Boury-en-Vexin

Boury-en-Vexin est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.

Boury-en-Vexin

Le château de Boury-en-Vexin.
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Beauvais
Intercommunalité Communauté de communes du Vexin-Thelle
Maire
Mandat
Marie-José Depoilly
2020-2026
Code postal 60240
Code commune 60095
Démographie
Gentilé Bouryciens, Bouryciennes
Population
municipale
342 hab. (2018 )
Densité 31 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 14′ 30″ nord, 1° 44′ 13″ est
Altitude Min. 37 m
Max. 141 m
Superficie 11,09 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Chaumont-en-Vexin
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Boury-en-Vexin
Géolocalisation sur la carte : Oise
Boury-en-Vexin
Géolocalisation sur la carte : France
Boury-en-Vexin
Géolocalisation sur la carte : France
Boury-en-Vexin
Liens
Site web https://mairie-boury.pagesperso-orange.fr

    Géographie

    Localisation

    La commune se situe à 65 km environ au nord-ouest de Paris, à l'est du Vexin français. Elle est limitrophe des départements du Val-d'Oise et de l'Eure.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,4 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 714 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Buhy », sur la commune de Buhy, mise en service en 1986[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 11,1 °C et la hauteur de précipitations de 727,8 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 37 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,6 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Boury-en-Vexin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[15],[16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire regroupe 1 929 communes[17],[18].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (79,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57,5 %), forêts (17,7 %), prairies (12,2 %), zones agricoles hétérogènes (10,3 %), zones urbanisées (2,3 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].

    Toponymie

    Le nom du village est peut-être d'origine gallo-romaine : Burrius étant le nom d’un personnage d'origine gauloise qui aurait contrôlé la région à cette époque. Buricium est le nom du village utilisé pour la première fois dans une charte de l'abbaye de Saint-Denis en 862, probable cacographie pour *Buriacum, nom de domaine basé sur le suffixe -acum. Ce n’est qu’au début du XIIe siècle que le nom du village évolue en Boury[réf. nécessaire].

    Histoire

    Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (février 2017). 
    Pour l'améliorer, ajoutez des références vérifiables [comment faire ?] ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.

    Antiquité

    L’histoire de Boury est riche en événements et en vestiges du passé. Son peuplement remonte au temps les plus anciens. La fréquentation du site depuis le Néolithique (5000 à 3000 av. J.-C.) est attestée par la découverte en de nombreux endroits d’outils en pierre taillée ou polie (couteaux à moissonner, haches, grattoirs, pointes, perçoirs). La présence dans les terres cultivées de nombreux débris de silex fait supposer qu’il y avait plusieurs sites du travail de la pierre, l’un au nord du village sur les Groux, l’autre au sud sur le plateau entre Parnes et Boury.

    En 57 av. J.-C., César entreprend la conquête des Gaules et après avoir vaincu Vercingétorix à Alésia, il battit à Clermont, en 51 av. J.-C., Coréus, chef des tribus gauloises bellovaques et véliocasses, ces derniers étant ceux qui habitaient Boury. Le pays des Véliocasses faisait partie, à l’arrivée de Jules César, de la Gaule Belgique et s'étendait au-delà de Rotomagus le long de la Seine, dont cette dernière ville était la capitale. Auguste, successeur de J. César, divisa les Gaules en provinces romaines et le pays des Veliocasses fit partie de la Seconde Lyonnaise avec Rouen pour métropole. La paix romaine marqua d’une empreinte définitive les débuts de notre civilisation : la romanisation a pénétré en douceur la société gauloise, lui apportant des améliorations mais bénéficiant en retour d’une bonne exploitation du territoire et de ses ressources, en particulier agriculture et élevage qui étaient plus performants en Gaule qu'en Italie. Elle conduisit à un habitat dispersé. Plusieurs villas gallo-romaines, exploitations agricoles vivant plus ou moins en autarcie, se répartirent alors sur le territoire de la commune. Les tuiles épaisses à gros rebord, les débris de poterie qui parsèment les terres à l'endroit où se dressaient les bâtiments en sont la preuve. Les emplacements sont nombreux aux lieux-dits le Bois Cordonnier, la Terre Potard, la Cucque, la Chartre. Près de Beaujardin, à la Terre-Potard on découvre des thermes gallo-romains avec hypocauste ou foyer souterrain, et près de Montbines, au lieu-dit la Tuile (que l'on prononçait Thieule autrefois), un trésor de 54 pièces en bronze d'époque romaine, postérieures au Ier siècle de notre ère, fut découvert en 1834.

