Équipe du Mexique de football

L'équipe du Mexique de football, créée en 1923, est l'équipe nationale représentant le Mexique en football masculin. Cette équipe est dirigée par la Fédération du Mexique (Femexfut), qui est affiliée à la FIFA depuis 1929 et est un des membres fondateurs de la CONCACAF en 1961.

Cet article traite de l'équipe masculine. Pour l'équipe féminine, voir Équipe du Mexique de football féminin.

Équipe du Mexique
Généralités
Confédération CONCACAF
Couleurs Vert, blanc et rouge
Surnom El Tricolor
El Tri
La Verde
Stade principal Stade Azteca
Classement FIFA 9e (12 août 2021)[1]
Personnalités
Sélectionneur Gerardo Martino
Capitaine Andrés Guardado
Plus sélectionné Claudio Suárez (177)
Meilleur buteur Javier Hernández Balcázar (52)
Rencontres officielles historiques
Premier match (Guatemala, 3-2)
Plus large victoire 13-0, Bahamas ()
Plus large défaite 0-8, Angleterre ()
Palmarès
Coupe du monde Phases finales : 16
Quart de finaliste en 1970 et 1986
Gold Cup Phases finales : 24
Vainqueur (11) en 1965, 1971, 1977, 1993, 1996, 1998, 2003, 2009, 2011, 2015 et 2019
Ligue des nations Phases finales : 1
Finaliste en 2020
Copa América[Note 1] Phases finales : 10
Finaliste en 1993 et 2001

Maillots

Domicile
Extérieur

Les origines de cette équipe remontent aux années 1920. Elle va, tout au long de son histoire, démontrer qu'elle est la meilleure équipe de la zone CONCACAF, remportant pas moins de six titres aux Jeux d'Amérique centrale et des Caraïbes, quatre titres aux Jeux panaméricains ainsi que 11 titres de champion de la CONCACAF et trois Championnat nord-américain des nations. Mais le titre le plus prestigieux de la sélection mexicaine est sans nul doute celui de la Coupe des confédérations 1999 qu'elle remporte à domicile face au Brésil. El Tri a participé à la Coupe du monde à quinze reprises et a obtenu ses meilleurs résultats lors de deux éditions que le pays a accueilli en atteignant les quarts de finale en 1970 et 1986.

Le Mexique organise ses matchs au stade Azteca, dans la ville de Mexico. Le classement FIFA le plus élevé de la sélection est une 4e place occupée en février 1998.

Histoire

Les débuts (1923-1928)

L'équipe du Club América formant la base de la première équipe nationale mexicaine[2].

Dans les années 1920, le football n'est pratiqué au Mexique que par les expatriés européens, le pays n'ayant pas encore de réelle représentation nationale et étant encore fortement dépendant des écoles anglaises et espagnoles qui exercent une forte influence sur le pays durant plusieurs décennies.

C'est à la fin de l'année 1922 que l'ambassadeur du Mexique au Guatemala, Juan de Dios Bojórquez (es), invite la seule équipe du championnat composée principalement de joueurs mexicains, le Club America, à jouer plusieurs matchs amicaux au début de janvier 1923 contre le CSD Comunicaciones, devenant ainsi la première équipe représentant le Mexique à l'étranger[3]. Alors que l'équipe du CSD Comunicaciones est reconnue par la suite comme équipe du Guatemala par sa fédération, ce n'est pas le cas de l'équipe du Club America, ce qui ne permet pas d'officialiser ce match comme le premier match de l'équipe nationale mexicaine mais seulement comme le premier match international d'une équipe composée de joueurs mexicains[4].

En contrepartie des matchs joués en janvier, l'équipe du Guatemala fait également une tournée au Mexique à la fin de l'année 1923. C'est ainsi qu'une équipe officiellement reconnue comme sélection mexicaine, composée principalement de joueurs du Club America, du CF Atlante et du Guerra y Marina, accueille les représentants guatémaltèques en décembre 1923[5]. L'équipe mexicaine dispute le premier de ses trois matchs amicaux le 9 décembre dans le Parque España[2]. Lors de ce premier match, Adolfo Frías Beltran, le premier sélectionneur national, aligne Ignacio de la Garza dans les buts, Pedro Legarreta et Rafael Garza Gutiérrez en défense, le deuxième étant par ailleurs le capitaine de l'équipe, Enrique Esquivel, Aurelio Yáñez et Roberto Jardón au milieu du terrain et Carlos Garcés, Horacio Ortiz, Adeodato Lopez, Mauro Guadarrama, le premier buteur de l'histoire de l'équipe mexicaine, et Cornelio Cuevas en attaque. Les résultats de trois matchs opposant les deux équipes sont deux victoires pour les Mexicains (deux buts à un et deux buts à zéro) et un match nul (trois buts partout).

La sélection mexicaine va devoir attendre près de cinq ans après avoir joué ses trois premiers matchs pour être à nouveau composée afin de participer à sa première compétition internationale, les Jeux olympiques d'été de 1928 à Amsterdam.

Premiers tournois et succès internationaux (1928-1939)

Équipe du Mexique à la Coupe du monde 1930.

Le Mexique se fait connaitre internationalement lors de ses débuts en compétition officielle durant les Jeux olympiques d'Amsterdam de 1928. Il joue ainsi son premier match, le 30 mai 1928, dans une compétition officielle contre l'Espagne et s'incline lourdement sur le score de sept buts à un. Par la suite, l'équipe dirigée alors par Jésus Salgado s'incline une deuxième fois face au Chili sur le score de trois buts à un.

La même année, le congrès de la FIFA se réunit à Amsterdam et décide d'organiser un tournoi de football. L'Uruguay est choisi comme hôte du tournoi et le Mexique est invité à la première Coupe du monde de football en 1930. La sélection aztèque se retrouve dans le groupe A, avec l’Argentine, le Chili et la France. Le 13 juillet 1930, il participe donc au premier match de l'histoire de la Coupe du monde et s'incline quatre buts à un face à l'équipe de France. L'attaquant Juan Carreño marque le seul but du match pour son équipe et devient par la même le premier joueur mexicain à marquer un but dans une Coupe du monde. La suite de la compétition ne lui est guère plus favorable, puisque la sélection mexicaine s'incline face au Chili trois buts à zéro puis face à l’Argentine six buts à trois dont un doublé de Manuel Rosas et un but de Roberto Gayón[6].

Après avoir remporté ses trois matchs de second tour des éliminatoires nord-américains pour la Coupe du monde 1934 contre Cuba (3-2, 5-0 et 4-1), le Mexique se retrouve au troisième et dernier tour opposé aux États-Unis, demi-finaliste de la première édition et qui fait son entrée en compétition. Mais les fédérations mexicaine et américaine ne parviennent pas à s'entendre sur l'organisation des rencontres. Finalement les deux équipes sont invitées à faire le déplacement en Europe et se retrouvent en Italie peu avant le début du tournoi. C'est là, sur terrain neutre à Rome le 24 mai 1934, que se déroule donc l'ultime match éliminatoire opposant l'équipe du Mexique à l'équipe américaine[7]. Les États-Unis l'emportent sur le score de quatre buts à deux, privant les joueurs mexicains de phase finale[6].

Après cet échec en qualification pour la Coupe du monde 1934, le Mexique participe à la troisième édition des Jeux d'Amérique centrale et des Caraïbes, qui ont eu lieu au Salvador en 1935. Après avoir battu le Salvador assez facilement (8-1) le 27 mars[8], les Mexicains vont disposer également du Guatemala sur le score de cinq buts à un, de Cuba sur le score de six buts à un et du Honduras sur le score de huit buts à deux. Le 2 avril 1935, le Mexique remporte sa première compétition internationale majeure en s'imposant deux buts à zéro face au Costa Rica[9].

En septembre 1937, l'équipe retrouve la compétition après deux années sans activité, pour accueillir les États-Unis à Mexico, ce qui marque le début de la rivalité entre ces deux nations qui vont dominer la zone nord-américaine pendant de nombreuses années. Après trois victoires probantes face à leurs voisins américains, la fédération mexicaine déclare forfait pour des raisons administratives pour les éliminatoires de la Coupe du monde 1938 qui aura lieu en France[6]. En février 1938, la sélection mexicaine participe néanmoins à la quatrième édition des Jeux d'Amérique centrale et des Caraïbes au Panama, et après avoir dominé le Venezuela, le Salvador et le Panama, l'équipe aztèque décroche un deuxième titre consécutif dans cette compétition, le 22 février 1938, en battant une nouvelle fois le Costa Rica grâce à un doublé d'Horacio Casarín.

Les deux décennies d'errance (1939-1961)

Stade Maracanã accueillant le match inaugural de la Coupe du monde 1950 entre le Mexique et le Brésil.

Le Mexique se qualifie pour la Coupe du monde 1950 au Brésil, en battant facilement les deux seules équipes participants aux éliminatoires de la compétition que sont les États-Unis et Cuba, signant ainsi son retour sur la scène mondiale, alors que sa seule participation en phase finale de Coupe du monde remontait à 1930. La sélection mexicaine ne sera pas plus brillante que vingt ans auparavant, s'inclinant à trois reprises, lors du match d'ouverture contre le Brésil (4-0), puis contre la Yougoslavie (4-1) et enfin contre la Suisse (2-1). Elle finit ainsi, sans avoir marqué le moindre point, à la dernière place de son groupe comme en 1930[10].

Lors la Coupe du monde 1954 en Suisse, le Mexique ne montre pas de progrès, faisant juste acte de présence dans le tournoi. Tombée une nouvelle fois dans le groupe du Brésil, de la Yougoslavie et de la France, il s'incline lourdement face au Brésil (5-0), puis de peu face à la France (3-2) sur un pénalty inscrit en fin de match par Raymond Kopa, l'un des meilleurs joueurs de l'époque. Il quitte une nouvelle fois la Coupe du monde sans points, mais avec la consolation que José Luis Lamadrid et Tomás Balcázar aient marqué deux buts[11].

