Coupe du monde de football 1990

La Coupe du monde de football de 1990 est la quatorzième édition de la Coupe du monde de football. Elle se tient en Italie du 8 juin au 8 juillet 1990 et est remportée par l’Allemagne de l’Ouest pour la troisième fois après 1954 et 1974.

Coupe du monde de football 1990
Généralités
Sport Football
Organisateur(s) FIFA
Édition 14e
Lieu(x) Italie
Date du
au
Participants 24 (106 partants)
Épreuves 52 rencontres
Affluence 2 516 348
(moyenne 48 391)
Site web officiel FIFA
Palmarès
Tenant du titre Argentine (2)
Vainqueur Allemagne de l'Ouest (3)
Finaliste Argentine
Troisième Italie
Buts 115 (moyenne 2,2)
Meilleur joueur Totò Schillaci
Meilleur(s) buteur(s) Totò Schillaci (6 buts)

Navigation

Cette édition est marquée par le parcours du Cameroun qui devient la première équipe africaine à atteindre les quarts de finale, grâce à un doublé de son buteur vedette Roger Milla en huitièmes face à la Colombie (2-1). Le parcours camerounais s'arrête en prolongation (3-2) devant l'Angleterre qui est ensuite battue en demi-finale aux tirs au but par l'Allemagne de l’Ouest. C'est à cette occasion que l'attaquant anglais Gary Lineker prononce la célèbre phrase « Le football est un sport simple : 22 hommes courent après un ballon pendant 90 minutes, et à la fin, c'est l'Allemagne qui gagne »[1]. L'Argentine la rejoint en finale en disposant de l'Italie sur son terrain du stade San Paolo de Naples 1-1 après prolongation et 4-3 aux tirs au but.

L'Allemagne de l’Ouest remporte la finale le 8 juillet 1990 au Stadio Olimpico de Rome face à l'équipe de Diego Maradona sur un penalty transformé par Andreas Brehme en fin de match. L'équipe hôte accroche la troisième place en prenant le meilleur 2-1 sur l'Angleterre dans la « Petite finale », et Totò Schillaci est le meilleur buteur de la compétition dont il est également élu meilleur joueur, avec six réalisations.

Déroulement

L'Italie accueille la Coupe du monde pour la deuxième fois après celle de 1934. Bien organisée d'un point de vue logistique, la compétition reste pourtant l'une des plus tristes de l'histoire sur le plan sportif : jeu fermé, défensif, voire violent.

Toujours aussi réaliste et bien organisée, la sélection allemande se hisse en finale pour la troisième fois d'affilée et remporte sa troisième Coupe du monde (après 1954 et 1974) en prenant sa revanche contre l'Argentine, alors que son pays vit la réunification. Dépité après l'élimination des siens en demi-finale par l'Allemagne[2], le capitaine anglais Gary Lineker livre alors cette savoureuse définition du football : « Le football est un sport simple : 22 hommes courent après un ballon pendant 90 minutes, et à la fin, c'est l'Allemagne qui gagne. »

L'Italie ne parvient pas à rééditer sa performance de 1934 lorsqu'elle s'était imposée à domicile. Ironie de l'histoire, elle est éliminée en demi-finale à Naples par l'Argentine de Diego Maradona, l'idole locale. Lors de ce match, le public napolitain encouragea plus son idole Maradona que la Squadra. Néanmoins, pour la finale à Rome, le public « maltraita » Maradona et l’équipe d’Argentine :

  • l'hymne argentin est sifflé ;
  • la bronca s'élève lors des apparitions de Maradona sur l'écran géant du stade ;
  • le public applaudit quand Maradona prend un carton jaune.

Mais durant cet été 1990, Naples et toute l'Italie n'ont d'yeux que pour un certain Totò Schillaci. Inconnu du grand public au début du tournoi, appelé à rester confiné sur le banc de touche, cet attaquant termine meilleur buteur de la compétition.

"Etrusco", le ballon du mondial 1990.

La bouffée d'air frais du tournoi est offerte par le Cameroun. Révélations de la compétition, les Lions indomptables et leur attaquant de 38 ans Roger Milla affrontaient dans un match d'ouverture inédit les champions sortants argentins. Le match ayant lieu à Milan, le public a surtout conspué les Argentins et leur star Diego Maradona car ce dernier jouait pour l'ennemi héréditaire le SSC Naples (ce n'est pas la seule fois au cours de ce Mondial que Maradona subit les sifflets puisque ce sera le cas dans tous les stades où l'Argentine a joué jusqu’à la finale (sauf en demi-finale, jouée à Naples), il fut conspué notamment à Turin lors du 8e de finale contre le Brésil lors de l'hymne argentin, avec un stade majoritairement brésilien) . Durant la première mi-temps le Cameroun a bien contenu les assauts argentins. Après un quart d'heure de jeu en seconde période, André Kana-Biyik était exclu. L'avantage numérique ne profitait pas aux Argentins qui encaissèrent le premier but six minutes plus tard, sur une tête piquée de François Omam-Biyik aidé par une petite bévue du gardien argentin Nery Pumpido. L'Argentine serrait le jeu pour tenter d'égaliser mais le Cameroun tenait son exploit même réduit à neuf quand Benjamin Massing reçut un carton rouge à la 89e minute pour un coup violent sur Claudio Caniggia. Puis le Cameroun fait face à la Roumanie dans son deuxième match. La sélection de Roger Milla dans le groupe camerounais avait été controversée. Il avait été un favori dans l'équipe du Cameroun pendant des années, mais il avait maintenant 38 ans. Il était seulement en Italie en raison d'une intervention politique : Paul Biya, le président du Cameroun, avait insisté sur le fait que Milla soit inclus dans l'équipe.

