Agent orange

L’« agent orange » est le surnom donné à l'un des herbicides arc-en-ciel, plus précisément un défoliant, le plus employé par l'armée des États-Unis lors de la guerre du Viêt Nam entre 1961 et . Le produit était répandu principalement par avion au-dessus des forêts vietnamiennes ou sur des cultures vivrières, dans le cadre de l'opération Ranch Hand, elle-même issue du programme Trail Dust. Il a aussi été utilisé par les Américains au Laos et au Cambodge ou encore sur la zone démilitarisée séparant les deux Corées. Après 1971, les Américains évacuèrent l'essentiel de leurs barils stockés en Asie du Sud-Est vers l'atoll Johnston. Entre 1971 et 1972, toutefois, l'armée du Sud Viêt Nam continua à utiliser des défoliants.

Pour les articles homonymes, voir Agent orange (homonymie) et Orange.

Avions militaires américains épandant au Viêt Nam pendant l'opération Ranch Hand.

Il avait d'abord été utilisé par les Britanniques, ainsi que 2 pays du Commonwealth, que sont l'Australie et la Nouvelle-Zélande, en Malaisie britannique, contre l'insurrection indépendantiste et communiste malaise entre 1952 et 1954.

L'agent orange est responsable de plusieurs maladies chez les militaires assurant sa dispersion mais surtout chez les civils et combattants vietnamiens évoluant dans les zones directement ou indirectement exposées. Cela est surtout dû à la présence de dioxine, une famille de molécules persistantes dans l'environnement et dont certaines sont cancérigènes. La stabilité de la dioxine, sa granulométrie, sa bioaccumulation lui confèrent un effet durable sur les habitants des régions touchées, occasionnant ainsi des cas de cancers ou de malformations à la naissance, des années après la fin des combats.

Description

L'agent orange est un mélange à parts égales de deux molécules herbicides : l'acide 2,4-dichlorophénoxyacétique (2,4-D) et l'acide 2,4,5-trichlorophénoxyacétique (2,4,5-T).

Découvertes dans les années 1940 par des équipes de recherches britanniques et américaines, ces molécules agissent en mimant une hormone de croissance végétale de type auxine : l'acide indole 3-acétique. Pulvérisées sur des plantes, elles provoquent une croissance incontrôlée, menant à la mort du végétal. Ce sont des herbicides sélectifs : lorsqu'ils sont pulvérisés sur des cultures de graminées (blé, maïs…), seules les adventices sont éliminées. Commercialisés en 1946, ces herbicides ont été largement utilisés à partir des années 1950. Spécialement fabriqué à l'intention des militaires, l'agent orange fut utilisé en des concentrations très supérieures à celles normalement utilisées lors d'utilisations agricoles.

En 1969 il est fait état de la contamination de l'agent orange par la 2,3,7,8-tétrachlorodibenzo-para-dioxine (TCDD, dite « dioxine de Seveso »). Plus précisément, la dioxine était présente parmi les impuretés dérivant de la fabrication du seul 2,4,5-T, entrant dans la composition de l'agent orange (le 2,4-D quant à lui, ne contenant pas de dioxine, reste un des herbicides les plus utilisés dans le monde). Cette présence résulte du mode de fabrication choisi par les sociétés amenées à livrer rapidement ce produit en grande quantité. Cette contamination varie en fonction des lots et des sociétés productrices.

La TCDD peut être à l'origine de plusieurs sortes de cancers, comme le lymphome non-hodgkinien, la maladie de Hodgkin et la leucémie lymphoïde chronique. Dès lors, le 2,4,5-T a été interdit dans de nombreux pays.

Le 2,3,7,8-tétrachlorodibenzo-para-dioxine a une demi-vie dans le corps humain de cinq-dix ans, en raison d'une forte lipophilie[1], il est stocké dans les graisses.

Histoire

Épandage par hélicoptère de l'agent orange dans le delta du Mékong le .

L'agent orange, nom donné par les médias à l'herbicide orange, produit pour le département de la Défense des États-Unis par Monsanto et Dow Chemical, est en fait rose et brunâtre, et doit son nom aux bandes de couleur orange peintes sur les fûts dans lesquels il était stocké. De même furent baptisés les agents blanc, bleu, rose, vert et pourpre mais l'agent orange est le défoliant le plus connu car le plus utilisé pendant la guerre du Viêt Nam, la fin du conflit voyant même l'usage de l'agent « Super Orange » (agent orange II) encore plus dangereux[2].

