Bionville

Bionville est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.

Pour l’article homonyme, voir Bionville-sur-Nied.

Bionville

Le village vu de la rive gauche de la Plaine.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Meurthe-et-Moselle
Arrondissement Lunéville
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Saint-Dié-des-Vosges
Maire
Mandat
Francis Chnitah
2020-2026
Code postal 54540
Code commune 54075
Démographie
Gentilé Bionvillois [1]
Population
municipale
117 hab. (2018 )
Densité 9,6 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 29′ 05″ nord, 7° 00′ 41″ est
Altitude Min. 325 m
Max. 731 m
Superficie 12,14 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Baccarat
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Bionville
Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
Bionville
Géolocalisation sur la carte : France
Bionville
Géolocalisation sur la carte : France
Bionville

    Elle a la particularité d'appartenir au canton de Baccarat, en Meurthe-et-Moselle, mais aussi à la communauté d'agglomération de Saint-Dié-des-Vosges principalement composée de communes du département des Vosges.

    Géographie

    Localisation

    Carte des communes voisines.

    Le territoire de la commune de Bionville occupe un tiers de la rive droite de la Vallée de la rivière la Plaine, sur 12 kilomètres.

    Cette rivière concentre une multitude de ruisseaux dévalant des sommets voisins et se jette ensuite dans la Meurthe. À la Révolution, elle a servi de délimitation entre l'ancien département de la Meurthe et celui des Vosges. Les sommets (dont le roc du Taurupt, 731 mètres, point culminant du département de Meurthe-et-Moselle) sont couverts de forêts de conifères et de feuillus[2].

    Urbanisme

    Typologie

    Bionville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (88,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (94 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (86,8 %), zones agricoles hétérogènes (5,4 %), prairies (5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2 %), zones urbanisées (0,7 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Morphologie urbaine

    Il est composé de plusieurs hameaux, les Colins, les Noires Colas, le Centre, le Halbach, le Pré des Graines, le Taurupt et de lieux-dits comme la Turbine, Ban le Moine ou le Trupt, généralement desservis par un bon réseau routier.

    Ces hameaux et ces lieux-dits, en particulier les Noires Colas, bénéficient d'un ensoleillement privilégié grâce à leur orientation sud.

    Logement

    • Résidences principales : 49 en 1999, 59 en 2005.
    • Résidences secondaires : 72 en 1999, 75 en 2005.
    • Habitants fiscaux (résidence principales et secondaires) : 216 en 2010[10].

    L'augmentation du nombre de résidences secondaires est parfois lié au "retour au pays" -pour les week-ends ou les mois de belle saison- de couples encore en activité professionnelle ou à la retraite, couples dont l'un des conjoints est originaire de la région. Souvent en provenance de Nancy, Metz ou Strasbourg, ils proviennent plus exceptionnellement de la région parisienne ou d'outre-Rhin. La construction de chalets en bois s'est ainsi multipliée alors que les maisons traditionnelles de cette partie de la Lorraine étaient habituellement construites en pierres des Vosges.

    Toponymie

    Bionville (1793), Brouville (1801).

    L'origine du nom du village n'est pas connue. On peut supposer qu'à la création de la commune, à la Révolution, sur un territoire dénommé Ban le Moine, les révolutionnaires n'aient pas voulu lui donner un nom à consonance religieuse.

    Le hameau des Noires Colas tiendrait son nom des filles du père Colas qui, de retour de la charbonnière meule » située dans la forêt, consumant du bois et produisant du charbon), auraient porté des traces noires sur les mains, les visages et les vêtements.

    Le mot rupt se retrouve dans les noms du hameau du Taurupt et du lieu-dit du Trupt. Il vient du latin ruptus, participe passé de rumpo, "rompre, briser", tient son nom des espaces de défrichement où après avoir essouché on rompait le sol. Le hameau du Taurupt a donné par ailleurs son nom au Roc du Taurupt.

