Atos

Atos est une entreprise de services du numérique (ESN) française, créée en 1997. Elle fait partie des 10 plus grandes ESN au niveau mondial[6], avec un chiffre d'affaires annuel de près de 11 milliards d'euros en 2019 et environ 110 000 employés[7] répartis dans 73 pays. Le groupe, leader européen du cloud, de la cybersécurité et du supercalcul depuis son rachat de Bull[8], est coté au CAC 40[9]. Atos est depuis 2001 le partenaire informatique mondial des Jeux olympiques et paralympiques.

Pour les articles homonymes, voir Atos (homonymie).

Atos

Logo d’Atos SE (Societas europaea)

Création 1997
Dates clés 2004 : Acquisition de Schlumberger Sema
2011 : Acquisition de SIS (Siemens)
2014 : Acquisition de Bull et Xerox ITO
Fondateurs Bernard Bourigeaud
Personnages clés Édouard Philippe, Thierry Breton, Charles Dehelly, Gilles Grapinet, Patrick Adiba, Elie Girard
Forme juridique Societas Europaea au capital de 67 507 487  (décembre 2005)
Action Euronext : ATO
Slogan Trusted partner in your digital journey[1]
Siège social Bezons (Val-d'Oise)
 France
Directeurs Elie Girard
Actionnaires Siemens 12,7 % ( Siemens a franchi en baisse, le 14 juin 2021, les seuils de 10% de son capital et de ses droits de vote.)
BlackRock 5 %
Salariés 1,7 %
Flottant 76,0 %
(stock 31/12/2013)
Activité ESN
Produits Conseil
Intégration de système
Infogérance
Big data
Cybersécurité
Cloud[2]
Filiales Atos (Germany) (d), Atos (d), Atos (Spain) (d) et Bull
Effectif 110 000 (2020)[3]
SIREN 323623603
TVA européenne FR52323623603[4]
Site web www.atos.net

Capitalisation 10 005 M€ en avril 2019
Chiffre d'affaires 11,588 Md (2019) [5]
Résultat net 834 Millions (2019)

Histoire

Atos naît en 1997 de la fusion de deux entreprises de service informatiques, Axime et Sligos. Devenue Atos Origin en 2000, à la suite de la fusion entre Atos et Origin, elle reprend le nom d'Atos en 2011 après l'acquisition de Siemens IT Solutions and Services.

Formation de Sligos

En 1972, la société Sligos naît de la fusion de deux sociétés : Cegos Informatique, créée en 1962, et Sliga, une filiale du Crédit Lyonnais créée en 1970. Sligos devient alors une SSII spécialisée dans les solutions de paiements qui participera à la mise en place de la carte bleue.

En 1993, Sligos rachète Marben, une société créée en 1974 par Marc Benamou.

Formation d'Axime

Axime naît en 1991 de la fusion de :

  • la Segin (Société d'Études et de Gestion Informatique Nouvelle), créée par Georges Leblon en 1976
  • la SSII Sodinforg, fondée en 1981
  • la SITB

En 1997, Atos est créé par la fusion d'Axime et Sligos et d'une partie de GSI. Bernard Bourigeaud en est président-directeur général[10].

En 1999, Odyssée est acquis par Atos, la division conseil d'Atos prend alors le nom d'Atos Odyssée.

Histoire de Sema Group

En 1958, Sema (Société d'économie et de mathématiques appliquées) est créée par 3 anciens élèves de l'École polytechnique : Jacques Lesourne, Marcel Loichot et Robert Lattès. Première SSII française, son activité se concentre sur le développement d'applications pour la recherche opérationnelle et l'économie appliquée utilisant l'informatique. En 1965, Sema fonde une société de services destinée aux développements de systèmes pour les entreprises, la SACS (Société d'Analyse et de Conception de Systèmes). Elle est dirigée par Jean Carteron, qui fondera 4 ans plus tard la SSII Steria. Dans les années 1970, le groupe prend le nom de Sema-Metra.