Contre l'Argentine, Milla était seulement apparu pour les dix dernières minutes. Mais dans le match avec la Roumanie, l'entraîneur Valeri Nepomniachi du Cameroun l'a fait entrer en jeu a la 58e minute, le score étant alors de 0-0. Cela s'est avéré être un mouvement inspiré, car Milla marqua à deux reprises, laissant exploser sa joie dans un déhanché au poteau de corner. Gavril Balint réduisait la marque pour la Roumanie, mais il était trop tard et le Cameroun tenait sa victoire (2-1) et sa qualification pour les huitièmes de finale. Étonnamment, il fut battu 4-0 dans son dernier match de poule par une Union soviétique désespérée, sans victoire, et tâchant de rester dans le tournoi grâce à la différence de buts. La Roumanie finit deuxième de ce groupe B et l'Argentine fut repêchée pour le second tour au titre de meilleur troisième. Le Cameroun se hissa jusqu'aux quarts de finale, où il se fait éliminer par l'Angleterre[3] au terme d'une prestation héroïque.

Cette édition a également vu la dernière participation de la Tchécoslovaquie, de l'Union soviétique et de la Yougoslavie.

Au cours de la compétition, 238 contrôles antidopage sont effectués. Tous ces tests se révéleront négatifs[4].

Les stades

Rome Milan Naples Turin
Stade olympique de Rome Stade San Siro Stade San Paolo Stadio delle Alpi
41° 56′ 01,99″ N, 12° 27′ 17,23″ E 45° 28′ 40,89″ N, 9° 07′ 27,14″ E 40° 49′ 40,68″ N, 14° 11′ 34,83″ E 45° 06′ 34,42″ N, 7° 38′ 28,54″ E
Capacité: 80,258[5] Capacité: 76,398[5] Capacité: 74,090[5] Capacité: 67,411[5]
Bari
[[Fichier:Italy provincial location map 2016.svg|400px|{{#if:|{{{alt}}}|Coupe du monde de football 1990 est dans la page Italie.]]
Stades de la coupe du monde 1990
Vérone
Stade San Nicola Stade Marcantonio-Bentegodi
41° 05′ 05,05″ N, 16° 50′ 24,26″ E 45° 26′ 07,28″ N, 10° 58′ 07,13″ E
Capacité: 56,875[5] Capacité: 40,976[5]
Florence Cagliari
Stade Artemio-Franchi Stade Sant'Elia
43° 46′ 50,96″ N, 11° 16′ 56,13″ E 39° 11′ 57,82″ N, 9° 08′ 05,83″ E
Capacité: 41,300[5] Capacité: 40,117[5]
Bologne Udine Palerme Gênes
Stade Renato-Dall'Ara Stade Friuli Stadio La Favorita Stade Luigi-Ferraris
44° 29′ 32,33″ N, 11° 18′ 34,8″ E 46° 04′ 53,77″ N, 13° 12′ 00,49″ E 38° 09′ 09,96″ N, 13° 20′ 32,19″ E 44° 24′ 59,15″ N, 8° 57′ 08,74″ E
Capacité: 37,825[5] Capacité: 38,685[5] Capacité: 36,982[5] Capacité: 35,921[5]

Équipes qualifiées

Voir l'article : Tour préliminaire de la coupe du monde de football 1990

Les 24 équipes nationales qualifiées pour la phase finale
par confédération et par participations
Carte Europe (UEFA)
14 places dont une au pays hôte
Amérique du Sud (CONMEBOL)
3 ou 4 places[6] dont une pour le champion en titre
Afrique (CAF)
2 places
Équipes qualifiées pour
la Coupe du monde 1990
Océanie (OFC)
0 ou 1[6] place
Amérique du Nord, Centrale et Caraïbes (CONCACAF)
2 places
Asie (AFC)
2 places
  • États-Unis : 4e phase finale
  • Costa Rica : 1re
  • Émirats arabes unis : 1re
  • Corée du Sud : 3e

C'est la première participation pour le Costa Rica, les Émirats arabes unis et l'Irlande.

Tirage au sort

Répartition des équipes avant le tirage au sort
Tête de série Chapeau 1 Chapeau 2 Chapeau 3

Italie (pays hôte)
Argentine (premier)
Brésil (deuxième)
Allemagne de l'Ouest (troisième)
Belgique (quatrième)
Angleterre (cinquième)

Cameroun
Costa Rica
Égypte
Corée du Sud
Émirats arabes unis
États-Unis

Colombie
Tchécoslovaquie
République d'Irlande
Roumanie
Suède
Uruguay

Autriche
Pays-Bas
Écosse
Espagne
Union soviétique
Yougoslavie

Premier tour

Groupe A

Ce groupe voit le retour des États-Unis en Coupe du monde, quarante ans après leur dernière participation. Ils termineront bons derniers avec 3 défaites, 2 buts inscrits et 8 encaissés. L'Autriche est l'un des deux pays à ne pas faire partie des meilleurs troisièmes. L'Italie gagne tous ses matchs et n'encaisse aucun but (elle en marque 4). Les Tchécoslovaques finissent deuxièmes avec 4 points.