    Moyen Âge

    Quand les Romains furent expulsés de la Gaule au Ve siècle, et après les invasions barbares venues du nord, le Vexin fut annexé à la Neustrie depuis Clovis jusqu’à Charles-le-Simple. De l'époque mérovingienne ne subsistent que des sarcophages avec leurs cercueils taillés d’un bloc dans la pierre. On en découvre au XIXe siècle en plusieurs endroits sur le territoire de Boury : au lieu-dit le Plan des Cantiers, aux Jeunes-Plants près du Chesne d’Huy, le long du vieux chemin de Gisors et même, curieusement, à la base de la motte artificielle du fort de ville. Sur le côté droit du vieux chemin de Gisors, on découvrit en 1785 un sarcophage en pierre contenant les os d’un corps humain très grand ainsi qu’une épée et des étriers d’où le nom de côte du Général.

    Vers 630, Dagobert Ier fonde l'abbaye de Saint-Denis et lui confie d'immenses domaines dont le Vexin. Celui-ci sera érigé vers 750 en comté ; les comtes du Vexin sont les vassaux et les défenseurs de cette abbaye. Un siècle plus tard, des pirates scandinaves, les Normands, apparaissent sur les côtes de France et ne tardent pas à remonter fleuves et rivières. En 846, le roi Charles II le Chauve réunit au château de Neaufles-Saint-Martin les Grands du royaume pour définir les lieux où pourraient être dressées des défenses contre les Normands et les empêcher de remonter la Seine. En 877, il signe l'édit de Pîtres, qui ordonne à tout propriétaire d'un domaine d'une certaine importance, de construire une défense et de réunir autour de lui quelques hommes d'armes prêts à intervenir contre les attaques des Vikings. C’est l’origine de la Maison Forte de Boury et c’est à partir de ce moment que le village commence à prendre quelque importance.

    En 911 et 946, le roi de France traite avec les Vikings et concède au chef normand, Rollon, par le traité de Saint-Clair-sur-Epte, tout le territoire entre l'Epte et la mer. Le Vexin est alors partagé en deux : Vexin normand à l’ouest, qui deviendra le duché de Normandie, et Vexin français à l’est, possession du roi de France. Cette partition engendrera plusieurs siècles de guerres entre les deux voisins. Ainsi, Boury devient un poste avancé du Vexin français et sera fortifié de bonne heure comme Trie-Château et Courcelles-lès-Gisors, antérieurement à Gisors dont le château ne sera construit qu’après 1097.

    Dans le haut Moyen Âge, le village était protégé par une enceinte fortifiée entourée de fossés, à l'intérieur de laquelle se trouvaient la forteresse et l'église mais aussi un prieuré fondé au XIIe siècle par Eustache de Boury pour les moines de l'ordre de Saint-Benoît, le manoir seigneurial, le moulin et les maisons d'habitation.