    Histoire

    "La vallée a été une voie de passage et d’invasion depuis le Moyen Âge jusqu'à la Grande guerre" selon Jean-Paul Rothiot et Jean-Pierre Husson[11] : elle a été tour à tour à l'ère forestière le lieu de transport du bois par flottage, à l'ère industrielle celui d'un chemin de fer véhiculant produits manufacturiers et passagers, à l'ère automobile celui de la liaison routière entre l'Alsace et la Lorraine, par le col du Donon et le col de la Chapelotte, via les départementales 392 et 992. Ces deux cols ont été des obstacles au développement du bassin de vie ; tout au long des siècles les habitants de la commune de Bionville ont préféré emprunter les pentes douces longeant la rivière de la Plaine et conduisant à Raon-l'Étape  située dans le département voisin , bourg devenu la référence économique et culturelle[12].

    La légende veut que les armées suédoises qui s'étaient introduites dans le comté de Salm par le col du Donon aient laissé des plants de pommes de terre (1635 ?) bien avant la "découverte" d'Antoine Parmentier (1787) et que les habitants de la rive droite de la vallée les aient fait fructifier.

    À la restauration de la monarchie, le roi Louis XVIII y fit construire une église sur ses propres deniers. Elle est consacrée à saint Hubert, chasseur converti.

    Lors de la Première Guerre mondiale, la commune se retrouva placée sur la ligne de front : elle fut décorée de la croix de guerre 1914-1918 le 6 juin 1921[13].

    De 1919 à 1950, elle fut desservie par la ligne de chemin de fer de la Vallée de la Plaine (1907-1950) par l'intermédiaire de la gare de la commune d'Allarmont, et de 1919 à 1934 par celle de son hameau du Halbach.

    Politique et administration

    Élections présidentielles

    Élections législatives

    • 2012 (2e tour) : 118 inscrits, 77 votants. Marie-Neige Houchard (Europe Écologie Les Verts) : 39 voix. Jacques Lamblin (UMP) : 36 voix[15].

    Élections départementales

    • 2015 (2e tour) : 106 inscrits, 84 votants. Rose-Marie Falque et Michel Marchal (UMP): 51 voix. Pascal Bauche et Jennifer Stephany (FN) : 22 voix.
    • 2015 (1er tour) : 106 inscrits, 87 votants. Rose-Marie Falque et Michel Marchal (UMP) : 26 voix. Philippe Colin et Damienne Villaume (PS) : 21 voix. Jean-Marc Maire et Audrey Martin (Divers droite) : 20 voix. Pascal Bauche et Jennifer Stephany (FN) : 15 voix.

    Élections municipales

    La mairie.

    En 2001, la liste conduite par M. Claude Stock est élue[16]. Après son décès, M. Éric Haye est élu maire.

    En 2008, la liste unique conduite par Mme Andrée Gervais est élue[17].

    En 2014, 18 candidatures sont présentées au 1er tour pour 11 sièges : la liste conduite par Mme Monique Stock est élue, avec pour colistiers notamment Mme Andrée Gervais, M. Vincent Genay et M. Dominique Laurain[18]. En mai, elle démissionne, et le mois suivant M. Dominique Laurain est élu maire[19].

    En janvier 2015, M. Dominique Laurain démissionne de son mandat de maire[20] et M. Vincent Genay est nommé maire par intérim. Les 22 et 29 mars, des élections municipales complémentaires sont tenues pour 3 conseillers municipaux. Le 2 avril, le préfet de Meurthe-et-Moselle dépose un référé au tribunal administratif pour rectification des opérations électorales du 22 mars (M. Jean-Claude de Sars élu, mais aussi M. Richard Helbrunn et M. Jean-Paul Jacquin avec 44 voix sur 87 exprimées) et pour annulation du scrutin du 29 mars. Finalement, M. Vincent Genay est élu maire[21]. En mai, Mme Wilhem, 2e maire-adjoint, décède[22]. Le 6 juin, Mme Stock, ancien maire, est élue 2e maire-adjoint. Le 18 juin, le préfet notifie la rectification du scrutin du 22 mars et l'annulation de celui du 29 mars. Le 26 juin, la nouvelle configuration du conseil municipal est convoquée (10 membres sur 11 à la suite d'un décès, dont un nouvel élu).