Classement final
  Équipe Pts J G N P BP BC Diff
1 Italie6330040+4
2 Tchécoslovaquie4320163+3
3 Autriche2310223-1
4 États-Unis0300328-6
9 juin Italie 1 0 Autriche
10 juin Tchécoslovaquie 5 1 États-Unis
14 juin Italie 1 0 États-Unis
15 juin Autriche 0 1 Tchécoslovaquie
19 juin Autriche 2 1 États-Unis
19 juin Italie 2 0 Tchécoslovaquie

1re journée

Italie 1 - 0 Autriche Stadio Olimpico, Rome
21:00
Historique des rencontres
Schillaci 78e (0 - 0) Spectateurs : 73 303
Arbitrage : José Roberto Wright
Rapport

États-Unis 1 - 5 Tchécoslovaquie Stadio Comunale, Florence
17:00
Historique des rencontres
Caligiuri 61e (0 - 2) Skuhravý 25e, 78e
Bílek 39e (pén.)
Hašek 50e
Luhový 90e
Spectateurs : 33 266
Arbitrage : Kurt Röthlisberger
Rapport

2e journée

Italie 1 - 0 États-Unis Stadio Olimpico, Rome
21:00
Historique des rencontres
Giannini 11e (1 - 0) Spectateurs : 73 423
Arbitrage : Edgardo Codesal Méndez
Rapport

Autriche 0 - 1 Tchécoslovaquie Stadio Comunale, Florence
17:00
Historique des rencontres
(0 - 1) Bílek 30e (pén.) Spectateurs : 38 962
Arbitrage : George Smith
Rapport

3e journée

Autriche 2 - 1 États-Unis Stadio Comunale, Florence
21:00
Historique des rencontres
Ogris 52e
Rodax 65e
(0 - 0) Murray 85e Spectateurs : 34 857
Arbitrage : Jamal Al Sharif
Rapport

Italie 2 - 0 Tchécoslovaquie Stadio Olimpico, Rome
21:00
Historique des rencontres
Schillaci 9e
Baggio 78e
(1 - 0) Spectateurs : 73 303
Arbitrage : Joël Quiniou
Rapport

Groupe B

Les champions du monde sortants argentins doivent leur qualification uniquement au fait qu'ils fassent partie des meilleurs troisièmes. Le Cameroun termine premier avec 4 points. La Roumanie le suit et devance l'Argentine car elle a marqué plus de buts. Malgré sa victoire sur le Cameroun, l'URSS est éliminée.

Classement final
  Équipe Pts J G N P BP BC Diff
1 Cameroun4320135-2
2 Roumanie3311143+1
3 Argentine3311132+1
4 Union soviétique23102440
8 juin Cameroun 1 0 Argentine
9 juin Roumanie 2 0 Union soviétique
13 juin Argentine 2 0 Union soviétique
14 juin Roumanie 1 2 Cameroun
18 juin Argentine 1 1 Roumanie
18 juin Union soviétique 4 0 Cameroun

La Roumanie devance l'Argentine grâce à une meilleure attaque.
1re journée


Match d'ouverture
Argentine 0 - 1 Cameroun Stade Giuseppe Meazza, Milan
18:00
(0 - 0) Omam-Biyik 67e Spectateurs : 73 780
Arbitrage : Michel Vautrot
Rapport

Union soviétique 0 - 2 Roumanie Stadio San Nicola, Bari
17:00
Historique des rencontres
(0 - 1) Lăcătuș 42e, 57e (pén.) Spectateurs : 42 907
Arbitrage : Juan Daniel Cardellino
Rapport

2e journée

Argentine 2 - 0 Union soviétique Stadio San Paolo, Naples
21:00
Historique des rencontres
Troglio 27e
Burruchaga 79e
(1 - 0) Spectateurs : 55 759
Arbitrage : Erik Fredriksson
Rapport

Cameroun 2 - 1 Roumanie Stadio San Nicola, Bari
17:00
Milla 76e, 86e (0 - 0) Balint 88e Spectateurs : 38 687
Arbitrage : Hernán Silva Arce
Rapport

3e journée

Argentine 1 - 1 Roumanie Stadio San Paolo, Naples
21:00
Monzón 63e (0 - 0) Balint 68e Spectateurs : 52 733
Arbitrage : Carlos Silva Valente
Rapport

Cameroun 0 - 4 Union soviétique Stadio San Nicola, Bari
21:00
Historique des rencontres
(0 - 2) Protasov 20e
Zygmantovich 29e
Zavarov 55e
Dobrovolski 63e
Spectateurs : 37 307
Arbitrage : José Roberto Wright
Rapport

Groupe C

C'est la première participation du Costa Rica en Coupe du monde. Et il fait forte impression en se qualifiant derrière le Brésil. Les Costariciens perdent contre le Brésil mais gagnent contre l'Écosse et la Suède. L'Écosse est l'autre troisième de groupe éliminé. La Suède perd tous ses matchs et est éliminée. Le Brésil gagne tous ses matchs par un but d'écart.

Classement final
  Équipe Pts J G N P BP BC Diff
1 Brésil6330041+3
2 Costa Rica4320132+1
3 Écosse2310223-1
4 Suède0300336-3
10 juin Brésil 2 1 Suède
11 juin Costa Rica 1 0 Écosse
16 juin Brésil 1 0 Costa Rica
16 juin Suède 1 2 Écosse
20 juin Brésil 1 0 Écosse
20 juin Costa Rica 2 1 Suède

1re journée

Brésil 2 - 1 Suède Stadio delle Alpi, Turin
21:00
Historique des rencontres
Careca 40e, 63e (1 - 0) Brolin 79e Spectateurs : 62 628
Arbitrage : Tullio Lanese
Rapport

Costa Rica 1 - 0 Écosse Stade Luigi-Ferraris, Gênes
17:00
Historique des rencontres
Cayasso 49e (0 - 0) Spectateurs : 30 867
Arbitrage : Juan Carlos Loustau
Rapport

2e journée

Brésil 1 - 0 Costa Rica Stadio delle Alpi, Turin
17:00
Historique des rencontres
Müller 33e (1 - 0) Spectateurs : 58 007
Arbitrage : Neji Jouini
Rapport

Écosse 2 - 1 Suède Stade Luigi-Ferraris, Gênes
21:00
Historique des rencontres
McCall 10e
Johnston 80e (pén.)
(1 - 0) Strömberg 86e Spectateurs : 31 823
Arbitrage : Carlos Maciel
Rapport

3e journée

Brésil 1 - 0 Écosse Stadio delle Alpi, Turin
21:00
Historique des rencontres
Müller 82e (0 - 0) Spectateurs : 62 502
Arbitrage : Helmut Kohl
Rapport

Suède 1 - 2 Costa Rica Stade Luigi-Ferraris, Gênes
21:00
Historique des rencontres
Ekström 32e (1 - 0) Flores 75e
Medford 88e
Spectateurs : 30 223
Arbitrage : Zoran Petrović
Rapport

Groupe D

Nouveaux venus, les Émirats arabes unis perdent tous leurs matchs et sont éliminés prématurément. L'Allemagne engrange 5 points, après avoir balayé les Émiratis et les Yougoslaves, puis font match nul contre la Colombie. Allemands, Yougoslaves et Colombiens, avec respectivement 5, 4 et 3 points, se qualifient. Il s'agit de la première participation de la Colombie depuis 1962.