Équipe suédoise affrontant le Mexique lors du match d'ouverture de la Coupe du monde 1958.

Lors de la Coupe du monde 1958 en Suède, le Mexique dispute une nouvelle fois le match d'ouverture face au pays hôte, la Suède. Le groupe dans lequel elle joue s'avère difficile et va une nouvelle fois provoquer la perte de l'équipe centre-américaine, battue d'entrée par la Suède (3-0) et sombrant face à la Hongrie (4-0) lors de la dernière journée. Après neuf défaites en autant de matchs depuis 1930, le Mexique marque néanmoins son tout premier point, face aux gallois (1-1) lors de la seconde journée, terminant un match invaincu pour la première fois en phase finale[10].

La création de la CONCACAF et le premier mondial mexicain (1961-1974)

En 1961 naît la Femexfut, qui devient membre de la Confédération de football d'Amérique du Nord, d'Amérique centrale et des Caraïbes. Cette même année, le Mexique enregistre la plus lourde défaite de son histoire contre l’Angleterre, le 10 mai 1961, à Londres : 8-0. Après avoir remporté brillamment les éliminatoires de la toute nouvelle zone CONCACAF, puis avoir battu le Paraguay lors d'un match de barrage, la sélection mexicaine se qualifie pour la Coupe du monde 1962 au Chili. Elle s'incline à deux reprises face au Brésil de Pelé sur le score de deux buts à zéro et contre l'Espagne sur le score d'un but à zéro. Le but espagnol est inscrit à la quatre-vingt-dixième minutes par Joaquín Peiró et devient le fameux maldito gol qui conduit l'écrivain mexicain Fernando Marcos, par la suite, à écrire sa célèbre phrase :

« El último minuto también tiene 60 segundos (La dernière minute a également soixante secondes). »

Le 7 juin, lors de la dernière journée du groupe 3, au stade Sausalito à Viña del Mar, le Mexique, déjà éliminé, crée la sensation en remportant sa toute première victoire en phase finale de Coupe du monde contre le futur finaliste, la Tchécoslovaquie (3-1), avec des buts d'Isidoro Díaz, d'Alfredo del Águila et d'Héctor Hernández[10]. Cette victoire historique met fin à une série de douze défaites concédées et un nul obtenu de 1930 à 1962.

À la suite de cette compétition est créée la Coupe des nations de la CONCACAF, dont la première édition, qui a lieu au Salvador en 1963, est remportée par le Costa Rica qui a éliminé le Mexique au premier tour. Les Mexicains finissent en effet troisièmes de leur groupe lors de ce premier tour après s'être inclinés face aux Antilles néerlandaises, fait un nul contre le Costa Rica et écrasé la Jamaïque. Mais le géant centre-américain ne tarde pas à inscrire son nom au palmarès, puisqu'il s'impose dès la seconde édition qui se déroule au Guatemala en 1965. En effet, alors que le tenant du titre n'arrive pas à s'imposer face au Guatemala et au Mexique, ces deux derniers se retrouvent lors d'un match décisif le 11 avril qui voit les Mexicains s'imposer sur le score de deux buts à un, empêchant ainsi les Guatémaltèques de remporter le titre devant leur public.

Lors de la Coupe du monde 1966 qui se déroule l'année suivante en Angleterre, le gardien de but de la sélection mexicaine, Antonio Carbajal, devient le premier joueur à participer cinq fois consécutivement à la phase finale ce qui lui vaudra le surnom de El Cinco Copas. Il partage aujourd'hui ce titre avec le défenseur allemand Lothar Matthäus et son compatriote Rafael Márquez[12]. Le premier match pour le Mexique se termine sur le score nul d'un but partout face à la France. Une fois de plus dans le groupe de l'équipe hôte de la compétition, la sélection mexicaine va s'incliner contre l'Angleterre (0-2) puis obtenir un nouveau match nul (0-0) contre l'Uruguay[10]. Éliminé une fois de plus au premier tour du mondial, le Mexique va perdre ensuite son titre de champion de la CONCACAF lors de la Coupe des nations de la CONCACAF 1967 au Honduras, notamment battue lors du tour final par l'incontournable Guatemala qui décroche son premier titre continental. Deux ans plus tard, lors de la Coupe des nations de la CONCACAF 1969, le Mexique fait pâle figure en ne remportant qu'une petite victoire contre la Jamaïque, terminant ainsi à la quatrième place de la phase finale.

En octobre 1964, le Mexique est désigné pour organiser la Coupe du monde 1970. La sélection mexicaine se retrouve donc avec la mission de faire mieux que l'unique victoire remportée jusqu'à présent en coupe du monde en s'appuyant sur le soutien de la population et sur le stade Azteca, symbole de cette coupe du monde mexicaine[13]. Le match d'ouverture a lieu le 31 mai entre le Mexique et l'Union soviétique dans un stade Azteca à guichets fermés, qui va cependant rester sur sa faim, puisque les deux équipes se séparent sur un score nul et vierge. Le deuxième match oppose les Mexicains au Salvador, un de leurs très proches voisins, et se termine sur une nette victoire de l'équipe locale sur le score de quatre buts à zéro. Enfin, le 11 juin, les aztèques s'imposent grâce à un petit but de Gustavo Peña face à la Belgique. En remportant deux matchs le Mexique termine en tête de son groupe à égalité avec l'URSS et pour la première fois de son histoire se qualifie pour les quarts de finale du mundial[14]. Le 14 juin au stade de la Bombonera de Toluca, le rêve de la sélection tricolore prend fin. Le Mexique, après avoir pourtant ouvert le score grâce à Jose Luis Gonzalez à la 13e minute, s'incline en effet quatre buts à un face à l'Italie, les Italiens faisant la différence en seconde période[13],[14].

En 1971, après une coupe du monde à domicile réussie, le Mexique récupère son titre continental lors de la Coupe des nations de la CONCACAF 1971 à Trinité-et-Tobago en dominant les débats, n'étant tenu en échec que par Haïti lors de la phase finale du tournoi. Haïti accueille l'édition suivante de la compétition en 1973, qui est la première édition faisant également office de qualification pour la Coupe du monde. Le Mexique y est tout d'abord tenu en échec par le Guatemala, puis fait un autre match nul face au Honduras avant de s'imposer contre les Antilles néerlandaises et contre Trinité-et-Tobago pour finalement être battu lors de la dernière rencontre un but à zéro par Haïti et terminer à la troisième place de la compétition[15].

Des années difficiles et le second mondial mexicain (1974-1990)

À partir de 1974, l'histoire de la sélection mexicaine est marquée par le contraste entre les succès obtenus lors des compétitions régionales et son absence ou sa discrétion sur la scène mondiale. Lors de la Coupe des nations de la CONCACAF 1977, qualificative pour la Coupe du monde 1978 en Argentine, la sélection aztèque s'appuie sur son public, la compétition ayant lieu au Mexique, pour remporter son troisième titre continental et se qualifier pour la phase finale de la coupe du monde. Les spécialistes et les supporteurs attendent beaucoup de cette équipe qui a fini seconde lors de la Coupe du monde des moins de 20 ans 1977 et qui a écrasé ses rivaux habituels lors de la phase de qualification. Les Mexicains se retrouvent cependant dans un groupe trop difficile avec la RFA et la Pologne, où seule la Tunisie semblait à leur portée, et subiront ainsi une désillusion comparable à celles de 1930, 1950 et 1954, en s'inclinant à trois reprises dont une lourde défaite six buts à zéro face aux Allemands[15],[16].

En 1981, le Mexique rate une nouvelle fois la défense de son titre continental lors de la Coupe des nations de la CONCACAF 1981 qui se déroule au Honduras. Après une belle victoire sur Cuba, les Mexicains vont réaliser des matchs nuls contre les autres équipes et même s'incliner face au Salvador, permettant ainsi à ces derniers et au Honduras de se qualifier pour la Coupe du monde 1982 en Espagne[15],[17].

Bora Milutinović, sélectionneur du Mexique en 1986.

La fédération internationale choisit le Mexique le 20 mai 1983 pour accueillir la Coupe du monde 1986 à la suite du forfait de la Colombie, qui avait été désignée comme hôte de la compétition dans un premier temps, mais qui ne pouvait plus répondre au cahier des charges imposé par la FIFA, en raison notamment du passage de 16 à 24 participants au tournoi. Malgré l'important séisme de septembre 1985 qui aurait pu remettre en cause cette organisation[18] il devient ainsi le premier pays à accueillir deux fois la compétition mondiale[19] À cette occasion, le Mexique retrouve son meilleur niveau après plusieurs années de stagnation, et ce grâce à l'impact d'un seul homme : Bora Milutinović, le sélectionneur serbe des aztèques pour cette compétition. Le premier tour est presque une formalité, les Mexicains s'imposant le 3 juin contre la Belgique deux buts à un avec des buts de Fernando Quirarte et d'Hugo Sánchez, devant près de 110 000 spectateurs, avant de faire un nul contre le Paraguay le 7 juin, match durant lequel Hugo Sánchez, attaquant du Real Madrid et seul joueur de l'équipe évoluant à l'étranger, rate un penalty à la dernière minute du match. Lors de la dernière journée, les Mexicains battent l'Irak un but à zéro, ce qui leur permet de terminer en tête de leur groupe et de valider la qualification pour les huitièmes de finale.