    En mars 2020, 22 candidats (dont 3 anciens maires) se présentent sur 2 listes différentes. Sont élus au premier tour 9 candidats d'une première liste et 1 candidat d'une deuxième liste. Sont mis en ballottage pour 1 siège de conseiller municipal 3 candidats, chacun ayant reçu exactement 50,00% des voix exprimées (38 voix)[23]. La préfecture de Nancy suspend la validité du scrutin, 88 bulletins ayant été retrouvés dans l'urne pour 86 votants comptabilisés[24] et demande au Tribunal administratif de Nancy de se prononcer. Le , Madame la Présidente du Tribunal administratif de Nancy décide le retrait d'une candidature, la validation des résultats du 1er tour pour les 9 candidats ayant obtenu 39 voix et plus, et la validation de l'élection au bénéfice de l'âge de 2 candidats sur 3 ayant obtenu 38 voix. En définitive, la liste comportant des conseillers municipaux sortants voit 9 élus (dont un ancien maire), la 2e liste voit 2 élus (dont un ancien maire); l'élection du nouveau maire se déroule le en faveur de M. Francis Chnitah[25].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1995 octobre 2005 Claude Stock PS Maire
    octobre 2005 mars 2008 Éric Haye EELV Maire
    mars 2008 mars 2014 Andrée Gervais   Maire, puis maire honoraire[26]
    mars 2014 juin 2014 Monique Stock   Maire démissionnaire
    juin 2014 janvier 2015 Dominique Laurain   Maire démissionnaire
    janvier 2015 mars 2015 Vincent Genay   Maire par intérim
    juin 2014 juin 2020 Vincent Genay[27]   Maire
    juin 2020 En cours Francis Chnitah[27],[28]   Maire

    Quelques maires et maires-adjoints, actuels et antérieurs : MM. Maurice Bertinotti, Marcel Brignon, Francis Chnitah, Yves Cuny, Vincent Genay, Mme Andrée Gervais, MM. Éric Haye, Dieudonné Hoblingre, Dominique Laurain, Loïc Mangel, Marcel Masson, Claude Sandre, Jean-Claude de Sars, Claude Stock, Mme Monique Stock.

    Politique environnementale

    L'alimentation en eau potable de la majorité des hameaux de la commune et de la réserve mise à disposition des sapeurs-pompiers a été gérée par une régie municipale jusqu'au  ; au début des années 1980 des travaux engagés au lieu-dit La Basse du Toc avaient permis l'édification d'un château d'eau ; au début des années 2010 une amélioration du captage à partir de trois sources avait renforcé la régulation des débits. Pour le hameau du Pré des Graines (cinq habitations, non desservies par le château d'eau), l'amélioration de la protection du captage d'eau a fait encore l'objet d'études, sans réalisation[29].

    Un projet d'usine d'embouteillage d'eau a été envisagé, avec captage sur la commune de Bionville (hameau des Noires Colas) au début des années 2010 ; l'autorisation de forage a été donnée, mais l'opération  à laquelle une partie de la population était opposée  n'a pas eu lieu[30].

    Finances locales

    • Investissements significatifs : tracteur Kubota spécialisé pour le fauchage aux abords des voies communales et le déneigement (source bulletin municipal dit Le Petit Rapporteur no 10 de 2010), construction d'un garage/atelier à proximité de la mairie (source bulletin municipal, dit Le Petit Rapporteur no 11 de 2011), véhicules communaux en 2014 (source bulletin municipal dit La Gazette no 2) et 2015.
    • Budget de la commune : il s'est décliné en 2012 en 153 000 euros de recettes de fonctionnement et en 101 000 euros de charges de fonctionnement[réf. nécessaire].

    Organisation territoriale

    La loi portant sur la nouvelle organisation territoriale de la République (dite loi NOTRe) du 9 juillet 2015 fixant le seuil minimum de population dans les communautés de communes à 15 000 habitants[31], la commune de Bionville devra intégrer une entité territoriale plus grande que l'actuelle Communauté de communes de la Vallée de la Plaine (créée le 1er janvier 1997 avec pour siège Raon-l'Étape dans le département des Vosges et comptant 8 278 habitants).

    Trois communautés de communes de proximité sont éligibles, la Communauté de communes du Pays des Abbayes (créée le 1er janvier 2014 par arrêté préfectoral avec pour siège Senones dans le département des Vosges et comptant 13 141 habitants), la Communauté de communes du Piémont Vosgien (créée par arrêté préfectoral le 1er janvier 2014 avec pour siège Badonviller dans le département de Meurthe-et-Moselle et comptant 6 402 habitants)[32] et la Communauté de communes des Vallées du Cristal (créée le 1er janvier 2010 avec pour siège Baccarat en Meurthe-et-Moselle et comptant 10 268 habitants)[33].

