Équipe des Fidji de football

L'équipe des Fidji de football est constituée par une sélection des meilleurs joueurs fidjien sous l'égide de la Fédération des Fidji de football. Surnommée les Bula Boys, elle représente le pays lors des compétitions continentales et internationales.

Cet article traite de l'équipe masculine. Pour l'équipe féminine, voir Équipe de Fidji de football féminin.

Équipe des Fidji
Généralités
Confédération OFC
Couleurs Blanc et noir
Surnom Bula Boys (Les Gars du Bula)
Stade principal ANZ Stadium
Classement FIFA 161e (12 août 2021)[1]
Personnalités
Sélectionneur Flemming Serritslev
Capitaine Roy Krishna
Plus sélectionné Esala Masi (52)
Meilleur buteur Esala Masi (32)
Rencontres officielles historiques
Premier match Fidji 4 - 6 Nouvelle-Zélande
()
Plus large victoire Fidji 24 - 0 Kiribati
()
Plus large défaite Nouvelle-Zélande 13 - 0 Fidji
()
Palmarès
Coupe du monde Phases finales : 0
Coupe d'Océanie Phases finales : 9
3e en 1998 et 2008
Jeux olympiques 1er tour en 2016

Maillots

Domicile
Extérieur

L'équipe nationale dispute la première rencontre de son histoire le face à la Nouvelle-Zélande, match perdu sur le score de six buts à quatre. Affiliée à la FIFA en 1964, la Fédération fidjienne est membre fondateur de la Confédération du football d'Océanie en 1966. La sélection fidjienne dispute ses premières qualifications à une phase finale de Coupe du monde en 1982. Elle joue, à cette occasion, sa première rencontre sous l'égide de la FIFA, le face à la Nouvelle-Zélande, une défaite quatre buts à zéro.

Jamais qualifiée pour une phase finale de la compétition mondiale, elle compte à son palmarès deux troisièmes places en Coupe d'Océanie obtenues en 1998 et 2008 et cinq victoires en Coupe de Mélanésie.

Entraînée depuis par le danois Flemming Serritslev, la sélection a terminé l'année 2020 au 164e rang mondial du classement FIFA. Les Fidjiens disputent leurs rencontres à domicile principalement au ANZ Stadium de Suva d'une capacité de 15 000 places, au Govind Park de Ba, stade de 13 500 places, et au Prince Charles Park de Nadi comptant 10 000 places.

Histoire

Des débuts du football dans les îles Fidji aux premières rencontres internationales

L'Albert Park, ici dans les années 1950, accueille la première rencontre de l'équipe nationale

La pratique du football apparaît dans les îles Fidji à la fin du XIXe siècle avec des rencontres ayant lieu entre des colons britannique et des marins de passage[2],[3]. Bien que les Fidjiens commencent à s'y intéresser[4], ce sont surtout les Indiens de Fidji, amenés dans le pays par l'Empire britannique pour y travailler dans les champs de canne à sucre[5], qui s'approprient rapidement ce nouveau sport[6]. Le football se développe rapidement à Levuka, à l'inverse de Suva où c'est plutôt le rugby à XV qui connaît un essor grandissant[4]. Une première compétition entre clubs, la Ricardie Cup, se dispute en 1924 à l'occasion du jubilé d'or de la cession de l'île aux Britanniques[7],[8]. En 1928, la Vridhi Cup est créée à l'initiative du docteur IH Beattie, le fondateur du journal Vridhi. La première édition est remportée par le Dilkusha Excelsior FC[6],[9]. Des premières rencontres inter-districts ont lieu à partir de 1936[6] et, en , la Fidji Indian Football Association est créée[6] sur des critères ethniques, seuls les Indo-Fidjiens pouvant évoluer en club[10]. À la suite de cette création, un championnat inter-ligues est mis en œuvre[11],[2].

La première rencontre de la sélection des îles Fidji a lieu le à l'Albert Park de Suva face à la Nouvelle-Zélande qui réalise une tournée dans les îles du Pacifique. Les Néo-Zélandais s'imposent sur le score de six buts à quatre dans un triplé de Jock Newall[12],[13]. Cette première rencontre est suivie, l'année suivante, par une nouvelle tournée des Néo-Zélandais. Les « Kiwis » remportent les trois rencontres entre les deux sélections en s'imposant notamment sur le score de neuf buts à zéro lors du deuxième match avec de nouveau un triplé de Newall[12]. Le jeu fidjien se caractérise à cette période par une tactique de jeu direct, le kick and rush hérité des britanniques. La tournée d'une équipe allemande sur l'archipel, au début des années 1960, permet d'améliorer la technique des joueurs qui apprennent à leur contact la conduite de balle, le dribble et le jongle avec le ballon[14]. En 1961, la sélection fidjienne, dirigée par Sashi Mahendra Singh, dispute sa première tournée internationale en se rendant en Nouvelle-Galles du Sud[6]. La sélection remporte huit victoires sur les quatorze rencontres disputées entre mai et juin[15].

Sélection pour la tournée en Australie en 1961 : Gardiens : V.D.Shankaran, Sohan Lal ; défenseurs : John Incha Lal (vice-capitaine), Vinod « Vince » Lal, Meera Sami ; milieux de terrain : Chandra Bhan Singh (capitaine), Shaheed Mohammed, Hakim Dean, Dhani Ram ; attaquants : Bala Krishna, Perumal V. Naidu, Michael Joseph, Satish C. Dutta, Zikar Ali, « Shorty » Subramani, K.B. Singh, Hari Narayan[15].

En 1962, la Fidji Indian Football Association devient la Fédération des Fidji de football et adhère à la FIFA en 1963. Les clubs sont alors ouverts à tous, qu'ils soient Fidjiens ou Indo-Fidjiens[6]. La même année, les premiers Jeux du Pacifique Sud se déroulent à Suva. Vainqueurs de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, sur le score de trois buts à un, puis en demi-finale des îles Salomon sur le score de cinq buts à zéro, les Fidjiens, toujours dirigés par Sashi Mahendra Singh[16], s'inclinent lourdement en finale face à la Nouvelle-Calédonie, huit buts à deux, le futur professionnel français Marc Kanyan Case inscrivant un quadruplé[17]. Lors de cette rencontre, l'attaquant Ali Zikar, meilleur buteur fidjien de la compétition avec cinq buts inscrits, est blessé gravement à la jambe et doit mettre fin à sa carrière[18].

Après cinq ans sans rencontre officielle, les Fidji disputent une tournée en Australie, Nouvelle-Zélande et Nouvelle-Calédonie. Quinze rencontres sont disputées qui se concluent sur sept victoires, un nul et sept défaites dont notamment une face à la Nouvelle-Zélande, cinq buts à zéro[15]. L'année suivante, les troisièmes jeux du Pacifique Sud ont lieu à Port Moresby. Les Fidjiens débutent le tournoi avec deux larges victoires face aux îles Salomon, cinq buts à un, puis face aux Nouvelles-Hébrides, cinq buts à deux, avant de s'incliner lourdement, onze buts à zéro face à la Nouvelle-Calédonie. L'équipe termine finalement le tournoi à la quatrième place après une défaite deux buts à un face à la Papouasie-Nouvelle-Guinée[19]. Deux ans plus tard, c'est en tant que nation indépendante que les Fidji disputent la quatrième édition des jeux du Pacifique Sud à Tahiti. Défaits par le pays organisateur puis par les Nouvelles-Hébrides, les Fidjiens battent dans le match de classement pour la cinquième place les îles Cook sur le score de quinze buts à un, leur plus large succès international[20].