Le 15 juin, de nouveau devant près de 115 000 spectateurs au stade Azteca, le Mexique vient à bout de la Bulgarie en huitième de finale sur le score de deux buts à zéro, dont un but mémorable de Manuel Negrete, inscrit en réalisant un ciseau retourné. Ce but, pour lequel une statue commémorative a été érigé devant le stade, est toujours considéré comme le plus beau but marqué par un joueur mexicain[18]. Malheureusement, le beau parcours de l'équipe tricolore prend fin en quart de finale dans le stade de Monterrey, contre la RFA. Après avoir tenu en échec les Allemands sur le score nul et vierge de zéro partout durant le temps réglementaire et la prolongation, c'est finalement aux tirs au but que les Mexicains vont s’incliner sur le score de quatre tirs à un à cause de deux arrêts du gardien allemand Harald Schumacher[19], alors qu'un but avait été injustement refusé à Francisco Javier Cruz, par l'arbitre colombien Jesús Díaz Palacio. Le Mexique est éliminé sans avoir connu la défaite, et comme en 1970, il sera classé à la sixième place mondiale[20] ce qui reste sa meilleure performance en Coupe du monde[18].

En 1988 éclate le scandale des "cachirules" aussi connu comme "Le cachirulazo" qui va fortement influencer le football mexicain. Les instances internationales découvrent que l'équipe des moins de 20 ans a utilisé, au mois d'avril 1988, au moins quatre joueurs ayant dépassé l'âge légal, dans le cadre de la qualification pour la Coupe du monde 1989 des moins de 20 ans qui a eu lieu au Guatemala[21].

À l'origine, la punition ne devait s'appliquer qu'à l'équipe de jeunes impliquée dans le scandale, mais devant l'intransigeance et le mépris que les dirigeants mexicains ont démontré face aux instances de la FIFA, ces dernières décident d'étendre la sanction à l'ensemble des équipes nationales mexicaines qui se voient exclues de toute compétition internationale pour une période de deux ans (1988-1990), empêchant donc le Mexique de participer à la phase qualificative à la Coupe du monde 1990 en Italie. L'épisode des "cachirules" est considéré au Mexique comme un fait marquant dans l'histoire du football mexicain[22],[23].

Une montée en puissance (1990-1999)

Le Mexique retrouve la scène internationale à l'issue de cette sanction lors de la Gold Cup 1991, nouveau nom de la compétition continentale de la CONCACAF qui se déroule aux États-Unis. Après un premier tour compliqué, les Mexicains sont éliminés en demi-finale par les Américains, futurs vainqueurs de l'épreuve, sur le score de deux buts à zéro. Deux ans plus tard, la sélection aztèque est invitée à participer pour la première fois à la Copa América (Amérique du sud). Les Mexicains vont d'ailleurs faire sensation lors de cette compétition où ils se retrouvent dans le groupe C avec la Colombie, l'Argentine et la Bolivie. Après s'être qualifié de justesse en terminant troisième de son groupe, le Mexique s'impose en quart de finale face au Pérou sur le score de quatre buts à deux avant de battre l'hôte de la compétition, l'Équateur, deux buts à zéro en demi-finale. Les Mexicains retrouvent en finale l'Argentine qui s'impose deux buts à un grâce à un doublé de Gabriel Batistuta. Dans la foulée, le Mexique enchaîne le mois suivant avec la Gold Cup 1993 qu'il co-organise avec les États-Unis et va écraser la concurrence continentale en inscrivant pas moins de 28 buts en cinq matchs dont quatre lors de la finale face aux États-Unis, permettant ainsi au Mexique de décrocher son quatrième titre continental.

Après des qualifications pour la Coupe du monde 1994 compliquées, les observateurs reconnaissent cependant que les Mexicains jouent un football brillant. Le Mexique débute mal le tournoi en s'inclinant face à la Norvège (0-1) puis se ressaisit en s'imposant face à l'Irlande (2-1), et enfin arrache un nul suffisant contre l'Italie (1-1) pour se qualifier. Grâce au nombre de buts marqués, la sélection aztèque obtient la première place d'un groupe particulièrement serré où les quatre équipes terminent à égalité de points ! Le Mexique est éliminé dès le tour suivant par la Bulgarie lors d'une séance de tirs au but permettant aux bulgares de prendre leur revanche sur l'élimination de 1986. Il est à nouveau sur le pont dès l'hiver suivant, puisqu'en tant que champion en titre de la CONCACAF, il participe à la première Coupe des confédérations qui se déroule en Arabie saoudite. Il termine à une très belle troisième place derrière le Danemark et l'Argentine.

Cuauhtémoc Blanco, star du football mexicain à la fin des années 1990.

Lors de l'été qui suit, les Mexicains sont une nouvelle fois invités à participer à la Copa América 1995, mais celle-ci ne se déroule pas aussi bien que la précédente. Après avoir encore terminé à la troisième place de son groupe, il est éliminé en quart de finale par un autre invité, les États-Unis, lors d'une séance de tirs au but qui se conclut sur le score de quatre buts à deux. L'année suivante, le Mexique se retrouve aux États-Unis pour défendre son titre de champion de la CONCACAF lors de la Gold Cup 1996. Après avoir survolé son groupe de qualification, la sélection mexicaine va s'imposer contre le Guatemala en demi-finale grâce à un but de Cuauhtémoc Blanco à la 64e minute et créer la surprise en battant en finale le Brésil, invité à prendre part à la compétition, sur le score de deux buts à zéro avec des réalisations de Blanco et Luis García Postigo. Elle remporte ainsi sa cinquième couronne continentale justifiant une fois de plus son surnom de "géant" de la zone CONCACAF.

L'année qui suit, la sélection aztèque est invitée pour la troisième fois à participer à la Copa América 1997 qui se déroule en Bolivie. Après avoir terminé à la seconde place de son groupe, elle atteint les demi-finales où elle est éliminée par la Bolivie qui a l'avantage de jouer à domicile. Elle termine finalement troisième de la compétition en remportant 1-0 la petite finale le Pérou. Durant l'hiver qui suit, le Mexique participe à deux compétitions qui vont lui permettre de se préparer pour la Coupe du monde 1998. La Coupe des confédérations 1997 qui se déroule encore en Arabie saoudite ne réussit pas à la sélection mexicaine qui se fait éliminer au premier tour notamment à cause d'une défaite face à l'Australie. Mais les aztèques se ressaisissent rapidement puisqu'ils remportent une nouvelle fois le titre continental lors de la Gold Cup 1998 qui se déroule aux États-Unis. Après avoir dominé son groupe de qualification, ils s'imposent sur le score de un but à zéro en demi-finales et en finale respectivement face à la Jamaïque et aux États-Unis, deux équipes également qualifiées pour la future coupe du monde.

La campagne de qualification de la Coupe du monde 1998 ne ressemble pas aux précédentes, le Mexique peine à afficher sa supériorité sur les autres membres de la zone CONCACAF, même s'il termine finalement à la première place de ces qualifications avec quatre victoires et six nuls. Les procédés du sélectionneur Manuel Lapuente font douter les observateurs à la suite des matchs nuls concédés contre des équipes réputées faibles et aux défaites en amical face à des nations d'un autre niveau. Malgré tout, les Mexicains réalisent une bonne Coupe du monde 1998. Deuxième de leur groupe derrière les Pays-Bas (contre qui ils font un match nul deux buts partout), et devant la Belgique (2-2) et la Corée du Sud (qu'il bat trois buts à un), le Mexique se qualifie pour les huitièmes de finale. Malheureusement, il affronte une fois de plus l'Allemagne, l'un des favoris pour le titre, qui l'élimine sur le score de deux buts à un. Luis Hernández devient, lors de la compétition, le meilleur buteur mexicain lors d'une coupe du monde avec quatre réalisations.

Logo de la Coupe des confédérations 1999 se déroulant au Mexique et remportée par la sélection aztèque.

De nouveau invités à participer à la Copa América 1999 qui se déroule au Paraguay, les aztèques terminent à la seconde place de leur groupe et atteignent les demi-finales où ils perdent face au Brésil sur le score de deux buts à zéro. Comme deux ans auparavant, ils remportent la petite finale, face au Chili sur le score de deux buts à un.

Le Mexique est un mois plus tard hôte de la Coupe des confédérations 1999. L'ensemble de la communauté footballistique attend de cette équipe qu'elle confirme tous les espoirs qu'elle a suscités lors des deux dernières compétitions. Pour cela, Manuel Lapuente peut compter sur une équipe expérimentée composée de nombreux joueurs de talent comme Cuauhtémoc Blanco, José Manuel Abundis, Rafael Márquez, Claudio Suárez et Miguel Zepeda. Après une première phase plutôt bien maîtrisée avec un match nul face à l'Égypte et deux victoires face à la Bolivie et l'Arabie saoudite, les Mexicains peinent lors de la demi-finale face aux États-Unis, l'autre géant de la zone CONCACAF, ne s'imposant qu'au bout des prolongations grâce à l'incontournable Cuauhtémoc Blanco. Lors de la grande finale, ils retrouvent le Brésil qui se présente dans un stade Azteca à guichets fermés avec ses stars, Ronaldinho, Dida, Emerson ou encore Vampeta. Les 110 000 spectateurs présents ce jour-là ne vont pas être déçus du spectacle, puisque dès la 13e minute, Miguel Zepeda ouvre la marque pour les locaux avant que José Manuel Abundis n'enfonce le clou à la 28e minute. Les Brésiliens ne se laissent cependant pas faire et reviennent au score à la 43e minute par Serginho, puis à la 47e minute par Ronaldinho, ramenant les deux équipes à égalité. Mais ce 4 août 1999, l'homme du match est mexicain : Miguel Zepeda redonne un but d'avance à son équipe à la 51e minute, avant que l'incontournable Cuauhtémoc Blanco ne scelle le sort de ce match à la 62e minute et ce malgré la réduction du score de Zé Roberto à la 63e minute. C'est ainsi que devant son public, le Mexique décroche son premier titre intercontinental. Ce titre reste à ce jour la meilleure performance des aztèques dans une compétition à l'échelon mondial[24].