Classement final
  Équipe Pts J G N P BP BC Diff
1 Allemagne de l’Ouest53210103+7
2 Yougoslavie4320165+1
3 Colombie3311132+1
4 Émirats arabes unis03003211-9
9 juin Colombie 2 0 Émirats arabes unis
10 juin Allemagne de l’Ouest 4 1 Yougoslavie
14 juin Yougoslavie 1 0 Colombie
15 juin Émirats arabes unis 1 5 Allemagne de l’Ouest
19 juin Allemagne de l’Ouest 1 1 Colombie
19 juin Yougoslavie 4 1 Émirats arabes unis

1re journée

Émirats arabes unis 0 - 2 Colombie Stadio Renato Dall'Ara, Bologne
17:00
Historique des rencontres
(0 - 0) Redín 50e
Valderrama 85e
Spectateurs : 30 791
Arbitrage : George Courtney
Rapport

Allemagne de l’Ouest 4 - 1 Yougoslavie Stade Giuseppe Meazza, Milan
21:00
Historique des rencontres
Matthäus 28e, 65e
Klinsmann 39e
Völler 71e
(2 - 0) Jozić 55e Spectateurs : 74 765
Arbitrage : Peter Mikkelsen
Rapport

2e journée

Yougoslavie 1 - 0 Colombie Stadio Renato Dall'Ara, Bologne
17:00
Historique des rencontres
Jozić 75e (0 - 0) Spectateurs : 32 257
Arbitrage : Luigi Agnolin
Rapport

Allemagne de l’Ouest 5 - 1 Émirats arabes unis Stade Giuseppe Meazza, Milan
21:00
Historique des rencontres
Völler 35e, 75e
Klinsmann 36e
Matthäus 47e
Bein 59e
(2 - 0) Ismaïl 46e Spectateurs : 71 169
Arbitrage : Alexey Spirin
Rapport

3e journée

Allemagne de l’Ouest 1 - 1 Colombie Stade Giuseppe Meazza, Milan
17:00
Historique des rencontres
Littbarski 89e (0 - 0) Rincón 90e Spectateurs : 72 510
Arbitrage : Alan Snoddy
Rapport

Yougoslavie 4 - 1 Émirats arabes unis Stadio Renato Dall'Ara, Bologna
17:00
Historique des rencontres
Sušić 5e
Pančev 9e 46e
Prosinečki 90e
(2 - 1) Thani 22e Spectateurs : 27 833
Arbitrage : Shizuo Takada
Rapport

Groupe E

Quatrième au Mexique, la Belgique confirme son rang en terminant deuxième. Les Espagnols se vengent des Belges, qui les avaient éliminés aux tirs au but quatre ans plus tôt, en les battant 2-1. L'Uruguay est repêché en tant que meilleur troisième pour la deuxième fois consécutive grâce à un but marqué à la 90e minute lors de leur dernier match contre la Corée du Sud, éliminée avec trois défaites.

Classement final
  Équipe Pts J G N P BP BC Diff
1 Espagne5321052+3
2 Belgique4320163+3
3 Uruguay3311123-1
4 Corée du Sud0300316-5
12 juin Belgique 2 0 Corée du Sud
13 juin Uruguay 0 0 Espagne
17 juin Espagne 3 1 Corée du Sud
17 juin Uruguay 1 3 Belgique
21 juin Espagne 2 1 Belgique
21 juin Uruguay 1 0 Corée du Sud

1re journée

Belgique 2 - 0 Corée du Sud Stadio Marc'Antonio Bentegodi, Vérone
17:00
Historique des rencontres
Degryse 53e
De Wolf 64e
(0 - 0) Spectateurs : 32 790
Arbitrage : Vincent Mauro
Rapport

Uruguay 0 - 0 Espagne Stadio Friuli, Udine
17:00
Historique des rencontres
(0 - 0) Spectateurs : 35 713
Arbitrage : Helmut Kohl
Rapport

2e journée

Belgique 3 - 1 Uruguay Stadio Marc'Antonio Bentegodi, Vérone
21:00
Historique des rencontres
Clijsters 16e
Scifo 22e
Ceulemans 48e
Bengoechea 74e Spectateurs : 33 759
Arbitrage : Siegfried Kirschen
Rapport

Espagne 3 - 1 Corée du Sud Stadio Friuli, Udine
21:00
Historique des rencontres
Míchel 22e, 61e, 81e (1 - 1) Hwangbo Kwan 42e Spectateurs : 32 733
Arbitrage : Elías Jácome Guerrero
Rapport

3e journée

Belgique 1 - 2 Espagne Stadio Marc'Antonio Bentegodi, Vérone
17:00
Historique des rencontres
Vervoort 28e (1 - 2) Míchel 20e (pén.)
Górriz 38e
Spectateurs : 35 950
Arbitrage : Juan Carlos Loustau
Rapport

Corée du Sud 0 - 1 Uruguay Stadio Friuli, Udine
17:00
Historique des rencontres
(0 - 0) Fonseca 90e Spectateurs : 29 039
Arbitrage : Tullio Lanese
Rapport

Groupe F

C'est la première participation de l'Irlande en phase finale et la deuxième de l'Égypte (après la Coupe du monde 1934 qui se déroulait également en Italie). L'Angleterre fait match nul contre l'Irlande et les Pays-Bas, puis gagne contre l'Égypte. Avec trois nuls sur les mêmes scores, l'Irlande et les Pays-Bas partagent la deuxième place à égalité parfaite sur tous les points du règlement. Par tirage au sort, la deuxième place est conservée seule par l'Irlande et la troisième est attribuée aux Pays-Bas, ces derniers se trouvant alors qualifiés parmi les meilleurs troisièmes[8].