Premières participations à la Coupe d'Océanie et à la Coupe du monde (1973-1981)

En février 1973, Fidji, membre fondateur de la Confédération du football d'Océanie en 1966, dispute la première Coupe d'Océanie en Nouvelle-Zélande. La sélection, dirigée par Mohammed Ali Sahu Khan, termine à la cinquième et dernière place de la compétition avec quatre défaites[21]. Lors des cinquièmes Jeux du Pacifique Sud, en 1975 à Guam, l'équipe, qui retrouve à sa tête Sashi Mahendra Singh, termine une nouvelle fois à la quatrième place du tournoi, après une défaite face aux îles Salomon sur le score de trois buts à deux.

En 1977, l'équipe, sous la direction de l'ancien international John Lal[22], fait match nul deux buts partout avec Taïwan, dans un match non officiel, puis remporte sa première victoire importante en battant l'Australie, un but à zéro. Ces deux équipes étaient venues à Fidji pour disputer leurs rencontres éliminatoires de la Coupe du monde 1978 en raison du refus du gouvernement australien d'accorder des visas aux Taïwanais[23],[24]. Le succès face à l'Australie est obtenu sans l'apport des joueurs internationaux du Ba FC, le club étant alors en conflit avec la Fédération[25]. C'est sous les ordres d'un autre sélectionneur fidjien, Moti Musadilal, que l'équipe entame l'année 1979. Après deux défaites face à la Nouvelle-Zélande, neuf buts à zéro sur les deux rencontres amicales, la sélection participe aux sixièmes Jeux du Pacifique Sud organisés à domicile[26]. Après un match nul sans but face à la Papouasie-Nouvelle-Guinée, les Fidjiens battent très lourdement les Kiribati sur le score de vingt-quatre buts à zéro, un nouveau record pour la sélection. Dewan Chand inscrit lors de cette rencontre un octuplé et Farouk Janeman un septuplé. Premier du groupe 1, l'équipe bat ensuite en quart de finale Wallis-et-Futuna sur le score de cinq buts à zéro puis, en demi-finale les îles Salomon grâce à deux nouveaux buts de Dewan Chand durant les prolongations. En finale, au Buckhurst Park, devant 22 000 spectateurs, les Fidjiens s'inclinent sur le score de trois buts à zéro face à Tahiti, Errol Bennett inscrivant un doublé[27].

En 1980, après deux défaites en match amical face à la Nouvelle-Zélande, la sélection dispute la deuxième Coupe d'Océanie sous les ordres de nouveau de SM Singh. Les Fidjiens s'imposent sur le score de trois buts à un face aux îles Salomon, puis battent pour la première fois de leur histoire la Nouvelle-Zélande sur le score de quatre buts à zéro. L'équipe s'incline ensuite six buts à trois face à Tahiti et termine deuxième du groupe. Lors du match pour la troisième place, la sélection est battue deux buts à un par la Nouvelle-Calédonie. SM Singh, jugé trop vieux pour le poste de sélectionneur par le président de la Fédération, est alors démis de ses fonctions[28].

L'année suivante, Fidji dispute pour la première fois les éliminatoires de la Coupe du monde avec, autre première, un sélectionneur étranger, l'Anglais Wally Hughes, à sa direction. Rémunéré à hauteur de 500 dollars fidjiens la semaine, il doit faire face à l'intervention des officiels de la Fédération dans la composition de son groupe et dans ses choix tactiques, ainsi qu'au comportement non professionnel de certains joueurs[29],[30]. Pour ses quatre premiers matchs disputés à domicile, les Fidjiens s'inclinent face à la Nouvelle-Zélande, quatre buts à zéro et face à l'Australie, quatre buts à un, partagent les points avec l'Indonésie et l'emportent deux buts à un face à Taïwan. Lors des matchs retours, la sélection fait match nul avec l'Indonésie et Taïwan puis s'incline lourdement à deux reprises. Elle perd dix buts à zéro face à l'Australie et subit ensuite la plus lourde défaite de son histoire, treize buts à zéro face à la Nouvelle-Zélande. Cette rencontre entre dans les records de la Coupe du monde en étant la plus large défaite en éliminatoires. Autre record, Steve Sumner inscrit lors de la rencontre six buts[29]. Wally Hughes démissionne à la suite de cette défaite et déclare « Aucun entraîneur ne devrait avoir à passer par ce que j'ai traversé[31] ». À la même période, une autre équipe nationale fidjienne, sous l'autorité du Fidjien Ram Vinod[6], dispute les premiers mini-jeux du Pacifique Sud. L'équipe termine sixième de la compétition avec deux victoires pour un nul et trois défaites[32].

Finales et victoires dans le Pacifique Sud (1983-2003)

Après deux ans sans rencontre officielle, c'est avec un nouveau sélectionneur, l'Allemand Rudi Gutendorf, que Fidji participe aux Jeux du Pacifique Sud. Le nouveau sélectionneur amène de nouveaux schémas tactiques qui sont vite adoptés par les joueurs. Ils s'imposent dix buts à zéro sur les îles Salomon, puis six buts à zéro face au Vanuatu et, en demi-finale, battent la Nouvelle-Calédonie, trois buts à deux. En finale cependant, la sélection doit s'incliner un but à zéro face à Tahiti. La finale ne va pas jusqu'à son terme, les joueurs Fidjiens contestant le but tahitien et des officiels entrant sur le terrain pour poursuivre les joueurs tahitiens et l'arbitre[33],[34].

L'équipe ne dispute ensuite que des rencontres amicales, avec comme sélectionneur Billy Singh, le fils de SM Singh. Deux rencontres amicales contre la Nouvelle-Zélande sont disputées en . La seconde d'entre elles, qui se termine sur le score d'un but partout, est marquée par de nombreux actes de violence et entraîne l'interdiction aux Fidji d'organiser des rencontres internationales sur son sol[35]. L'année suivante, en , la sélection réalise une grande performance en battant, trois buts à zéro au Prince Charles Park de Nadi, le club anglais de Newcastle United venu effectuer une tournée dans le Pacifique. Les Fidjiens s'inclinent dans le second match, deux buts à zéro au National Stadium[36],[37],[38],[39]. Après ses deux rencontres, l'équipe effectue en juin une tournée en Nouvelle-Zélande marquée par trois défaites[40], puis reçoit à trois reprises, en juillet, Tahiti et connaît, là aussi, trois défaites[13].

Rudi Gutendorf revient aux Fidji comme sélectionneur et directeur technique en [41]. L'équipe réalise, sous ses ordres en mars, une tournée désastreuse au Queensland marquée par des bagarres sur et en dehors du terrain[42]. Le sélectionneur quitte cependant rapidement le pays à la suite du coup d'État de mai[43], réalisé par Sitiveni Rabuka, qui met fin à la monarchie, provoque la mise au ban du pays par le Commonwealth et entraîne une importante immigration des Indo-Fidjiens. Le football reste cependant épargné par ces évènements[44] mais la sélection ne dispute pas les Jeux du Pacifique Sud en décembre. Un an plus tard, en , l'équipe, dirigée par Billy Singh, remporte la première Coupe de Mélanésie en battant en finale les îles Salomon sur le score de trois buts à un. Le sélectionneur déclare alors, « c'est la première fois que nous remportons quelque chose[44] ». L'équipe enchaîne ensuite avec deux victoires et un match nul lors de la tournée de la Nouvelle-Zélande à Fidji.

En novembre 1988, Fidji est opposé à l'Australie dans un match de qualification pour la Coupe du monde 1990. Les Fidjiens présentent alors la plus forte équipe de leur histoire et le sélectionneur déclare à propos de ses joueurs « ils jouent d'habitude pour le plaisir, mais cette fois c'est sérieux. Ils ont goûté à la gloire de la victoire et ils l'aiment », la motivation est encore plus forte avec une promesse de prime en cas de victoire de 500 dollars fidjiens[45],[46]. Devant 9 000 spectateurs au Prince Charles Park de Nadi et sous une forte chaleur, les Fidji réalisent l'exploit en battant les « Socceroos » sur le score d'un but à zéro[47]. Lors du match retour, les Fidjiens s'inclinent cinq buts à un. La rencontre, appelée par la suite la « bataille de Newcastle », est marquée par des bagarres déclenchées par les joueurs fidjiens à la suite du cinquième but australien, le capitaine australien Charlie Yankos quittant le terrain avec une fracture du nez[48],[49].