Des herbicides furent utilisés la première fois dans des opérations militaires anti-indépendantistes afin de défolier les forêts par les forces Britanniques, ainsi que 2 pays du Commonwealth, que sont l'Australie et la Nouvelle-Zélande, lors de l'Insurrection indépendantiste et communiste malaise entre 1952 et 1954[3],[4]..

Ce produit était d'usage courant dans l'agriculture aussi bien aux États-Unis qu'en URSS dans les années 1960. On ne pensait pas alors qu'il était toxique pour l'être humain.[réf. nécessaire] Il faut noter à ce sujet qu'au Viêt Nam le produit fut en moyenne surdosé d'un facteur 13[5], ce qui rend difficile la comparaison entre l'usage agricole et l'usage militaire. Des scientifiques du Fort Detrick commencèrent dans les années 1950 des études sur ce défoliant, basées sur les recherches du botaniste Arthur Galston (en), pour l'utiliser comme arme biologique[6]. Des expérimentations eurent lieu aux États-Unis mais aussi au Canada, Thaïlande, Porto Rico, Corée, l'impureté la plus toxique de l'agent, à savoir la dioxine, étant testée sur des prisonniers de Holmesburg Prison (en) de Philadelphie[2].

Il fut ensuite utilisé pour empêcher les résistants vietnamiens de se cacher dans les forêts du Sud-Viêt Nam, pour détruire leurs récoltes, mais aussi afin de dégager les abords des installations militaires américaines et y prévenir les attaques. Des essais concluants au Viêt Nam ont lieu dès 1959 sous la présidence de Dwight David Eisenhower[2].

Ces opérations de guerre chimique débutèrent en 1961, le premier épandage ayant lieu le 10 août dans la province de Kontum au centre du pays[7]. Le programme, intitulé opération Ranch Hand, débuta ensuite progressivement avec le feu vert du président John F. Kennedy en jusqu'à atteindre son apogée en 1965.

La contamination quasi systématique du 2,4,5-T par une dioxine a été révélée au public dans les derniers jours de 1969. C'est à ce moment que la dangerosité a été officiellement admise, ce qui conduisit, en , la Food and Drug Administration à l'interdire aux États-Unis, ce qui est une décision extrêmement rapide pour l'époque.

Les épandages qui suscitaient de nombreuses protestations dans le monde et aux États-Unis même, de la part de scientifiques, d'un certain nombre de parlementaires et surtout d'anciens combattants américains, étaient déjà en nette décrue, entre autres à cause des effets « mécaniques » indésirables sur les populations civiles et embrigadées — destruction des récoltes provoquant un exode rural accru des paysans non belligérants vers des villes qui ne sont pas capables de les accueillir, et migration de combattants infiltrés par le même mouvement[pas clair]. Elles cessent donc à l'interdiction, dès car celle-ci touche aussi bien les États-Unis que son utilisation par les forces américaines au Viêt Nam.

Le M/T Vulcanus incinérant de l'agent orange durant l'opération Pacer HO en 1977.

Le retour aux États-Unis étant interdit  la circulation du produit est interdite dans les deux sens  jusqu’à une décision de , la seule solution pour les commandants locaux est le traitement sur place durant cette période qui utilise le traitement alors classique des surplus de champ de bataille : l’enfouissement, la destruction par explosion ou le déversement dans des zones isolées. La levée de l'interdiction de retour de l'agent orange aux États-Unis a lieu, donc, en 1971 pour destruction par incinération à haute température. À la suite de deux programmes militaires, opération Pacer IVY (en) pour l'inventaire, et opération Pacer HO pour la destruction elle-même, les stocks d'agent orange inventoriés sont incinérés dans un navire spécialement aménagé, propriété de la société néerlandaise Ocean Combustion Service, le M/T Vulcanus. Sous la supervision conjointe de représentants de l'Air Force et de l'Environmental Protection Agency (EPA), les barils stockés sur la base de Gulfport (Mississippi) aussi bien que ceux repositionnés sur l'atoll Johnston sont incinérés en trois fournées entre et [8].