En 1975, Sema-Metra et la CGI participent à la création de la méthode de modélisation Merise. La conduite de ce projet a été confiée au CETE d'Aix en Provence (Ministère de l'Equipement) par le Ministère de l'Industrie ce qui autorise son usage public. En 1979, la SSII britannique CAP Scientific (ou Cap Group) est créée par 4 collègues de Scicon, filiale du groupe BP. En 1986, Sema-Metra acquiert la SSII française CERCI (filiale de Schneider SA). En 1988, la SSII française Sema-Metra fusionne avec le britannique Cap Scientific/Cap Group pour former Sema Group, une importante SSII européenne (no 2 en Europe à la fin des années 1980)

En 1989, Sema Group acquiert la société allemande ADV/Orga. En 1990, Sema Group acquiert 49 % de la société de services Tibet, spécialisé dans les systèmes pour le monde de la finance et de la bourse. En 1991, Sema Group créée une filiale commune avec British Aerospace, British Aerospace SEMA. En 1992, France Télécom devient actionnaire de Sema Group. En 1993, Sema Group acquiert les activités d'intégration de la société suédoise SKD Foretagen. En 1994, Sema Group acquiert Contacte (société de gestion d'équipements de cartes de paiement et de fidélité) et de la SSII française Aera. En 1995, Capgemini vend la participation minoritaire de 27 % qu'elle détient dans Sema Group depuis la fin des années 1980. En 1995, Sema Group acquiert 51 % du capital de la SSII Progénia (France) et de Paradigme (Afrique du Sud). En 1996, Sema Group acquiert Datashield (Royaume-Uni), Mouncey & Associates (Royaume-Uni), de 75 % de la société de services Infoservicios, de Syntaxe Processing (activités d'infogérance d'Olivetti en Europe), et de Telis (filiale d'intégration de système du groupe France Télécom). En 1997, Sema Group acquiert BR Business System (Royaume-Uni) et de Devotech (France).

En 1998, Sema vend sa participation dans la coentreprise BaeSEMA à British Aerospace. En 1998, Sema devient le prestataire d'intégration de systèmes pour les jeux olympiques pour la période 2002-2008 à la place d'IBM. En 1999, Sema acquiert Servicios (Argentine), Informatica Techlogica et de DS Telematica (Italie). En 2000, Sema acquiert DSI, société de services dans le domaine de l'Internet en Espagne. En 2000, LHS, fournisseur de logiciels de facturation pour opérateurs téléphoniques, pour 3,3 milliards de dollars. Cette opération sera très coûteuse pour le groupe et ce fournisseur sera revendu.

En 2001, le groupe de services pétroliers Schlumberger déjà présent dans les services informatiques dans le domaine de l'énergie, acquiert pour 5,2 milliards de dollars Sema Group, en espérant dégager de fortes synergies et intégrer Sema dans un large éventail de services. Le groupe prend le nom de SchlumbergerSema. La nouvelle entreprise compte alors 31 000 employés dans le monde et possède alors la 6e place des SSII en France. En 2002, SchlumbergerSema cède ses activités de systèmes informatiques pour la défense (Sema GmbH et Sema Computer Systems GmbH) à Thales.

Atos Origin (2000-2011)

En 1976, BSO est créé par l'homme d'affaires néerlandais Eckart Wintzen. En 1990, cette société fusionne avec Philips Communications ISA (entité informatique de Philips) pour former BSO/Origin. En 1996, Origin B.V. est créé par la fusion de BSO et de Philips Communications C&P.

Le , Atos Origin naît de la fusion entre Atos et Origin. Philips détient alors 49 % du capital de l'entreprise.

En 2001, Atos Origin fait l'acquisition de KPN Datacenter pour 163 millions d'euros. En , Atos Origin acquiert les divisions de KPMG Consulting au Royaume-Uni et aux Pays-Bas.

Le , Atos Origin acquiert pour 1,4 milliard d'euros, SchlumbergerSema, SSII issue du rachat par Schlumberger de Sema Group en 2001, et dont l'intégration au sein des services informatiques du groupe Schlumberger n'a pas été aussi efficace qu'attendu. Atos renforce ainsi sa place en Europe. L'effectif du groupe est quasiment doublé, le chiffre d'affaires de la nouvelle entité est multiplié par 1,5. Atos Origin renforce considérablement sa place au Royaume-Uni et son portefeuille de clients dans le secteur public, la finance, et les télécommunications.