Bien que séduisant sur le papier, avec notamment les Pays-Bas, champions d'Europe en titre, l'Angleterre qui possède le meilleur buteur de la dernière coupe du monde (Gary Lineker), et l'Irlande, qui a disputé un bon Euro deux ans plus tôt, ce groupe est celui qui a produit le moins de spectacle. Un seul match a vu une équipe gagner (l'Angleterre contre l'Égypte), les 5 autres rencontres se soldant sur des scores nuls de 0-0 ou 1-1. Le déroulement du match Irlande - Égypte (0-0) influencera d'ailleurs la FIFA pour la mise en place de la règle de l'interdiction au gardien de but de prendre de la main une passe en retrait volontaire d'un défenseur et qui sera appliquée à partir de l'Euro 1992. En effet, les Égyptiens multipliaient et abusaient de passes en retrait vers leur gardien, appauvrissant considérablement le jeu de la rencontre.

Classement final
  Équipe Pts J G N P BP BC Diff
1 Angleterre4312021+1
2 Irlande33030220
3[9] Pays-Bas33030220
4 Égypte2302112-1
11 juin Angleterre 1 1 Irlande
12 juin Pays-Bas 1 1 Égypte
16 juin Angleterre 0 0 Pays-Bas
17 juin Irlande 0 0 Égypte
21 juin Angleterre 1 0 Égypte
21 juin Pays-Bas 1 1 Irlande

1re journée

Angleterre 1 - 1 Irlande Stadio Sant'Elia, Cagliari
21:00
Lineker 8e (1 - 0) Sheedy 73e Spectateurs : 35 238
Arbitrage : Aron Schmidhuber
Rapport

Pays-Bas 1 - 1 Égypte Stadio La Favorita, Palerme
21:00
Historique des rencontres
Kieft 58e (0 - 0) Abdelghani 83e (pén.) Spectateurs : 33 421
Arbitrage : Emilio Soriano Aladrén
Rapport

2e journée

Angleterre 0 - 0 Pays-Bas Stadio Sant'Elia, Cagliari
21:00
Historique des rencontres
(0 - 0) Spectateurs : 35 267
Arbitrage : Zoran Petrović
Rapport

Irlande 0 - 0 Égypte Stadio La Favorita, Palerme
17:00
(0 - 0) Spectateurs : 33 288
Arbitrage : Marcel van Langenhove
Rapport

3e journée

Angleterre 1 - 0 Égypte Stadio Sant'Elia, Cagliari
21:00
Wright 64e (0 - 0) Spectateurs : 34 959
Arbitrage : Kurt Röthlisberger
Rapport

Pays-Bas 1 - 1 Irlande Stadio La Favorita, Palerme
21:00
Historique des rencontres
Gullit 10e (1 - 0) Quinn 71e Spectateurs : 33 288
Arbitrage : Michel Vautrot
Rapport

Désignation des meilleurs troisièmes

Les 4 meilleures équipes classées troisièmes de leur poule sont repêchées pour compléter le tableau des huitièmes de finale. Un classement comparatif des résultats de chacune des 6 équipes concernées est effectué afin de les départager, selon les critères (dans l'ordre) : plus grand nombre de points obtenus ; meilleure différence de buts ; plus grand nombre de buts marqués.

Classement final
  Équipe Pts J G N P BP BC Diff
1 Argentine3311132+1
2 Colombie3311132+1
3 Pays-Bas33030220
4 Uruguay3311123-1
5 Autriche2310223-1
6 Écosse2310223-1

L'Argentine (futur finaliste), la Colombie, les Pays-Bas et l'Uruguay se qualifient pour les huitièmes de finale.

Tableau final

  Huitièmes de finale   Quarts de finale   Demi-finales   Finale
                             
  25 juin / Rome     30 juin / Rome     3 juillet / Naples     8 juillet / Rome
 
  Italie 2
 
  Uruguay 0  
  Italie 1
  25 juin / Gênes
    Irlande 0  
  Irlande 0ap (5)
  30 juin / Florence
  Roumanie 0 tab(4)  
  Italie 1ap (3)
  26 juin / Vérone
    Argentine 1 tab(4)  
  Espagne 1
  3 juillet / Turin
  Yougoslavie 2 ap  
  Yougoslavie 0ap (2)
  24 juin / Turin
    Argentine 0 tab(3)  
  Brésil 0
  1er juillet / Milan
  Argentine 1  
  Argentine 0
  24 juin / Milan
    Allemagne de l’Ouest 1
  Allemagne de l’Ouest 2
   
  Pays-Bas 1  
  Allemagne de l’Ouest 1
  23 juin / Bari
    Tchécoslovaquie 0  
  Tchécoslovaquie 4
  1er juillet / Naples
  Costa Rica 1  
  Allemagne de l’Ouest 1ap (4)
  26 juin / Bologne
    Angleterre 1 tab(3)  
  Angleterre 1 ap
   
  Belgique 0   Troisième place
  Angleterre 3 ap
  23 juin / Naples 7 juillet / Bari
    Cameroun 2  
  Cameroun 2 ap Italie 2
   
  Colombie 1   Angleterre 1
 

Huitièmes de finale

Le Cameroun devient la première équipe africaine à se qualifier pour les quarts de finale d'une Coupe du monde en battant la Colombie grâce à un doublé de Roger Milla après prolongation.