Un retour sur terre difficile (1999-2006)

Le Mexique peine à confirmer ce titre intercontinental l'année suivante lors de la Gold Cup 2000, où après un premier tour maîtrisé, il se fait surprendre par le Canada en quarts de finale, deux buts à un. Les Canadiens décrochent d'ailleurs par la suite le titre continental mettant fin à l'hégémonie du Mexique sur la scène continentale. L'année suivante, il va également perdre son titre lors de la Coupe des confédérations 2001 qui se déroule au Japon et en Corée du Sud. Il perd ses trois matchs au premier tour face à l'Australie, la France et la Corée du Sud, terminant à la dernière place du groupe sans avoir jamais donné l'impression de pouvoir faire mieux. Il réagit dès le mois suivant alors qu'il est une nouvelle fois invité à participer à la Copa América 2001 qui se déroule en Colombie. Après avoir terminé à la deuxième place de son groupe derrière l'incontournable Brésil, les Mexicains vont atteindre une nouvelle fois la finale en battant respectivement le Chili (2-0 en quarts de finale) et l'Uruguay (2-1, en demi-finale), pour finalement s'incliner pour le titre face la Colombie sur le score d'un but à zéro.

Lors de la campagne de qualification pour la Coupe du monde 2002, le Mexique souffre grandement en devant faire face à une concurrence de plus en plus importante au sein de la zone CONCACAF. La sélection aztèque perd d'ailleurs pour la première fois lors d'un match officiel au stade Azteca contre le Costa Rica, match qui est connu au Mexique comme l'Aztecazo. À la suite de ces mauvais résultats, le sélectionneur Javier Aguirre est remplacé par Enrique Meza, changement gagnant puisqu'elle termine finalement deuxième de la zone alors que tout semblait perdu. Mais cette embellie ne va pas se traduire par des résultats probants lors de la Gold Cup 2002 qui a lieu à quelques mois de la Coupe du monde. Les Mexicains vont en effet tomber dès les quarts de finale de la compétition face à la Corée du Sud invitée à participer à la compétition et futur hôte de la Coupe du monde. Lors de la Coupe du monde 2002 le Mexique termine premier de son groupe en s'imposant un à zéro face à la Croatie, grâce à un penalty de Cuauhtémoc Blanco, avant de s'imposer contre l'Équateur avec des buts de Jared Borgetti et Gerardo Torrado et de gagner un but à zéro face à l'Italie grâce à une nouvelle réalisation de Cuauhtémoc Blanco. Ce but est considéré comme l'un des plus beaux buts du tournoi. Lors du second tour, les Mexicains retrouvent une vieille connaissance de la zone CONCACAF et sont en position de favoris face aux États-Unis qui vont finalement créer la surprise en s'imposant deux buts à zéro après l'expulsion de Rafael Márquez à la suite d'un coup de tête infligé à Cobi Jones.

Rafael Marquez, capitaine emblématique de la sélection dans les années 2000.

Le 22 octobre 2002, l'Argentin Ricardo La Volpe, alors entraîneur du Club Toluca, est nommé sélectionneur national, face à la concurrence de son compatriote Carlos Bianchi et du brésilien Luiz Felipe Scolari[25]. Son premier match avec la sélection aztèque est une défaite le 4 février 2003 contre l'Argentine à Los Angeles. Il décroche sa première victoire lors de son troisième match, le 19 mars en battant la Bolivie deux buts à zéro grâce à Pável Pardo et Jesús Olalde.

En juillet 2003, le Mexique va retrouver son rang de meilleure nation nord-américaine lors de la Gold Cup 2003 qu'il coorganise avec les États-Unis. Il entame la compétition en venant à bout des champions du monde en titre, le Brésil (1-0), grâce à une réalisation de Jared Borgetti. La suite du parcours est un sans-faute, les aztèques terminant en tête de leur groupe sans encaisser le moindre but puis écrasant lors des quarts de finale la Jamaïque (5-0) puis le Costa Rica lors des demi-finales. Ils retrouvent ainsi lors de la finale qui se déroule dans un stade Azteca à guichets fermés, le Brésil qui, bien que privé de plusieurs stars du moment, compte dans ses rangs de futures stars du football comme Kaká, Adriano ou Robinho. Après être arrivés au terme du temps réglementaire sur le score de zéro but à zéro, les aztèques vont inscrire le but de la victoire dès la 7e minute des prolongations par Daniel Osorno, mettant fin au match grâce à la règle du but en or et remportant ainsi leur septième titre continental.

L'été suivant, la sélection mexicaine participe pour la sixième fois à la Copa América 2004. Elle termine à la première place de son groupe devant notamment l'Argentine et l'Uruguay. Cependant, elle se fait humilier lors des quarts de finale par le Brésil quatre buts à zéro, qui prend sa revanche de la finale perdue l'année précédente. L'année suivante, elle participe à deux compétitions internationales durant l'été. Après avoir fait une belle prestation lors de la Coupe des confédérations 2005 en Allemagne en chutant en demi-finale face à l'Argentine lors de la séance des tirs au but, les Mexicains passent à côté de la Gold Cup 2005 en étant éliminés dès les quarts de finale par la Colombie sur le score de deux buts à un.

Contrairement aux éditions précédentes, le Mexique se qualifie assez aisément lors des éliminatoires de la Coupe du monde 2006 en terminant en tête de la zone CONCACAF grâce à de meilleurs résultats lors des confrontations directes avec les États-Unis. Le premier match des Mexicains de la Coupe du monde 2006 se déroule à Nuremberg face à la sélection iranienneOmar Bravo avec un doublé et Zinha répondent au but de Yahya Golmohammadi, pour une victoire trois buts à un. Cependant, les aztèques déçoivent lors du match suivant ne parvenant pas à battre l'Angola (0-0) qui leur est pourtant nettement inférieur mais dont le gardien, João Ricardo est élu homme du match. Le 21 juin, le Mexique affronte pour son dernier match de groupe à Gelsenkirchen le Portugal et s'incline deux buts à un malgré la réalisation de Francisco Fonseca et le pénalty raté d'Omar Bravo. Malgré ces résultats moyens, il se qualifie pour les huitièmes de finale où il retrouve l'Argentine le 24 juin dans le stade de Leipzig. Le match est très équilibré et les individualités présentes dans les deux équipes n'arrivent pas à renverser les forces collectives. Les Mexicains ouvrent néanmoins le score par Rafael Márquez avant qu'Hernán Crespo égalise sur une frappe contrée par Jared Borgetti. À la fin du temps réglementaire les deux équipes sont donc dos à dos sur le score d'un but partout, mais la prolongation va tourner à l'avantage des Argentins lorsque Maxi Rodríguez inscrit un but incroyable permettant ainsi à son équipe de l'emporter et de se qualifier pour les quarts de finale.

Renouveau sur la scène continentale et déceptions en Coupe du monde (2007-2015)

En février 2007, l'arrivée de l'ancienne star du football mexicain, Hugo Sánchez à la tête de la sélection mexicaine donne beaucoup d'espoir aux supporteurs de la sélection tricolore. Le premier match officiel d'Hugo Sánchez se joue lors de la Gold Cup 2007, avec une équipe fortement remaniée composée de joueurs issus des championnats européens et mexicains et avec le retour de Cuauhtémoc Blanco et de Jared Borgetti qui avaient pourtant pris leur retraite internationale. Cependant, l'équipe échoue en finale de la compétition face aux États-Unis sur le score de deux buts à un, après avoir eu beaucoup de mal lors de cette compétition face à des sélections censées être beaucoup moins fortes. Les Mexicains se rattrapent cependant dès le mois suivant lors de la Copa América 2007 en terminant à la troisième place de la compétition après avoir notamment battu le Brésil (2-0) et étrillé le Paraguay (6-0). Mais l'élimination de la sélection olympique lors du tournoi pré-olympique 2008 également encadré par Hugo Sánchez va lui être fatale.

En juin 2008 la Femexfut nomme le suédois Sven-Göran Eriksson sélectionneur de la sélection aztèque. La presse est toutefois sceptique, le technicien suédois ne parlant pas espagnol et n'ayant jamais été confronté au football mexicain[26]. Son premier match officiel est cependant une victoire face au Honduras au stade Azteca, qui est le début de la phase dite des demi-finales des éliminatoires pour la Coupe du monde 2010 de la zone CONCACAF[27]. Les Mexicains enchaînent sur cette lancée lors des journées suivantes en s'imposant face à la Jamaïque puis face au Canada, mais ces résultats vont s'inverser lors des matchs retour avec de mauvais résultats face à ces deux mêmes équipes[28]. Après une nouvelle défaite face au Honduras, le Mexique atteint tout de même le tournoi final en terminant à la deuxième place de son groupe grâce à une meilleure différence de buts que la Jamaïque[29]. À la suite de ces mauvais résultats, la presse nationale montre sa forte désapprobation quant au maintien à la tête de la sélection du technicien suédois[30], ce mécontentement général est alors amplifié par les défaites face aux États-Unis[31] et au Honduras[32]. Le 2 avril 2009 la fédération décide de se séparer de Sven-Göran Eriksson[33].

Le 16 avril 2009, c'est Javier Aguirre, déjà sélectionneur entre 2001 et 2002, qui est choisi pour remettre à flot le bateau mexicain[34], ce dernier ne souhaitant pas cependant être considéré comme le «sauveur de la sélection»[35]. Le premier match du nouveau sélectionneur est l'entrée en lice de la sélection mexicaine dans la Gold Cup 2009, qui va se dérouler de la meilleure des façons possibles. Après avoir dominé son groupe, le Mexique va facilement disposer d'Haïti en quart de finale, puis passer lors des prolongations en demi-finale face au Costa Rica. La finale contre les États-Unis qui se joue à New York est une revanche pour les Aztèques après ces dernières années passées derrière leurs adversaires dans la course à la domination de la zone nord-américaine. Le résultat de cette finale reste ancré dans l'histoire de la compétition, les Mexicains ne laissant aucune chance à leurs adversaires américains en s'imposant cinq buts à zéro grâce à Gerardo Torrado, Giovani dos Santos, Carlos Vela, José Antonio Castro et Guillermo Franco, mettant ainsi un terme à dix ans d'invincibilité des États-Unis face au Mexique sur leurs terres et décrochant le huitième titre continental de l'histoire du football mexicain.