En 2004, Atos Origin crée une nouvelle filiale : Atos Worldline. La même année, Atos Origin abandonne la marque KPMG pour sa filiale de conseil, au profit du nom Atos Consulting. Toujours en 2004, Philips cède une partie du capital qu'il détient encore dans le groupe. Sa part est désormais de 16,5 %.

En , le siège social déménage des Pays-Bas vers Zaventem en Belgique. En , Atos Origin Australia, issue des activités de Philips Communications, est vendu à Fujitsu. En , Atos Origin vend ses filiales d'Europe du Nord (hérité des entreprises Philips C&P/Origin) à VM-Data.

Le , Atos Origin acquiert Banksys et Bank Card Company (BCC), sociétés spécialisées dans les solutions de paiements et intégrés depuis à Atos Worldline. En , Philippe Germond est nommé au poste de président du directoire où il succède à Bernard Bourigeaud. Le , Atos Origin Middle East est vendue à HP[11].

En décembre 2007, Atos Origin et Euronext ont décidé de mettre un terme à leur coentreprise AEMS, chacun reprenant les actifs qui les intéressent. À partir 2008, les activités informatiques de cotation de marché intègreront Nyse Euronext, tandis que les activités de compensation, de règlement-livraison et interbancaires, intégreront la branche Worldline d'Atos Origin. Dans le cadre de cet accord, Euronext verse environ 250 millions d'euros à Atos[12],[13].

Le , Thierry Breton remplace Philippe Germond au poste de président du directoire[14].

En 2010, Atos acquiert Venture Infotek, entreprise indienne, pour environ 100 millions de dollars et l'intègre à Atos Worldline[15].

Le , Atos Origin annonce l'acquisition de Siemens IT Solutions and Services, pour 850 millions d'euros financés pour 414 M€ en actions, 186 M€ en numéraire et 250 M€ en obligations convertibles en actions. À l'issue de cette acquisition, Atos Origin deviendra le leader européen du service informatique en termes de chiffre d'affaires et le 7e au niveau international[16] et sera comparé à l'Airbus des services informatiques[17].

Retour au nom Atos

Le , Atos Origin est renommé en Atos, à la suite de l'acquisition de Siemens IT Solutions and Services. Atos signifie désormais Atos Origin to SIS et constitue une nouvelle marque avec de nouvelles ambitions.

En 2014, Atos introduit partiellement en bourse Worldline sur 26,59 % de ses participations pour 575 millions d'euros, valorisant Worldline à une capitalisation de 2,1 milliards d'euros[18],[19].

En mai 2014, Atos lance une OPA sur Bull de 620 millions d'euros[20] qui est réussie et validée en septembre 2014.

En décembre 2014, Atos acquiert pour 1,05 milliard de dollars, soit 840 millions d'euros, une partie de l'activité d'outsourcing informatique de Xerox, acquise via l'achat de ACS, cette activité regroupant près de 10 000 employés[21],[22].

En mars 2015, 820 salariés de l'entité Workplace & Service Desk Services issue des entités françaises Atos Infogérance et A2B sont revendus à Proservia Workstation Services, filiale de Manpower[23].

En novembre 2015, Atos annonce l'acquisition pour 340 millions de dollars d'Unify, co-entreprise de 5 600 employés, appartenant à The Gores Group et de Siemens[24]. Dans le même temps, Siemens annonce l'extension de 3 ans de son contrat d'externalisation avec Atos jusqu'en 2021[25].

En septembre 2016, Atos annonce l'acquisition d'Anthelio Healthcare Solutions[26], une entreprise présente dans les services informatiques pour la santé, pour 275 millions de dollars[27].

Le , Atos fait son entrée au CAC 40, confirmant le statut d'acteur mondial du groupe[9].

En décembre 2017, Atos lance une offre d'acquisition de 4,3 milliards d'euros sur Gemalto, producteur notable de carte à puce, dans le but notamment de renforcer dans l'Internet des objets. Atos obtient rapidement le soutien du plus grand actionnaire de Gemalto, à savoir Bpifrance[28]. Le 13 décembre 2017, Gemalto refuse officiellement l'offre d'Atos au profit de celle proposée par Thales[29].