    En décembre 2015, le Maire de Bionville annonce une quatrième solution dans le bulletin d'information de la commune, la municipalité ayant pris la décision de suivre la Communauté de communes de la Vallée de la Plaine pour créer la Communauté d'agglomération de Saint-Dié-des-Vosges[34],[35].Les compétences de la communauté de communes sont transférées à la nouvelle communauté d'agglomération (ramassage des déchets ménagers, entretien de la voie verte en particulier), ainsi que progressivement certaines relevant de la commune : le , la distribution de l'eau potable et l'assainissement des eaux usées passent de la commune de Bionville à la Communauté d'agglomération de Saint-Dié-des-Vosges[36].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[38].

    En 2018, la commune comptait 117 habitants[Note 2], en diminution de 5,65 % par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle : +0,34 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    216267358371299571605609580
    1856 1861 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    584596559595564524513509438
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    433380227241237218212184159
    1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015 2018
    1238010597124135131119117
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee à partir de 2006[40].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Patronymes anciens de la commune

    Les patronymes les plus anciens de la commune se retrouvent sur les tombes du cimetière communal, d'origine lorraine, parfois d'origine alsacienne. Le monument aux morts de la Première et de la Seconde Guerre mondiale porte les noms de famille suivants, Caillard, Campagne, Colin, Crivilier, Dony, Fays, Hoblingre, Laurain, Levert, Rambaud, Receveur, Stock et Vincent, souvent portés par des membres des équipes municipales qui se sont succédé.

    Écoles publiques

    Elles dépendent de l'Académie de Nancy-Metz.

    Cycle primaire

    Le cycle primaire des enfants de la commune s'effectue dans le cadre du regroupement pédagogique intercommunautaire (R.P.I.) de la Haute Vallée de la Plaine[41], qui a la particularité de regrouper deux communes du département de Meurthe-et-Moselle, Bionville et Raon-les-Leau et quatre communes du département des Vosges (Allarmont, Luvigny, Raon-sur-Plaine, Vexaincourt). Les classes maternelles sont localisées à Allarmont[42], les autres classes à Raon-sur-Plaine. Un service de bus est assuré par la société Transdev pour le ramassage des enfants[43].

    Cycle secondaire

    Il s'effectue dans les collèges et lycées à Raon-l'Étape (collège Louis-Pasteur et lycée professionnel Louis-Geisler) ou à Saint-Dié-des-Vosges.

    Écoles privées

    Tant au niveau du primaire que du secondaire des établissements scolaires privés existent à Raon-l'Étape et à Saint-Dié-des-Vosges.

    Associations

    L'association Le Couaroil, créée en 1977 promeut les loisirs et facilite les rencontres, la détente et le repos, la connaissance de la nature pour assurer le développement culturel des personnes du 3ème âge d'Allarmont et de Bionville[44]. L'association Les amis de Bionville-Allarmont, créée en 1978, présidée par Andrée Gervais, propose des activités socio-éducatives, artistiques, culturelles, pratiques et festives[45]. L'association Panlong, créée en 2011, présidée par Claude Stoll, pratique les arts énergétiques et martiaux dans la vallée de la Plaine[46],[47]. Le chœur masculin Les Rollmops, créé en 2015 par Dieudonné Hoblingre, s'est enrichi progressivement de chanteurs de la vallée de la Plaine et de celle de la Meurthe : il interprète un répertoire de chants de marins et s’accompagne d’instruments de musique celtiques (bombardes, cornemuses, accordéons) et se produit régulièrement dans les communes voisines comme Allarmont[48] ou Raon-l’Étape[49], dans la région de Nancy et à l’Ambassade de France au Luxembourg pour la fête nationale du 14 juillet 2019[50].

    Festivités

    La traditionnelle fête aux Chovons se perpétue chaque dernier dimanche de juillet grâce à l'association Les amis de Bionville-Allarmont  les chovons sont des bandes de lard cuites dans la braise comme se les préparaient les bûcherons de jadis . Cette association est à l'origine d'autres manifestations (concours de belote, repas "moules frites", loto, repas "cochon à la broche", beaujolais nouveau...).

    Le feu d’artifice du 14-Juillet et un vide-grenier sont organisés conjointement par les communes de Bionville et d’Allarmont.