L’Académie nationale des sciences des États-Unis estime, aujourd'hui, que près de 80 millions de litres de ce défoliant ont été déversés. Selon Franz J. Broswimmer dans son ouvrage Ecocide, cet épandage a touché 20 % des forêts du Sud Viêt Nam et empoisonné 400 000 hectares de terrain agricole.

Le , le quotidien The Guardian révèle que Sir Richard Doll, épidémiologiste et toxicologue anglais réputé, célèbre pour avoir établi le lien entre l'usage de tabac et le cancer du poumon, a été sous contrat de Monsanto de à [9] (période durant laquelle il aurait reçu, selon The Guardian, 1 500 dollars par jour de la firme, et cela durant un an[9]). C'est durant cette époque qu'il a affirmé à une commission australienne qu'il n'y avait pas de relation entre le cancer et l'agent orange. Richard Doll aurait aussi reçu de l'argent de l'industrie chimique durant plus de vingt ans, selon le quotidien. Il avait, avec son collègue Sir Richard Peto, produit en 1981 un article concluant que seuls 1 à 3 % des cancers avaient une cause environnementale[10].

En réponse au refus de la justice américaine de juger l'utilisation de l'agent orange, un tribunal d'opinion présidé par le juriste indien Jitendra Sharma s'est tenu du 15 au à Paris. Sans portée juridique, ce tribunal vise à définir les responsabilités dans l'utilisation de ce défoliant et à la dénoncer devant l'opinion mondiale[11].

États-Unis

L'État fédéral américain a été la première entité mise en cause par les victimes de l'agent orange, mais il bénéficie de l'immunité pour tout acte commis en temps de guerre. Les vétérans américains victimes de l'agent orange se sont alors retournés vers les fabricants de l'herbicide.

Dans les années 1970, des vétérans de la guerre du Vietnam ouvrent une class action contre Monsanto et six autres producteurs de l'agent orange.

En 1984, Monsanto, Dow Chemical et cinq autres entreprises accusées ont signé un accord à l'amiable avec les associations de vétérans en échange de l'arrêt de toute poursuite[12]. Les fabricants ont versé la somme de 180 millions de dollars à un fonds de compensation. Presque 40 000 des 68 000 vétérans ont reçu entre 256 et 12 800 dollars, selon la gravité des cas.

Le , l'Association vietnamienne des victimes de l'agent orange/dioxine a présenté un recours collectif aux États-Unis contre onze fabricants d'herbicide (dont Dow Chemical et Monsanto) pour crime contre l'humanité et crime de guerre. La première séance de ce procès a lieu le à New York. Le , la cour rejette la plainte, le juge ayant conclu que l'agent orange n'est pas un poison au regard du droit international, et qu'il n'y a donc pas d'interdiction d'utiliser un herbicide. L'association vietnamienne des victimes a déposé un recours devant la cour d'appel de New York, le , et son dossier d'arguments le .

André Bouny, père d'enfants vietnamiens, président du Comité international de soutien aux victimes vietnamiennes de l'agent orange (CIS), a consacré à l'agent orange au Viêt Nam de nombreux articles et un essai, Agent Orange, Apocalypse Viêt Nam, afin d’expliquer sa nature et ses conséquences[13],[14].

France

Tran To Nga, ancienne guérillero vietnamienne devenue française, contaminée lors du conflit, témoigne, au tribunal d'opinion pour les victimes vietnamiennes de l’agent orange/dioxine, qui se déroule à Paris les 15 et . En 2014, elle intente, épaulée par Bouny, un procès contre 26 compagnies chimiques américaines — dont Monsanto et Dow Chemical[15],[16]. Une pétition de soutien à sa procédure a reçu 200 000 signatures[17]. Les audiences du procès débutèrent au tribunal d'Évry le [18]. Elle perdra finalement le procès, le tribunal d’Evry s’étant déclaré incompétent[19].

Corée du Sud

En 1999, environ 20 000 vétérans sud-coréens portent deux plaintes séparées contre les fabricants d'herbicide, réclamant cinq milliards de dollars. Ayant perdu en première instance en 2002, ils font appel et gagnent le . La justice condamne Dow Chemical et Monsanto à verser 62 millions de dollars à 6 800 personnes (chacune devrait recevoir entre 6 200 et 47 500 dollars).