En juillet 2018, Atos annonce l'acquisition de Syntel, une entreprise américaine possédant de nombreux centres offshore en Inde, pour 3,4 milliards de dollars[30].

Début 2019, Atos annonce un chiffre d'affaires de 12,26 milliards d'euros sur l'ensemble de l'année 2018[31].

En 2019, Atos conclut un partenariat avec Google Cloud portant sur la mise en place de services communs dans les domaines du cloud hybride, de l’analyse de données, de l’apprentissage automatique et de l’environnement de travail connecté[32]. Les deux entreprises annoncent l'ouverture de trois centres de recherche communs consacrés à l'intelligence artificielle[33]. À la suite de ce partenariat, Atos rachète l'entreprise américaine Maven Wave, l'un des principaux partenaires de Google Cloud[34].

Le , Atos annonce céder 23,4 % de sa filiale de paiement électronique Worldline tout en conservant 27,4 % du capital de l'entreprise[35]. En octobre 2019, le groupe annonce la vente d'une participation de 12 % dans Worldline, ne conservant qu'une participation de 13 %[36]. En février 2020, l'entreprise annonce qu'elle ne possède plus que 3,8 % de participation de Worldline[37].

Débuté en 2011, le partenariat stratégique conclu avec la multinationale allemande Siemens est renouvelé en septembre 2020 pour cinq ans[38]. Il prévoit qu'Atos réalise un chiffre d'affaires "minimum" de 3 milliards d'euros au cours de cette période avec Siemens[39]. Le groupe allemand, actionnaire d'Atos à hauteur de 10 % est aussi son premier client puisqu'il représente 5 % du chiffre d'affaires de l'entreprise française[40].

En octobre 2020, Atos annonce la finalisation du rachat du cabinet de consulting EcoAct et de ses 160 experts climatiques, spécialisé dans les stratégies de décarbonation. Le but de ce rapprochement est de créer un centre d'excellence mondial pour la décarbonation, dont le rôle consiste à accompagner tous types d'organisations dans leurs politiques de réduction de leur empreinte carbone[41],[42]. EcoAct produit notamment chaque année un rapport sur l'avancée de la transition climatique des grandes entreprises du CAC 40 (France), du Dow Jones (États-Unis), du FTSE 100 (Royaume-Uni) et de l'Ibex 35 (Espagne)[43].

Le , l'ancien Premier ministre français Édouard Philippe est élu, avec 99,88 % de voix en sa faveur, membre du conseil d'administration d'Atos[44],[45].

En janvier 2021, Atos annonce lancer une offre d'acquisition sur DXC Technology pour plus de 10 milliards de dollars, reprise de dettes incluse[46]. Offre qui est rapidement abandonnée[47],[48].

En février 2021, Atos annonce vouloir atteindre la neutralité carbone d'ici 2028. Cet objectif doit être réalisé en réduisant ses émissions de gaz à effet de serre de 50 % d'ici 2025[49].

Le , la direction annonce que l'intégralité des comptes de l'entreprise n'a pas été certifiée par les auditeurs[50]. En conséquence, l'action de l'entreprise a chuté en bourse dès le , clôturant à moins 12,4 %[51]. Toutefois, « le spécialiste de la transformation numérique des entreprises » rebondit[52] et, ayant réduit ses prévisions, maintient une « amélioration de tous ses indicateurs financiers clés dès 2022 »[53].

Tableau récapitulatif

Historique des différentes acquisitions du groupe Atos-Origin

Activité

Les métiers d'Atos sont organisés en trois divisions :

Les services d'Atos sont regroupés au sein d'une Digital Transformation Factory[54], s'appuyant sur quatre piliers :

  • Cloud : la mise en place et gestion de clouds privés et hybrides ;
  • Espace numérique de travail (Digital workplace en anglais) : la gestion du lieu de travail numérisé et les communications unifiées ;
  • SAP HANA (en) : l'implémentation et gestion du progiciel de gestion intégré SAP ;
  • Atos Codex : l'analyse et gestion des données de bout en bout (business analytics, analyse prédictive).

Le groupe est par ailleurs le partenaire informatique mondial des Jeux olympiques depuis 1992[55] et compte parmi ses clients de grands comptes internationaux dans tous les secteurs d'activité.