    La fête de la Voie verte et le Théâtre en "Plaine" Air s'inscrivaient dans le cadre des animations coordonnées par l'ancienne communauté de communes : elles sont aujourd'hui organisées par le mouvement associatif et se déroulent successivement durant l'été sur neuf sites différents de la vallée de la Plaine[51].

    Le hameau des Noires Colas.

    À ces fêtes "institutionnelles" doivent se rajouter les fêtes "informelles", par exemple la fête des Voisins du hameau des Noires Colas qui accueille chaque été une cinquantaine de personnes, résidents permanents et résidents secondaires réunis. Les fontaines en pierres des Vosges y gardent les bouteilles au frais, les plats familiaux s'y concurrencent et la lumière y est apportée tard dans la nuit par un éclairage de bûches à l'ancienne. En juin 2015, une fête de la Musique est organisée par la maison d'hôtes Au P'tit Bonheur avec la participation du chœur masculin Les Rollmops; la manifestation est renouvelée en juin 2016 avec les mêmes chanteurs et avec un concert instrumental traditionnel (dont une épinette des Vosges).

    La fête de la Saint-Jean n'est plus pratiquée depuis le début des années 2000 : la chavande, pyramide de troncs et de branchages d'arbres, était brûlée le long de la rivière, au Centre, sous le contrôle de forestiers et de pompiers, devant les villageois venus célébrer le plus long jour de l'année.

    Manifestations

    Dans le cadre des journées européennes du patrimoine des visites commentées furent organisées par la mairie en septembre 2009 à l'église et à son clocher, au château d'eau des Noires Colas, aux vestiges de la voie ferrée allemande reliant Vexaincourt à Bionville et construite durant la Première Guerre mondiale (1914-1918), à la scierie du Trupt, ainsi qu'une exposition d'une portraitiste et d'un peintre paysagiste traitant de sujets locaux.

    Gastronomie

    La Ferme de la Pierre à cheval, l'une des dernières de la vallée de la Plaine, au hameau des Colins, offre par ailleurs des produits du terroir, en particulier des fromages de chèvre proposés sur les marchés des départements de Meurthe-et-Moselle et des Vosges.

    Sécurité

    Sécurité publique

    La sécurité publique est assurée par la brigade de gendarmerie de Baccarat, après avoir été prise en charge par le détachement de gendarmerie de Badonvilliers, communes situées dans le département de Meurthe-et-Moselle : leur éloignement a conduit la mairie de Bionville a diffusé le une information demandant aux habitants Soyons vigilants[52].

    Sécurité civile

    Les missions de sécurité incendie sont assurées par le détachement de sapeurs-pompiers de Badonvilliers, que ce soit pour les petits sinistres (comme celui déclenché par un résident secondaire aux Noires Colas en juillet 2019) ou pour les sinistres plus importants (comme le feu de forêt de 5 000 m2 au Trupt en juillet 2019) : les hameaux constituent une zone à risque car ils sont enserrés par des reliefs peuplés de résineux[53].

    Économie

    Entreprises et commerces

    L'exploitation de la terre et celle de la forêt ont constitué durant des siècles l'essentiel de l'activité des populations de la rive droite de la vallée de la Plaine. À partir du début du XIXe siècle, les métiers traditionnels, agricoles[54] (cultivateur, éleveur, etc.) et forestiers[55] (bûcheron, schlitteur, voiturier, sagard..., sans oublier celui de charbonnier) ont régressé au sein de la population de la commune de Bionville : elle s'est progressivement tournée vers les activités industrielles de main-d'œuvre implantées dans la vallée[56] (textiles, équipements automobiles, électronique, etc.) ou parfois dans celle de la Bruche (équipements automobiles).