    Cet ensemble défensif n'était pas vain car les conflits se multiplièrent, surtout quand le duc de Normandie devint roi d'Angleterre en 1066, et que les ambitions des deux souverains ne cessèrent de grandir. Dans tout le cours du XIIe siècle, Boury eut beaucoup à souffrir des hostilités entre les rois de France et d’Angleterre. La frontière se voit âprement disputée. Boury est ravagée et incendiée en 1119 par Robert de Dangu, allié des Anglais. À la fin du XIIe siècle, le roi de France, Philippe-Auguste et le roi d’Angleterre, duc de Normandie, Richard Cœur de Lion se réconcilient un instant pour partir ensemble lors de la Troisième croisade contre les infidèles. Philippe-Auguste revient le premier et profitant de l'absence de son adversaire, cherche à s'emparer de ses domaines. Richard Cœur de Lion l'apprend et revient aussitôt, mais sur le chemin du retour, il est d’abord retenu prisonnier par Léopold V d'Autriche. À son retour, la guerre est inévitable. Le 27 septembre 1198, Richard Cœur de Lion s'empare de Courcelles-lès-Gisors (sans trop de mal car il n'y avait que sept hommes dans la garnison), puis de Boury dans la même journée. Accourant depuis Mantes-la-Jolie au secours de ses places, Philippe-Auguste se heurte à l'armée de Richard, 1 500 chevaliers et 40 000 hommes de pied, massée entre Beausseré, dans la boucle de l'Epte et Chambors sur le Réveillon, sur près de km. Philippe, surpris, est bousculé, il traverse malgré tout la ligne des adversaires et tente de se réfugier dans Gisors. Mais au passage de l'Epte à l'entrée de la ville, le pont de bois, sous le poids des hommes, des armes et des chevaux, s'effondre dans la rivière. Le roi est sauvé. En souvenir de cet événement, une Vierge dorée fut placée, en 1856, en cet endroit sur le parapet du pont. Les morts de ce combat auraient été enterrés dans une fosse commune, au lieu-dit « la fosse à Richard » indiquée sur le plan terrier de 1764.

    Au XIIIe siècle, un des seigneurs le plus représentatif de cette époque est Jean II de Boury dit le Croisé. Il multiplie les dons, aux Templiers, à l'abbaye Notre-Dame de Fontaine-Guérard en Vexin normand, à l'église Sainte-Marie-du Val. L'église et le prieuré de Boury profiteront largement de ses libéralités et l’église sera profondément remaniée. Il part en pèlerinage à Saint-Jacques-de-Compostelle et, avec deux de ses fils, accompagne Saint Louis pour la septième croisade. Les trois mourront en Terre sainte en 1248. Un autre fils, Guillaume II, mort en 1271, est le dernier seigneur de la famille primitive de Boury. Sa terre de Boury échoua à sa fille Isabelle qui la porta par son mariage à Ancel de l’Isle de l’illustre Maison de l'Isle-Adam.

    La famille de l’Isle tint la seigneurie pendant un siècle et demi. Boury eut beaucoup à souffrir pendant cette période, le village pris et repris à maintes reprises, et la population confrontée à une existence incertaine et pénible. Cette période difficile mais marquée par une certaine expansion, se termine par un siècle de calamités : famines, peste, la guerre de Cent Ans (1337-1449) et l'occupation anglaise (1419-1444) qui ruinera à peu près complètement le pays. Rouen tombe aux mains des Anglais le 19 janvier 1419. Un mois plus tard, la Normandie est totalement investie et les forteresses qui bordent l'Epte, ne pouvant espérer aucun secours, tombent les unes après les autres. Les seigneurs de Boury, Jacques de l'Isle et sa sœur Simone refusant le serment d'allégeance à l'Anglais se réfugient auprès du roi de France, Charles VII. Le roi d'Angleterre, Henri V, donne la seigneurie de Boury à deux de ses capitaines John Poltrot et Richard Merbury. L'ancien seigneur, Jacques de l'Isle, se fait tuer au cours des combats et le domaine reviendra, après l'expulsion des Anglais en 1449, à sa fille Guillemette de Boury, épouse de Guillaume de Fontaine. Leur fils, Guillaume II de Fontaine, vendra la seigneurie en 1498 à un parent, Jean du Bec-Crespin, sénéchal de Normandie, membre d'une puissante et vieille famille normande qui possédait de nombreuses terres dans la région.

    Époque moderne

    Le fils de Jean du Bec fut vice-amiral de France. Son petit-fils Charles II du Bec devint un ardent adepte de la Réforme. Sa sœur, Françoise du Bec-Crespin, épousera un seigneur voisin, Jacques Mornay, seigneur de Buhy, dont elle aura plusieurs enfants dont Philippe Duplessis Mornay, ami et conseiller d'Henri IV, qu'on nommera « le pape des huguenots ». Elle instruira ses enfants dans la religion réformée. Une colonie protestante se formera dans la région autour de Boury, à Vaudancourt, au Chesne d'Huy, atteignant jusqu'à 150 personnes au XVIIe siècle. Les réformés qui se rendaient au temple de Buhy, empruntaient pour ce faire, le chemin qui a longtemps conservé son nom de «  chemin des huguenots ». Lors de la révocation de l'Édit de Nantes en 1685, les protestants seront expulsés. Le hameau du Chesne d'Huy perdra alors de son importance; il est réduit aujourd'hui à une seule ferme.