Supercalculateurs

Atos est le seul fabricant européen de supercalculateurs, face aux États-Unis, à la Chine et au Japon. Son centre de recherche et développement dédié est situé sur 3 sites issus de l'entreprise Bull : aux Clayes-sous-Bois, dans les Yvelines[56], à Échirolles, dans l'Isère, et à Bruyères-le-Châtel, dans l'Essonne. Son centre de fabrication industrielle de supercalculateurs se situe à Angers.

En septembre 2015, Atos livre au Brésil un supercalculateur de classe pétaflopique, capable de réaliser jusqu'à 1 100 téraflops/s, soit 1,1 million de milliards d'opérations par seconde. Baptisé en l'honneur de Santos Dumont, le système est installé au Laboratoire national de calcul scientifique (LNCC) de Petrópolis et s'applique aux domaines de la météorologie, dynamique moléculaire et dynamique des fluides[57]. Au moment de son installation, l'ordinateur est le 146e plus puissant au monde[58].

En 2018, Atos finit de livrer au CEA le supercalculateur TERA-1000, capable de réaliser jusqu'à 25 pétaflops/s, soit 25 millions de milliards d'opérations flottantes par seconde. Le système est destiné au programme Simulation du CEA, qui consiste à reproduire par le calcul les différentes phases de fonctionnement d'une arme nucléaire. Au moment de son installation, l'ordinateur est le 14e plus puissant au monde[59].

En novembre 2018, Atos remporte un contrat auprès du gouvernement indien pour livrer, pour un montant de plusieurs dizaines de millions d'euros, des supercalculateurs BullSequana, dans le cadre du plan indien de supercalcul[60].

En juin 2021, Atos livre le supercalculateur Belenos à Météo-France pour effectuer les prévisions météorologiques[61].

Calcul quantique

En novembre 2016, Atos lance un programme de recherche, baptisé « Atos Quantum », qui vise à développer une plateforme de simulation quantique permettant aux chercheurs de tester des algorithmes destinés aux futurs ordinateurs quantiques[62]. Le programme s'appuie, pour ses grandes orientations technologiques, sur un conseil scientifique composé notamment du prix Nobel de physique Serge Haroche, du lauréat de la Médaille Fields Cédric Villani ou du lauréat de la médaille d'or du CNRS Alain Aspect[63].

En novembre 2017, Atos livre son premier simulateur d’ordinateur quantique, capable de processer jusqu'à 30 Qubits en mémoire, au Laboratoire national d'Oak Ridge, qui dépend du Département de l'Énergie des États-Unis (DOE)[64]. L'année suivante, d'autres simulateurs sont livrés à des laboratoires européens[65], comme SURFsara aux Pays-Bas[66] ou encore au Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) en France dont la machine, installée au Centre de calcul recherche et technologie (CCRT), permet à des industriels comme EDF ou Safran d'évaluer le potentiel des technologies quantiques dans leurs domaines d'activités.

En 2018, des versions de 35 Qubits de son Atos Quantum Learning Machine sont vendus au Laboratoire national d'Argonne aux États-Unis[67] et au CEA[68] tandis qu'une version de 41 Qubits est également présentée et commercialisée début juillet[69]. L'année suivante, Atos livre un modèle de son simulateur quantique au Hartree Centre, laboratoire de recherche britannique[70].

Dans le cadre du programme « Quantum Flagship » initié par la Commission européenne, Atos est sélectionné pour porter deux projets d'informatique quantique[63] :

  • Le projet « AQTION » (Advanced quantum computing with trapped ions[71]), mené à l'Université d'Innsbruck, pour développer un accélérateur quantique[63] ;
  • Le projet « PASQuanS » (Next generation Quantum Simulation platforms[72]), mené à l'Institut Max Planck de Munich, pour développer le prochain environnement de simulation quantique[63].

Programmes européens

Dans le cadre du programme de recherche européen Horizon 2020, Atos participe au développement d'une plateforme technologique pour le partage et la réutilisation des données de recherche biomédicale[73].

Dans le cadre du programme "Quantum Flagship" lancé en octobre 2018 par la Commission européenne, Atos est retenu pour porter deux projets d'informatique quantique[63].