    La culture fermière n'est plus présente sur le territoire de la commune, mais les potagers domestiques se multiplient ; ils essaient de mettre en valeur des plants artisanaux plutôt que des plants industriels[57]. L’élevage perdure, contribuant à l’entretien des prairies. Les derniers bœufs débardeurs de grumes ont été remplacés durant les années 1950 par les engins mécaniques ; des bovins écossais, dits vaches highlander, ont été introduits par la Communauté de communes de la Vallée de la Plaine au début des années 2000 : ils se sont reproduits et paissent paisiblement face à la Scierie de la Hallière[58]. Depuis quelques années, les mois d'été, sur les prés situés entre Le Centre et Les Noires Colas, une dizaine de génisses blondes sont mises à l’embouche par un éleveur de Meurthe-et-Moselle. Les chevaux de selle sont nombreux dans les pâturages de plusieurs hameaux, Les Collins, Le Centre et Le Halbach ; parfois ils se rencontrent sur les chemins forestiers montés par leur cavalier. Trois ânes vivent aux Noires Colas, à l’ancienne ferme du P’Tit Bonheur: ils portent les bagages des hôtes lors des randonnées dans la forêt. Le dernier élevage de moutons, implanté au hameau du Halbach, comportant 23 animaux, a été dispersé le avec le décès du berger : l’euthanasie des animaux envisagée par les autorités départementales sanitaires avait déclenché une guerre des moutons, mobilisant la population locale et intéressant les médias régionaux (l'Est républicain et France Bleu Nancy)[59]. L’ancienne ferme Le P’tit Bonheur accueille des chèvres réformées qui contribuent à éliminer les plantes sauvages des anciens espaces de culture et y terminent leur vie. La Ferme du fer à cheval, au hameau des Colins, abrite un troupeau de chèvres dont le lait permet la production de fromages à l’ancienne (frais, demi-affiné et sec) , de fromage blanc ou de tomme (mai à octobre), vendus sur les marchés de Meurthe-et-Moselle, des Vosges et du Bas-Rhin[60],[61].

    Une entreprise de bâtiments et travaux publics, l'artisanat et le service à la personne assurent l'essentiel de l'emploi : une partie de la population se déplace quotidiennement vers les bassins de Saint-Dié-des-Vosges, de Lunéville, voire d'Epinal, de Nancy et de Strasbourg. Le maintien d'un flux de résidents secondaires, les mois d'été, est une aide aux commerces et aux artisans de proximité, boulangerie, épicerie et café dans le village voisin d'Allarmont, restaurants dans les villages de Vexaincourt et de Celles-sur-Plaine d'une part, artisans pour l'entretien des maisons et des jardins d'autre part.

    Secteur tertiaire

    Le tourisme est devenu un axe de développement pour la commune. Une infrastructure d'accueil pour les touristes s'est mise en place. Elle est composée de gites meublés, au Centre (Le Coucou[62] et Les Chalets Julie et Solène[63]), aux Noires Colas (Chez Suzanne[64]) et aux Colins (Le Domaine des Colins[65]), ainsi que de chambres d'hôtes et d'une table d'hôtes aux Noires Colas (Le P'Tit Bonheur[66]). Elle répond aux besoins créés par les manifestations culturelles ou festives, par les centres d'intérêt anciens (visite des lieux et monuments, ou du patrimoine naturel), ou nouveaux dans le domaine de la randonnée pédestre par le Sentier des Roches (longueur 11 kilomètres, dénivelé 300 mètres, balisé par le Club vosgien)[67] et dans celui de la randonnée cycliste par la Voie verte (longueur 28 kilomètres)[68].

    Cette activité se trouve facilitée par la proximité du lac de Pierre-Percée, celle du lac de la Maix situé à Vexaincourt, celles du pôle sport nature[69] et de la Scierie de la Hallière[70] restaurée en 2014 et pratiquant le travail des grumes, tous deux situés dans la commune de Celles-sur-Plaine, ainsi que celle du Centre d'information et de documentation sur la Première Guerre mondiale[71] inauguré en 2013  situés dans la commune de Pierre-Percée[72].

    Le hameau du Trupt propose une activité de cani kart, traîneau à roues tiré par des chiens[73], ainsi que l'organisation de manifestations associatives et de classes vertes[74].

    Revenu de référence

    À Bionville, en 2015, le revenu fiscal de référence moyen par foyer était de 22 419 euros ; la moyenne pour les villes françaises était de 24 761 euros[75].