La sélection enchaîne avec une nouvelle victoire en Coupe de Mélanésie en 1989 suivie d'une troisième place dans cette compétition l'année suivante. Elle confirme en 1991 son statut dans le Pacifique en remportant, pour la première fois, les Jeux du Pacifique Sud. Fidji s'impose en finale, lors de la séance de tirs au but après un match nul un but partout, face aux îles Salomon[50]. Elle remporte de nouveau la Coupe de Mélanésie en 1992 et, lors des préliminaires de la Coupe du monde 1994, termine deuxième du groupe B en ne concédant qu'une défaite face au vainqueur du groupe, la Nouvelle-Zélande.

Finaliste des mini-jeux du Pacifique Sud en 1993 avec à sa tête l’Écossais Danny McLennan[51], l'équipe termine deuxième de la Coupe de Mélanésie 1994 et ne peut se qualifier pour la phase finale de la Coupe d'Océanie 1996. L'année suivante, la sélection termine à la troisième place des Jeux du Pacifique Sud[52]. C'est avec de nouveau Billy Singh comme sélectionneur que l'équipe fidjienne entame les qualifications pour la Coupe du monde 1998 d'où elle est rapidement éliminée. Vainqueur de la Coupe de Mélanésie 1998, Fidji se qualifie ainsi pour la Coupe d'Océanie. Elle termine troisième de la compétition, derrière les deux grands que sont l'Australie et la Nouvelle-Zélande, en battant Tahiti sur le score de quatre buts à deux. La sélection remporte de nouveau la Coupe de Mélanésie en 2000 mais doit ensuite déclarer forfait pour la Coupe d'Océanie à la suite de nouveaux troubles politiques débouchant sur un coup d'état[53].

Après la tournée de la Malaisie en , où Fidji remporte deux des trois rencontres[13], la sélection débute les éliminatoires de la Coupe du monde 2002. Les Fidjiens remportent trois victoires sur des scores lourds, notamment un treize buts à zéro face aux Samoa, leur plus large victoire dans un match sous l'égide de la FIFA[54]. Ils terminent à la deuxième place du groupe 1 dominé par l'Australie et sont éliminés à ce stade de la compétition. La rencontre face aux « Socceroos », perdue sur le score de deux buts à zéro, se dispute dans un climat rendu tendu par les sanctions australiennes contre le nouveau pouvoir fidjien[55]. Les propos du sélectionneur australien Frank Farina accusant les joueurs fidjiens de mordre et frapper leurs adversaires[56], et les accusations portées par Billy Singh contre un prétendu sabotage de la préparation de l'équipe nationale par les Australiens[57],[58],[59], rendent également le contexte de la rencontre difficile. L'équipe dispute ensuite la Coupe d'Océanie où elle termine à la troisième place de son groupe et connaît une lourde défaite huit buts à zéro face aux Australiens dont un quadruplé de Joel Porter[60]. Billy Singh est alors démis de ses fonctions et il est remplacé par l'Australien Les Scheinflug[61],[62]. Il ne reste cependant que très peu de temps en poste et c'est son compatriote Tony Buesnel qui prend en charge la sélection pour les Jeux du Pacifique Sud 2003 organisés à domicile. Avec une équipe composée essentiellement de jeunes joueurs, Fidji s'impose en finale, deux buts à zéro, face à la Nouvelle-Calédonie[63],[64]. Esala Masi termine meilleur buteur du tournoi à égalité, en ayant inscrit notamment un septuplé face aux Kiribati, les Fidjiens s'imposant douze buts à zéro[65].

Hauts et bas (2003-)

La sélection fidjienne entame en les éliminatoires de la Coupe du monde 2006. Deuxième du groupe 2 derrière le Vanuatu, elle se qualifie pour le tour suivant où elle ne remporte qu'une rencontre et termine à la quatrième place. Tony Buesnel, après vingt-et-un mois à la tête du football fidjien, voit son contrat rompu par la Fédération. Il déclare alors que « l'absence de continuité perturbe le développement du football dans le pays[66] ». Son compatriote Lee Sterrey lui succède en juin 2005 mais son mandat est également court. En , son contrat n'est pas renouvelé et lui aussi critique alors le fonctionnement de la Fédération[67]. C'est l’Australien d'origine uruguayenne Juan Carlos Buzzetti qui prend alors en charge le football fidjien[68]. Après une préparation réalisée aux États-Unis[69],[70],[71], l'équipe nationale joue en les Jeux du Pacifique Sud. Fidji termine premier du groupe A avec notamment une victoire seize buts à zéro contre Tuvalu, Osea Vakatalesau inscrivant un sextuplé. Victorieux trois buts à zéro des Vanuatu en demi-finale, les Fidjiens s'inclinent en finale du tournoi face à la Nouvelle-Calédonie sur le score d'un but à zéro. Grâce à ce bon parcours, la sélection se qualifie ainsi pour la Coupe d'Océanie 2008 qui compte également pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2010[72],[73].

Le début de la Coupe d'Océanie est marqué par le refus des autorités néo-zélandaises d'accorder un visa au gardien de but Simione Tamanisau en raison de ses liens familiaux avec un militaire fidjien, eux et leur famille étant interdits en Nouvelle-Zélande à la suite du coup d’état de décembre 2006[74],[75],[76]. Le match se déroule finalement à Fidji et voit la victoire des Néo-Zélandais sur le score de deux buts à zéro au Churchill Park de Lautoka. La sélection termine la Coupe et les éliminatoires à la troisième place avec trois défaites pour un nul et deux victoires, dont une de prestige face aux Néo-Zélandais sur le score de deux buts à zéro dans le dernier match de la compétition. Roy Krishna inscrit les deux buts de la rencontre qui était sans enjeu pour des « All Whites[note 1] » déjà qualifiés[77],[78]. C'est la seule défaite des Néo-Zélandais de toute la compétition, phase finale comprise.

Après l'échec de l'équipe de Fidji des moins de 20 ans dans les qualifications pour la Coupe du monde 2009[79], Juan Carlos Buzzetti est démis de ses fonctions. La sélection voit alors se succéder cinq entraîneurs, dont trois locaux, en trois ans et c'est avec le Fidjien Gurjit Singh que l'équipe dispute les Jeux du Pacifique de 2011. Première du groupe B avec notamment une victoire sur Kiribati, neuf buts à zéro[80], l'équipe termine la compétition à la quatrième place après deux défaites deux buts à un face aux îles Salomon et à Tahiti[81]. Juan Carlos Buzzetti effectue son retour à la tête de l'équipe nationale en [82]. Il dirige l'équipe lors de la Coupe d'Océanie 2012 qualificative pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2014. Après une préparation tronquée à la suite des mauvaises conditions météo sur l'île, la sélection dispute la compétition avec une équipe jeune composée de nombreux joueurs de moins de vingt-trois ans[83], de nombreux joueurs clés étant blessés[84]. Fidji termine à la troisième place du groupe 2 et se retrouve éliminée. Après trois ans sans compétition, l'équipe entame en sa préparation pour les Jeux du Pacifique 2015[85].

Tenues, emblèmes et symboles

La sélection porte sur ses tenues l'emblème de la Fédération des Fidji de football. Elle évolue à domicile en maillot blanc, short noir et bas blancs. La tenue extérieure est à dominance bleue[86]. L'équipe est surnommée les « Bula Boys », expression mélangeant fidjien et anglais signifiant les garçons de la bienvenue, ou la « Timi ni viti », qui signifie en fidjien l'équipe nationale[87].