Le 11 avril 2021, il est annoncé qu'Atos et quatre autres groupes français s'allient pour développer et commercialiser des systèmes et logiciels liés à la mobilité pour les territoires, les entreprises et les particuliers (Dassault Systèmes, Renault, STMicroelectronics et Thales)[74].

Marques et implantation

Siège social d'Atos, à Bezons (Val-d'Oise)

Le groupe exerce ses activités sous les marques Atos, Bull, Canopy, Unify et Atos Syntel[75].

La société emploie environ 110 000 personnes dans 73 pays, principalement aux États-Unis, en France, en Allemagne, au Royaume-Uni et en Inde[76].

En 2010, elle réalise 17 % de son chiffre d'affaires aux États-Unis, 17% en Allemagne, 13 % au Royaume-Uni & Irlande ainsi qu'en France, et environ 8 % au Benelux et en Scandinavie[77].

Aux États-Unis

Au milieu des années 2010, Thierry Breton fait du développement de l'entreprise aux États-Unis un axe prioritaire de développement de l'entreprise.

En 2014, le rachat de la branche informatique de Xerox permet à l'entreprise de tripler sa taille aux États-Unis, qui deviennent ainsi son premier marché[78]. Il s'agit de la première acquisition non-européenne de l'entreprise[79].

Ce mouvement est poursuivi par l'acquisition d'Anthelio en 2016 dans le domaine de la santé[80] puis par celle de Syntel en juillet 2018 pour 3,4 milliards de dollars[81].

En mai 2018, l'entreprise annonce avoir remporté un contrat de 100 millions de dollars pour assurer la cybersécurité de l'État de Virginie[82].

Au Royaume-Uni

Partenaire depuis 2017 du Hartree Centre, Atos livre en 2019 un modèle de son simulateur quantique au Technopôle Sci-Tech de Daresbury, situé dans le Cheshire. L'entreprise Rolls-Royce est annoncée comme l'une des organisations bénéficiant de la plate-forme de recherche afin de développer des algorithmes quantiques[70].

Le contrat signé par le ministère britannique du travail et des pensions avec la filiale Atos Healthcare, portant sur l'évaluation des capacités de travail de personnes touchant des prestations d'invalidité[83] et s'élevant à plus de 100 millions de livres sterling (126 millions d’euros), fait l'objet d'une polémique substantielle[84]. Des évaluations, réalisées par le Département du Travail et des Retraites, sont critiquées par le Parlement du Royaume-Uni, des juristes, des médias, ou des associations de défense de personnes handicapées[85], au motif d'avoir conclu à la capacité de travailler de personnes en phase terminale de cancer ou de personnes lourdement handicapées[86]. Au cours du débat qui s’est ensuivi à la Chambre des communes, des parlementaires opposés au projet du Département du Travail et des Retraites avancent que 1 300 personnes sont décédées[87] après avoir été déclarées aptes au travail par des assesseurs d’invalidité faisant l’objet d’une enquête de la part du Conseil de l’Ordre[88].

En France

En février 2010, la Commission des marchés de l’ASIP Santé a retenu à l’unanimité le consortium industriel mené par les groupes Atos Origin et La Poste, et constitué des sociétés Atos Worldline, Santeos (filiale de Worldline depuis 2007, issue de la société Uni-Médecine créée en 1998), Extelia, HSC, Softway Medical Services, Evalab, pour l’attribution du marché de l’hébergement du DMP (dossier médical personnel, devenu dossier médical partagé)[89].

À la suite d’un rapport de la Cour des comptes diffusé en 2012[90] critiquant les « insuffisances du pilotage et de la gouvernance de la politique publique en matière d’informatisation du système de santé » et avançant un coût de 210 M€ pour le DMP, l’ASIP Santé a publié en 2014 un mémorandum « destiné à fournir sur ce point les données exactes, documentées et vérifiées »[91].

En Afrique

L'entreprise est installée au Maroc depuis 2005.

En juin 2016, Atos inaugure à Dakar un Centre de services numériques pour l’Afrique de l’Ouest, employant plus de 400 ingénieurs sénégalais. Le groupe est également partenaire de la cité numérique de Diamniadio, projet de Silicon Valley s'inscrivant dans le « plan Sénégal émergent » impulsé par Macky Sall[92].