Cameroun 2 - 1 ap Colombie Stadio San Paolo, Naples
17:00
Historique des rencontres
Milla 106e, 109e Redín 115e Spectateurs : 50 026
Arbitrage : Tullio Lanese
Rapport

Pour la première fois depuis 28 ans, la Tchécoslovaquie accède aux quarts de finale en battant le Costa Rica par trois buts d'écart. Tomáš Skuhravý inscrit un coup du chapeau en 70 minutes.

Tchécoslovaquie 4 - 1 Costa Rica Stadio San Nicola, Bari
21:00
Historique des rencontres
Skuhravý 12e, 63e, 82e
Kubík 75e
González 54e Spectateurs : 47 673
Arbitrage : Siegfried Kirschen
Rapport

Ce match fut controversé. En effet, le joueur brésilien Branco aurait absorbé un tranquillisant caché dans une bouteille qu'un membre du staff argentin lui avait offert avant la rencontre. Cela n'empêche pas la qualification argentine d'être validée.

Brésil 0 - 1 Argentine Stadio delle Alpi, Turin
17:00
Historique des rencontres
Caniggia 80e Spectateurs : 61 381
Arbitrage : Joël Quiniou
Rapport

Les Allemands confirment leur statut de finalistes sortants en battant les Pays-Bas, champions d’Europe en titre.

Allemagne de l’Ouest 2 - 1 Pays-Bas Stade Giuseppe Meazza, Milan
21:00
Historique des rencontres
Klinsmann 51e
Brehme 82e
R. Koeman 89e (pén.) Spectateurs : 74 559
Arbitrage : Juan Carlos Loustau
Rapport

L’Irlande se qualifie pour les quarts de finale en n’ayant gagné aucun match (4 matchs nuls d’affilée).

Irlande 0 - 0 ap Roumanie Stade Luigi-Ferraris, Gênes
17:00
Historique des rencontres
Spectateurs : 31 818
Arbitrage : José Roberto Wright
Rapport
Sheedy
Houghton
Townsend
Cascarino
O'Leary
Tirs au but
5–4
Hagi
Lupu
Rotariu
Lupescu
Timofte

Le pays organisateur élimine l'Uruguay 2-0. La Céleste est donc éliminée en huitièmes de finale alors qu'elle avait été repêchée parmi les meilleurs troisièmes, comme en 1986.

Italie 2 - 0 Uruguay Stadio Olimpico, Rome
21:00
Historique des rencontres
Schillaci 65e
Serena 85e
Spectateurs : 73 303
Arbitrage : George Courtney
Rapport

La Yougoslavie joue elle aussi une prolongation pour se débarrasser des Espagnols, quarts de finaliste 4 ans plus tôt. Les deux buts du match du temps réglementaire ont été inscrits dans le dernier quart d'heure, puis le but de la prolongation après seulement deux minutes.

Espagne 1 - 2 ap Yougoslavie Stadio Marc'Antonio Bentegodi, Vérone
17:00
Historique des rencontres
Salinas 83e Stojković 78e, 92e Spectateurs : 35 500
Arbitrage : Aron Schmidhuber
Rapport

L'Angleterre rejoint une fois de plus les quarts de finale en éliminant les Belges, demi-finalistes sortants, sur le plus petit des scores, après prolongation. L'unique but du match est inscrit une minute seulement avant le temps des tirs au but.

Angleterre 1 - 0 ap Belgique Stadio Renato Dall'Ara, Bologne
21:00
Historique des rencontres
Platt 119e Spectateurs : 34 520
Arbitrage : Peter Mikkelsen
Rapport

Quarts de finale

Pour sa dernière participation avant l'éclatement du pays, la Yougoslavie est éliminée aux tirs au but par le champion du monde sortant. Durant 120 minutes, aucune équipe ne fit trembler les filets de l'autre.

Argentine 0 - 0 ap Yougoslavie Stadio Artemio Franchi, Florence
17:00
Historique des rencontres
Spectateurs : 38 971
Arbitrage : Kurt Röthlisberger
Rapport
Serrizuela
Burruchaga
Maradona
Troglio
Dezotti
Tirs au but
3 - 2
Stojković
Prosinečki
Savićević
Brnović
Hadžibegić

L'Italie inflige sa première défaite de la Coupe du monde à l'Irlande par un seul but inscrit par Schillaci en fin de première mi-temps.

Italie 1 - 0 Irlande Stadio Olimpico, Rome
21:00
Historique des rencontres
Schillaci 38e Spectateurs : 73 303
Arbitrage : Carlos Silva Valente
Rapport

L'Allemagne participe à sa troisième demi-finale d'affilée en mettant définitivement fin au parcours tchécoslovaque en Coupe du monde. Le futur Ballon d'or 1990 marque sur pénalty.

1er juillet 1990 Allemagne de l’Ouest 1 - 0 Tchécoslovaquie Stade Giuseppe Meazza, Milan
17:00
Historique des rencontres
Matthäus 25e (pén.) Spectateurs : 73 347
Arbitrage : Helmut Kohl
Rapport

L'Angleterre met fin à la spectaculaire aventure camerounaise par un match solide gagné après prolongation par trois buts à deux. Les Three Lions participent ainsi à leur première demi-finale depuis 24 ans.

1er juillet 1990 Angleterre 3 - 2 ap Cameroun Stadio San Paolo, Naples
21:00
Historique des rencontres
Platt 25e
Lineker 83e (pen), 105e (pén.)
Kundé 61e (pén.)
Ekéké 65e
Spectateurs : 55 205
Arbitrage : Edgardo Codesal Méndez
Rapport

Demi-finales

Le champion en titre élimine le pays organisateur aux tirs au but. L'Argentine devient ainsi le troisième champion en titre à retrouver la finale 4 ans après son sacre, à la manière du Brésil en 1962 et de l'Italie en 1938.