Équipée par l'allemand Adidas en 1998, puis par un équipementier local, la sélection est ensuite habillée de 2002 à 2007 par l'équipementier allemand Puma. Depuis 2008, c'est l'Italien Lotto qui est responsable des tenues de l'équipe nationale[88]. En 2014, un contrat de sponsoring est signé, entre la Fédération fidjienne et l'entreprise de téléphonie fidjienne Vodafone, pour une durée de cinq ans et d'un montant de cinq millions de dollars fidjiens[89].

Composition

Provenance des joueurs

Depuis ses débuts, la sélection est marquée par une forte proportion d'Indo-fidjiens dans ses rangs en raison du caractère ethnique du football aux Fidji. Les présidents qui se sont succédé à la tête de la Fédération sont tous d'origine indo-fidjienne, la majorité des encadrants en clubs le sont aussi tout comme les spectateurs dans les tribunes[10].

Les joueurs appelés en sélections évoluent majoritairement dans le championnat de Fidji. Les clubs de Ba FC, Suva FC et Lautoka FC sont les principaux clubs comptant des internationaux. Les joueurs évoluant à l'étranger sont rares et jouent principalement dans des clubs océaniens notamment australiens et néo-zélandais.

Joueurs importants

Le défenseur John Lal est le capitaine de l'équipe fidjienne médaillée d'argent aux premiers jeux du Pacifique Sud en 1963[14]. Vice-capitaine de la tournée en Nouvelle-Galles du Sud en 1961[15], il possède un très bon jeu de tête. Premier joueur de la sélection à devenir semi-professionnel en Australie, il devient par la suite entraîneur et dirige l'équipe nationale pendant deux saisons[22]. Augustine Thoman fait également partie de cette sélection. Neuf fois vainqueur du championnat interdistrict de 1949 à 1965 avec Lautoka FC, il est considéré comme le meilleur joueur fidjien des années 1950 et 60[90].

L'attaquant Farouk Janeman, né en 1953 et mort en 2013, remporte neuf championnats inter district avec Ba FC. Surnommé le renard rusé, il est médaillé d'argent des Jeux du Pacifique Sud en 1979. Il devient par la suite entraîneur et permet à l'équipe féminine de remporter la médaille d'or des Jeux du Pacifique 2007[91],[92]. Le défenseur Abraham Watkins est le capitaine de Fidji lors de la victoire face aux Australiens en 1988. En fin de saison, il reçoit le prix de sportif fidjien de l'année, devant le golfeur Vijay Singh. Il est le seul footballeur à avoir reçu cette récompense[93].

L'attaquant Esala Masi est considéré comme le meilleur joueur fidjien de tous les temps[94]. Nommé plusieurs fois au classement du joueur océanien de l'année[95], il évolue en équipe nationale de 1997 à 2005. Il remporte avec les Fidjiens les Jeux du Pacifique Sud 2003 et termine à la troisième place de la Coupe d'Océanie 1998 et est élu meilleur joueur fidjien de l'année en 2000[96].

En 2009, l'attaquant Osea Vakatalesau, cousin d'Esala Masi, termine meilleur buteur des éliminatoires de la Coupe du monde à égalité avec le Burkinabé Moumouni Dagano[97]. Son coéquipier en attaque Roy Krishna inscrit six buts lors de ces éliminatoires dont un doublé face aux Néo-Zélandais[98]. Deuxième joueur fidjien à devenir professionnel après Esala Masi, il est le premier fidjien à remporter la Ligue des champions de l'OFC en 2008.

Sélection actuelle

Effectif et encadrement de l'équipe des Fidji au 20 juillet 2019
Joueurs  Encadrement technique
P.NomDate de naissanceSél.But(s)ClubDepuis
1 G Tamanisau, SimioneSimione Tamanisau 14 349 5/6/1982 (39 ans) 35 0 Rewa FC 2003
22 G Mateinaqara, BenaminioBenaminio Mateinaqara 12 449 18/8/1987 (34 ans) 21 0 Lautoka FC 2007
3 D Rawaqa, KavaiaKavaia Rawaqa 11 320 20/9/1990 (30 ans) 19 0 Rewa FC 2017
5 D Tekiate, RemueruRemueru Tekiate 11 364 7/8/1990 (31 ans) 24 0 Suva FC 2012
10 D Prasad, NicholasNicholas Prasad 9 416 7/12/1995 (25 ans) 8 0 Bischofswerdaer FV 08 2019
12 D Sami, KishanKishan Sami 7 858 13/3/2000 (21 ans) 12 0 Rewa FC 2018
18 D Raura, LaiseniaLaisenia Raura 11 296 14/10/1990 (30 ans) 21 0 Suva FC 2015
19 D Tuigulagula, PeniPeni Tuigulagula 8 229 8/3/1999 (22 ans) 3 0 Frankston Pines 2019
6 M Sahib, ZibraazZibraaz Sahib 11 696 9/9/1989 (32 ans) 13 0 Lautoka FC 2015
7 M Radrigai, DaveDave Radrigai 11 509 15/3/1990 (31 ans) 25 2 Lautoka FC 2015
13 M Rakula, MalakaiMalakai Rakula 10 716 16/5/1992 (29 ans) 6 2 Lautoka FC 2019
15 M Votoniu, AmeAme Votoniu 13 185 12/8/1985 (36 ans) 14 1 Nadi FC 2017
16 M Ratucava, IsikeliIsikeli Ratucava 8 351 6/11/1998 (22 ans) 2 0 Labasa FC 2019
17 M Joseph, PatrickPatrick Joseph 8 538 3/5/1998 (23 ans) 9 1 Rewa FC 2019
20 M Baledrokadroka, SavenacaSavenaca Baledrokadroka 8 156 20/5/1999 (22 ans) 7 0 Frankston Pines 2018
21 M Wasasala, ChristopherChristopher Wasasala 9 757 31/12/1994 (26 ans) 17 3 Suva FC 2017
8 A Hughes, SetarekiSetareki Hughes 9 598 8/6/1995 (26 ans) 21 1 Rewa FC 2016
9 A Krishna, RoyRoy Krishna 12 447 20/8/1987 (34 ans) 38 21 ATK 2007
11 A Vodowaqa, TitoTito Vodowaqa 8 197 9/4/1999 (22 ans) 4 4 Frankston Pines 2019
14 A Drudru, SamuelaSamuela Drudru 11 828 30/4/1989 (32 ans) 12 4 Ba FC 2015
23 A Matarerega, RusiateRusiate Matarerega 10 470 17/1/1993 (28 ans) 16 2 Nadi FC 2016
Sélectionneur
  • Flemming Serritslev
Sélectionneur(s) adjoint(s)
  • Bal Sanju Reddy
Préparateur(s) physique(s)
  • Varoon Karan
Entraîneur(s) des gardiens
  • Xavier Henneuse

Médecin(s):

Kinésithérapeute(s):



Légende

Appelés récemment

Les joueurs suivants ne font pas partie du dernier groupe appelé mais ont été retenus en équipe nationale lors des 12 derniers mois.