    En 1580, Boury sera érigée en baronnie par le roi Henri III. À la mort de Georges du Bec-Crespin, fils de Charles II, la baronnie de Boury passe par succession à son gendre Jacques de Pellevé, et elle restera entre les mains de cette famille de Pellevé pendant un siècle. Le dernier seigneur de Boury du nom, Emmanuel de Pellevé, se fait tuer au passage du Rhin en 1672, à la tête du régiment qu'il entretenait de ses propres deniers. Il avait obtenu en 1652 que la baronnie de Boury fût érigée en marquisat. Sa veuve se retire au château de Vaudancourt et elle cède, en 1681, la baronnie à Guillaume Aubourg, seigneur d'Aubevoye et d'Escrépigny. Il est le fils d'un capitaine des bourgeois de la ville de Rouen, nommé par Henri IV à la vicomté de la ville. Guillaume Aubourg, garde des Rôles des Offices de France et grand audiencier de France abandonnera la vieille demeure seigneuriale, mal adaptée à la nouvelle manière de vivre sous le Roi Soleil, et fit construire le château de Boury en 1685 sur les plans de Jules Hardouin-Mansart. Quatre ans plus tard les travaux sont achevés ainsi que les jardins et les parterres à la française attribués à Le Nôtre. Le roi Louis XIV confirme le titre de marquis attaché à la seigneurie de Boury ; les armoiries des Aubourg sont « d'azur au lion d'or accompagnées à dextre d'une étoile du même et à senestre, d'une larme d'argent ».

    Puis arrivent les troubles de la Révolution française. Les Aubourg n'échappent que de justesse à la guillotine. Charles III Aubourg emprisonné au château de Chantilly avec sa famille sera libéré en octobre 1794 après Thermidor. Il réintègre son domaine sous les acclamations de la population. Le marquis avait, pendant sa détention, confié trois de ses plus jeunes enfants à son fermier, receveur principal de la seigneurie resté à Boury, le sieur Pelletier. Celui-ci eut deux fils qui s'illustrèrent dans les armées de la République et de l'Empire. Le plus jeune, Aimé Sulpice Victor Pelletier, devient général de brigade et sera mortellement blessé en 1813 à la bataille de Wachau. L'aîné, Louis François Élie Pelletier, sera promu général de division, grand officier de la Légion d'honneur et créé comte de Montmarie par Napoléon 1er. Il meurt en 1854 et son nom figure sur l'Arc de triomphe de l'Étoile.

    À la fin de l'épopée napoléonienne, en 1815, Boury est occupé par les Prussiens (une brigade de 200 hommes) puis par des soldats polonais. Charles III Aubourg, marquis de Boury, père de neuf enfants laisse à sa mort en 1823, une succession difficile et, finalement, le domaine doit être vendu. Il s'était transmis jusqu'alors par alliances et successions dans la famille de ses fondateurs. En 1818, le marquis Charles II Aubourg légua à la commune un terrain, au nord du village, pour servir de cimetière en remplacement de l'ancien qui entourait l'église, devenu vétuste et exigu. Son fils Guillaume IV, maire de Boury, réalisa le projet et conserva pour sa famille un enclos privé au centre du nouveau cimetière. En 1837, le comte Auguste de La Ferronnays fit aussi ouvrir un cimetière particulier pour sa famille. Son épouse fit ériger, après la mort de sa fille Alexandrine, une très belle croix finement sculptée en marbre de Carrare, qui domine leur sépulture.

    Le château est acheté en 1823 par Mme Tassin de Villiers qui pendant treize ans fit beaucoup de bien dans la commune avec discrétion et discernement. Elle est enterrée à gauche de la petite allée qui conduit au cimetière de la famille de Boury.

