56 %
JPMorgan Asset Management 2,12 %
Norges Bank Investment Management 2,12 %
BlackRock Fund Advisors 1,46 %
Invesco Asset Management 1,22 %
Capital Research & Management Co. (World Investors) 1,20 %
BlackRock Investment Management 1,03 %
Lyxor International Asset Management 1,01 %

Notes et références

  1. « Communiqué de presse : Cap Gemini SA adopte le statut de « société européenne » et devient Capgemini SE », sur investisseurs.capgemini.com, (consulté le )
  2. « Capgemini : Aiman Ezzat succède à Paul Hermelin au poste de DG, le dividende approuvé », sur Les Echos Investir, (consulté le )
  3. « Document de référence 2018 »
  4. « https://amadeus.bvdinfo.com/version-2019829/ » (consulté le )
  5. « Jusqu’ici tout va bien pour Capgemini », Les Échos, (lire en ligne, consulté le ).
  6. https://www.boursorama.com/cours/societe/chiffres-cles/1rPCAP/
  7. https://www.capital.fr/entreprises-marches/capgemini-resultats-2020-en-progression-malgre-la-pandemie-1394381
  8. « 50 ans de Capgemini »
  9. Bénédicte Chauvet, « Cap Gemini : quand une PME de province devient internationale », Le Monde Informatique, no 834, , p. 64
  10. Tristan Gaston-Breton, Serge Kampf, le plus secret des grands patrons français, Tallandier,
  11. Le Point, magazine, « Serge Kampf : les grands caps », Le Point, (lire en ligne, consulté le )
  12. Capgemini rassemble ses collaborateurs franciliens dans un tout nouveau bâtiment, baptisé le « 147 », à Issy-les-Moulineaux
  13. Acquisition de Getronics PinkRoccade Business Application Services BV, sur capgemini.com, consulté le 12 janvier 2017
  14. UPDATE 2-Capgemini buys Getronics PinkRoccade unit, reuters.com du 25 juillet 2008, consulté le 12 janvier 2017
  15. Capgemini:T1 montre résistance à la crise-WestLB, sur advfn.com du 30 avril 2009, consulté le 12 janvier 2017
  16. L'Italie a besoin d'un engagement international fort, sur usinenouvelle.com du 10 novembre 2011, consulté le 12 janvier 2017
  17. Capgemini va lever 500 millions d'euros en obligations convertibles, sur capital.fr du 8 avril 2009, consulté le 12 janvier 2017
  18. « Capgemini confirme le renouveau du marché des obligations convertibles » (version du 20 juillet 2011 sur l'Internet Archive), sur agefi.fr,
  19. « Capgemini fait à nouveau des emplettes dans l'Hexagone » (version du 8 avril 2011 sur l'Internet Archive), sur 01net.com,
  20. (en)Cap Gemini to buy U.S.-based IGATE for $4 billion, raises 2015 outlook, Reuters, 27 avril 2015
  21. Lucie Ronfaut, « Capgemini se renforce aux États-Unis pour 4 milliards de dollars », Le Figaro, (ISSN 0182-5852, lire en ligne, consulté le )
  22. « Mort de Serge Kampf, fondateur de Capgemini et mécène du rugby français »
  23. « Polémique après l'augmentation de la rémunération du PDG de Capgemini », sur www.20minutes.fr (consulté le )
  24. (en) « Le top 10 des ESN redevient la locomotive du marché des services IT en France ! », sur www.pac-online.com (consulté le )
  25. « Capgemini présente sa nouvelle identité de marque résolument tournée vers le futur »
  26. « Capgemini lance « Capgemini Invent », une nouvelle ligne de services mondiale dédiée à l’innovation digitale, au conseil et à la transformation »
  27. « À moyen terme, nous visons plus de 50 % dans le digital et le cloud »
  28. « Fort de ses très bons résultats 2018, Capgemini aborde 2019 avec confiance », sur capgemini.com
  29. « Capgemini: bénéfice net 2018 en baisse de 10% », sur FIGARO, (consulté le )
  30. Juliette Paoli, « Classement 2018 des ESN en France : et les champions du chiffre d'affaires sont... », sur Solutions numériques, (consulté le )
  31. « Capgemini devient sponsor du « HSBC World Rugby Sevens Series » au titre de « Global Innovation Partner » »
  32. « Capgemini va racheter Altran pour 3,6 milliards d'euros », sur Challenges (consulté le )
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  38. actu@nextinpact.com, « Cloud externe : Capgemini fait la liaison entre services publics et fournisseurs (notamment français) - Next INpact », sur www.nextinpact.com (consulté le )
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  40. « Sanofi : projet de société commune en e-santé », sur Boursorama, (consulté le )
  41. Gautier Virol, « Un an après son rachat, Altran devient Capgemini Engineering », L'Usine nouvelle, (lire en ligne, consulté le )
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  71. « Nos Services », sur Capgemini France, (consulté le )
  72. « Capgemini va (enfin) créer un pôle cybersécurité », sur La Lettre A,
  73. « Document de référence 2018 »
  74. « Document de référence 2018 »
  75. « Capgemini Research Institute Ranked Number 1 for the quality of its research »
  76. « Quality ratings of thought leadership for the first half of 2018 »
  77. « Infographie Performance 2018 »
  78. Propos de Paul Hermelin à l'Assemblée générale du rapportés dans « Capgenimi: Une consécration de l'activité et de la résilience du groupe », Investir, le Journal des Finances, no 2472, , p. 16
  79. « Quatre entreprises lancent un accélérateur de start-up dans la santé », sur Challenges (consulté le )
  80. « Capgemini partenaire majeur du Mondial de Rugby 2023 », sur Sport Strtatégies (consulté le )
  81. « Management Team »
  82. « Conseil d'administration »
  83. DOCUMENT DE RÉFÉRENCE RAPPORT FINANCIER ANNUEL 2017
  84. « Document de référence - Rapport financier annuel 2018 », sur investisseurs.capgemini.com,
  85. « Large succès du cinquième plan d’actionnariat salarié »
  86. Zone Bourse, « CAPGEMINI : Actionnaires Dirigeants et Profil Société | CAP | FR0000125338 | Zone bourse », sur www.zonebourse.com (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

  • Tristan Gaston-Breton : La Saga Cap Gemini (2000 - Éditions Point de Mire) - (ISBN 2-914090-00-5)
  • Capgemini et Merrill Lynch Global Wealth Management: Le World Wealth Report : Lire en ligne

Liens externes

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