Yèvres

Yèvres est une commune française située dans le département d'Eure-et-Loir en région Centre-Val de Loire.

Pour les articles homonymes, voir Yèvres (homonymie).

Yèvres

L'église Notre-Dame de Yèvres
 Inscrit MH (1988)[1].

Blason
Administration
Pays France
Région Centre-Val de Loire
Département Eure-et-Loir
Arrondissement Châteaudun
Intercommunalité Communauté de communes du Grand Châteaudun
Maire
Mandat
Bruno Perry
2020-2026
Code postal 28160
Code commune 28424
Démographie
Gentilé Yèvrois(e)
Population
municipale
1 630 hab. (2018 )
Densité 39 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 12′ 40″ nord, 1° 11′ 28″ est
Altitude Min. 137 m
Max. 182 m
Superficie 41,75 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Brou
(banlieue)
Aire d'attraction Brou
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Brou
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Yèvres
Géolocalisation sur la carte : Eure-et-Loir
Yèvres
Géolocalisation sur la carte : France
Yèvres
Géolocalisation sur la carte : France
Yèvres
Liens
Site web http://www.yevres.fr

    Géographie

    Situation

    Yèvres est situé au sud-ouest du département d'Eure-et-Loir dans l'arrondissement de Châteaudun et dans le canton de Brou. Les grandes villes les plus proches sont Chartres, à 39 kilomètres au nord-est, Nogent-le-Rotrou à 31 kilomètres à l'ouest et Châteaudun à 22 kilomètres au sud.

    Yèvres présente les caractéristiques de la Beauce et du Perche : des étendues cultivées au nord et un aménagement plus bocagé au sud. En effet, elle est positionnée entre ces deux régions. La commune s'étend en outre sur 4 175 hectares, ce qui en fait la deuxième au point de vue superficie.

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    La commune est traversée par l'Ozanne, affluent droit du Loir, et donc un sous-affluent de la Loire, par la Sarthe et la Maine.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 10,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 662 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,2 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Blandainville », sur la commune de Blandainville, mise en service en 1995[8] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[9],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 622,5 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Châteaudun », sur la commune de Jallans, mise en service en 1952 et à 20 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10,6 °C pour la période 1971-2000[12] à 11,1 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,5 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Yèvres est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Brou, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[18] et 5 050 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[19],[20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brou, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 7 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[21],[22].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (98,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (90,7 %), prairies (4 %), zones urbanisées (2,5 %), zones agricoles hétérogènes (2,5 %), forêts (0,4 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Eura ou Evra vers 1115, Evora en 1192, Levre en 1489[25].

    Du pré-celtique *av(a)ra traité comme *ev(e)ra qui a dû désigner d'abord l'Ozanne[25].

    Le mot celtique ev, qui signifie "eau", est à l'origine du nom de la commune d'Yèvres.
    Le mot ev se transformera au cours des siècles et des habitudes en "EVERA" puis "HYEVRES" ou "YEUVRE" pour donner le nom de "YEVRES"[26].

    Histoire

    Guerre franco-allemande de 1870

    La candidature d'un Hohenzollern au trône d'Espagne (un cousin de Guillaume Ier, roi de Prusse) provoque en juillet 1870 un conflit avec la France. La dépêche d'Ems (), revue et corrigée par Bismarck, déclenche l'indignation des Français et le , Napoléon III déclare la guerre à la Prusse.

    Les premières traces écrites de cette guerre dans les registres de Yèvres concerne une souscription pour l'Armée française. Dès le début des hostilités, 320 souscripteurs de la commune récoltent une somme totale de 488,15 francs pour l'effort de guerre (à l'époque, le salaire annuel d'un instituteur était de 500 F)[27].

    Sous le Second empire, l'armée est formée par le contingent recruté par tirage au sort. Elle est doublée par la Garde nationale mobile qui recrute les "bons numéros" et les remplacés qui effectuent 15 jours d'exercices par an jusqu'à l'âge de 25 ans. Un mauvais numéro peut payer un remplaçant pour effectuer le service militaire à sa place.

    Les registres de Yèvres font état des corps militaires composés dans la commune :

    • une première compagnie de 191 hommes ;
    • une deuxième compagnie de 165 hommes ;
    • un corps de 21 sapeurs-pompiers ;
    • une réserve de 151 hommes de plus de 65 ans ;
    • deux citoyens dispensés de service : les instituteurs Motte et Poulain ;
    • 32 personnes réformées pour raison de santé.

    Les archives signalent deux soldats d'Yèvres morts pour la France :

    • François-Lubin Poulain, né à Yèvres le 19/09/1849 ;
    • Auguste Thibault, né à Yèvres le 09/06/1848.