Pos. Nom Date de Naissance Sél. Buts Club (au moment de leur dernière convocation) Dernier appel

Sélectionneurs

Liste des sélectionneurs de l’équipe des Fidji
Rang Nom Période
1/ Sashi Mahendra Singh (1)1960-1972
2 Mohammed Ali Sahu Khan1972-1974
3 Sashi Mahendra Singh (2)1974-1976
4 John Lal1977-1978
5 Moti Musadilal1979
6 Sashi Mahendra Singh (3)1980
7 Wally Hughes1981-1982
8 Rudi Gutendorf1983
9 Michael Thoman1983-1984
10 Billy Singh1985-1986
Rang Nom Période
11 Rudi Gutendorf (2)1987
12 Billy Singh (2)1987-1992
13 Danny McLennan1993-1995
14 Billy Singh (3)1995-2002
15 Les Scheinflug2002
16 Tony Buesnel2003-2004
17 Lee Sterrey2005-2006
18 Juan Carlos Buzzetti2006-2009
19 Yogendra Dutt2010-2011
20 Gurjit Singh2011
Rang Nom Période
21 Claudio Canosa2011
22 Gurjit Singh (2)2011
23 Juan Carlos Buzzetti (2)2011-2015
24 Frank Farina2015-2016
25 Christophe Gamel2016-2019
26 Flemming Serritslev2020-

Sashi Mahendra Singh, né en 1920 et mort en 1990, est le premier sélectionneur connu de l'équipe nationale. Il dirige la sélection à trois reprises, de 1960 à 1972, de 1974 à 1976, puis en 1980. Il mène l'équipe lors des premiers Jeux du Pacifique Sud en 1963 où elle obtient la médaille d'argent[16]. Grand dirigeant du sport fidjien, il est à l'origine de la création du championnat fidjien et de ses divisions. Sportif accompli, il joue au cricket et au tennis durant sa jeunesse et est membre fondateur de la Fédération de hockey fidjienne dont il est également sélectionneur[16]. Trésorier de la Confédération du football d'Océanie de 1972 à 1988[99], il est aussi directeur de la sélection taïwanaise lorsque cette équipe vient à Fidji pour disputer ses rencontres éliminatoires de la Coupe du monde 1978[16]. Son compatriote, Mohammed Ali Sahu Khan prend sa succession de 1972 à 1974, après avoir mené au succès l'équipe du Suva FC[100] puis, de 1977 à 1978, c'est l'ancien footballeur international John Lal qui prend en charge l'équipe nationale. Il quitte le poste de sélectionneur après deux saisons, marquées notamment par la première victoire sur l'Australie en 1977, pour accepter un poste d'entraîneur professionnel en Australie[22].

Le premier sélectionneur étranger, l'Anglais Wally Hughes est engagé pour les éliminatoires de la Coupe du monde 1982. Ancien sélectionneur de la Nouvelle-Zélande, il doit faire face au comportement non professionnel de ses joueurs et à l'intervention de la Fédération dans le fonctionnement interne de l'équipe nationale. Il démissionne à la suite de la lourde défaite treize buts à zéro face à la Nouvelle-Zélande[29]. L'Allemand Rudi Gutendorf dirige l'équipe nationale a deux reprises en 1983 et 1987. Lors de son premier passage, il met en place une tactique adaptée aux joueurs fidjiens : une défense avec un libéro qui vient en phase offensive compléter le milieu de terrain, et lorsque l'équipe perd la balle, une défense individuelle sur les joueurs adverses[33].

Le fils de Sashi Mahendra Singh, Billy Singh, devient sélectionneur en 1985. Il dirige l'équipe pendant quatorze ans et ce sur trois mandants différents. Sous ses ordres, l'équipe nationale remporte ses premiers trophées avec cinq victoires en Coupe de Mélanésie et des victoires de prestige sur Newcastle United et sur l'Australie. Il est désigné en 1998 entraîneur fidjien de l'année[101].

Les Scheinflug, ancien international australien et plusieurs fois sélectionneur des « Soccerroos[note 2]», lui succède en 2002[61]. Il reste peu de temps en poste avant d'être remplacé par Tony Buesnel qui voit son contrat rompu avant son terme. Il critique alors fortement le fonctionnement de la Fédération. Son successeur est un autre Australien Lee Sterrey, ancien entraîneur du Sydney Olympic[102]. Il marque son autorité en excluant du groupe préparant les rencontres contre l'Inde, l'attaquant Keni Doidoi (en) pour consommation d'alcool après l'entrainement[103]. L'équipe remporte ses deux rencontres disputées en août face aux Indiens[104], puis ne dispute plus aucun match officiel durant la saison. En , le contrat de Lee Sterrey n'est pas renouvelé, il critique fortement à son tour le fonctionnement de la Fédération[67], critiques qu'il réitère en 2010 en déclarant que le « football fidjien ressemble à une dictature à tous les niveaux et c'est pourquoi il ne s'améliorera pas[105] ». Après avoir envisagé de recruter un entraîneur américain[106], c'est finalement l’Australien d'origine uruguayenne Juan Carlos Buzzetti qui devient sélectionneur en [107]. Ancien sélectionneur du Vanuatu, il prend en charge l'ensemble des équipes fidjiennes[69]. Il occupe ce rôle jusqu'en 2009 et l'élimination de l'équipe de Fidji des moins de 20 ans dans les qualifications pour la Coupe du monde 2009.

La sélection engage alors le Fidjien Anand Sami qui travaille en Australie depuis 1994[108], mais ses conditions de venue sur l'île étant inacceptables pour la Fédération, son contrat n'est finalement pas signé et Juan Carlos Buzzetti assure l'intérim[109]. La Fédération décide alors de s'appuyer sur les entraîneurs nationaux[110] et, en , un nouveau sélectionneur est nommé, le Fidjien Yogendra Dutt, entraîneur fidjien de l'année en 2006 et 2007[101]. Ancien entraîneur de l'équipe nationale junior et du Ba FC, il a pour charge de préparer l'équipe en vue des Jeux du Pacifique 2011[111]. Sous sa direction, l'équipe ne dispute aucune rencontre internationale et, en , c'est son compatriote Gurjit Singh qui est nommé à la tête de la sélection. Nommé en 2009 entraîneur fidjien de l'année[101], il a dirigé auparavant les équipes nationales des moins de 20 ans et des moins de 23 ans ainsi que le Navua FC[112]. Sa mission terminée, la Fédération recrute, en , l'Australien d'origine argentine Claudio Canosa pour une durée de douze mois[113]. Auparavant entraîneur d'une équipe australienne et ancien directeur technique de l'équipe olympique australienne[114],[115], il est chargé de diriger l'équipe pour les Jeux du Pacifique. En juin, lors de l'annonce du groupe retenu pour la compétition, il indique, « je ne suis pas vraiment heureux avec cela et veux faire savoir au public fidjien que l'équipe nommée hier n'a pas été entièrement choisie par moi et mes adjoints[116] ». Il est alors suspendu pour une durée indéfinie par la Fédération[117] et remplacé par Gurjit Singh[118]. En , Juan Carlos Buzzetti retrouve son poste de directeur technique et sélectionneur[119]. Il est remplacé le par l'Australien Frank Farina qui occupait déjà le poste de directeur sportif[120].

En , le Français Christophe Gamel, ancien entraîneur adjoint des féminines du Paris Saint-Germain est nommé sélectionneur[121].

Infrastructures

Localisation des principaux stades utilisés par la sélection.

L'équipe nationale dispute la première rencontre de son histoire à l'Albert Park, parc public situé dans le centre-ville historique de Suva[6]. Principal site sportif des Fidji durant la première moitié du XXe siècle, il accueille, dès 1925, des rencontres de cricket et, en 1926, le premier test-match de l'équipe nationale de rugby à XV.

La sélection évolue par la suite dans différents stades au cours de son histoire, situés principalement sur l'île de Viti Levu. Le Govind Park de Ba est inauguré en 1976 et peut accueillir 13 500 spectateurs, c'est le stade du Ba FC. Le Prince Charles Park de Nadi compte lui 10 000 places, le Nadi FC y dispute ses rencontres à domicile. Le Churchill Park de Lautoka compte lui 18 000 places, c'est le stade du Lautoka FC.