    Le château et les deux parcs furent achetés en 1835 par le comte Auguste de La Ferronnays, ambassadeur de France, pair de France et ministre des Affaires Étrangères sous le roi Charles X. La grande ferme passa à la comtesse de Lagrange, propriétaire du château de Dangu et le bois de la Bellée devint la propriété d'Adolphe Brongniart le botaniste membre de l'Institut. Une des filles de La Ferronnays, Pauline, mariée à un diplomate anglais, Augustus Craven, écrivit un livre le Récit d’une Sœur, l'histoire de son frère et de son époux. Cet ouvrage romantique entaché de mysticisme eut un grand succès. Une autre, Eugénie, épousa le comte Adrien de Mun de qui est né Albert de Mun, le célèbre orateur, membre de l’Académie française. Le fils aîné Charles fut élu conseiller général de l'Oise, puis député du Gers mais aussi maire de Boury pendant 12 ans. Il était marié à la comtesse de Lagrange. Sous les auspices des La Ferronnays, Boury connut une certaine célébrité mais à la mort de la comtesse douairière, le château dut être mis en vente par les héritiers.

    Tombé entre les mains de spéculateurs, il faillit être démoli mais il est racheté, en 1851, par la famille Vialet ; celle-ci lui apporte de nombreuses modifications et le conserve jusqu'en 1875. La succession Vialet était prête à céder le château à un entrepreneur qui voulait en récupérer pierres et charpentes lorsqu'il fut sauvé par un descendant par alliance du dernier seigneur de Boury portant le nom de Aubourg.

    Lors de la guerre franco-allemande de 1870, en octobre 1870, Gisors a été occupé par les troupes allemandes. En décembre, les Prussiens concentrent des troupes pour faire face à une armée française qui, depuis Rouen, avance vers Étrépagny. Boury doit alors loger 400 cavaliers saxons mais sans plus de dommages que les lourdes fournitures imposées par les occupants.

    D'autres personnages célèbres se feront connaître à Boury, au cours du XIXe siècle : notamment la sculptrice Hélène Bertaux qui exposa au Salon de 1876 un marbre célèbre "La jeune fille au bain" exécutée à Boury (d'après une jeune fille du village qui lui avait servi de modèle). Elle fut également la fondatrice et la première présidente de l'Union des femmes peintres et sculpteurs (UFPS) en 1881, et réussit, par son opiniâtreté, à faire enfin admettre les femmes à l'École nationale des beaux-arts (1897), puis à concourir au prix de Rome (1903).

    Période contemporaine

    Boury prend dès le XIXe siècle le visage qu'il possède encore aujourd'hui. Les maisons s'organisent autour de deux axes parallèles et deux places. Sur l'une d'elles existe encore l'énorme tilleul qui fut planté en 1848. Les toits de tuiles ou d'ardoises remplaçaient les couvertures en chaume.

    Il n’y a pas d'industrie dans le village. Le four à chaux établi près du chemin de Gisors, disparaît à la fin du XVIIIe siècle. Sous le premier Empire une famille de quatre personnes fabriquait des dominos. Il y eut ensuite deux tisserands, des soldats démobilisés, qui n'existèrent qu'un moment. Une bonneterie s'installe en 1837 et occupe quinze ouvriers et quelques femmes, mais en 1857, elle avait perdu de son importance et ferma bientôt. Au cours de ce siècle, de nombreuses femmes étaient dentellières comme au siècle précédent.

    Deux moulins coexistaient, le moulin banal issu de l'Ancien Régime établi dans la grande ferme, et le moulin Galet installé en 1825 à la sortie du village vers Dangu. Ils cessèrent toute activité dans le dernier quart de ce siècle. Les fours à pain, que l’on retrouve dans presque chaque maison, se sont éteints à la même époque.

    Pendant la Première Guerre mondiale, la commune a échappé à l’invasion mais 18 de ses habitants sont morts au combat.

    Au début de la Seconde Guerre mondiale, en juin 1940, presque toute la population, effrayée par le bombardement de Gisors, émigra jusque dans l’Orne. Les Allemands, après avoir traversé le village ne laissèrent ensuite qu’un poste à Montbines et habitèrent des maisons vides. Il n’y eut d’occupation totale et permanente qu’après novembre 1943. Après deux bombardements anglais faits par erreur les 10 et 17 juillet autour du village, mais sans victimes et sans dommages, Boury fut libérée le 29 août 1944 sans résistance des occupants. Cinq combattants de Boury sont morts au cours de cette guerre.