    Culture locale et patrimoine

    Forêt

    La forêt occupe 80% du territoire de la commune[76]. Aux chênes multiséculaires (donnant certaines années les glands qui nourrissent les sangliers) et aux hêtres séculaires  feuillus particulièrement recherchés pour alimenter la combustion des cheminées et des poêles  se sont substitués progressivement des conifères (sapins, épicéas, pins, voire douglas) à développement plus rapide et d'un intérêt moindre pour le chauffage des habitations. D'autres feuillus sont également recensés comme les trembles ou les érables. La tempête de 1999 a détruit un grand nombre d'arbres, plutôt à basse altitude, et les repousses ont donné lieu à des taillis desquels émergent des bouleaux[77]. Parallèlement aux périodes de canicule entraînant des carences d'eau pour les arbres, conifères en premier lieu[78], l'apparition, au printemps 2019, de scolytes, insecte nuisible de 2 millimètres, obligent à des coupes anticipées[79].

    Chemins forestiers

    Les chemins forestiers de la rive droite de la rivière la Plaine sont propices aux randonnées pédestres ou à VTT (sportifs de préférence), à la cueillette des brimbelles (nom lorrain des myrtilles) et des champignons (initiés de préférence) et à la découverte de la forêt qui demande temps et patience. Les clairières sont propices à la photographie, tant la faune florale et la faune animale s'y sont développés sans intervention humaine. L'observation des combats de cerfs demande discrétion et précaution.

    Faune sauvage

    La faune sauvage sur le territoire de la commune a évolué avec l'extinction progressive de l’agriculture, l’extension de la forêt vers les altitudes plus basses et l’impact du réchauffement climatique.

    Au niveau des insectes, les doryphores ont disparu des champs de pomme de terre après la Seconde Guerre mondiale, ainsi que les hannetons victimes des pesticides. À la fin du printemps, lorsque certaines conditions d’humidité et de température sont observées, de minuscules moustiques  appelés « bo-ot » localement  apparaissent dans les jardins. À l’été, les tiques (dont certaines sont porteuses de bactéries après contact avec les sangliers) progressent par sauts des clairières vers les champs en jachère ; les mouches communes se multiplient ; la sauterelle colonise les herbes hautes ; la libellule est présente à proximité des mares et des étangs alimentés par les sources naturelles. À l’automne, les guêpes (friandes des fruits des vergers attaqués par les oiseaux), plus rarement les frelons ou les bourdons, deviennent insistantes ; les coccinelles et les punaises des bois, à odeur désagréable, envahissent les façades ensoleillées[80].

    Les espèces d’oiseaux sont particulièrement variées, les bois constituant un refuge naturel. Outre le moineau commun, le rouge-queue (espèce locale du rouge-gorge, ayant la particularité d’avoir le poitrail gris, la queue rouge et de nicher dans les cavités des murs), est particulièrement présent près des habitations. Le merle noir, la pie et le geai se disputent les insectes mais surtout les fruits des jardins. Le coucou est omniprésent dans la forêt par son cri (surtout lors des changements de temps), ainsi que le pic vert : ils ne sont aperçus que rarement. Les hirondelles nichent quelques mois au printemps et à l’été dans les anciennes granges et repartent en migration dès la fin des beaux jours. Le héron fréquente les étangs privés  poissonneux  communiquant avec les affluents de la rivière locale. Parmi les oiseaux de proie, les buses sont les plus visibles, mais des autours ont été surpris à s’attaquer aux basses-cours[81].

    Si les loups signalés dans le département voisin des Vosges[82] (dont la forêt est contiguë avec celle de Meurthe-et-Moselle et est physiquement séparée par une rivière de quelques mètres) n'ont jamais été visibles, si la quinzaine de lynxs introduits il y a une vingtaine d’années dans la forêt du Donon a disparu  le dernier, surnommé Van Gogh à la suite de son oreille coupée, a été tué au printemps 2014 lors d'un choc avec une automobile , les principaux prédateurs présents dans la commune sont les renards qui tentent de s’introduire la nuit dans les basses-cours, les martres et les fouines (avides de durites de moteurs à base de composé naturel comme le maïs[83]) et les différents rongeurs dont les campagnols. Les sangliers sont le gibier le plus représenté sur le territoire communal, dévastant les potagers à la recherche de tubercules faciles (protégés souvent par de lourdes clôtures de bois) ou dévastant les pelouses à la recherche de vers (protégées parfois par des clôtures électriques). Les chevreuils, avides des jeunes pousses d'arbres, sont régulièrement aperçus lorsqu'ils se rendent aux points d'eau. Les combats de cerfs en période du rut, en septembre, ponctués de brames, peuvent être observés à distance dans les clairières du Halbach ou du Trupt en particulier. Parmi les autres animaux, les lézards et les couleuvres ont pour habitude de paresser au soleil sur les murailles en pierres sèches des Vosges ; à noter que les vipères ne sont pas présentes ; dans les jardins, outre les taupes ravageuses de culture, le petit crapaud couleur terre et l'orvet cherchent pitance, surtout s'il reste quelque humidité, ou quelques limaces ou escargots à s'offrir.