À Suva, la sélection dispute ses rencontres à l'ANZ Stadium. Ce stade, appelé dans les années 1960 et 1970 le Buckhurst Park, est rénové en 1978, à l'occasion des jeux du Pacifique Sud de 1979. Renommé le National Stadium, il peut alors accueillir 25 000 personnes dont 4 300 en tribune[122]. En 2012, il prend son nom actuel, l'ANZ Stadium, à la suite d'un accord de renommage en 2012 avec la banque ANZ. Il possède une capacité de 15 000 places et est également utilisé pour les compétitions de rugby à XV, XIII et à VII. Rénové en 2012 pour un montant de 17,5 millions de dollars fidjiens, il est de nouveau inauguré le .

Résultats

Palmarès

Le tableau suivant résume le palmarès de la sélection fidjienne en compétitions officielles. Il se compose de deux troisièmes places lors de la Coupe d'Océanie et de cinq victoires en Coupe de Mélanésie.

Palmarès de l’équipe des Fidji en compétitions officielles
Compétition continentale Compétition régionale
  • Coupe de Mélanésie (7 participations) :
    • Vainqueur : 1988, 1989, 1992, 1998 et 2000
  • Jeux du Pacifique (11 participations) :
    • Vainqueur : 1995 et 2003
    • Finaliste : 1963, 1979, 1983 et 2007

Parcours en Coupe du monde

La Coupe du monde de football 1982 est la première édition de la compétition à laquelle est inscrite la sélection fidjienne. Celle-ci dispute le face à la Nouvelle-Zélande sa première rencontre de qualification à une Coupe du monde[123]. Engagée à huit reprises dans les éliminatoires de la compétition, elle ne s'est jamais qualifiée pour une phase finale de la compétition.

Parcours de l'équipe des Fidji en Coupe du monde
Année Position Année Position Année Position
1930 Non inscrit 1970 Non inscrit 2002 Tour préliminaire
1934 Non inscrit 1974 Non inscrit 2006 Tour préliminaire
1938 Non inscrit 1978 Non inscrit 2010 Tour préliminaire
1950 Non inscrit 1982 Tour préliminaire 2014 Tour préliminaire
1954 Non inscrit 1986 Tour préliminaire 2018 Tour préliminaire
1958 Non inscrit 1990 Tour préliminaire 2022 Qualifications en cours
1962 Non inscrit 1994 Tour préliminaire 2026 À venir
1966 Non inscrit 1998 Tour préliminaire

Parcours en Coupe d'Océanie

La Coupe d'Océanie est créée en 1973. Après une seconde édition en 1980, elle disparaît jusqu'en 1996 où elle est recréée sur un rythme bisannuel, servant de qualification pour la Coupe des confédérations. Les Fidji ont disputé à sept reprises la phase finale de la compétition et terminé troisième de la compétition en 1998 et 2008[124].

Parcours de l'équipe des Fidji en Coupe d'Océanie
Année Position Année Position Année Position
1973 5e 2000 1er tour 2012 1er tour
1980 4e 2002 1er tour 2016 1er tour
1996 Tour préliminaire 2004 Demi-finale (4e) 2020 Annulée
1998 Demi-finale (3e) 2008 Demi-finale (3e)

Statistiques

Nations rencontrées

De par leur insularité, leur éloignement géographique et leur non-qualification à des compétitions internationales, Fidji n'a rencontré essentiellement que des sélections de la Confédération du football d'Océanie depuis la création de l'équipe nationale en 1951. Elle rencontre son unique sélection d'Amérique centrale, le Mexique, en 1980 et, un an plus tard sa première sélection asiatique, l'Indonésie[13]. La sélection a connu sa plus lourde défaite, treize buts à zéro, face à la Nouvelle-Zélande en 1981. Sa plus large victoire est face à Kiribati, vingt-quatre buts à zéro en 1979. Celle face aux Samoa Américaines, onze buts à zéro, en 2004 est la plus importante reconnue par la FIFA[125].

En dehors des équipes nationales, la sélection a rencontré des équipes de clubs. Les plus marquantes sont tout d'abord le Tornado de Dallas, équipe américaine de NASL qui réalise en 1967 et 1968 un tour du monde. Ils affrontent à deux reprises en la sélection nationale. Les deux rencontres, jouées en soixante minutes en raison de la chaleur, sont remportées par les joueurs américains, dix buts à deux puis trois buts à un[126],[127]. La deuxième est le club anglais de Tottenham Hotspur en . Le club qui réalise une tournée de fin de saison au Canada et dans le Pacifique s'impose sur le score de quatre buts à zéro[128],[129]. Enfin, les rencontres face à Newcastle United en sont marquées par une victoire de prestige des Fidjiens[36],[37],[38],[39].

Classement FIFA

Les Fidji ont connu leur meilleur classement FIFA en en atteignant la 94e place. Leur plus mauvais classement est une 192e place en [130]. Cette longue descente dans le classement est liée au peu de rencontres internationales disputées depuis 2005[131],[132].

Les rencontres contre les Tuvalu, Kiribati ainsi que celles jouées face à Wallis-et-Futuna ne sont cependant pas considérées comme des matchs internationaux officiels, ces sélections n'étant pas affiliées à la FIFA.

Classement FIFA de l'Équipe des Fidji
Année 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020
Classement mondial[130] 107120139157146124135141123140149135135150131106132152161169182192186179168169163164
Classement en Océanie 3333443534453242223666667755

Légende du classement mondial :
Légende du classement océanien :

  • de 1 à 99
  • de 1 à 3
  • de 100 à 149
  • de 4 à 6
  • de 150 à 209
  • de 7 à 11

Notes et références

Notes

  1. Les All Whites sont le surnom de l'équipe néo-zélandaise de football
  2. Les Soccerroos sont le surnom de l'équipe australienne de football