    Après le passage de l'occupant, le château, dévasté, ne dut son sauvetage et sa restauration, que grâce à l’énergie et à la persévérance de son propriétaire.

    Au début du XXe siècle, on trouve installés dans le village, une boulangerie, une boucherie, une charcuterie, plusieurs épiceries-débits de boissons et même un hôtel-restaurant appelé « Lit-on-dort ». Mais aujourd’hui, tous ces petits commerces ont disparu. Une autre particularité de Boury, rare pour un village rural, est d'avoir abrité, pendant plus de trois siècles, une étude notariale.

    Le nombre des artisans a également diminué au cours de cette période : ainsi la belle forge du maréchal-ferrant, qui fonctionnait depuis plus d’un siècle dans le très ancien bâtiment de la « petite ferme de la seigneurie », a-t-elle fermé ses portes. Seules persistent encore des activités en rapport avec le bâtiment.

    L'agriculture reste le moteur économique essentiel du village avec ses quatre fermes, 580 hectares de terres labourables sur un total de 1071 hectares pour toute la commune. L’évolution de la population est à l’image de ce qui s’est passé dans le canton de Chaumont ; la poussée démographique de la fin du XVIIIe et du XIXe siècle fait passer le village de 340 habitants vers 1725 à la pointe de 582 en 1841, puis c'est la chute, 280 habitants en 1975 et une reprise amorcée par suite de l'éclatement, jusque dans les campagnes du Sud de l'Oise, des banlieues de la capitale.

    Aujourd’hui, le village de Boury-en-Vexin s'est agrandi de nouvelles constructions, et rénové du fait d’un certain engouement pour des résidences dites secondaires. Mais dans l'ensemble, l'harmonie, le charme et le style du vieux village ont pu être préservés, tant par ses anciens habitants, que par ses nouveaux occupants, conscients d'être dépositaires d'un précieux patrimoine.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Beauvais du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la deuxième circonscription de l'Oise.

    Elle fait partie depuis 1801 du canton de Chaumont-en-Vexin[21]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est toujours membre, est modifié, passant de 37 à 73 communes.

    Intercommunalité

    La commune, jusqu'alors membre de la communauté de communes du Vexin-Thelle, devient membre de la communauté de communes du Vexin Normand le [22],[23] avant de réintégrer la communauté de communes du Vexin-Thelle le [24].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    maire en 1847  ? Charles Ferron de La Ferronnays Majorité
    gouvernementale
    Député du Gers (1847 → 1848)
    Propriétaire du château de Dangu (Eure)
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 En cours
    (au 3 octobre 2017)
    Marie-Josée Depoilly DVD[25] Retraitée de la fonction publique
    Réélue pour le mandat 2014-2020[26]

    Finances locales

    Cette sous-section présente la situation des finances communales de Boury-en-Vexin[Note 7].

    Pour l'exercice 2013, le compte administratif du budget municipal de Boury-en-Vexin s'établit à 207 000  en dépenses et 179 000  en recettes[A2 1] :

    En 2013, la section de fonctionnement[Note 8] se répartit en 197 000  de charges (564  par habitant) pour 162 000  de produits (464  par habitant), soit un solde de −35 000  (−100  par habitant)[A2 1],[A2 2] :

    • le principal pôle de dépenses de fonctionnement est celui des achats et charges externes[Note 9] pour une valeur totale de 99 000  (50 %), soit 282  par habitant, ratio supérieur de 45 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (194  par habitant). Pour la période allant de 2009 à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 144  par habitant en 2009 et un maximum de 282  par habitant en 2013 ;
    • la plus grande part des recettes est constituée des impôts locaux[Note 10] pour un montant de 52 000  (32 %), soit 148  par habitant, ratio inférieur de 48 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (286  par habitant). En partant de 2009 et jusqu'à 2013, ce ratio augmente de façon continue de 125  à 148  par habitant.

    Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Boury-en-Vexin[A2 3]. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2012[A2 3] :

    La section investissement[Note 11] se répartit en emplois et ressources. Pour 2013, les emplois comprennent par ordre d'importance[A2 4] :

    • des dépenses d'équipement[Note 12] pour une valeur totale de 10 000  (100 %), soit 30  par habitant, ratio inférieur de 92 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (368  par habitant). Sur les 5 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de 7  par habitant en 2010 et un maximum de 65  par habitant en 2012 ;
    • aucun remboursement d'emprunt[Note 13].