Mais le vrai objectif de Javier Aguirre est ailleurs, après une défaite face au Salvador[36] lors de la quatrième journée du tournoi final de qualification pour la Coupe du monde, les Mexicains vont se ressaisir et enregistrer une série de cinq victoires consécutives leur permettant de décrocher leur place pour le mondial sud-africain[37],[38]. Les médias très critiques envers son prédécesseur vont encenser Javier Aguirre et Cuauhtémoc Blanco, en en faisant les sauveurs de l'équipe[39],[40].

Match opposant le Mexique à la France lors de la Coupe du monde 2010.

Le 11 juin 2010, le Mexique participe au match d'ouverture de la Coupe du monde 2010 face à l'Afrique du Sud, match qui va être dominé par la sélection aztèque avant que les Sud-africains n'inscrivent un but par le biais de Siphiwe Tshabalala, but qui ne sera pas suffisant pour les locaux, Rafael Márquez ramenant les deux équipes à égalité pour un score final d'un but partout. Le 17 juin, le Mexique impressionne en s'imposant deux buts à zéro face à la France grâce à des buts de la nouvelle pépite du football mexicain Javier Hernández Balcázar, dit "El Chicharito" et de l’incontournable Cuauhtémoc Blanco. Le 22 juin et ce malgré sa défaite face à l'Uruguay, la sélection mexicaine se qualifie pour les huitièmes de finale de la compétition. Elle retrouve alors l'Argentine qui comme lors de la précédente Coupe du monde, va battre les Aztèques sur le score de trois buts à un, le Mexique devenant ainsi la première nation à échouer cinq fois d'affilée au même stade d'un mondial.

Le 18 octobre 2010, la Femexfut nomme José Manuel de la Torre à la tête de la sélection nationale, succédant à Javier Aguirre, parti au Real Saragosse. José Manuel de la Torre remporte dès l'été suivant son premier tournoi international en battant une nouvelle fois les États-Unis en finale de la Gold Cup 2011 sur le score de quatre buts à deux, en remportant six victoires sur six matches et en marquant 22 buts pour seulement quatre buts encaissés. De plus, le Mexique survole le 3e tour de qualification de la Coupe du monde 2014 dans sa zone avec également six victoires en six matches face au Costa Rica, au Salvador et à Guyana. Qualifié pour le 4e tour de qualification avec les États-Unis, le Costa Rica, le Panama, le Honduras et la Jamaïque, le Mexique entame ses qualifications de manière poussive en concédant cinq matches nuls dont trois 0-0 au stade Azteca contre une seule victoire contre la Jamaïque (1-0) à Kingston. Cette mauvaise passe se confirme lors des deux compétitions internationales de 2013 disputées par le Mexique, à savoir la Coupe des confédérations 2013, où les Aztèques sont éliminés dès le premier tour, et la Gold Cup 2013 où ils se font éliminer en demi-finale par le Panama qui les a également battus au 1er tour. La nouvelle défaite concédée le 6 septembre 2013 au stade Azteca face au Honduras (1-2) sonne le glas de José Manuel de la Torre, remplacé en interne par son adjoint, Luis Fernando Tena[41].

Le 12 septembre 2013, la Femexfut nomme Víctor Manuel Vucetich sélectionneur[42] dont le premier match, le 11 octobre, se solde par une difficile victoire face au Panama (2-1), qui est suivi d'une défaite face au Costa Rica à San José (1-2), lors de la dernière journée de la poule. Néanmoins la victoire dans le temps additionnel des États-Unis 3-2 sur le Panama permet aux Mexicains de conserver la 4e place du groupe leur donnant le droit de jouer deux matches de barrage face à la Nouvelle-Zélande, les 13 et 20 novembre, pour accéder à la Coupe du monde 2014. Le 18 octobre, la fédération mexicaine change d'entraîneur en faisant appel à Miguel Herrera pour le temps des barrages. Après avoir battu largement les All Whites tant à l'aller (5-1) au stade Azteca qu'au retour (4-2) à Wellington, le Mexique assure sa participation à la Coupe du monde pour la 6e fois d'affilée. À la suite de ce succès, Miguel Herrera est confirmé à la tête du Mexique[43].

Lors du premier tour de la Coupe du monde 2014, les Mexicains affrontent, pour débuter, le Cameroun et s'imposent un but à zéro et ce malgré deux buts valables qui leur ont été refusés. Par la suite, c'est leur gardien Guillermo Ochoa qui va s'illustrer lors du match face au Brésil en préservant sa cage inviolée et ce malgré les assauts de Neymar et de Hulk. Enfin, le Mexique joue un « seizième de finale » lors de son dernier match face à la Croatie, les deux équipes ayant encore une chance de se qualifier. Les Mexicains s'imposent trois buts à un et décrochent ainsi leur billet pour un sixième huitième de finale consécutif dans la compétition. En huitième de finale, ils retrouvent les Pays-Bas, un des favoris de la compétition. Après une première mi-temps à leur avantage, ils ouvrent le score en début de seconde période par Giovani dos Santos, mais les oranges vont réagir en toute fin de match en égalisant à deux minutes de la fin par Wesley Sneijder puis en obtenant un penalty dans les arrêts de jeu transformé par Klaas-Jan Huntelaar. Le Mexique voit se poursuivre sa malédiction, en étant éliminé en huitième de finale pour la sixième fois consécutive.

L'après-mondial est malgré tout assez bien géré puisqu'il s'adjuge la Gold Cup 2015, non sans polémique, notamment lors de la demi-finale contre le Panama où les Mexicains se voient bénéficier de deux pénaltys très contestables par l'arbitre de la rencontre, l'Américain Mark Geiger[44].

Depuis 2015

Entretemps, le Mexique change deux fois de sélectionneur, Miguel Herrera cédant sa place au Brésilien Ricardo Ferretti qui assure l'intérim jusqu'à l'arrivée du Colombien Juan Carlos Osorio. Invité à participer à la Copa América Centenario, édition du centenaire de la Copa América, il remporte facilement le groupe C du tournoi après des victoires sur l'Uruguay (3-1), la Jamaïque (2-0) et un match nul contre le Venezuela (1-1). Néanmoins, en quarts de finale, il est étrillé par le Chili (7-0) qui met fin à une impressionnante série d'invincibilité de 22 matchs[45].

Qualifiés à la Coupe des confédérations 2017 en Russie, à la faveur d'un barrage remporté face aux Américains (3-2 a.p.), les Mexicains parviennent à franchir le 1er tour grâce notamment une victoire de prestige (1-2) sur la Russie, hôte du tournoi[46]. Néanmoins en demi-finale, ils ne font pas le poids face à l'Allemagne qui s'impose dans les grandes largeurs (4-1) et doivent se contenter de disputer la "petite finale" face au Portugal qui finit par s'imposer en prolongations (2-1)[47]. Conséquence de ce match houleux, le coach Juan Carlos Osorio est suspendu six matchs par la FIFA en raison de ses menaces à l'encontre des arbitres dudit match[48]. Remplacé par son assistant, Luis Pompilio Páez, qui dirige la sélection lors de la Gold Cup 2017, le Mexique choisit d'aborder la compétition en laissant au repos ses cadres, en appelant des joueurs issus exclusivement du championnat local[49]. El Tri commence la défense de son titre par une victoire sur le Salvador (3-1), suivi d'un match nul et vierge face à la Jamaïque. Qualifiés pour les quarts-de-finale après une victoire plus difficile que prévu face à Curaçao (2-0), les Mexicains se défont du Honduras par la plus petite des marges avant de succomber devant la Jamaïque en demi-finales du tournoi (0-1).

Malgré cette déception, l'équipe se rattrape lors des éliminatoires de la Coupe du monde 2018 en assurant sa qualification à trois journées de la fin à la faveur d'une victoire étriquée dans son enceinte du Stade Azteca sur le Panama (1-0)[50]. Finalement qualifiée pour la Coupe du monde 2018 qui se tient en Russie, la Verde se retrouve au premier tour dans le groupe du favori Allemand, champion du monde en titre, en compagnie de la Suède, qui se passe de Zlatan Ibrahimovic, et de la Corée du Sud. Alors que l'enfer lui est promis faces aux Allemands pour son entrée dans la compétition, la bande à Ochoa, Marquez et Chicharito va créer une grande surprise en réalisant le premier exploit de ce mondial. Après une première demi-heure d'une rare intensité, Lozano ouvre le score à la 35e minute sur un contre rapidement mené. La folie qui entoure cette ouverture du score surprise va même jusqu'à déclencher un mini-séisme au Mexique[51]. Le Mexique remporte son deuxième match face à la Corée du Sud (2-1) et se retrouve en position très favorable pour la qualification pour les huitièmes de finale. Cependant, sévèrement battu par la Suède lors de la dernière journée, le Mexique se fait des frayeurs et doit attendre le résultat de l'autre match entre l'Allemagne et la Corée du Sud. Celui-ci lui est favorable, les Coréens créant en effet la deuxième sensation du tournoi en battant eux aussi les Allemands (0-2), et le Mexique est qualifié. Mais comme depuis 1994, il est éliminé en huitième de finale (défaite 2 à 0 contre le Brésil, l'un des favoris).

Identité

Surnoms

L'équipe mexicaine possède plusieurs surnoms utilisés par les médias locaux sans pour autant qu'ils soient repris dans la presse internationale. Du fait des couleurs du maillot des joueurs mexicains, reprenant celles du drapeau national, la sélection est surnommée la Tri, la Tricolor ou encore la Verde.