En 2011, les États-Unis et la Corée du Sud mettent en place un groupe conjoint chargé d'enquêter sur les importantes quantités d'agent orange qui auraient été enterrées dans les années 1970 dans la base américaine de Camp Caroll, au sud-est de la péninsule coréenne.

En 2013, la justice sud-coréenne a reconnu, par l'intermédiaire de sa Cour suprême, la responsabilité de Monsanto et de Dow Chemical dans les maladies de peau éprouvées par des vétérans ayant combattu pendant la guerre du Viêt Nam, estimant établie la « corrélation épidémiologique » avec l'agent orange[20].

Canada

En , le gouvernement canadien s'engage à dédommager les victimes de l’épandage de l’agent orange et autres défoliants ayant eu lieu sur la base de Gagetown, au Nouveau-Brunswick, entre 1966 et 1967.

La Haye

Les 15 et , à La Haye, un « tribunal citoyen » examine les crimes de Monsanto : « enfants malformés, agriculteurs malades ou ruinés, eaux polluées et sols détruits[21] ».

Épidémiologie

Groupe d'enfants handicapés, principalement à cause de l'agent orange.

Selon les dernières estimations[22], de 2,1 à 4,8 millions de Vietnamiens ont été directement exposés aux herbicides entre 1961 et 1971, auxquels il faut rajouter un nombre inconnu de Cambodgiens, de Laotiens, de civils et militaires américains, et de leurs divers alliés australiens, canadiens, néo-zélandais, sud-coréens.

La dioxine étant une molécule très stable, elle tend à rester dans l'environnement. Les concentrations se révèlent donc extrêmement importantes dans les graisses animales, contaminant ainsi la chaîne alimentaire. La dioxine est aussi présente en grandes quantités dans les sols et les sédiments.

Ainsi, des enfants vietnamiens nés plusieurs années après la fin de l'épandage présenteraient des taux élevés dans l'organisme. Les conséquences de cette accumulation seraient nombreuses : cécité, diabète, cancers de la prostate et du poumon, malformations congénitales. En effet, un article paru dans le journal international d'épidémiologie propose un lien entre l'agent orange et l'apparition de malformations chez les nouveau-nés[23], cependant la validité des données utilisées pour conduire l'analyse statistiques est remise en cause[24].

Environnement

L'utilisation d'une telle quantité d'herbicide a causé le plus grand écocide du XXe siècle en détruisant, entre 1961 et 1966, 43 % des terres arables et 44 % de la superficie forestière totale du Sud du Vietnam[25]. Le Courrier de l'Unesco datant du mois de , l'organisation liée à l'ONU, a estimé que le cinquième des forêts sud-vietnamiennes a été détruit par les herbicides américains.