    De violents et âpres combats eurent lieu dans les alentours de la localité. Ainsi les armées prussiennes et française s'affrontèrent notamment à Châteaudun, le 18 octobre 1870, et à Loigny, le 2 décembre 1870.[27]

    Seconde guerre mondiale de 1939-1945

    Peu avant la Seconde Guerre mondiale, entre le et le , plus de 2 000 réfugiés espagnols fuyant l'effondrement de la république espagnole devant les troupes de Franco, arrivent en Eure-et-Loir. Devant l'insuffisance des structures d'accueil (le camp de Lucé et la prison de Châteaudun rouverte pour l’occasion), 53 villages sont mis à contribution[28], dont Yèvres[29]. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants (les hommes sont désarmés et retenus dans le Sud de la France), sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, le ravitaillement, s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré[30]. Une partie des réfugiés rentrent en Espagne, incités par le gouvernement français qui facilite les conditions du retour, mais en décembre, 922 ont préféré rester et sont rassemblés à Dreux et Lucé[31].

    Dans la nuit du 28 au , le bombardier de la Royal Air Force (Avro Lancaster NE 148, désigné AA-H et surnommé « Howzat ») se dirige vers Stuttgart, en Allemagne, pour une opération de bombardement sur les usines Daimler-Benz et Bosch qui fabriquaient les bombes volantes V-1. Avec, environ, 500 autres bombardiers il est parti de la base de Mépal (Comté de Cambridge) en Grande –Bretagne.

    Arrivés aux environs d’Orléans, avant de bifurquer sur la gauche pour rejoindre l’Allemagne, ils sont attaqués par des avions ennemis. En réalité, c’est près de Châteaudun que Howzat est touché. Le pilote, le Lieutenant Noël Stokes, tente de rebrousser chemin, mais l’avion chargé de bombes devient de plus en plus difficile à contrôler. Pour reprendre de l’altitude il donne l’ordre de larguer les cinq tonnes de bombes. Cependant, un incendie se déclare à bord et la situation est de plus en plus difficile à maitriser. L’avion devient incontrôlable et part dans tous les sens…

    Soudain, un village devant lui : le bourg d’Yèvres. Le lieutenant Noël Stokes sait que son mitrailleur, le Sergent Norman Wilding est mort dans sa tourelle arrière durant l’attaque ennemie. Alors, il donne l’ordre à son équipage de quitter l’appareil en sautant en parachute. Il est 22 h 20. Il reste aux commandes de son avion et, tant bien que mal, il le dirige vers une zone non habitée et s’écrase près du hameau du Ménard.

    Les restes des deux aviateurs sont rassemblés par les habitants des hameaux proches du crash. L’occupant refuse qu’ils soient enterrés dans le cimetière d’Yèvres. Cependant, le maire, M. Emile Delavallée, accompagné de MM. Maurice Noël, Cyprien Chaboche et quelques autres rendirent hommage aux victimes en les enterrant dans un cercueil et, quelques nuits plus tard, en les inhumant définitivement dans le cimetière communal.

    Yèvres fût libéré le et le dimanche , en présence de 2 500 personnes, les honneurs militaires furent rendus à ces deux héros. Aujourd'hui une cérémonie annuelle commémore la mémoire de ces deux aviateurs[32],[33],[34].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    2001 2014 Dominique Dousset DVG Conseiller général du canton de Brou (1998-2015)
    mars 2014 En cours Bruno Perry[35],[36]   Cadre administratif et commercial d'entreprise

    Conseil municipal

    Le conseil municipal est composé du maire, de trois adjoints et de quinze conseillers municipaux[37].

    Élections législatives de 2007

    Les résultats pour la commune de Yèvres sont[38] :

    Philippe Vigier (Nouveau Centre) 58,39 %
    Serge Fauve (PS) 21,9 %
    Marie-France Garcette (FN) 4,47 %
    Jessica Guillet-Briand (Chasse, pêche, nature et traditions) 2,94 %
    Dominique Garcia (PCF) 2,72 %
    Alice Bouyssou (LCR) 2,61 %
    Danielle Auroi (Les Verts) 2,51 %
    Bernadette Jouachim (MPF) 2,51 %
    Miren Chaize (LO) 1,96 %

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[40].

    En 2018, la commune comptait 1 630 habitants[Note 7], en diminution de 5,4 % par rapport à 2013 (Eure-et-Loir : −0,22 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 8862 0372 0001 9042 0042 0141 9852 0501 954
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 9201 8911 8951 8281 7511 7361 7611 7121 667
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 6411 6261 6351 5061 4551 4401 4311 3101 230
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    1 2291 2111 2921 4581 6761 7071 7111 7071 658
    2018 - - - - - - - -
    1 630--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee à partir de 2006[42].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Logement

    En 2006, la ville comprenait 891 logements dont 9,7 % de résidences secondaires[43].

    Enseignement

    Yèvres est située dans l'académie d'Orléans-Tours.

    La ville administre une école maternelle et une école élémentaire communales[44],[45].

    Santé

    Une pharmacie, un cabinet médical, un cabinet paramédical (pédicure-podologue/infirmière) et un cabinet de kinésithérapie sont installés à Yèvres.

    Sports

    L'ensemble des sports à Yèvres ont lieu par l'intermédiaire de l'Association Sportive : l'Union Sportive de Yèvres.

    Pétanque

    En 2008, la section pétanque de l'Union Sportive de Yèvres comptait 30 licenciés. Son seul but est de pratiquer la pétanque comme loisir et non comme compétition[46].