Couleurs

L'équipe nationale mexicaine utilise un système tricolore, composée des couleurs vert, blanc et rouge, ces trois couleurs proviennent du drapeau du Mexique. L'équipe a également conçu un maillot complètement blanc qui célébra les 200 ans d'indépendance du Mexique en 2010. D'autres styles ont été utilisés dans le passé comme lors de la Coupe du monde 1966, le kit était alors composé d'une chemise blanche et d'un short bleu marine. Lors de la Coupe du monde 1970, le kit était composé d'une chemise rouge avec un short bleu marine. Les chaussettes ont traditionnellement toujours été rouges, mais cela a pu être changé à l'occasion avec des chaussettes blanches[52],[53].

Historique des maillots de l'équipe du Mexique
1930
1950
1954
1958
1962
1966
1970
1978
1986
1994
1995
1996-98
1999-00
2000-01
2002
2003
2004-05
2006
2007
2008-09
2010
2010 Bicentenaire
2011-13
2014
2015-16
2016-17
2018
2019-20
2021-

Le tableau suivant répertorie les différents fabricants qui ont équipé la sélection mexicaine depuis 1978.

Fabricant de maillot Période
Levi's1978-1979
Pony1980-1983
Adidas1984-1990
Umbro1991-1994
ABA Sport1995-1998
Garcis1999-2000
Atletica2000-2002
Nike2003-2006
AdidasDepuis 2007

Rivalités

Bilan du Mexique contre les États-Unis[54]
Bilan mis à jour le 12 juin 2017.
Lieux Victoires Nuls Défaites Buts pour Buts contre
Mexique23318317
États-Unis1011154856
Neutre21286
Total35151813979

Depuis sa création en 1923, la sélection mexicaine a entretenu une forte rivalité sportive avec plusieurs autres sélections nationales sur le continent américain. La rivalité entre le Mexique et les États-Unis est aussi connue comme le Clásico nord-américain ou Clásico de la CONCACAF. Leurs confrontations débutent en 1934 avec un match de qualification pour la seconde édition de la Coupe du monde. Depuis, cette rivalité qui n'était pas fortement marquée durant les premières années, n'a cessé d'augmenter pour transformer chaque match en finale pour la suprématie du vainqueur sur la zone CONCACAF. Cette montée en intensité a même conduit plusieurs spécialistes à comparer cette rivalité à celle du Clásico sud-américain entre le Brésil et de l'Argentine[55].

En 68 confrontations entre les deux sélections, le solde est plutôt favorable à la sélection aztèque avec un total de 35 victoires, 15 nuls et 18 défaites pour 139 buts inscrit contre 79 encaissés[56]. Le premier duel de l'histoire entre Mexicains et Américains a lieu le 24 mai 1934 à Rome pour définir quel sera le représentant nord-américain pour la Coupe du monde 1934 qui se déroule en Italie et est remporté par les Américains sur le score de quatre buts à deux. Durant de nombreuses années qui ont suivi cette rencontre, les confrontations entre les deux sélections n'ont pas vraiment été considérées comme des Clásico, puisque le soccer (nom du football aux États-Unis) n'est pas un sport populaire dans le nord de l'Amérique et que les Mexicains vont prendre régulièrement l'avantage sur la sélection à la bannière étoilée.

La situation change à partir de l'organisation de la Coupe du monde 1994 par les États-Unis, qui va provoquer un regain d'intérêt des Américains pour ce sport. Ainsi les confrontations opposant le Mexique et le Costa Rica, considérées alors comme le Clásico de la CONCACAF, vont laisser place avec la montée en puissance de l'équipe nord-américaine, à la rivalité entre deux des plus grands pays de la région. Il faut noter que cette montée de la rivalité entre les deux nations est également due à la présence aux États-Unis d'une grande majorité d'immigrants d'origine mexicaine et centre-américaine et aux problèmes politiques opposant les deux pays à propos de l’immigration clandestine à la frontière. C'est ainsi que les deux nations ainsi que leurs championnats de football respectifs, sont considérés comme les meilleurs de la CONCACAF. En termes de résultats, il aura fallu attendre 78 ans pour voir une victoire de l'équipe américaine au Mexique, le 15 août 2012 avec une victoire un but à zéro au stade Azteca après neuf défaites consécutives sur 40 ans de l'équipe nord-américaine dans ce stade[57].

Il existe également d'autres rivalités mineures entre la sélection mexicaine et d'autres sélections américaines comme le Brésil[58] et la Colombie[59] ou encore avec le Costa Rica dont les confrontations étaient jusqu'à la montée en puissance des États-Unis considérées comme le Clásico de la CONCACAF.

Résultats

Compétitions officielles majeures

Le Mexique a participé à quinze Coupes du monde sur les vingt organisées depuis 1930. Après de nombreuses éditions où la sélection aztèque ne faisait que de la figuration (une seule victoire entre 1930 et 1966) les Mexicains atteignent pour la première fois la phase à élimination directe de la compétition lors de l'édition 1970 jouée à domicile. Ce n'est qu'un coup d'éclat passager, puisque le Mexique rate deux des trois éditions suivantes avant d'être le premier pays à accueillir pour la deuxième fois une coupe de monde en 1986. Atteignant une nouvelle fois les quarts de finale, les aztèques vont être ensuite exclus des compétitions internationales avant d'établir un record entre 1994 et 2018, en devenant la première équipe à être éliminée sept fois de suite au même stade de la compétition, c'est-à-dire en huitième de finale.

Les résultats de la sélection tricolore sont plus probants lors des différents championnats continentaux nord-américains, le Mexique obtient en effet trois fois le titre de champion de la CONCACAF en 1965, 1971 et 1977, avant que le championnat de la CONCACAF ne soit remplacé par la Gold Cup en 1991. Cette modification est par ailleurs plutôt favorable à la sélection aztèque, puisque le Mexique participe à dix finales sur seize tournois disputés en remportant le titre à huit reprises, ce qui fait à ce jour du Mexique la nation nord-américaine la plus titrée avec 11 titres continentaux. Le Mexique participait également à une autre compétition continentale puisque, de 1993 à 2016, il était invité à participer à la Copa América. Les Mexicains s'en tirent avec un bon bilan puisqu'en dix éditions, ils ont décroché deux deuxièmes places et trois troisièmes places dans la compétition opposant les équipes de la CONMEBOL. Par le biais de ses bons résultats en Gold Cup, le Mexique a pu participer à plusieurs éditions de la Coupe des confédérations entre 1992 et 2017. Après avoir terminé à la troisième place en 1995, les Mexicains remportent leur premier titre mondial dans cette compétition en 1999, lorsqu'ils organisent la compétition. Par la suite, la sélection aztèque atteint par deux fois la petite finale en 2005 et 2017, terminant au pied du podium à chaque fois.

Par ailleurs, le Mexique envoie également une sélection de ses meilleurs joueurs aux différentes éditions des Jeux olympiques d'été. Avant 1948, la sélection A est l'équipe représentant le Mexique dans cette compétition, les Mexicains ne participent qu'à deux éditions de la compétition, en 1928 à Amsterdam et en 1948 à Londres. Par la suite, c'est une sélection composée uniquement de joueurs amateurs qui représente le Mexique et dont la meilleure performance est une quatrième place en 1968, lors des jeux de Mexico. À partir de 1992, le Comité international olympique décide que la compétition ne serait plus jouée que par les sélections olympiques et non plus par des joueurs seniors.

Parcours en Coupe du monde

Parcours de l'équipe du Mexique en Coupe du monde
Année Position Année Position Année Position
1930 1er tour 1970 Quart de finale 2002 Huitième de finale
1934 Tour préliminaire 1974 Tour préliminaire 2006 Huitième de finale
1938 Tour préliminaire 1978 1er tour 2010 Huitième de finale
1950 1er tour 1982 Tour préliminaire 2014 Huitième de finale
1954 1er tour 1986 Quart de finale 2018 Huitième de finale
1958 1er tour 1990 Suspendu 2022 Qualification en cours
1962 1er tour 1994 Huitième de finale 2026 À venir
1966 1er tour 1998 Huitième de finale

En rouge encadré, les compétitions que l'équipe du Mexique a disputées à domicile.

Phase finale Qualifications
Année Résultat Class. J G N P bp bc Class. J G N P bp bc
1930 Gr. 1er tour (8e de finale)13e3003413
1934 Non qualifiéBarrage4301147
1938 Forfait
1950 Gr. 1er tour (8e de finale)12e30032101/34400172
1954 Gr. 1er tour (8e de finale)13e2002281/34400191
1958 Gr. 1er tour (8e de finale)16e301218Barrages6510213
1962 Gr. 1er tour (8e de finale)11e310234Barrages8431185
1966 Gr. 1er tour (8e de finale)12e3021131/38620204
1970 Quart de finale6e421164Qualifié d'office
1974 Non qualifié3/69621188
1978 Gr. 1er tour (8e de finale)16e30032121/69621236
1982 Non qualifié3/69252148
1986 Quart de finale6e532062Qualifié d'office
1990 Suspendu (sanction FIFA)
1994 8e de finale13e4121441/412912398
1998 8e de finale13e4121871/6168533713
2002 8e de finale11e4211441/6169343311
2006 8e de finale15e4112552/61613124910
2010 8e de finale14e4112452/6169252718
2014 8e de finale10e421153Barrages1810533114
2018 8e de finale12e4202361/6161141298
2022
2026 Qualifié d'office
Total 16/215716142760981711093626399126