    Les ressources en investissement de Boury-en-Vexin se répartissent principalement en[A2 4] :

    • subventions reçues pour une valeur totale de 4 000  (24 %), soit 13  par habitant, ratio inférieur de 86 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (95  par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de 0  par habitant en 2011 et un maximum de 15  par habitant en 2012 ;
    • aucune nouvelle dette.

    L'endettement de Boury-en-Vexin au peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette[Note 14], l'annuité de la dette[Note 15] et sa capacité de désendettement[Note 16] :

    • pas d'encours pour la dette. Sur les 5 dernières années, ce ratio diminue de façon continue de 26  à 1  par habitant[A2 5] ;
    • aucune annuité pour la dette. Depuis 5 ans, ce ratio diminue de façon continue de 17  à 0  par habitant[A2 5] ;
    • la capacité d'autofinancement (CAF) pour une somme de −35 000 , négligeable compte tenu du nombre d’habitants de la commune et inférieur de 152 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (194  par habitant). Sur la période 2009 - 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de −100  par habitant en 2013 et un maximum de 102  par habitant en 2012[A2 6]. La capacité de désendettement est très élevé, de plus de 50 années en 2013. Sur une période de 14 années, ce ratio présente un minimum de moins d'un an en 2012 et un maximum en 2013.

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[28].

    En 2018, la commune comptait 342 habitants[Note 17], en augmentation de 0,59 % par rapport à 2013 (Oise : +1,44 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    387402428501522546582572501
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    502479501466457413403406430
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    432396365366381328310300304
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    321282280289331306338343340
    2017 2018 - - - - - - -
    341342-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[29].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Pyramide des âges en 2007

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (18,7 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois inférieur au taux départemental (17,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,1 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 49,9 % d’hommes (0 à 14 ans = 15,2 %, 15 à 29 ans = 15,2 %, 30 à 44 ans = 22,2 %, 45 à 59 ans = 31 %, plus de 60 ans = 16,4 %) ;
    • 50,1 % de femmes (0 à 14 ans = 14 %, 15 à 29 ans = 15,7 %, 30 à 44 ans = 19,8 %, 45 à 59 ans = 29,7 %, plus de 60 ans = 20,9 %).
    Pyramide des âges à Boury-en-Vexin en 2007 en pourcentage[30]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0 
    90  ans ou +
    0,6 
    4,1 
    75 à 89 ans
    11,0 
    12,3 
    60 à 74 ans
    9,3 
    31,0 
    45 à 59 ans
    29,7 
    22,2 
    30 à 44 ans
    19,8 
    15,2 
    15 à 29 ans
    15,7 
    15,2 
    0 à 14 ans
    14,0 
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2007 en pourcentage[31]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90  ans ou +
    0,8 
    4,5 
    75 à 89 ans
    7,1 
    11,0 
    60 à 74 ans
    11,5 
    21,1 
    45 à 59 ans
    20,7 
    22,0 
    30 à 44 ans
    21,6 
    20,0 
    15 à 29 ans
    18,5 
    21,3 
    0 à 14 ans
    19,9 

    Lieux et monuments

    Église Saint-Germain.
    Portail du château.

    Boury-en-Vexin compte deux monuments historiques sur son territoire.

    Les monuments historiques de la commune sont :