    Boxe Thaïlandaise

    La section Muay Thaï, boxe thaïlandaise, est sous la responsabilité d'un entraîneur diplômé, M.Rénald Elambert. Dès les premiers cours, elle a attiré un grand nombre d'adultes, d'adolescents et même de jeunes femmes. L'ensemble des responsables de la section est ravi de l'engouement pour ce sport de combat qui fait appel à la discipline et au respect des autres et de l'accueil réservé par les dirigeants de l'U.S.Yèvres et la municipalité[47].

    Tennis

    L'Union Sportive de Yèvres comporte aussi une section tennis qui accueille les jeunes et les adultes[48].

    Tennis de table

    La section tennis de table[49] accueille les joueurs voulant pratiquer en compétition ou en loisir. Elle compte aujourd'hui près de 80 adhérents dont 30 en section loisir. Seize tables sont à la disposition des joueurs.

    La section tennis de table se compose de cinq équipes : une féminine et quatre masculines. L'équipe féminine évolue en pré-national, une des équipes masculine est en régional III et les trois autres équipes sont en départemental à des niveaux différents.

    Randonnée

    La section randonnée a été créée en et comporte une trentaine d'adhérents. Yèvres est affiliée à la Fédération française de la randonnée pédestre. Différents parcours, pédestres et cyclistes sont proposés chaque semaine[50].

    Basket-ball

    La section basket-ball est plutôt bien développée. Elle comporte une école de basket pour les baby et les minis poussins, une équipe de poussins, une équipe de cadettes, quatre benjamins, un minime garçon et deux cadets. Les équipes sont engagées en championnat départemental[51].

    Divers

    Il existe également une équipe de loisir d'une vingtaine de personnes qui participent aux matches amicaux avec d'autres équipes loisir.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2006, le revenu net moyen imposable par foyer fiscal était de 21 690 €[43].Le revenu fiscal médian par ménage était en 2006 de 16 841 , ce qui place Yèvres au 11 644e rang parmi les 30 687 communes de plus de 50 ménages en métropole[52].

    Culture locale et patrimoine

    L'église Notre-Dame

     Inscrit MH (1988)[1].

    L'église fut bâtie au XIIe siècle. Elle subit des transformations au cours des XVe et XVIe siècles et fut enrichie par les seigneuries de Yèvres pendant les deux siècles suivants.

    La toiture du clocher fut refaite en 1864 et le coq restauré. En 1906, la toiture fut de nouveau refaite à la suite d'un violent orage. Quelques autres réparations eurent lieu au milieu du XXe siècle. On remplaça le coq le à l'issue d'une rénovation complète de la toiture.

    À l'intérieur de l'église, sont classés monument historique au titre d'objet :

    • Chaire à prêcher du XVIIe siècle : les vertus théologales, la religion, scènes de la Passion du Christ, anges,  Classé MH (1924)[53] ;
    • Porte, 2 vantaux, dessus-de-porte du XVIIe siècle : le Baptême du Christ, le Martyre de sainte Barbe,  Classé MH (1924)[54].

    Rives de l'Ozanne

    La commune est traversée par une rivière, l'Ozanne, qui entre sur le territoire d'Yèvres à Duan, le quitte à la porte de Dangeau et coule vers le Loir où elle se déverse à Ouzenain, à 1 km de Bonneval[55].

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Les armes de Yèvres se blasonnent ainsi :

    Tiercé en pairle: au 1er d'azur au pont isolé de deux arches d'argent, au 2e de sable à l'église du lieu d'or couverte et ajourée d'argent, au 3e de sinople à quatre épis de blé empoignés et noués d'or; au filet en pairle d'or brochant sur la partition, les extrémités en chef pattées.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Église », notice no PA00097239, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Centre-Val de Loire », sur centre-valdeloire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    8. « Station Météo-France Blandainville - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Yèvres et Blandainville », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Blandainville - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Yèvres et Jallans », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Châteaudun - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Châteaudun - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Châteaudun - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
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    18. « Unité urbaine 2020 de Brou », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    19. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    20. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    21. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    22. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    23. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    24. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    25. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Formations pré-celtiques, celtiques, romanes, Droz, , p. 29.
    26. (en-US) SemiColonWeb, « Origine du nom de la commune d'Yèvres », sur www.yevres.fr (consulté le ).
    27. (en-US) SemiColonWeb, « La Guerre de 1870-1871 », sur www.yevres.fr (consulté le ).
    28. Jeanine Sodigné-Loustau, « L'accueil des réfugiés civils espagnols de 1936 à 1940. Un exemple : la région Centre », Matériaux pour l'histoire de notre temps. 1996, no 44. p. 43.
    29. Jeanine Sodigné-Loustau, op. cit., p. 46.
    30. Jeanine Sodigné-Loustau, op. cit., p. 43-44.
    31. Jeanine Sodigné-Loustau, op. cit., p. 47.
    32. (en-US) SemiColonWeb, « La guerre de 1939-1945 », sur www.yevres.fr (consulté le ).
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    34. Centre France, « Ils rendent hommage aux soldats alliés », www.lechorepublicain.fr, (lire en ligne, consulté le ).
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