Parcours en Gold Cup

Parcours de l'équipe du Mexique en Gold Cup
Année Position Année Position Année Position
1963 1er tour 1989 Disqualifié 2007 Finaliste
1965 Vainqueur 1991 Demi-finale (3e) 2009 Vainqueur
1967 Finaliste 1993 Vainqueur 2011 Vainqueur
1969 Quatrième 1996 Vainqueur 2013 Demi-finale
1971 Vainqueur 1998 Vainqueur 2015 Vainqueur
1973 Troisième 2000 Quart de finale 2017 Demi-finale
1977 Vainqueur 2002 Quart de finale 2019 Vainqueur
1981 Troisième 2003 Vainqueur 2021 Finaliste
1985 Non inscrit 2005 Quart de finale
Phase finale Qualifications
Année Résultat Class. J G N P bp bc Class. J G N P bp bc
1963 1er tour13e311192Qualifié d'office
1965 Tour final1er5410132
1967 Tour final2e5401101
1969 Tour final4e512245Barrages210142
1971 Tour final1er541061Barrages220060
1973 Tour final3e52211051/3440083
1977 Tour final1er55002051/3412131
1981 Tour final3e5131632/3412185
1985Non inscrit
1989 Disqualifié (suspension FIFA)
1991 Petite finale3e5311105 Qualifié d'office
1993 Finale1er5410282
1996 Finale1er440090
1998 Finale1er440082
2000 Quart de finale-311163
2002 Quart de finale-321041
2003 Finale1er541090
2005 Quart de finale-420274
2007 Finale2e640275
2009 Finale1er6420152
2011 Finale1er6600224
2013 Demi-finale-530285
2015 Finale1er6420166
2017 Demi-finale-531162
Total 22/2410570201523365169432911

Parcours en Ligue des nations

Parcours de l'équipe du Mexique en Ligue des nations
Édition Ligue Classement final Phase de Groupe Phase finale
Classement de groupe Pts J G N P bp bc Pays hôte Résultat J G N P bp bc
2019-2020 A 2e 1/3 12 4 4 0 0 13 3 2020 Finaliste 2 0 1 1 2 3
2022-2023 A e /3 0 0 0 0 0 0 0 2023 À venir
Total 12 4 4 0 0 13 3 Total 2 0 1 1 2 3
Parcours en Copa America
Année Résultat Class. J G N P bp bc
Le Mexique n'est pas membre de la CONMEBOL. Il participe à la Copa America à partir de 1993, sur invitation uniquement.
1993 Finale2e622287
1995 Quart de finale-412154
1997 Petite finale3e622289
1999 Petite finale3e6312109
2001 Finale2e631275
2004 Quart de finale-421175
2007 Petite finale3e6411135
2011 1er tour-300314
2015 1er tour-302145
2016 Quart de finale-421169
2019Non invité
Total 10/46481913166962
Parcours en Coupe des confédérations
Année Résultat Class. J G N P bp bc
1992 Non qualifié
1995 Petite finale3e312042
1997 1er tour5e310286
1999 Finale1er5410136
2001 1er tour8e300318
2003 Non qualifié
2005 Petite finale4e522156
2009 Non qualifié
2013 1er tour6e310265
2017 Petite finale4e5212810
Total 7/1027116104543
Parcours aux Jeux olympiques
Année Résultat Class. J G N P bp bc
1908-1920Le Mexique n'avait pas de sélection de football
1924Le Mexique ne participe pas à la compétition
19281er tour14e2002210
1936Le Mexique ne participe pas à la compétition
19481er tour11e100135
1952*Le Mexique ne participe pas à la compétition
1956*
1960*
1964*1er tour12e301225
1968*Demi-finale4e6302125
1972*2e tour5e6213414
1976*1er tour10e302147
1980*Le Mexique ne participe pas à la compétition
1984*
1988*
1992-2016Depuis 1992, la compétition est jouée par la sélection olympique
Total 6/142154122746
* Seuls des joueurs amateurs peuvent participer à la compétition.

Compétitions officielles mineures

Outre les grandes compétitions internationales, le Mexique a dans son histoire également participé à des compétitions moins connues et moins prestigieuses. Les Mexicains ont par exemple remporté à quatre reprises le tournoi de football des Jeux d'Amérique centrale et des Caraïbes et à deux reprises celui des Jeux panaméricains avant que ces deux compétitions ne soient plus que réservées à la sélection olympique. Les aztèques ont aussi remporté trois des quatre éditions du Championnat nord-américain des nations et ont participé aux trois éditions du Championnat panaméricain organisées entre 1952 et 1960.

En rouge encadré, les compétitions que l'équipe du Mexique a disputées à domicile.
Parcours aux Jeux d'Amérique centrale et des caraïbes
Année Résultat Class. J G N P bp bc
1930Le Mexique ne participe pas à la compétition
1935Finale1er5500295
1938Finale1er5410144
1946*Le Mexique ne participe pas à la compétition
1950*1er tour5e6132810
1954*Finale2e4301113
1959*Finale1er4400103
1962*Finale2e5401174
1966*Finale1er5500112
1970*Le Mexique ne participe pas à la compétition
1974*Demi-finale4e631276
1978*Demi-finale4e6222117
1982*Finale2e531183
1986*Demi-finale3e320163
1990-2018Depuis 1990, la compétition est jouée par la sélection olympique
Total 11/14543681013250
* Seuls des joueurs amateurs peuvent participer à la compétition.
Parcours aux Jeux panaméricains
Année Résultat Class. J G N P bp bc
1951*Le Mexique ne participe pas à la compétition
1955*Finale2e61321013
1959*Quart de finale6e61141320
1963*Le Mexique ne participe pas à la compétition
1967*Finale1er5320124
1971*1er tour7e311133
1975*Finale1er6420275
1979*Le Mexique ne participe pas à la compétition
1983*1er tour7e210121
1987*Demi-finale4e5320101
1991-2019Depuis 1991, la compétition est jouée par la sélection olympique
Total 6/142154122746
* Seuls des joueurs amateurs peuvent participer à la compétition.
Parcours en compétition de la NAFC
Année Résultat Class. J G N P bp bc
1947 Finale1er220081
1949 Finale1er4400172
1990 Finale2e210122
1991 Finale1er211052
Total 4/410811327
Parcours au championnat panaméricain
Année Résultat Class. J G N P bp bc
1952 -5e5104514
1956 -5e512246
1960 -3e6123910
Total 3/3163491830

Matches 2020-2021

Récapitulatif
Mis à jour le .

Matches Victoires Nuls Défaites BP BC
5 4 1 0 11 4

Le tableau suivant liste les rencontres durant les deux dernières années (2020 at 2021).

Date Ville Local Résultat Visite Racha Compétence
Mexico Mexique 3-0 Guatemala   Match amical
Amsterdam Pays-Bas 0-1 Mexique   Match amical
La Haye Algérie 2-2 Mexique Match amical
Wiener Neustadt Corée du Sud 2-3 Mexique   Match amical
Graz Japon 0-2 Mexique   Match amical
Cardiff Pays de Galles 1-0 Mexique (ne) Match amical
Wiener Neustadt Costa Rica 0-1 Mexique   Match amical

Infrastructures

Les principales villes d'accueil de la sélection.

La sélection aztèque joue la plupart de ses matchs au stade Azteca, inauguré en 1966 à l'orée de la première coupe du monde organisée par le Mexique, qui est alors considéré comme l'un des stades les plus modernes du monde. La capacité du stade Azteca a depuis été légèrement réduite pour des questions de confort et de sécurité, passant de 114 580 à 105 094 places, ce qui en fait le cinquième plus grand stade du monde en termes de capacité.

Le stade a accueilli les Jeux olympiques d'été de 1968, la Coupe du monde 1970, les Jeux panaméricains de 1975, la Coupe du monde de football des moins de 20 ans en 1983, la Coupe du monde 1986 et la Coupe des confédérations en 1999.

Le Mexique a également eu l'occasion d'évoluer dans d'autres stades du pays, principalement pour des matchs amicaux. Parmi ces stades, il faut noter le stade Jalisco de Guadalajara, le troisième plus grand stade mexicain après le stade Azteca et le Stade Olímpico Universatario, le stade Tecnológico à Monterrey, grande ville de football, ou encore le stade Cuauhtémoc à Puebla du nom du dernier empereur aztèque du pays.

Personnalités historiques

Sélectionneurs

Ricardo La Volpe, entraineur de la sélection mexicaine (2002-2006).
Principaux sélectionneurs du Mexique
Entraîneur Période[Note 2] M
Ignacio Trelles1958-1976106
Bora Milutinović1983-1997104
Ricardo La Volpe2002-200671
Manuel Lapuente1990-200067

Depuis 1923, la fédération a fait appel à une trentaine de sélectionneurs, principalement de nationalité mexicaine, qui se sont succédé plus ou moins longtemps à la tête de la sélection tricolore.

Le premier d'entre eux est Adolfo Frías Beltrán qui ne dirige que six matchs lors de l'année 1923. Se succèdent plusieurs sélectionneurs appelés uniquement pour des compétitions bien précises, parmi eux se trouve Rafael Garza Gutiérrez qui entraîne à trois reprises la sélection mexicaine 1934 et 1949. Dans les années 1950, un premier sélectionneur se stabilise à la tête des aztèques et dirige vingt-deux rencontres entre 1950 et 1958, il s'agit de l'espagnol Antonio López Herranz qui qualifie à deux reprises la sélection pour les coupes du monde de 1954 et 1958. Par la suite, la valse des entraîneurs reprend entre 1958 et la fin des années 1970. Durant cette période, plusieurs sélectionneurs sont appelés et remerciés à de nombreuses reprises comme Ignacio Trelles qui détient toujours le record de matchs dirigés à la tête de la sélection avec pas moins de 106 matchs entre 1958 et 1976. D'autre sélectionneurs prennent également leur part durant cette période comme Raúl Cárdenas, avec 59 rencontres à la tête de l'équipe ou Javier de la Torre avec 38 rencontres.