Références

  1. « Classement mondial Fifa/Coca-cola masculin » (consulté le ).
  2. (en) « The birth of Fiji soccer » (version du 7 mars 2012 sur l'Internet Archive)
  3. (en) « Fidji news », The New Zealand Herald, vol. XLVI, no 14 180, , p. 8 (lire en ligne)
  4. (en) « Soccer », The Evening Post (en), vol. CXI, no 109, , p. 22 (lire en ligne)
  5. (en) Michael C. Howard, Fiji : Race and Politics in an Island State, UBC Press, , 462 p. (ISBN 978-0-7748-4466-6, lire en ligne), p. 30
  6. (en) « Fiji Football Association », sur fijifootball.com, FFA (consulté le )
  7. (en) Hans Schöggl, « Fiji 1924 », sur rsssf.com, RSSSF, (consulté le )
  8. (en) « Fijian natives play soccer », The Sydney Mail, no 700, , p. 21 (lire en ligne)
  9. (en) Hans Schöggl, « Fiji 1928 », sur rsssf.com, RSSSF, (consulté le )
  10. Sebastien Darbon, Pourquoi les Indo-Fidjiens ne jouent-ils pas au rugby ?, Études Rurales, EHESS, (lire en ligne), p. 103-122
  11. (en) Hans Schöggl, « Fiji 1938 », sur rsssf.com, RSSSF, (consulté le )
  12. (en) « 1904-59 », sur ultimatenzsoccer.com (consulté le )
  13. (en) Barrie Courtney, « Fiji - International Results », sur rsssf.com, RSSSF, (consulté le )
  14. (en) « Manoj Kumar, The silver lining, sur fijitimes.com » (version du 14 avril 2015 sur l'Internet Archive)
  15. (en) Neil Morrison, « Fiji national team tours 1961 and 1968 », sur rsssf.com, RSSSF, (consulté le )
  16. (en) « 2005 Sashi Mahendra Singh - Football (soccer) », sur foxsportspulse.com, (consulté le )
  17. (en) Mark Cruickshank, Neil Morrison et Pieter Veroeveren, « South Pacific Games 1963 (Fiji) », sur rsssf.com, RSSSF, (consulté le )
  18. (en) « Felix Chaudhary, Ba's soccer hero, sur fijitimes.com » (version du 14 avril 2015 sur l'Internet Archive)
  19. (en) Mark Cruickshank, Neil Morrison et Pieter Veroeveren, « South Pacific Games 1969 (Papua New Guinea) », sur rsssf.com, RSSSF, (consulté le )
  20. (en) Mark Cruickshank, Neil Morrison et Pieter Veroeveren, « South Pacific Games 1971 (Tahiti) », sur rsssf.com, RSSSF, (consulté le )
  21. (en) José Luis Pierrend, Jarek Owsianki et Andre Zlotkowski, « Oceanian Cup 1973 », sur rsssf.com, RSSSF, (consulté le )
  22. (en) Joel Sahai, « Bend it like John Lal », sur fijitimes.com, Fiji Times, (consulté le )
  23. (en) « Socceroo 1977 Matches », sur ozfootball.net (consulté le )
  24. (en) Laurie Schwab, « Taiwan soccer ban slated », The Age, , p. 31 (lire en ligne)
  25. (en) « Manoj Kumar, « Class of '77 », sur fijitimes.com » (version du 13 avril 2015 sur l'Internet Archive)
  26. (en) Ali Asuad, « The charismatic Janeman », sur sportsone.ca, (consulté le )
  27. (en) Dinant Abbink, Neil Morrison et Mark Cruickshank, « South Pacific Games 1979 (Fiji) », sur rsssf.com, RSSSF, (consulté le )
  28. (en) Manoj Kumar, « Four up on All Whites », sur fijitimes.com, Fiji Times, (consulté le )
  29. (en) Manoj Kumar, « Our darkest day », sur fijitimes.com, Fiji Times, (consulté le )
  30. (en) « Fijians ‘in stabing at hotel’ », The Sydney Morning Herald, , p. 33 (lire en ligne)
  31. (en) UPI, « Trying Times In Fiji Soccer », sur nytimes.com, The New York Times, (consulté le )
  32. (en) Dinant Abbink et Neil Morrison, « South Pacific Mini Games 1981 (Solomon Islands) », sur rsssf.com, RSSSF, (consulté le )
  33. (en) « 1983 South Pacific Games, Henry Dyer remembers », sur nadilegendsclub.blogspot.fr, (consulté le )
  34. (en) « Soccer side attacks referee », The Sydney Morning Herald, , p. 23 (lire en ligne)
  35. (en) « Turner outed for 3 matches », The Sydney Morning Herald, no 45 859, , p. 30 (lire en ligne)
  36. (en) « Fiji v Newcastle United », sur nadilegendsclub.blogspot.fr, (consulté le )
  37. (en) Mike Kelly, « Newcastle United fan Malcolm Harrison revisits North East from Fiji », sur chroniclelive.co.uk, Evening Chronicle, (consulté le )
  38. (en) Manoj Kumar, « Mind games fail », sur fijitimes.com, Fiji Times, (consulté le )
  39. (en) Manoj Kumar, « Our finest 90 », sur fijitimes.com, Fiji Times, (consulté le )
  40. (en) « 1985 Fiji tour of NZ », sur nadilegendsclub.blogspot.fr, (consulté le )
  41. (en) « Fiji posting for Gutendorf », The Sydney Morning Herald, no 46 501, , p. 44 (lire en ligne)
  42. (en) « Fijians dropped », sur newsstore.fairfax.com.au, The Sydney Morning Herald, (consulté le )
  43. Alain Coltier, « Rudi Gutendorf, le globe trottineur... », Sport et Vie, no 68, , p. 73 (lire en ligne)
  44. (en) Michael Cockerill, « Socceroos Are The Enemy That Unites All Of Fiji », sur nadi.com.au, The Sydney Morning Herald, (consulté le )
  45. (en) Vince Rugari, « The Forgotten Story of... Australia's defeat to Fiji », sur theguardian.com, The Guardian, (consulté le )
  46. (en) Michael Cockerill, « Fiji ready to cause an upset », The Sydney Morning Herald, no 47 087, , p. 50 (lire en ligne)
  47. (en) Michael Cockerill, « Nightmare result leaves Socceroos facing oblivion », The Sydney Morning Herald, no 47 083, , p. 63 (lire en ligne)
  48. (en) « 5-goal Blitz Dumps Fijians », sur nadi.com.au, Sun Herald, (consulté le )
  49. (en) Michael Lynch, « Socceroos wary of desperate Fiji », sur theage.com.au, The Age, (consulté le )
  50. (en) Pieter Veroeveren, « South Pacific Games 1991 (Papua New Guinea) », sur rsssf.com, RSSSF, (consulté le )
  51. (en) Mohammed Yusuf, « The coach », The Jet, no 33, , p. 30 (lire en ligne)
  52. (en) Neil Morrison, « South Pacific Games 1995 (Tahiti) », sur rsssf.com, RSSSF, (consulté le )
  53. (en) Bronwyn Sell, « Official cheers as Fiji fixtures dry up », sur nzherald.co.nz, The New Zealand Herald, (consulté le )
  54. (en) « Fiji open qualifying with 13 goals », sur espnfc.com, ESPN, (consulté le )
  55. (en) « Fijian bans cast doubt on Aussie Cup quest », Newcastle Herald, (consulté le )
  56. (en) « We're not animals: Fiji's coach » (version du 1 janvier 2003 sur l'Internet Archive)
  57. (en) Michael Cockerill, « Fiji boss bites back at Farina », The Sydney Morning Herald, (consulté le )
  58. (en) « Only two for Socceroos », sur news.bbc.co.uk, BBC, (consulté le )
  59. (en) Harry Pearson, Dribble! : The Unbelievable Encyclopaedia of Football, Hachette UK, , 288 p. (ISBN 978-0-349-13971-5, présentation en ligne)
  60. (en) « Australia 8 Fiji 0 », sur cantysoccerrefs.tripod.com (consulté le )
  61. (en) Michael Lynch, « A good Knight for Socceroos », sur theage.com.au, The Age, (consulté le )
  62. (en) AAP, « Scheinflug tipped to pick up the pieces for Fiji », sur smh.com.au, (consulté le )
  63. « Les Fidji couronnées reines du Pacifique Sud », sur fr.fifa.com, FIFA, (consulté le )
  64. (en) « Match 24: Fiji vs New Caledonia (Men's Gold) - 2003 South Pacific Games », sur foxsportspulse.com, (consulté le )
  65. (en) Andre Zlotkowski, « South Pacific Games 2003 (Fiji) - Tournament Details », sur rsssf.com, RSSSF, (consulté le )
  66. (en) Sanjay Gounder, « Buesnel reveals Fiji soccer's failure », sur foxsportspulse.com, (consulté le )
  67. (en) « Fiji FA to file complaint to FIFA », sur zoominfo.com, Fijivillage.com, (consulté le )
  68. (es) Pablo Aro Gerlades, « Un urugayo en el fin del mundo », El Pais, , p. 16-17 (lire en ligne)
  69. (en) « The soccer year of 2007 », sur fijilive.com, (consulté le )