Argentine 1 - 1 ap Italie Stadio San Paolo, Naples
20:00
Historique des rencontres
Caniggia 67e Schillaci 17e Spectateurs : 59 978
Arbitrage : Michel Vautrot
Rapport
Serrizuela
Burruchaga
Olarticoechea
Maradona
Tirs au but
4 - 3
Baresi
Baggio
De Agostini
Donadoni
Serena

L'autre demi-finale se termine également sur un score nul de 1-1 après 120 minutes. La Mannschaft se qualifie après la séance de tirs au but et devient la première nation à disputer trois finales d'affilée.

Allemagne de l’Ouest 1 - 1 ap Angleterre Stadio delle Alpi, Turin
20:00
Historique des rencontres
Brehme 60e Lineker 80e Spectateurs : 62 628
Arbitrage : José Roberto Wright
Rapport
Brehme
Matthäus
Riedle
Thon
Tirs au but
4 - 3
Lineker
Beardsley
Platt
Pearce
Waddle

Match pour la troisième place

L'Italie termine sa Coupe du monde chez elle sur une bonne note en arrachant la médaille de bronze face aux Anglais. Schillaci termine meilleur buteur avec 6 réalisations en 7 matchs.

Italie 2 - 1 Angleterre Stadio San Nicola, Bari
20:00
Historique des rencontres
Baggio 70e
Schillaci 86e (pén.)
Platt 81e Spectateurs : 51 426
Arbitrage : Joël Quiniou
Rapport

Finale

C'est la première fois qu'une affiche d'une finale de Coupe du monde a lieu deux fois et qui plus est, deux fois d'affilée. Défaite quatre ans plus tôt par l'Argentine, l'Allemagne prend sa revanche et s'impose par le plus petit des scores grâce à un penalty contesté par les Argentins et sifflé en fin de match[10]. C'est la première finale où le gagnant garde ses cages inviolées, ce qui sera par ailleurs le cas lors des trois finales suivantes. Beckenbauer devient le deuxième entraîneur à remporter le titre mondial après l'avoir gagné en tant que joueur (après le Brésilien Mario Zagallo en 1958 et 1962 en tant que joueur puis en 1970 en tant qu'entraîneur).

Allemagne de l’Ouest 1 - 0 Argentine Stadio Olimpico, Rome
20:00 (UTC+2)
Historique des rencontres
Brehme 85e (pén.) (0 – 0) Spectateurs : 73 603
Arbitrage : E. Codesal Méndez
Rapport
RFA
Argentine

RFA:
1Bodo Illgner
5Klaus Augenthaler
14Thomas Berthold 73e
4Jürgen Kohler
6Guido Buchwald
3Andreas Brehme
8Thomas Hässler
10Lothar Matthäus
7Pierre Littbarski
18Jürgen Klinsmann
9Rudi Völler 52e
Remplaçants :
12Raimond Aumann
2Stefan Reuter 73e 
15Uwe Bein
20Olaf Thon
13Karl-Heinz Riedle
Sélectionneur :
Franz Beckenbauer

ARGENTINE:
12Sergio Goycochea
20Juan Simón
18José Serrizuela
19Oscar Ruggeri 46e
21Pedro Troglio 84e
17Roberto Sensini
7Jorge Burruchaga 53e
4José Basualdo
13Néstor Lorenzo
10Diego Maradona 87e
9Gustavo Dezotti 5e, 87e
Remplaçants :
22Fabián Cancelarich
5Edgardo Bauza
15Pedro Monzón 65e 46e 
6Gabriel Calderón 53e 
3Abel Balbo
Sélectionneur :
Carlos Bilardo

Assistants :
Armando Pérez Hoyos
Michał Listkiewicz

Meilleurs buteurs

6 buts

5 buts

4 buts

Anecdotes

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En effet, en tant qu'encyclopédie, Wikipédia vise à présenter une synthèse des connaissances sur un sujet, et non un empilage d'anecdotes, de citations ou d'informations éparses (juin 2010).
Pour améliorer cet article il convient, si ces faits présentent un intérêt encyclopédique et sont correctement sourcés, de les intégrer dans d’autres sections.
  • La coupe du monde 1990 fut la plus pauvre au niveau de la moyenne de buts par matchs, avec 115 buts inscrits, pour une moyenne de 2,21 buts par match.
  • Comme en 1970 (Allemagne de l'ouest, Brésil, Italie, Uruguay), le dernier carré regroupe quatre champions du monde (Allemagne, Angleterre, Argentine, Italie).
  • L'Irlande atteint les quarts de finale en ayant seulement inscrit 2 buts en 5 matchs. Elle n'a pas gagné un seul match dans le temps réglementaire (trois nuls en poule, victoire aux tirs au but face aux Roumains, et défaite 1-0 face à l'Italie).
  • Pour la deuxième fois d'affilée en coupe du monde, l'Uruguay se qualifie pour les huitièmes de finale en finissant parmi les meilleurs troisièmes.
  • Diego Maradona confirme en 2005 la rumeur qu'un membre du staff de l'équipe argentine aurait offert une bouteille d'eau contenant un somnifère au joueur brésilien Branco, à la mi-temps de Brésil-Argentine.
  • Cette Coupe du monde est mentionnée dans le film Good Bye, Lenin!, qui se déroule à la fin de la Guerre froide à Berlin-Est. Plus exactement, ce sont le quart de finale RFA-Tchécoslovaquie et la demi-finale RFA-Angleterre que l'on découvre par l'intermédiaire des acteurs. Dans le film The Van, c'est le parcours de l'équipe d'Irlande dans la compétition qui est le point de départ de l'intrigue.
  • Pour la quatrième fois (deux précédents en 1954 et un troisième en 1970) et dernière fois à ce jour en Coupe du monde, un tirage au sort non-éliminatoire a lieu pour départager deux équipes classées à égalité à l'issue d'une phase de poules, l'Irlande et les Pays-Bas, ceux-ci étant parfaitement ex æquo selon tous les points du règlement. Le tirage au sort attribue la place de deuxième à l'Irlande et celle de troisième aux Pays-Bas (le statut de repêché qualifié en tant que meilleur troisième étant acquis au moment de la procédure).