Au début des années 1980, la situation se stabilise à la tête de la sélection aztèque, les instances dirigeantes vont faire appel à Bora Milutinović pour la Coupe du monde 1986 qui se joue au Mexique et ce dernier va réussir son pari en emmenant les Mexicains en quart de finale de la compétition. Après le passage rapide de deux sélectionneurs mexicains, la fédération fait appel une première fois à Manuel Lapuente sans grand succès entre 1990 et 1991, puis le Mexique voit se succéder trois sélectionneurs qui vont mener la sélection à son unique titre mondial, Miguel Mejía Barón qui remporte la Gold Cup 1993 et échoue en finale de la Copa América 1993, puis le revenant Bora Milutinović qui qualifie la sélection à la Coupe du monde 1998, avant de laisser sa place à Manuel Lapuente qui va remporter la Coupe des confédérations 1999 devant le public mexicain.

Les années 2000 renouent avec l'habituelle instabilité des sélectionneurs à la tête de la sélection mexicaine, pas moins de quatre sélectionneurs se succèdent en deux ans avant l'arrivée de l'argentin Ricardo La Volpe en 2002, qui va remporter la Gold Cup 2003 avant de mener son équipe en huitième de finale de la Coupe du monde 2006. Par la suite de nombreux entraîneurs tentent l'aventure avec la sélection aztèque, comme Sven-Göran Eriksson ou José Manuel de la Torre, mais peu d'entre eux arrivent à persuader la fédération de leur laisser le temps de bâtir sur le long terme, dix sélectionneurs différents se sont succédé depuis 2006.

Liste complète des sélectionneurs du Mexique
Sélectionneur Période
Adolfo Frías Beltrán 1923
Alfonso Rojo de la Vega 1928
Juan Luque de Serralonga 1930
Rafael Garza Gutiérrez 1934
Alfred Crowle 1935
Rafael Garza Gutiérrez 19371938
György Orth 1947
Rafael Garza Gutiérrez 1949
Octavio Vial 1950
Antonio López Herranz 19501952
Horacio Casarín 1953
Antonio López Herranz 19531958
Ignacio Trelles 1958
Fernando Marcos 1959
Ignacio Trelles 19601963
Árpád Fekete 1963
Ignacio Trelles 1963-1968
Raúl Cárdenas 1968-1969
Diego Mercado 1969
Ignacio Trelles 1969
Raúl Cárdenas 1970
Javier de la Torre 19701973
Ignacio Jáuregui 1974
Ignacio Trelles 19751976
José Antonio Roca 19771978
José Moncebáez 1979
Gustavo Peña 1979
Raúl Cárdenas 19791981
Bora Milutinović 19831986
Mario Velarde 19871989
Alberto Guerra 1989
Manuel Lapuente 19901991
César Luis Menotti 19911992
Ricardo Ferretti 1993
Miguel Mejía Barón 19931995
Bora Milutinović 19951997
Manuel Lapuente 19971999
Mario Carrillo 1999
Gustavo Vargas 1999
Manuel Lapuente 19992000
Enrique Meza 2000
Hugo Sánchez 2000
Enrique Meza 20002001
Javier Aguirre 20012002
Ricardo La Volpe 20022006
Hugo Sánchez 20062008
Jesús Ramírez 2008
Sven-Göran Eriksson 20082009
Javier Aguirre 20092010
Enrique Meza 2010
Efraín Flores 2010
José Manuel de la Torre 20112013
Luis Fernando Tena 2013
Víctor Manuel Vucetich 2013
Miguel Herrera 20132015
Ricardo Ferretti 2015
Juan Carlos Osorio 2015-2018
Gerardo Martino 2019-

Joueurs emblématiques

Équipe du Mexique en finale de la Coupe des confédérations 1999.
Joueurs les plus capés[60]
Sélections Joueur Période
177Claudio Suárez1992-2006
166Andrés Guardado2005-0000
147Rafael Márquez1997-2018
146Gerardo Torrado1999-2013
146Pavel Pardo1996-2009
Meilleurs buteurs[60]
Buts Joueur Période Sélections
52Javier Hernández2009-0000109
46Jared Borgetti1997-200889
39Cuauhtémoc Blanco1995-2014120
35Carlos Hermosillo1984-199790
35Luis Hernández1995-200285

De nombreux joueurs ont marqué l'histoire de la sélection mexicaine. Parmi les plus anciens, on retrouve Antonio Carbajal qui a été le gardien de but de la sélection mexicaine et qui est surtout connu comme, un des seuls joueurs à avoir disputé cinq phases finales de Coupe du monde entre 1950 et 1966. Par la suite, un autre grand joueur va également battre des records, il s'agit de Hugo Sánchez qui a été appelé 58 fois en équipe nationale sur un laps de temps de 17 ans entre 1977 et 1994 et a inscrit 29 buts avec la tricolore. En 1999, l'IFFHS le classe d'ailleurs 26e meilleur footballeur du XXe siècle et meilleur footballeur de la zone CONCACAF[61].

En 1986, durant la seconde Coupe du monde organisée par le Mexique, trois joueurs vont sortir du lot dans la sélection mexicaine, Manuel Negrete, qui va inscrire un des buts les plus spectaculaires de la compétition, d'une reprise de volée acrobatique en huitièmes de finale face à la Bulgarie. Pablo Larios, le portier de la sélection qui bien qu'éliminée lors des quarts de finale n'aura perdu aucun match grâce en partie à son gardien.

La génération de joueurs suivante va être celle qui va amener le premier titre majeur de l'histoire de la sélection mexicaine. Alberto García Aspe, Jorge Campos, Pável Pardo ou encore Claudio Suárez, recordman du nombre de sélections, vont amener leur expérience à de jeunes joueurs prometteurs comme Ramón Ramírez, Luis Hernández, Cuauhtémoc Blanco ou Jared Borgetti pour remporter la Coupe des confédérations 1999 qui se déroule au Mexique.

Par la suite, d'autres joueurs marqueront l'histoire de la sélection, comme l'emblématique capitaine de El Tri, Rafael Márquez, Gerardo Torrado ou plus récemment Javier Hernández dit Chicharito, recordman de buts de la sélection avec 50 buts. Rafael Márquez rejoint Antonio Carbajal au club des joueurs ayant disputé cinq phases finales de Coupe du monde (2002 - 2018

Sélection actuelle

Mise a jour le 15/04/2020

Pos Nom Date de naissance Sélections Buts Club
1GBHugo González 30 Club Necaxa
12GBSebastián Jurado 00 Cruz Azul
13GBGuillermo Ochoa 1080 Club América
4DFEdson Álvarez 312 Ajax Amsterdam
18DFÉrick Aguirre 80 Pachuca
8DFCristian Calderón 40 Deportivo Guadalajara
21DFLuis Rodriguez 181 Tigres
15DFHéctor Moreno 1044 Al-Gharafa
5DFLuis Romo 10 Cruz Azul
2DFCésar Montes 100 CF Monterrey
3DFJorge Sánchez 60 Club América
22 DF Gilberto Sepúlveda 0 0 Deportivo Guadalajara
19 DF Johan Vásquez 1 0 Club Universidad Nacional
11MLRoberto Alvarado 183 Cruz Azul
17MLFrancisco Córdova 41 Club América
23MLJesús Gallardo 4417 Monterrey
16MLErick Gutiérrez 191 PSV Eindhoven
7MLOrbelín Pineda 211 Cruz Azul
20 ML Rodolfo Pizarro 25 5 Miami
14ATCarlos Antuna 137 Deportivo Guadalajara
9ATRaúl Jiménez 8124 Wolverhampton Wanderers
10ATJosé Juan Macías 54 Deportivo Guadalajara
6ATCarlos Rodriguez 130 Monterrey

Statistiques

Classement FIFA

La sélection du Mexique fait son entrée au classement FIFA en août 1993 à la 14e place. Le Mexique reste dans le haut du classement durant de nombreuses années obtenant son meilleur classement en février 1998 en grimpant à la quatrième place du classement. Par la suite, il atteindra encore cette position à quatre reprises, en août 2003, en avril 2004, en juin 2004, et en mai 2006. Mais c'est à partir de 2006 qu'a lieu une cassure et que les Mexicains font un net recul au classement, après avoir longtemps été dans les vingt premiers, ils se retrouvent désormais coincés entre la 20e et la 30e place, occupant leur plus mauvaise position en juillet 2009 avec une 33e place[62].

Classement FIFA de l'équipe du Mexique
Année 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019
Classement mondial 1615121151010129877520152617272115212022181617 18
Classement Concacaf 11111111111111122211221211 1

Nations rencontrées

La sélection du Mexique a disputé, entre décembre 1923 et juillet 2017, 850 matchs dans son histoire contre 91 pays différents. Bien qu'elle ait déjà affronté des équipes de tous les continents, la sélection mexicaine a surtout joué contre des sélections proches géographiquement, situées principalement en Amérique du Nord et en Amérique du Sud.

Nombre de matchs disputés contre l'équipe de Mexique de football :
  • Moins de dix matchs
  • De dix à vingt matchs
  • Plus de vingt matchs

Les adversaires que le Mexique a le plus souvent rencontrés sont les États-Unis (68 confrontations), le Costa Rica (51 confrontations) et le Brésil (40 confrontations).

Bilan face aux sélections affrontées au moins trente fois[63],[Note 3]
Adversaire Total Victoires Nuls Défaites
États-Unis68351518
Costa Rica5129166
Brésil4010723
Honduras342086
Salvador332814
Canada311984

Records

La plus large victoire enregistrée par la sélection mexicaine à ce jour a été contre les Bahamas (13-0) lors d'un match amical le [63].

La plus large défaite de la sélection mexicaine l'a été contre l'Angleterre (8-0) lors d'un match amical le [63].

Notes et références

Notes
  1. Le Mexique bien que n'étant pas membre de la CONMEBOL, participe régulièrement à la Copa América en tant qu'invité.
  2. La période correspond aux dates des premier et dernier matchs dirigés.
  3. Statistiques mises à jour au 24 juillet 2017.
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Liens externes

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