Après l'Afrique du Sud en 2016[93] et la Côte d'Ivoire en 2017[93], le Sénégal devient en 2019 le 3e pays sub-saharien à se doter d'un supercalculateur conçu par Atos[93]. Avec une puisance d'un pétaflops, le supercalculateur sénégalais est la machine la plus puissante d'Afrique sub-saharienne[93].

Dirigeants

Le comité de direction générale est composé, en 2019[94] des membres suivants :

  • Elie Girard, directeur général, désigné parmi les « 100 leaders de l'économie » par l'Institut Choiseul[95]
  • Bertrand Meunier, président non-exécutif[96]
  • Eric Grall, directeur général adjoint chargé des opérations globales[97]
  • Adrian Gregory, directeur général adjoint, directeur général d'Atos au Royaume-Uni et Irlande
  • Robert Vassoyan, directeur général adjoint, directeur commercial

Actionnaires

Au 27 avril 2019[98].

Nom %
Siemens 11,7%
The Vanguard Group 2,35%
OppenheimerFunds 2,33%
Norges Bank Investment Management 1,99%
DNCA Finance 1,90%
Schroder Investment Management 1,52%
BlackRock Fund Advisors 1,50%
Moneta Asset Management 1,26%
Swedbank Robur Fonder 1,15%
Atos (plan d'épargne) 1,10%

L'entreprise a versé 2,4 milliards de dividendes en actions en 2019[99].

Identité visuelle (logo)

Son ancien logo représentait un Acanthurus leucosternon.

Son nouveau logo représente le partenariat, entre Atos Origin et SIS : "A to S", "Atos to Siemens IT Solutions" (en français, "de Atos à Siemens"), d'où les lettres A et S en majuscule.

Historique des principales marques successives du groupe Atos

Sponsoring

Depuis 1992, Atos est le partenaire numérique des Jeux olympiques[100]. L'entreprise intègre, gère et sécurise le système informatique de chaque événement[101].

En 2008, l'entreprise sponsorise le judoka professionnel Teddy Riner, qui obtient un baccalauréat professionnel, section micro-informatique[102].

En 2012, Atos fait l'acquisition de la SSII espagnole MSL, spécialisée dans les appareils de chronométrage et de notation des sportifs, ainsi que dans les systèmes permettant d'exploiter les résultats des compétitions[100].

En février 2017, Atos est désigné premier sponsor officiel des Championnats sportifs européens 2018 de Glasgow, décrochant au passage un contrat de £2,5 millions pour la gestion du chronométrage, du système des scores et des résultats[103]. Le groupe était déjà partenaire des Jeux du Commonwealth de 2014[104].

Télétravail

En 2020 le Directeur Général, Monsieur Elie Gerard, indique sur le plateau de BFM TV que l'entreprise considère de prendre des mesures permanentes concernant le télétravail, à la suite de celles prises à la hâte au cours de la crise sanitaire liées à l'épidémie de Covid-19[105],[106].

Notes et références

  1. (en) « Atos Aims for Digital Edge in IT Infrastructure Management », Nelson Hall (consulté le ).
  2. « Atos se transforme à nouveau pour accélérer sa croissance en 2020 », Atos SE, (consulté le ).
  3. « Profil du groupe », Atos SE (consulté le ).
  4. « https://amadeus.bvdinfo.com/version-2019829/ » (consulté le )
  5. (en) « 2019 annual results - Atos », sur Atos, (consulté le ).
  6. « Atos intègre le TOP 10 mondial des SSII ! », sur boursier.com.
  7. « Les résultats annuels 2017 d'Atos », sur Boursorama, (consulté le )
  8. « Atos s'empare de Bull et devient un leader du cloud » (consulté le ).
  9. Sandrine Cassini, « Thierry Breton, le saut quantique d’Atos », Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
  10. Le Journal du Net, octobre 2003
  11. « HP rachète Atos Origin Middle East », sur Les Echos, (consulté le ).
  12. NYSE Euronext acquiert 50% d'AEMS auprès d'Atos, Ariane Beky, Clubic, 12 décembre 2007
  13. Atos Origin et NYse Euronext finalisent leur accord sur la joint-venture AEMS, Capital.fr, 6 août 2008
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