    • Église Saint-Germain, rue du Fort-de-Ville (inscrite monument historique par arrêté du 17 juillet 2000[32]) : Fondée au début du XIIe siècle par le seigneur local, elle se présente comme un édifice composite, mais d'un plan rectangulaire assez simple et d'un unique niveau d'élévation, de six travées de long et de trois travées de large. Les deux travées de chœur du début du XIIe siècle constituent la partie la plus ancienne. Légèrement plus récents sont la croisée du transept, en même temps base du clocher, et le croisillon sud, du second quart du XIIe siècle. Ces quatre travées sont de style gothique, mais les fenêtres ont été refaites à la période flamboyante, et les voûtes du chœur ont été reprises en sous-œuvre à la Renaissance. Du fait de deux importantes campagnes de reconstruction au second quart et à la fin du XVIe siècle, l'architecture flamboyante et Renaissance règne sur les autres parties de l'église et les deux élévations extérieures visibles depuis la voie publique, à l'exception du bas-côté nord de la nef, qui ne date que de la fin de l'Ancien Régime, et est voûté de curieuse manière par des voûtes en berceau perpendiculaires à l'axe. Les grandes arcades montrent un type de piliers qui, dans le Vexin, n'existe qu'à Boury. Le bas-côté sud de la nef est particulièrement réussi, et possède un portail secondaire intéressant. Toute l'élévation méridionale séduit par ailleurs par la belle homogénéité de ses fenêtres aux réseaux flamboyants. En revanche, ni la façade occidentale et son portail, ni le clocher présentent de l'intérêt, et le chœur souffre de l'absence de fenêtres.[33].
    • Château de Boury, RD 6 (classé monument historique par arrêté du 18 juin 1931, y compris la chapelle, l'orangerie, l'écurie, la buanderie, le colombier, une fontaine, l'abreuvoir et le parc[34]).

    La commune possède plusieurs sites mégalithiques, dont l'allée couverte de la Bellée.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason
    Inconnu.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Cette sous-section Finances locales est issue d'une synthèse des données du site alize2.finances.gouv.fr du ministère de l'Économie et des Finances. Elle est présentée de façon standardisée pour toutes les communes et ne concerne que le périmètre municipal. Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 1.2.1 : Yin Yang Kappa a effectué la synthèse des 98 pages du site alize2.finances.gouv.fr concernant Boury-en-Vexin. Finances locales est un logiciel libre distribué en copyleft sous licence GNU GPL version 3.
    8. La « section de fonctionnement » est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune.
    9. Le poste « achats et charges externes » regroupe les achats non stockés de matières et fournitures (eau, énergie...), le petit matériel, les achats de crédits-bails, les locations, primes d'assurances...
    10. Les « impôts locaux » désignent les impôts prélevés par les collectivités territoriales comme les communes pour alimenter leur budget. Ils regroupent les impôts fonciers, la taxe d'habitation ou encore, pour les entreprises, les cotisations foncières ou sur la valeur ajoutée.
    11. La section « investissement » concerne essentiellement les opérations visant à acquérir des équipements d’envergure et aussi au remboursement du capital de la dette.
    12. Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.
    13. Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
    14. L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au de l'année considérée
    15. L'« annuité de la dette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année
    16. La « capacité de désendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule : ratio = encours de la dettecapacité d'autofinancement. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Boury-en-Vexin.
    17. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Base de données du ministère du Budget, relative aux comptes des communes

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    7. « Station Météo-France Buhy - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Boury-en-Vexin et Buhy », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Buhy - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Boury-en-Vexin et Tillé », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    22. Vincent Gautronneau, « Deux communes de l’Oise se tournent vers la Normandie », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
    23. « Arrêté interpréfectoral du 21 décembre 2017 portant adhésion des communes de Bézu-la-Forêt, Boury-en-Vexin, Château-sur-Epte, Courcelles-lès-Gisors et Martagny à la communauté de communes du Vexin-Normand » [PDF], sur http://www.cdc-vexin-normand.fr (consulté le ).
    24. « CDCI plénière du 14 juin 2019 » [PDF], sur Préfecture de l'Eure (consulté le ).
    25. EIP, Annuaire des Mairies de l'Oise (60), Cannes, Les Éditions Céline, coll. « Annuaire des maires de France », , 254 p. (ISBN 978-2-35258-160-4, lire en ligne), p. 43.
    26. « Boury-en-Vexin », Cartes de France (consulté le ).
    27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    28. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    30. « Évolution et structure de la population à Boury-en-Vexin en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    31. « Résultats du recensement de la population de l'Oise en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    32. « Église Saint-Germain », notice no PA60000033, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    33. Bernhard Duhamel, Guide des églises du Vexin français : Boury-en-Vexin, Paris, Éditions du Valhermeil, , 344 p. (ISBN 2-905684-23-2), p. 72-74.
    34. « Château de Boury », notice no PA00114545, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    • Portail de l’Oise
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.