    Voie verte

    Innervant toutes les communes de la vallée de la Plaine, de Raon-l'Étape à Raon-lès-Leau, sur 20 kilomètres, la Voie verte accueille randonneurs pédestres et cyclistes : pentes douces et piste enrobée encouragent les amateurs[84].

    Édifices religieux

    • Église Saint-Hubert XIXe siècle.
    • Chapelle au hameau les Colins.

    Lieux de la guerre 1914-1918

    L'accès aux lieux de la guerre 1914-1918 s'effectue à partir du col de la Chapelotte (commune de Badonviller), surplombant le hameau des Colins détruit par les bombardements, et qui fut rebâti. Les vestiges de la voie ferrée militaire construite par les Allemands en pleine forêt sont encore visibles. Par contre, il ne reste plus rien, ni du mess des officiers allemands édifié aux Noires Colas, ni de la piscine aménagée au Centre et destinée aux hommes de troupe allemands. Des photographies ont néanmoins fixé ces lieux et sont périodiquement accessibles lors d'expositions ; des visites guidées sur le terrain sont régulièrement animées par des spécialistes (voir le musée de la Ménelle, sur la commune de Pierre-Percée)[85].

    Lieux de la guerre 1939-1945

    Â partir de mai 1944, la partie la plus haute en altitude du territoire de la commune a permis les contacts entre la première centurie du maquis de Chapelotte (côte 722) et les autres maquis des Vosges renforcés par un commando-parachutiste du SAS  largué dans le cadre de la mise en place de l'Opération Loyton et localisé au Col de Prayé . Elle a été l'objet d'une surveillance ennemie accrue (bimoteur Heinkel photographique en particulier), mais a abrité néanmoins le passage de plusieurs centaines d'hommes (côte 522) en préparation au parachutage d'armes initialement prévu le au hameau de Viombois à Neufmaisons[86].

    Scieries

    Les Monuments historiques ont identifié dans leur inventaire trois scieries construites à Bionville entre le XVIe et le XXe siècle : l'une détruite au lieu-dit du Trupt, l'autre à l'état de vestiges au hameau du Taurupt, la 3e non explicitement mentionnée[87]. D'autres études font état de scieries au hameau des Colins, aux lieux-dits la Turbine et Moinepont, au hameau du Halbach et au lieu-dit Saint-Nicolas[88].

    Cabane des chasseurs

    Située à proximité du hameau du Halbach, le long de la Voie verte, la « Cabane des chasseurs », construite à la fin du XXe siècle, est un rendez-vous de chasse, en particulier lors des battues organisées dans le cadre de la réglementation de l'office national. Une société de chasse a été créée le , sous le nom de Société de chasse du Halbach, ayant pour objet le développement du gibier, sa protection, son repeuplement, son élevage, la destruction des nuisibles, la répression du braconnage et l'exploitation rationnelle[89]. La prolifération de sangliers pose problème.

    Héraldique

    Selon l'Union des cercles généalogiques Lorrains, le blason de la commune de Bionville comporte trois passe-partout symbolisant les trois scieries qui s'y trouvaient, Brognard, Jeanpierre et Lecuve[90].

    Blason
    De sinople à trois scies de bucheron d’argent.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Personnalités liées à la commune

    Le champion du monde motocycliste d'endurance Alex Vieira, en 1989 et 1990 sur Honda, en 1991 sur Kawasaki, a séjourné durant plusieurs années au P'tit Bonheur lors de rallyes historiques disputés dans les Vosges[91].

    Pour approfondir

    Bibliographie

    La Chapelotte 1914-18, secteur oublié du front de Lorraine, volume IV de la collection Temps de Guerre sous la responsabilité de Jacques Bourquin, Yann Prouillet et Jean-Claude Fombaron, 2005, réédition 2007, 289 pages (Société philomatique vosgienne).

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

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