Fabricants

Notes et références

  1. (en) O. Sorg, M. Zennegg, P. Schmid, R. Fedosyuk, R. Valikhnovskyi, O. Gaide, V. Kniazevych et J.-H. Saurat, « 2,3,7,8-tetrachlorodibenzo-p-dioxin (TCDD) poisoning in Victor Yushchenko: identification and measurement of TCDD metabolites », The Lancet, vol. 374, no 9696, , p. 1179-1185 (ISSN 0140-6736, DOI 10.1016/S0140-6736(09)60912-0).
  2. Patrick Pesnot, « L'Agent orange au Viêt Nam », émission Rendez-vous avec X sur France Inter, 12 août 2012.
  3. Clyde Haberman, « Agent Orange’s Long Legacy, for Vietnam and Veterans », The New York Times, (lire en ligne, consulté le ).
  4. Lion Olivier, « Des armes maudites pour les sales guerres ? L’emploi des armes chimiques dans les conflits asymétriques », Stratégique, vol. 2009/1, nos 93-94-95-96, , p. 491-531 (lire en ligne)
  5. (en) Educational Foundation for Nuclear Science, Inc., Bulletin of the Atomic Scientists, , 48 p. (lire en ligne), p. 36.
  6. (en)Brandon Schneider, « Agent Orange. A Deadly Member of the Rainbow », sur Yale Scientific, .
  7. Cette date est retenue au Viêt Nam et dans le monde pour la Journée des victimes de l'agent orange.
  8. D. Ackerman, H. Fisher, R. Johnson, R. Maddalone, B. Matthews, E. Moon, K. Scheyer, C. Shih et R. Tobias, « At-Sea incineration of herbicide orange onboard the M/T vulcanus », .
  9. (en) Sarah Boseley, « Renowned cancer scientist was paid by chemical firm for 20 years », The Guardian.com, (lire en ligne).
  10. (en) R. Doll et R. Peto, « The causes of cancer: quantitative estimates of avoidable risks of cancer in the United States today », J. Natl. Cancer Inst., vol. 66, (résumé).
  11. « Vietnam. L'agent orange en accusation », Courrier international.com, (lire en ligne).
  12. (en) Société Diamond Shamrock.
  13. Les effets de l’agent orange par l’US Army au Viêt Nam et ses conséquences, sur infos.samizdat.net.
  14. André Bouny, Agent orange Viêt Nam : dépôt des dossiers à la Cour d’appel de New York, Hacktivist News Service, .
  15. Corinne Renou-Nativel, « Tran To Nga, l’agent orange, son dernier combat », La Croix, (lire en ligne).
  16. « Du vietnam à Paris, une vie empoisonnée », Le Parisien, (lire en ligne).
  17. Laurent Etre, « Agent orange. Un combat pour la justice et l’environnement », L'Humanité, (lire en ligne)
  18. Lire en ligne, sur liberation.fr.
  19. Martine Valo, « « Agent orange » : la justice déboute Tran To Nga », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
  20. Le Monde avec AFP, « « Agent orange » au Vietnam : Monsanto condamné », lemonde.fr, (lire en ligne)
  21. « A La Haye, des victimes du monde entier ont accusé Monsanto », sur Reporterre, le quotidien de l'écologie (consulté le ).
  22. J.M. Stellman, S.D. Stellman, R. Christian, T. Weber et C. Tomasallo, « The extent and patterns of usage of Agent Orange and other herbicides in Viêt Nam », Nature, vol. 422, (lire en ligne [PDF]).
  23. (en) Anh D Ngo, Richard Taylor, Christine L Roberts et Tuan V Nguyen, « Association between Agent Orange and birth defects: systematic review and meta-analysis », International Journal of Epidemiology, vol. 35, no 5, , p. 1220-1230 (lire en ligne).
  24. (en) Arnold Schecter et John D Constable, « Commentary: Agent Orange and birth defects in Vietnam », International Journal of Epidemiology, vol. 35, no 5, , p. 1230-1232 (lire en ligne).
  25. (en) Barry Weisberg, Ecocide in Indochina; the ecology of war, San Francisco, Canfield Press, (ISBN 9780063892101), p. 19

Annexes

Bibliographie

  • André Bouny, Agent orange, Apocalypse Viêt Nam, Éditions Demi-Lune, Paris, 2010, 416 p. (ISBN 978-2-917112-11-3). Dossier de présentation.
  • Yvonne Capdeville, Francis Gendreau et Jean Meynard (dir.), L'Agent orange au Viêt Nam. Crime d'hier, tragédie d'aujourd'hui, Éditions Tirésias, Paris, 2005, 162 p. (ISBN 2-915 293-23-6).
  • (en) Clifford Linedecker, Michael Ryan et Maureen Ryan, Kerry: Agent Orange and an American Family, New York, St. Martins Press, 1982.
  • (en) Peter Sills, Toxic War: The Story of Agent Orange, Vanderbilt University Press, 2014, 196 p. (ISBN 978-0-826519-62-7).
  • Fred Wilcox, Scorched Earth: Legacies of Chemical Warfare in Vietnam, Seven Stories Press, 2011 (ISBN 978-1-60980-138-0).
  • Fred Wilcox, Waiting for an Army to Die: The Tragedy of Agent Orange, Seven Stories Press, 2011 (ISBN 978-1-60980-136-6).
  • David Zierler, The Invention of Ecocide, University of Georgia Press, 2011 (ISBN 978-0-8203-3827-9).
  • Tran To Nga et Philippe Boussart, Ma terre empoisonnée, éditions Stock, 304 p., 2016 (ISBN 978-2234079014).
  • (en) Ray Dorsey, Todd Sherer, Michael S. Okun et Bastiaan R. Bloem, Ending Parkinson's Disease : A Prescription for Action, New York, PublicAffairs, , 336 p. (ISBN 978-1541724525), chap. 4, p. 7-26.

Articles connexes

Liens externes

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