Premières

  • C'est la première coupe du monde où deux équipes européennes s'inclinèrent face à une équipe d'Amérique centrale : l'Écosse et la Suède, battues respectivement 1-0 et 2-1 par le Costa Rica.
  • Les protège-tibias sont obligatoires pour la première fois dans une coupe du monde. Auparavant, leur port était facultatif.
  • La finale donna elle aussi lieu à quelques premières :
    • La RFA fut la première équipe à disputer trois finales de coupe du monde d'affilée : défaites en 1982 et 1986, et victoire en 1990. Le Brésil rééditera cette performance mais avec plus de succès (victoire en 1994 et 2002, défaite en 1998).
    • Première fois que la finale opposa les mêmes équipes que celle de l'édition précédente : en 1986, les Argentins s'étaient imposés 3-2 face aux Allemands.
    • L'argentin Pedro Monzón devint le premier joueur à être expulsé lors d'une finale d'un mondial. Son équipier Gustavo Dezotti fut à son tour expulsé. D'autres s'ensuivront au cours des finales suivantes : Marcel Desailly en 1998, Zinédine Zidane en 2006 et John Heitinga en 2010.
    • Pour la première fois en finale, moins de trois buts sont marqués, le champion du monde marque moins de deux buts et le vaincu n'inscrit pas le moindre but. Bodo Illgner (All) devient le premier gardien de but à préserver son but inviolé. Cela se reproduira en 1994, 1998, 2002, 2010 et 2014.

Dernières

  • Ce fut la dernière coupe du monde où les gardiens furent autorisés à saisir le ballon à la main après une passe en retrait volontaire d'un équipier. La règle de la passe en retrait entra en vigueur lors de la Coupe du monde 1994 où le gardien n'eut plus le droit d'utiliser ses mains, bien qu'elle ait été introduite le 1er juillet 1992. C'est le match Égypte-Irlande, où les Égyptiens multiplièrent les passes vers leur gardien, qui influença l'introduction de cette nouvelle règle.
  • Trois pays furent représentés pour la dernière fois lors de ce mondial, à cause d'événements politiques : la Tchécoslovaquie, qui se scinda en Slovaquie et République tchèque en 1993 (bien qu'ils aient continué à jouer sous le même drapeau pour les éliminatoires de la Coupe du monde 1994), la Yougoslavie, qui éclata en plusieurs nations : Croatie, Slovénie, Bosnie-Herzégovine, Macédoine, Serbie et Monténégro et l'URSS qui se scinda en Russie et en quatorze autres états après la chute du communisme, bien qu'ils aient joué sous le nom de CEI lors de l'Euro 1992.
  • C'est aussi la dernière fois que la victoire rapporte 2 points. Dans l'espoir de favoriser l'attaque et la prise de risques, et pour augmenter le nombre de buts marqués, la FIFA expérimente la victoire à 3 points lors du mondial 1994.
  • Du côté disciplinaire, c'est la dernière fois qu'un joueur est suspendu pendant un match s'il reçoit deux cartons jaunes pendant le tournoi. À partir de 1994, les cartons jaunes reçus en poule sont annulés à partir des huitièmes de finale et tous les joueurs commencent à zéro carton après le premier tour. Par exemple, si ce système avait existé lors de ce mondial, Claudio Caniggia aurait pu jouer la finale.
  • C'est aussi la dernière fois que les arbitres portent obligatoirement un équipement noir. À partir de 1994, les arbitres peuvent choisir une autre couleur pour être mieux différenciés des équipes dont les couleurs peuvent prêter à confusion (comme l'Écosse qui joue en bleu marine par exemple).
  • Dernière fois aussi que les joueurs ont seulement le numéro dans le dos. Lors de l'Euro 92, les joueurs possèdent leur nom dans le dos et en 1994, leur numéro est aussi imprimé sur la face avant du maillot.

Notes et références

  1. Pierre Godon, « Coupe du monde : mais d'où vient la phrase "et à la fin, c'est l'Allemagne qui gagne" ? », sur Franceinfo, 201' (consulté le )
  2. (en) « West Germany 1–1 England », sur http://www.thefa.com (consulté le )
  3. (en) « Cameroon 2–3 England », sur http://www.thefa.com (consulté le )
  4. « Dopage : vingt ans déjà », L’Humanité, (lire en ligne)
  5. [Panini sticker album "Italy 1990," p. 2-5]
  6. Les mentions « 0 ou 1 » ou « 3 ou 4 » places concernent les deux zones où une équipe disputait un barrage intercontinental : en barrage, le représentant sud-américain, la Colombie, bat le représentant océanien, Israël (jouant en zone océanienne et non asiatique pour raison politique).
  7. Les deux premières participations en tant qu’Allemagne.
  8. Le critère disciplinaire apparu en 2018 aurait donné le même résultat en plaçant l’Irlande qui n’avait récolté qu’un carton jaune, devant les Pays-Bas qui en avaient écopé de deux.
  9. Place attribuée par tirage au sort. À noter qu'avant le tirage au sort, les équipes à égalité étaient toutes les deux assurées de la qualification pour les huitièmes de finale.
  10. Coupe du monde de la FIFA, Italie 1990 sur FIFA.com

Voir aussi

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