  70. (en) « Cal Plays Fiji National Team », sur calbears.com, Golden Bears de la Californie, (consulté le )
  71. (en) Matt O'Brien, « Fiji's national soccer squad adjusting to life in Bay Area », sur insidebayarea.com, (consulté le )
  72. (en) Aleks Priadko, « South Pacific Games 2007 (Samoa) », sur rsssf.com, RSSSF, (consulté le )
  73. « Fidji premier, Vanuatu qualifié », sur fr.fifa.com, FIFA, (consulté le )
  74. (en) AAP, « NZ bars Fiji soccer goalie », sur theaustralian.com.au, The Australian, (consulté le )
  75. (en) « Fiji match pulled over visa row », sur news.bbc.co.uk, BBC, (consulté le )
  76. « Nouvelle-Zélande - Fidji annulé », sur lequipe.fr, L'Équipe, (consulté le )
  77. (en) « Oceania: Fiji beats New Zealand 2-0, Kiwis still advance », sur nytimes.com, The New York Times, (consulté le )
  78. (en) « Fiji 2 – 0 New Zealand », sur nzfootball.co.nz, NZF, (consulté le )
  79. (en) « Zanzeer Singh, Buzzetti stays, fijitimes.com » (version du 14 avril 2015 sur l'Internet Archive)
  80. (en) « Pacific Games - Fiji vs Kiribati », sur scoresway.com (consulté le )
  81. « Les Fidji, glorieux souvenirs et heureux avenir », sur fr.fifa.com, FIFA, (consulté le )
  82. (en) « Zanzeer Singh, Buzzetti returns to guide Fiji sur fijitimes.com » (version du 14 avril 2015 sur l'Internet Archive)
  83. « Les Fidji misent sur la jeunesse », sur fr.fifa.com, FIFA, (consulté le )
  84. (en) « Philip Lilomo (Island Sun Newspaper In Honiara), We can beat NZ, says coach Buzzetti sur fijitimes.com » (version du 14 avril 2015 sur l'Internet Archive)
  85. (en) « Buzzetti pleased with first training camp », sur fijilive.com, (consulté le )
  86. (en) « Fiji - Historical Football Kits », sur aussiekits.com, (consulté le )
  87. (en) « Football Team Nicknames », sur topendsports.com (consulté le )
  88. (ja) « フィジー代表ユニフォーム(Fiji National Football Team Kit) », sur football-uniform.seesaa.net (consulté le )
  89. (en) Reginald Chandar, « Vodafone becomes lone sponsor of Fiji FA », sur fijilive.com, (consulté le )
  90. (en) « Manoj Kumar, The Blues reign sur fijitimes.com » (version du 14 avril 2015 sur l'Internet Archive)
  91. (en) « Manoj Kumar, A tribute to Janeman sur fijitimes.com » (version du 2 avril 2015 sur l'Internet Archive)
  92. (en) « Manoj Kumar, The ‘Cunning Fox' sur fijitimes.com » (version du 6 avril 2015 sur l'Internet Archive)
  93. (en) Vince Rugari, « YFC makes bold statement with Watkins coup », sur areanews.com.au, (consulté le )
  94. (en) « Meet the Oceania All Stars », sur fijilive.com, (consulté le )
  95. (en) José Luis Pierrend, « Oceanian Player of the Year 2003 », sur rsssf.com, RSSSF, (consulté le )
  96. (en) « Player of the Year- Men’s », sur www.fijifootball.com.fj (consulté le )
  97. « Les meilleures gâchettes du monde », sur fr.fifa.com, FIFA, (consulté le )
  98. « Le soleil brille pour les Fidji », sur fr.fifa.com, FIFA, (consulté le )
  99. (en) « History of the Oceania Football Confederation », sur home.alphalink.com.au (consulté le )
  100. (en) Modesto Rahul, « Soccer comrades unite after decades », The US Fiji Times, no 180, , p. 2 (lire en ligne)
  101. (en) « Fiji FA Awards », sur fijifootball.com.fj, FFA (consulté le )
  102. (en) « Australian Player Database - ST », sur ozfootball.net (consulté le )
  103. (en) « Fiji National coach axe ace striker », sur foxsportspulse.com, Fijilive, (consulté le )
  104. (en) « Fiji vs India », sur indianfootball.de (consulté le )
  105. (en) Lee Sterrey, « Football in Docsville », sur fijitimes.com, Fiji Times, (consulté le )
  106. (en) « Another Overseas Coach Expected for FFA », sur zoominfo.com, Fijivillage.com, (consulté le )
  107. (en) « Buzzetti, les possibilités d'une île », sur fr.fifa.com, FIFA, (consulté le )
  108. (en) « Sami is new Fiji soccer coach », sur fijilive.com, (consulté le )
  109. (en) « Fiji Football rejects new head coach », sur fijilive.com, (consulté le )
  110. (en) « Panel of coaches for Fiji FA », sur fijilive.com, (consulté le )
  111. (en) « Zanzeer Singh, Dutt is new Fiji caoch sur fijitimes.com » (version du 7 novembre 2014 sur l'Internet Archive)
  112. (en) « Amit Raj, Gurjit for coach sur fijitimes.com » (version du 4 février 2015 sur l'Internet Archive)
  113. (en) Zanzeer Singh, « Canosa new FFA coach », sur fijitimes.com, Fiji Times, (consulté le )
  114. « Claudio Canosa », sur worldfootball.net (consulté le )
  115. (en) « Argentinian takes charge of national soccer team in Fiji », sur radioaustralia.net.au, Radio Australie, (consulté le )
  116. (en) Reginald Chandar, « Canosa hits out at FFA over team selection », sur fijilive.com, (consulté le )
  117. (en) Devendra Narayan, « Fiji FA hands Canosa indefinite suspension », sur fijilive.com, (consulté le )
  118. (en) Reginald Chandar, « Canosa to appear before BOC », sur fijilive.com, (consulté le )
  119. (en) Emoni Narawa, « Coach Buzzetti back », sur fijitimes.com, Fiji Times, (consulté le )
  120. « Fidji : Farina à la tête de la sélection », sur lequipe.fr, L'Équipe, (consulté le )
  121. Karim Bachelez, « Christophe Gamel prend les rênes de l’équipe nationale des Fidji », sur canal-supporters.com, (consulté le ).
  122. (en) « Frederica Elbourne, Sporting history begins sur fijitimes.com » (version du 14 avril 2015 sur l'Internet Archive)
  123. (en) Barrie Courtney, « Oceania - World Cup 1982 Qualifying - Line-Ups », sur rsssf.com, RSSSF, (consulté le )
  124. (en) José Luis Pierrend, « Oceanian Nations Cup », sur rsssf.com, RSSSF, (consulté le )
  125. (en) « Fiji national football team statistics and records: scores », sur 11v11.com (consulté le )
  126. (en) Neil Morrison, « Dallas Tornado world tour 1967-68 », sur rsssf.com, RSSSF, (consulté le )
  127. (en) « Dallas Tornado 1967-68 World Tour », sur nasljerseys.com (consulté le )
  128. (en) « spurs friendly match reports 1966-1984 », sur mehstg.com (consulté le )
  129. (en) « Spurs to play end of season game in Australia », sur tottenhamhotspur.blogspot.fr, (consulté le )
  130. « Fidji: Classement mondial FIFA/Coca-Cola », sur fr.fifa.com, FIFA (consulté le )
  131. (en) « Fiji soccer drops to 191, Fiji FA claims world ranking not a true indicatior of soccer standard », sur fijiworldnews.com, Fiji Times, (consulté le )
  132. (en) Rashneel Kumar, « 'Toad-in-well' syndrome blamed for fall in rankings », sur fijitimes.com, Fiji Times, (consulté le )

Bibliographie

  • (en) Mohit Prasad, Sixty Years of Soccer in Fiji, 1938-1998 : The Official History of Fiji Football Association : a Specially Commissioned Commemorative History of Fiji Football Association on the Occasion of Their Diamond Jubilee Celebrations, Suva, Fiji Football Association, , 165 p. (OCLC 152412300)
  • (en) Mohit Prasad, Fiji FA : 70 years of football, 1938-2008, Suva, Fiji Football Association, , 96 p. (ISBN 978-982-98036-1-0 et 982-98036-1-9, OCLC 719372271)
    Mise à jour de l'ouvrage précédent
  • (en) Mohit Prasad, The history of Fiji football association : 1938-2013, Suva, Fiji Football Association, , 236 p. (ISBN 978-982-98036-2-7)
  • Portail du football
  • Portail des Fidji
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.